Cela faisait une dizaine de jours seulement que le massacre des Furyous s'étaient produit à Kumo. Des bâtiments dévastés, des familles apeurées. Le Furyou que l'on appelait Envizib était apparus comme une fleur au sein du village de la Foudre semant désordre et chaos. La population avait été évacuée au plus vite tandis qu'une poignée de soldats tentaient de neutraliser pas tous les moyens l'homme dont le chakra ne pouvait être détecté. Dans le quartier Kadoria, Akogare était celui qui avait aidé à cette évacuation. Très distant du monde ninja depuis la dernière bataille à Hai no Kuni où il avait livrait bataille, il se contentait de mener une vie sans soucis en donnant au plus jeune l'apprentissage de base des Kadoria dont il avait lui-même reçut l'enseignement des années auparavant.

Mais ce jour-ci, ne fut pas sans soucis, surtout lorsqu'il apprit par la suite que Monwa alias "Sa Majesté" avait été de la partie. Apprendre que celui qui a anéanti Kiri était dans son village fut comme un électrochoc. Il ne voulait pas que la Foudre subisse le même sort funeste que la Brume Sanglante. Mais dans son état, il ne pourrait protéger son village comme son cœur lui commandait de le faire. Il était temps pour lui de revenir et de servir à nouveau l'intérêt du village.
Mais avant cela, il y avait d'autre point à régler. De l'ordre Clanique, une assemblée se rassembla pour élire le nouveau chef en la personne de Kadoria Shô.

Apportant sa voix au shinobi le plus prometteur de sa génération, Ako' fit ce qu'il pensa être le plus bénéfique au clan, désormais il devait faire ce qui était bénéfique à Kumo. Ressortant son bandeau tout poussiéreux, il l'accrocha autour de son bras musclé. Au menu aujourd'hui, une séance de décrassage.
Le soleil était déjà bien haut dans le ciel lorsqu'il quitta son domicile au sein du Quartier Kadoria. Vivant seul depuis la mort tragique de ses parents, il occupait à lui seule la grande demeure familiale. Une collocation ? Il y songeait parfois. Mais ce n'était pas d'actualité d'autant plus qu'il serait très certainement souvent dehors s'il devait réellement reprendre goût aux missions. Il y songeait de plus en plus au point d'en être persuadé.

Arrivé sur place, il constata hélas que nombreux terrains étaient déjà occupé par des shinobis rigoureux dans leur entraînement. Mais son regard glacial et perçant se posa néanmoins sur l'un d'en eux. Si les shinobis présent s'entraînait lui donnait simplement l'impression d'être à 200%. Il mettait un tel engouement dans son entraînement, une telle hargne tout en étant appliqué que cela réchauffa le cœur du Kadoria si bien que ce fut ce dernier qui le guida sur le même terrain que ce garçon au cheveux marron.

Il espérait pouvoir profiter de cette ambiance d'entraînement et profiter du courant déployé par le jeune kumojin pour se mettre dans le bain. Il y a bien longtemps qu'il n'était plus venu ici, les souvenirs affluaient alors qui s'installa pour une petite séance de méditation. "Un esprit Zen dans un corps sain". Son esprit serein lui offrirait une meilleure concentration et donc un entraînement plus productif.
Par la suite, il commença à enchaîner plusieurs enchaînements différents de coup de poing et de pied si vite que les gouttes de sueur ne mirent pas longtemps sortir des ports de son corps. C'est après l'entraînement au kunai qu'il décida de prendre une pause. C'est à cet instant que pour la première fois, il tomba nez à nez avec ce garçon. Se fixant tout deux droits dans les yeux du haut de son mètre quatre vingt nullement impressionné, Ako' fit cependant le premier geste de courtoisie en lâchant un sourire en direction du jeune homme.

- Salut dit-il calmement, joli entraînement que tu nous fais là, j'admire ton engouement et ta rigueur. Conclu-t-il sans non plus en faire trop.

Il faut croire que s’entrainer ne servait à rien dans ce monde qu’était le sien. Tant bien même, il avait beau s’acharner à la tâche, il n’arrivait à rien dans les moments propices, si ce n’est à se vautrer en spectateurs impuissant, et à laisser se faire les choses. Un statut qui lui hérissait tous les poils du corps de manière non négligeable. Surtout lorsqu’il repensait à ce qui avait eu lieu quelques temps plus tôt, la visite des deux Furyou qui avait abouti à la destruction de la plus haute tour dans le quartier Hakushi, ainsi qu’à la mort de deux shinobis. Triste moment au cours duquel, il n’avait pu que maudire son impuissance.

Suite à cela, il s’était refermé dans une sorte de torpeur journalière, qui ne se résumait plus qu’à une chose s’entrainer, encore et toujours. Un programme plutôt simpliste qui l’avait rendu comme qui dirait asocial. Il ne dormait plus à la maison, mangeait directement dans l’aire d’entrainement et tombait épuisé de fatigue dans l’herbe pour dormir. Un rythme effréné qui tentait de calmer la blessure dans son amour propre qui se voulait grandissante en lui. Bien que le geste protecteur de cette Konohajin fût dans un but protecteur, lui, il n’admettait tout simplement pas cela, se morfondant encore plus dans son désir de puissance. Il en arriva même à quitter le village par moments, pour aller dans une des montagnes environnantes pour s’y entrainer afin de progresser et aller rendre la monnaie à cette femme aux insectes qui hantait ses pensées à présent.

Lorsque l’on dit hanter ici, l’on ne parle pas d’amour, bien au contraire. Dans le cas échéant, on parle plus de rancune tenace car il avait fait de la demoiselle son but à atteindre dans un futur proche. Rattraper un ninja que l’on décrit comme étant une Jônin des plus doués, de quoi bien mettre en exergue le brasier qui consumait notre cher ami tous les jours à présent, et qui lui donnait encore plus de fougue qu’à son accoutumée. Une ardeur qui semble-t-il avait attiré l’attention d’une autre des nombreuses personnes qui venait à présent s’entrainer dans le but de s’améliorer.

On peut dire que le passage des Furyous a réveillé les tiroflans et les a remis sur le chemin de l’entrainement, afin de mieux protéger leur village. Un aspect de choses dont Shiwoon ne se préoccupait pas pour le moment, plus intéressé par son avancement personnel. C’est avec la même vision qu’il accueilli cet homme qui le salua et le complimenta sur sa manière de s’entrainer. Le Dentô ne sut d’abord comment réagir, ou prendre la chose dans le cas actuel des choses. Il voulut d’abord prendre cette remarque comme une moquerie, mais la tête en question lui était totalement inconnue à ce jour. Il finit par se dire que c’était donc bel et bien le fond de la pensée de cet homme mais même dans ces circonstances, il n’était pas satisfait. Aussi resta-t-il un long moment silencieux avant de lancer :

Si tu as du temps pour me regarder c’est que tu ne t’entraines pas assez ! Néanmoins bonjour à toi aussi.

Finissant ainsi il attrapa de ses deux mains, les extrémités de la serviette qu’il avait autour du cou, avant de jeter un dernier regard glacial à l’homme avant de se retourner comme pour s’en aller.

Je suppose que c’est là tout ce que tu avais à me dire, donc je vais retourner à ma séance. Je n’ai pas le temps pour les racontâges… Et tu devrais toi aussi t’y mettre plus sérieusement…

De leur rencontre émanait une curieuse atmosphère alors que le regard glacé d'Akogare se plongeait continuellement dans celui de ce jeune garçon. Malgré les premières paroles de courtoisie du Kadoria, la situation n'en fut pas plus détendue pour autant puisque le garçon aux cheveux châtains tarda à répondre aux salutations d'Ako' qui le regarda durant de longue seconde d'un air surpris qu'il prenne autant de temps pour si peu. À quoi pouvait-il bien penser ? Il n'y avait rien de sorcier aux mots employé par le Kadoria.

Il finit enfin par lui répondre d'une manière bien étrange. Se contentant uniquement de lancer une petite pique à destination d'Akogare à laquelle s'ajoutait un air relativement plat, sans grande conviction malgré le bonjour qui sortit comme arraché.
Il était vrai que le brun ne s'entraînait actuellement pas à fond mais pas par envie, mais seulement par nécessité, il s'était contentait durant des années à l'exercice qu'il enseignait aux jeunes enfants du clan et foncer tête baissée dans un entraînement draconien n'aurait pas apporté plus de résultats. Tout était une question de rythme une fois son rythme d'antan retrouvé rien ne pourrait l'arrêter une fois lancé.

- Il est vrai que je me ménage un peu, cela fait longtemps que je ne me suis pas fait un entraînement herculéen, je suis plutôt faible ces dernières années, mais j'ai bon espoir.

Mais s'il y avait une chose qu'il retiendrait de ce jeune garçon, ce serait son attitude nonchalante qui démontra en posant la serviette autour de son cou, tout en jetant un regard glacial à l'attention du Kadoria. Qu'est-ce qui lui arrivait à ce gamin ? Ne lui arrivait-il jamais de relâcher la pression et d'être un temps sois peu "sympathique". Pourquoi une telle attitude ? Alors que l'approche de manipulateur de la gravité n'était en rien menaçant.
Un froncement de sourcils apparu suite à ce regard répondant à celui de cet inconnu qui commençait déjà à repartir.

- On t'a jamais appris les usages de bases dans ta famille. Tu sais la partie où tu dis ton nom à celui qui te parle ?

En dehors d'une simple question d'usage et d'éthique, c'était surtout une marque de respect. Dans ce monde, tout le monde ne pouvait pas s'aimer et ceci même au sein d'un village qui animait d'ailleurs parfois les plus grandes rivalités. Mais tout de même, lorsque l'on ne connaît pas quelqu'un avant de lui lancer un regard assassin, on prend au moins la peine d'échanger quelques mots du moins c'était de cette façon qu'il avait été élevé et c'est comme cela qui continuerait à procéder. Ako' croisa les bras toisant du regard son vis-à-vis avec un air de défis.

Aucun intérêt, voilà ce que représentait l’homme en face du Dentô. Pas que Shiwoon se prenne pour un crac, mais juste que lui et les autres dégoutait le Dentô à la limite. Avant un certain incident, il avait beau passer jours et nuits dans ce lieu, il n’y croisait à la rigueur que six personnes en une journée ici. Parfois, il n’en croisait qu’une seule. Et maintenant, c’était le débarquement de Normandie, tout ça parce que des Furyous sont venus dans le village. À croire qu’en dehors des moments importants, l’entrainement ne servait à rien dans ce village.

Quiconque se permettait de bafouer l’entrainement était naturellement son ennemi. Et pour ceux qui, en plus d’avoir fait l’entrainement buissonnier, se permettaient en plus de lésiner sur les moyens à employer pour s’améliorer, c’était du tout cuit, comme cet homme qui avouait de lui-même sa faute, et se trouvant faible depuis quelques temps… Une perche tendue que le garçon ne put que saisir à deux mains pour un retour dantesque dans ce petit duel verbal qui accompagnait le duel de regard.

Tu veux dire que t’es faible tout court surtout vieil homme !

Un tir, une transformation. Celle-là avait surement dû faire mal en faisant mouche. Un dans le mille niveau suprême, et le tout avec un air de dédain pour bien lui faire comprendre que son attitude oisive n’était pas la bienvenue en ce lieu.

Ce n’est pas une question d’entrainement herculéen ou pas ! L’entrainement n’est entrainement que lorsqu’on s’y adonne totalement, et ne fait pas juste de petits exercices de peur d’avoir des courbatures… La douleur musculaire est le signe que le travail pénètre dans le corps et que les muscles ont vraiment travaillés…

Il finissait de lancer cela en se retournant pour repartir de plus belle dans une nouvelle série lorsque l’être en question se risqua sur la pente glissante des bonnes manières. Il se permit de faire une grosse remarque à Shiwoon avec un semblant d’haussement de ton. Une réaction qui fit bien rire le Dentô qui se retourna à pleine vitesse pour brandir son poing et le stopper net devant le visage de l’inconnu.

Viens pas parler de bonnes manières le vieux ! Car il me semble que l’éthique stipule que c’est celui qui lance la conversation qui se présente en premier, nullement le contraire! Alors avant de critiquer, soit irréprochable de ton côté !

Finissait-il ainsi avec un sourire narquois bien provocateur. Il baissait finalement sa main de manière triomphale. Le mauvais côté joueur et téméraire du Dentô menait la danse alors qu’il finissait en disant d’un ton plus qu’amusé.

Petit joueur !!...

Il paraissait plus que détendu et insouciant vis-à-vis de ce qui se passait autour de lui, mais sa concentration et son attention pour cet homme était à leur maximum, prêt à contrer toute offensive.

La tension était palpable entre les deux jeunes hommes qui s'étaient lancés dans ce qui semblait être une joute verbale initiée par le tempérament stupide du jeune inconnu au Kadoria.
Ce qui au départ devait être qu'une discussion banale entre deux frères d'armes se transformait peu à peu en une situation où le seul but final était un affrontement bête est inutile.

Le Kumojin se croyait-il au-dessus du lot pour juger ainsi ? Un bel imbécile voilà ce qu'il était, Ako' ne connaissait pas encore son nom, mais quelques chose lui disait qu'il ne l'oublierait certainement pas. Et pour cause, il venait de le traiter de vieux ... Quel jeune homme sensé est capable de dire ça à quelqu'un d'à peine plus vieux que lui ? Immature créature.

- Bakayaro, j'ai tout juste 20 ans ce n'est pas beaucoup plus que toi si je ne me trompe pas, dans ce cas, je t'accueille avec plaisir au club du troisième âge.

Peu importe quel beau jeu de rôle cet imbécile jouait, c'était mal connaître le Kadoria en pensant que ce dernier allait simplement tourner les talons et s'en aller vers un coin plus tranquille, mais voilà que l'autre se mettait à faire des remontrances sur ce que devait être un entraînement. Une vision pas partagée de la même manière par Akogare dont le regard était plus intense que jamais.

- Bravo, tu as lu correctement tes manuels à l'académie, je te félicite. Mais pour m'occuper personnellement de l'entraînement des jeunes pousses de mon clan, je ne partage pas ton avis, je te le cède l'entraînement doit être fait à fond, mais il doit aussi être progressif. Trop te charger en masse de travail ne peut que nuire à ton corps de faiblard, et ça s'est aussi un paragraphe entier dans un manuel de l'académie que tu as visiblement zappé de lire.

Non mais Oh ! Il faut se calmer dans la vie, et visiblement cette dernière réplique toucha dans le mille puisque l'inconnu tourna les talons sans dire un mot ni même se présenter, ce qui permit au Kadoria de lui placer une petite pique sur sa manière d'agir. Touché, l'autre s'énerva et fit volte face pour finalement venir se placer face au Kadoria le poing face au visage de ce dernier avant de commencer une nouvelle séance de morale qui ne tombait pas dans l'oreille d'un sourd.
Ako' lui avait d'instinct placé sa main à la hauteur de son visage prêt à intercepter le poing de l'assaillant déçu de le voir s'arrêter, qui était le petit joueur dans l'histoire ?

La suite ne fut l'espace que de quelques secondes, Akogare frappa quelques instants dans ses mains comme pour féliciter la démonstration de l'inconnu, un cours laps de temps où il déposa un sceau tout juste visible dans la paume de sa main droite qu'il garda fermée et qu'il dirigea ensuite droit vers l'autre Kumojin qui paraissait sur ses gardes prêts à réagir, et alors ? C'était déjà trop tard.

- À plus ... dit-il comme pour distraire l'attention de son vis-à-vis. Hapatsu Fûin.

L'instant d'après, paume de main ouverte le sceau se déclencha créant un champ de répulsion qui entra en contact avec l'autre idiot le propulsant par surprise plusieurs mètres plus loin le déstabilisant modérément.

- Tu m'as mal compris tout à l'heure, j'ai dit que j'étais faible face à un Furyou, mais face à un idiot bête comme toi... C'est une autre histoire. Je suis Kadoria Akogare. Yoroshiku.

Le but n'était vraiment pas de se battre, cela n'aurait aucun sens, mais désormais Ako' s'était présenté. À l'autre d'en faire autant à présent.

NB:

Son pouce qui finissait par se détacher du poing pour indiquer la direction du sol alors qu’il finissait de traiter son interlocuteur de petit joueur. Il avait vraiment envie de faire chier l’homme là ça devenait clair. Surtout qu’il se savait bien dans le vrai quoi que l’autre en dise. Car une chose était plus que clair au vu du discours de l’autre homme, il n’avait rien compris de ce que le Dentô essayait de lui faire entrevoir.

Ce n’est pas une question de quantité de travail, mais de qualité… Enfin, c’est trop pour un vieux comme toi… !

Il finit à peine ainsi qu’il se laissa aller à faire un sourire histoire de narguer le mec. Après tout il pouvait se le permettre. C’était lui, THE ALLMIGHTY, le tout-puissant Shiwoon. Et si cet inconnu ne voulait point entendre raison après cela et bien soit, ça le regarderait. Pour sa part, le Dentô n’était pas venu ici pour ça. S’il était ici, c’était avant tout pour s’entrainer et s’améliorer, ce qu’il comptait bien faire durant le reste de la journée et les jours qui suivraient.
Il s’apprêtait à dire au revoir à l’homme lorsqu’il fut coupé par une onde de choc qui le fit valser. Ce ne fut pas trop violent, juste assez pour le faire virevolter sur quelques mètres. Une pirouette dans les airs, et Shiwoon se réceptionnait accroupi sur ses deux jambes, la tête baissée. Il analysa lentement l’action. Un mouvement de la main et une onde de choc ? Un souvenir proche de ce qui venait de se passer lui revint. Épisode sombre de sa vie qu’il avait souhaité oublié, mais que l’inconnu réveilla. Il retint la particule Kadoria dans la présentation de l’homme… Bel et bien ce qui lui avait semblé… Shiwoon éclatait en revoyant le visage de cette femme qui l’avait traumatisé…

J’aurais dû m’en douter, il n’y a que les Kadoria pour réussir autant à me faire chier dans ce village …

Il se redressait lentement et restait immobile un instant. La tension montait, et avec elle, la rage. Shiwoon voulait l’écraser définitivement pour laver l’affront que cette Kadoria lui avait infligé. Il sentit une sensation familière chaude et voulut vérifier. Lorsque sa main toucha la zone sous sa narine, le liquide y était. Une vue qui irrita définitivement le genin qui essuya nerveusement le sang qui lui sortait du nez alors qu’il se mettait en marche.

Hissatsu !

La marche se voulut rythmée et progressivement accélérée, alors que son kimono se mettait à enfler légèrement sous le chakra qu’il se mit à émettre par son corps. Annihiler était la seule pensée qu’il avait en tête alors qu’il émit l’espace d’un instant une vive lumière pour éblouir et aveugler son adversaire au moment où il s’élança à pleine vitesse. Ce fut un enchainement rapide d’action parfaitement exécuté qui découla par un Shiwoon en garde derrière cet Akogare en train de finaliser son poing de la mort qui tue.

Shin Rikugou...

Esprit de l’univers, la première des arcanes secrets du Tanshiku Dentô. Il n’avait plus l’esprit clair. Son unique objectif, sa seule résolution en cet instant était celle-là, anéantir le Kadoria qui se tenait en face de lui quitte à lui offrir un séjour frais de six mois à l’hôpital. Il savait que son utilisation était interdite, mais il ne s’en souciait plus en cet instant. L’énergie se rassemblait autour de son poing, tandis que l’air qu’il dégageait se voulait de plus en plus violent. Il allait rugir, le sabot de la destruction !

Baten Houken !

Que pouvait faire Akogare face à temps de mauvaise foi ? Ce n'était pas une question de quantité mais de qualité ? Qu'avait avancé le Kadoria quelques instants plus tôt qui avait attiré le railleries de ce stupide Kumojin? Exactement la même chose. Ce type était donc réellement bête. Ou était-il juste dénué de bon sens ou d'esprit d'analyse ?
Peu importait le Kadoria, il en avait mare, il avait fait l'effort de allait vers les gens et voilà comme il était remercié.
Ce mec était asocial. Un imbécile de première qui pensait que tout lui était dû et qui se prenait pour un moralisateur.

La bonne affaire. Akogare en avait par dessus là tête. Et lorsque cet idiot le provoqua, ce fut pour la dernière fois.
Il fut projeté plusieurs mètres plus loin se réceptionnant de manière plus ou moins artistique. En revanche son nez était nettement moins séduisant, puisqu'il ruisselait d'un sang de couleur pourpre alors que la rage commençait à se lire dans les yeux de celui qui en avait trop fait. La suite n'allait sans doute pas être jolie. Le combat allait sans doute faire rage. Mais Akogare n'était pas motivé, son intérêt pour ce gars s'était effacé en même temps ces provocations répétées.

Et maintenant qu'il s'enflammait pour si peu, tout était plus clair. Ce mec était frustré, faible et frustré et faisait la grande gueule pour rassurer sa personne. Attitude pitoyable indigne de l'attention du Kadoria.
Pourtant le farouche se relevait et commençait à s'approcher une nouvelle fois à vive allure et puis plus rien ? Juste un lumière, Ako' n'y voyait plus ... Une technique de lumière ? Un Dentô ? C'était dangereux par unique précaution le Kadoria activa deux nouveaux sceaux de champ de force. Mais il se retrouva malgré tout repoussé par une puissance surhumaine. C'était dangereux, très dangereux.

Son corps glissa sur le sol puis lorsque sa vue fut de retour il pu remarquer qu'il se trouvait bien loin de là où il se trouvait quelques instants plutôt. C'était une technique redoutable. Au moins ce Dentô avait déjà ça en dépit d'un peu d'intelligence.

- C'était plutôt dangereux ça ... Sans mes sceaux j'aurais sans doute gagné un allé-simple pour l’hôpital du village. Mais ça ne change pas ce que je pense de toi membre du Clan Dentô. C'est pourquoi notre rencontre s'achève sur le champ. Nous nous reverrons peut-être. D'ici là essayes de grandir un peu.

NB: