Elle admirait son reflet à la surface de l’eau… Une image imparfaite, une à laquelle elle avait beaucoup de mal à se faire, bon la Bakushô n’était pas si déplaisante à regarder, même si très loin des traits de la Kaguya, femme de mauvaise foi… Bon ok, ce n’était pas tout à fait vrai. Leur air était familier, juste des détails qui clochaient, à commencer par ce noir corbeau dans ses cheveux !

Assez drôle quand on savait qu’elle avait horreur avant du blanc immaculé qui lui manquait tant maintenant. C’était surtout que ça se rapportait à cette maudite femme. Son amertume pour elle augmenté de jours en jours… Et ce n’était pas près de se tasser. Oh non. Pourtant, aujourd’hui ce n’était pas cette dernière qui hantait le plus ses pensées, mais bien l’anxiété de la revoir… La Samui bien sûr. Elle l’avait croisé, observer de loin, pris de ses nouvelles, mais de là à la confronter à la nouvelle réalité ? Elle allait lui en mettre une. La pensée la faisait rire, qu’importe, elle la capturait dans ses bras pour la retenir fortement, jusqu’à ce qu’elle capitule à son étreinte.

-Un bon plan.

Marmonnait-elle seule en sortant de son bain pour enfiler ses habits, elle qui pensait s’y détendre, les jours passaient, le temps filait et rien. Peut-être qu’elle attendait pour rien. Ou peut-être qu’elle avait encore la chance de filer et se dérober. Au final, voulait-elle vraiment savoir où cela allait la mener ?

Des cheveux trempés en bataille et totalement négligée, ainsi on la reconnaissait déjà mieux dans sa façon d’être quand l’on était pas derrière pour lui rappeler les codes de conduites. Heureusement, un père travaillait sur ça. Le même qu’elle rejoignait.

-Tu aurais mieux fait de ne rien me dire et de ne rien lui dire à elle !

Elle déversait sa frustration en faisant milles pas à travers le temple.

-Notre attente ici est-elle vraiment utile ?

Elle n’en pouvait plus d’attendre justement. Un animal sauvage qui avait besoin de bouger et se dépenser, mais surtout de rester mouvement sur l’océan que composait le monde. Plus jamais question de se rattacher à un endroit.

-Si ce que Van m’a dit au sujet de son mariage est vrai. Yuki est en danger au Shukai. Je ferais mieux d’y aller et tout faire péter pour de bon cette fois !

Le jet de sa chaussure provoquait le son des grandes portes, mais elle n’y prêtait aucun cas, trop dans son monde et sa rage pour ça. Et maintenant ?

-Tu veux que je lui dise quoi ? Bonjour Yuki, j’ai décidée de ne pas mourir et je me suis servie de toi et de tant d’autres pour m’accrocher à ce monde et y voler un corps en bonne santé… Dont le choix s’est fait un peu au hasard parce que cette grognasse s’est tapée Hattan sous mon nez.

Elle réalisait elle-même le pathétique de son histoire résumé comme ça. Non seulement ça la faisait soupirer et s’asseoir, mais aussi baisser la tête pour que son menton prenne repos sur ses bras retenant ses jambes contre son corps.

-Sais-tu effacer les mémoires père ?

J'étais présent dans le temple afin d'assister à l'entrevue avec la Samui, pour le coup, cette personne qui devait venir était là en temps qu'invité tout comme je l'avais été pendant quelques minutes au Shûkai, en espérant qu'elle ne trouve pas le même destin, c'est à dire de se faire refouler à peine arrivé. Le plus drôle dans toute cette histoire était de voir ma chère Lilith stressée, c'était une attitude intéressante, je ne la connaissais pas encore sous cet angle là. Je la regardai maugréer en me lançant que je n'aurais pas dû lui dire que je me rendais au Shozaichi et qu'elle n'aurait, elle, rien du me dire concernant la jeune Samui, je m'exclamais alors.


« On ne peut pas changer une action passée. Enfin du moins notre perception de la réalité tendrait à croire que l'on ne peut pas. Mais il s'agit juste d'un mystère en plus à résoudre. Malheureusement j'ai appris à tromper la mort, tromper le temps est une tâche certainement plus ardue. »


L'impatience était un défaut dont Lilith était pourvue, dont tout les enfants étaient pourvus, c'était certainement cela qui la perdrait au final si un jour elle était confronté à un vrai problème et que je n'étais pas là pour la guider. Enfin sachant que je ne compte plus la laisser, cela me paraîtrait assez fou qu'elle se retrouve à faire des choix sans moi. Elle parla ensuite de Van, sans aucun doute le même Shûkaijin que j'avais rencontré, certaines choses devenaient plus claires dans mon esprit, mais je décidais de ne pas commenter le sujet.


« Pourquoi serait-elle en danger dans un bastion fortifié tel que le Shozaichi ? Surtout pour un mariage ? A moins qu'elle ait envoyée une lettre d'invitation à Monwa, je ne vois pas. »


J'avais ironisé sur le sujet mais je voyais que cela la tracassait, le jet de chaussure en était la preuve, toutes les paroles qui suivirent aussi. Pour cette raison, je passais mes mains autour de son cou et je déposais mes lèvres sur ses cheveux, juste pour l'apaiser, juste pour qu'elle se sente chez soi au creux de mes bras. Lorsque je desserrai mon étreinte je m'exclamais de la sorte.


« Dis lui simplement que le destin a guidé tes pas. Fais lui comprendre que tu lui as manqué. Parle lui de ce que tu voudrais partager. Quant à ta deuxième question. Théoriquement je peux peut-être approché cela avec mon pouvoir, mais ce n'est en rien garanti, je peux commencer à faire des recherches si tu le souhaites vraiment. Mais réfléchis-y ce sont tes souvenirs et tes actions passées qui déterminent ce que tu es, tu ne serais pas Lilith si tu ne te souvenais pas de moi, tu ne serais pas telle que tu es aujourd'hui si tu n'avais pas ton passé. C'est un choix lourd de conséquence, mais si tu es résolu, je m'emploierai à trouver un moyen pour toi. »


La réponse avait été donnée, ce n'était peut-être pas exactement ce qu'elle attendait mais je ne pouvais être plus clair. Finalement je sentais une âme arrivée. Une âme qui s'apprêtait à passer les portes. Je me rendais donc à sa rencontre. Tout en me mettant dans un angle ne permettant pas à l'une de voir l'autre, mon petit caractère théâtrale j'imagine. Je m'exclamais donc, naturellement.


« Samui Yuki, vous avez donc fait le choix de venir, la grande difficulté maintenant pour l'une comme pour l'autre va être de se redécouvrir n'est-ce pas ? »


Je me décalais sur la droite dévoilant Yuki à Lilith et cette dernière à la Samui, je ne bougeais pas, ma curiosité allait être de voir quelle serait la réaction des jeunes femmes maintenant.

Il retournerait le monde pour elle pas vrai ? L’idée folle de l’homme lui décrochait finalement un sourire et son anxiété se dissipait quelque instant. Oublier tout ça ? Mais c’était tout ça qui l’avait gardé ici non… ?

-Voilà qui serait si facile… Tu vas vite voir que je cède trop à cette dernière. Mais tu me rattrapes bien, peut-être que des bouts en moins ça serait bien… Mais c’était surtout celle des autres dont je parlais !

Après une chaleur réconfortante, voilà que ce diable de père jetait un froid suprême, la brune fronçait des sourcils, disons qu’être fourbée ainsi ne lui avait pas plu, elle n’était pas prête ! Pas encore. Ceci dit, quand aurait-elle pu l’être ? Son regard or se jetait dans ce lac gelé qui se posait sur elle, on lisait dans son regard qu’on ne la reconnaissait pas. Un sourire se décrochait finalement. Qui était-elle ? Tout le monde, et personne à la fois.

-Je réponds au nom de Lilith maintenant pour ma part, pour les autres du moins, celui de sœur à toujours le même écho dans mes oreilles quand il s’agit de toi. Tu as un anneau que je t’ai confié à Konoha pour la toute première fois. Si tu lui fais ôter la couche superficielle, tu découvriras celui de Tenzö, ton frère. Je ne t’aurais jamais fait l’affront de te confier un bout d’Hattan que tu détestes tant.

Un sourire qui s’esquissait, qui d’autre qu’elles pour savoir ça, d’ailleurs, la femme pouvait le prouver, elle lui fit un signe vers un récipient au-dessus des flammes…

-Pose le, attend et constate. Et si tu as toujours du mal à comprendre, dis toi que mon second anneau, le vrai, est à Ame avec Tei’ chez ma tante au milieu de la capitale. Tu crois vraiment que je ne l’aurais abandonné comme ça ?

Comme toi en fait ?... L’Aoji’ du passé était largement plus tenace que ça, bien que folle… Et extrémiste. Ceci dit, c’était quelqu’un de fidèle… Si, si, à sa façon du moins. Mais comment faire et que dire, quand la voix et tout en soi ou presque avait changé. Peut-être en le résumant ainsi.

-Vois ça comme un henge puissant. Mon corps se mourrait, j’en ai changé pour un qui n’aura plus jamais ce problème. Un a la chevelure de jais…

Un sourire propre à la Kaguya en exposant une mèche de cheveux semblable à ceux de sa sœur au final.

-Je peux t’embrasser à nouveau si tu veux, après tout, je suis la première à l’avoir fait, impossible que tu es oublié.

Sa bêtise la faisait rire, mais c’était vrai après tout !

-Voici mon père Yuki, l’homme qui m’a fait renaitre et que je vais suivre à Suna. Mais d'après les rumeurs ma Belle, on va s'y retrouver. Finalement, Kibo l'a importé sur Yusuke... Tu aurais dû m'écouter d'ambler et le choisir lui !

Grognait-elle à peine retrouver, mais après tout... Elles s'étaient quitté sur cette note... Une mauvaise justement.

Citation :

Yuki, mon personnage a changé de corps, il n'est donc pas vieux [j'ai pas la capacité d'alterner entre les deux corps en un instant], du coup c'est un jeune homme, tout le temps. Je te le dis car tu parles de lui comme d'un vieillard dans ton rp xD

La petite Samui filait comme le vent et ce n’était en soi pas si surprenant. La brune soupira longuement en jetant un regard à son père…

-J’ai en horreur les situations compliquées, pourtant je suis reine pour les créer.

Quelque peu dépitée elle se rapprochait de son père, qui la coupait dans son élan en anticipant sa demande d’aide. Son ton était étrange, une pointe d’amertume peut-être… ? Mais pas le temps de le questionner, il enchainait si vite et quelques mots la faisaient grimacer.

-Qu’entends-tu par intéressante pour la suite ?

Utilisable ? Voilà qui avait un côté de déjà vu des plus désagréable, un rappel de Kiri qui aurait valu des protestations, mais avant, fallait-il un peu de réflexion… Alors elle n’insistait pas, sur ce point, probablement, car le fait qu’il lui rappelle qu’elles pourraient à nouveau être séparée par le temps la dérangeait… Son regard se faisait fuyant, comme elle d’ailleurs qui filait plutôt lasse vers la sortie.

-Soit. Néanmoins, ça me laisse un demi-siècle pour la convaincre quand même. Ne tarde pas trop.

Le sourire était timide, mais de bonne volonté quand la fille s’exécutait pour retrouver sans mal la trace de sa sœur, don de senso nouvellement acquis oblige. A pas de chat, elle venait s’accroupir à ses côtés, plongeant ses pieds avec les siens pour briser un peu plus le courant de l’eau.

-Je sais que c’est difficile pour toi d’assimiler cette info, ou même simplement de me croire. Je ne demanderai pas ton pardon Yuki, ce n’est définitivement pas mon genre… Comme d’apporter des justifications. Mais si tu me poses des questions, j’y répondrais, si tu le fais pas, je considérais qu’elles ne sont pas nécessaire.

Puis finalement, ce n’était pas son genre non plus, la patience, ou a douceur en fait. Si bien qu’elle finissait par la pousser dans l’eau en véritable brute qu’elle était ! Son rire se mélangeait un instant avec le bruit de l’eau et elle en rajoutait en l’éclaboussant…

-Maintenant tu es sûre d’être bien réveillée. Je voulais que tu saches, pas t’imposer ma présence, note que je n’ai plus besoin d’Henge pour rivaliser ta poitrine.

Elle lui tirait la langue avant de lui tendre la main pour la sortir de là.

-C’est perturbant même pour moi ce reflet étranger… Mais c’était le prix de la liberté quelque part.

Si on pouvait appeler ça comme ça en fait. Aucune envie pour elle de se prendre la tête avec ça, car le sujet avant tout de son retour vers si précipité était tout autre…

-Le temps passe si vite… J’ai eu vent que tu pourrais te marier, tu t’étonnes que je me retourne dans ma tombe à cette idée ?!!

Petit ricanement, mais blague de mauvais goût. Elle attendait curieuse que le Mamoru les rejoigne, son empressement à suivre la Samui l’avait empêché d’être insistante auprès de lui sur ce qu’il fabriquait…

Elle avait en horreur les situations compliquées, pour quelqu'un étant une transfuge, c'est à dire une personne ayant fait vagabonder son âme d'un corps à un autre, c'est assez drôle à entendre, après tout la situation était déjà compliquée de par la complexité de son existence. Je ne répondais pas à ces mots, j'attendais patiemment la seconde phrase, à savoir ce que j'entendais par intéressant pour la suite. Je répondis simplement sans prendre de chemins détournés, je pouvais me le permettre après tout, avec elle du moins.


« Si elle rejoint notre cause, nous pourrons en manœuvrant habilement rallier son futur époux pour notre objectif, je le connais de nom, c'est quelqu'un d'intéressant qui serait un plus non négligeable en terme de force militaire. En somme je les veux, lui comme elle et je compte sur ma charmante fille pour conquérir le cœur de la demoiselle. »


Cela lui laissait un demi-siècle pour la convaincre, malheureusement je ne compte pas attendre une cinquantaine d'année pour instaurer mon emprise sur ce monde. Le climat est actuellement parfait pour prendre le pouvoir, la situation dans les villages sont instables, le monde a peur de la menace furyou donc ils n'agiront pas si je parviens à prendre le pouvoir quelque part. Mais pour cela je dois agrandir mon armée et donc tout se joue ici.

Une fois le rituel accomplit je suivais le sceau que j'avais apposé sur ma chère fille, me guidant discrètement dans les abords du temple. Je retrouvais les deux jeunes femmes sur un banc près du temple, je ne me dévoilais pas tout de suite, je les laissais parler du mariage comme elles l'entendent. Je me contentais simplement d'écouter la conversation. Une fois que je sentis que le moment était opportun pour apparaître, je le fis, me dévoilant donc devant les deux jeunes femmes je m'exprimais alors.


« La situation est compliquée ? Désolé de faire irruption sans prévenir. Je peux peut-être intercéder en votre faveur, j'ai hérité d'un poids non négligeable dans la politique du pays du vent. Demoiselle Yuki, pardonnez-moi si je vous semble opportun, mais il y a une raison à votre venue aujourd'hui. Certes je souhaitais vous réunir avec celle que vous considériez comme votre sœur mais j'aspire à bien plus que ça. Voyez-vous je possède des dons, me permettant de ramener les morts à la vie, de changer l'âme d'un corps à un autre, de contacter les morts dans l'au delà. Je peux vous donner l'anonymat à vous et à votre cher et tendre si vous souhaitez disparaître. Je peux vous donner une vie éternelle côte à côte si vous le désirez. L'ampleur de mes dons frôle le divin, c'est peut-être prétentieux mais ça n'en reste pas moins vrai. Tout cela n'exigera en contrepartie que votre collaboration avec ma chère fille et moi-même. Je ne vous demande pas de réponse aujourd'hui, je vous demande cependant d'y réfléchir sérieusement. »


Je regardais Lilith l'air de dire que j'étais impatient et que je ne souhaitais pas attendre plus qu'il ne fallait. La jeune femme en face de moi était maintenant au courant de certains de mes pouvoirs et de ce que je pouvais en faire. Elle pouvait se laisser tenter et goûter au plaisir de l'immortel ou simplement décliner proprement ma proposition. Personnellement si j'avais été à sa place j'aurais pris le temps de réfléchir, après tout c'est l'immortalité dont on parle contre une collaboration, ce n'est pas cher payé. Enfin, nous verrons de quelle teneur sera sa réponse.

-Tu veux pas devenir la plus grande Iryu de tous les temps ? Si je te rend malade je contribue à ton apprentissage non ?! Pour ton bien ! Quant à mes cheveux, travaille donc à me les rendre plutôt que te moquer !

La brune finissait de s'exclamer en riant un peu, la Samui la connaissait assez pour savoir que son attention pour elle était toute acquise, mais de là à la traiter comme une poupée de sucre, aucune chance. Le tout avait néanmoins le don de réchauffer un peu l'atmosphère. Si on pouvait dire, après tout la Samui elle gelait sur place ou presque. Quelle ironie.

-Tu veux que je te rappelle les circonstances du mien ? Sans alcool il n'aurait jamais existé ! Saloperie de Shord !

Le ton était celui d'antan quand elle rageait avec vivacité après son vieux compère de toujours qui se plaisait à lui faire les pires grâces, comme les meilleurs attentions. Ses sourcils froncés se détendaient de leur réflexe et son regard se baissait pour se faire fuyant, dure piqûre de rappel sur sa nouvelle situation, mais il en fallait plus pour abattre ce genre de spécimen là, elle relevait la tête souriante pour cacher une émotion toute contraire pourtant.

-Au moins, on aura l'occasion de fêter le tien ensemble, d'en faire quelque chose de vrai. T'emballe pas, pour l'heure aucun moyen pour moi d'empaler ton fiancé ! Tu es sauvé...

Un sourire qui s'étirait après son ton plaisantin et la vieille brune remarquait l'insistance de la plus jeune sur son ventre, elle se rappelait leurs lettres d'antan et son rictus n'arrivait pas à survivre. Un long soupire et le nouveau père de la Belle mettait fin à la discussion du mariage... Il s'attirait néanmoins un regard insistant de sa progéniture, comment ça assez d'influence pour ça ? Elle grimaçait clairement, pas aussi dupe qu'elle l'aurait voulu malheureusement. Le discours sur la proposition de nouvelle vie du faiseur de destin la laissait perplexe, impossible de ne pas repenser à ce qu'il lui avait dit avant qu'elle ne rejoigne Yuki. Utiliser Yuki ?... Hattan lui avait demandé de faire ça. Elle avait accepté. Pourtant c'était contraire à ce qu'elle désirait, mais alors pourquoi ? Cette question la hantait soudainement. C'était mieux comme ça ? Mieux pour qui... ?

La réponse lui semblait évidente et la réalité venait se rappeler à elle...

-Comme tu vois, j'ai testé ce qu'il te propose, efficace non ?

Elle hésitait à lui conseiller de mieux sélectionner son hôte par contre...