D’après la carte, c’est… ici !!!

Mais quel coup de maître ! Tout se déroulait exactement comme l’avait prévu la princesse. L’île qu’elle recherchait était droite devant eux. Ses suppositions étaient donc exactes, elle n’en revenait toujours pas. Elle touchait du doigt une immense source de richesse, bien plus qu’elle ne pourrait l’espérer durant toute sa carrière de shinobi.

Il y a quelques jours de cela, une rumeur concernant une étrange île étant sortie de nulle part faisait de plus en plus de bruit. Et lors d’une mission, la Kadoria a reçu une carte lui indiquant la route à suivre pour se rendre sur une île inconnue… et sur cette carte, un gros coffre rempli de joyaux et de pièces d’or était dessiné, en plein dans cette île. Telle que vous la connaissez, il ne lui en fallut pas plus pour vouloir se rendre impérativement sur cette île, avant que quelqu’un d’autre ne lui& vole le trésor. Ah bah oui, parce que maintenant, c’est le sien. Vous l’aurez sans doute deviné, et elle ne le partagera pas si facilement.

Enfin, si… un peu. Elle avait réussi tant bien que mal à se faire accompagner par deux autres Kumojins. Bon, ces deux-là ont sûrement leurs propres motivations, et c’est tant mieux pour elle. Tant qu’ils ne veulent pas lui piquer son butin, tout va bien. Pourtant, elle leur a promis une part du butin, s’ils menaient à bien leur mission. Oui, vous avez bien entendu. Aoko qui partage, c’est bien possible. Mais personne n’a parlé de partage équitable après tout… elle s’était décidée de ne prendre seulement que 98% du butin, laissant le reste aux deux autres. C’est sans doute l’acte de générosité le plus conséquent de son existence.

Le trio de Kumo pouvait maintenant voir à quoi ressemblait cette île… d’un peu plus près.

… je vous suis !

Et il n’y avait pas de négociations possibles. Aoko préférait de loin assurer les arrières de leur groupe. Parce que bon, cette île est juste… Moche. Horrible. Dégoûtante. Effrayante. Malveillante. Écœurante. Comme Sho quoi.

Ils traversèrent un bois, avant de tomber nez à nez avec une abomination de la nature. Des marécages… encore plus moches et dégoûtants que ce qu’ils ont vu de l’île. Plus ils s’approchent, et plus c’est moche. Tandis qu’au fond, ils pouvaient y voir un mur bizarre, constitué d’énergie. Du chakra ?

Bon, il fallait qu’elle réfléchisse à la situation. Kumohime était accompagnée de deux personnes : une femme bizarre, et un mec bizarre. Super. Y a qu’elle de normal ici, tout compte fait. Est-ce que ça serait un bon plan de les envoyer en avant, voyant si le chemin est sécurisé ? Non, c’est encore trop tôt pour les sacrifier pour sa pomme.

Un nouvel os en émergea. Brrrrr. Demi-tour ? Non, hors de question. Un trésor les attend !!

Mon p’tit doigt me dit que nous ne sommes pas les premiers à être arrivé ici…

Même si les précédents sont actuellement… morts ? C’est très probable. À moins qu’ils vivent sans crâne, ou sans côtes. Parce que c’est ce qu’il ressort là de ces marécages. La Kadoria regarda les alentours. Rien. Que de ces marécages, et un mur de chakra au bout. S’ils veulent l’atteindre, il va falloir trouver un moyen de traverser.

Il fallait tenter quelque chose. La gravité de la Kadoria pourrait, dans les faits, leur permettre de traverser ce marécage. Néanmoins, celle-ci n’était pas encore assez puissante pour cela.

Quoique…

D’un simple mudra, Aoko créa une bulle d'eau.

Venez !!

Le corps de notre princesse rentra dans la bulle, et celle-ci se souleva légèrement du sol, attendant que les deux autres se décident.

Allez ! On vole !

Elle était impatiente. Néanmoins, on peut comprendre que ses coéquipiers aient du mal à faire confiance en la jeune fille, vu son gabarit. Mais qu’ils choisissent, non mais !

Spoiler:

hrp:

Rhaaa mais quel boulet, franchement. Il a fallu que l’on tombe sur une personne qui ne sait pas voler, quand on en a besoin. La Seki s’était faite des ailes trop kawaii pour s’envoler à mes côtés. Par contre, l’autre, bah… il ne sait pas voler. Bien entendu.

Attends. Des pigeons ? Nous ? Enfin non, je reprends… Des pigeons ? Moi ? Mais c’est inacceptable ! C'est intolérable ! C'est inadmissible ! Comment ose-t-il m’insulter de la sorte ? Il mériterait de brûler vif, ou pire, de rester sur place, à se faire bouffer par le marécage puant, après avoir pris le soin et le temps de lui soutirer tout son argent. Sauf que laisser derrière un potentiel bouclier humain pourrait s’avérer contre-productif… Hm. Si j’ai besoin de lui pour me protéger ensuite, le laisser en arrière serait une bien bonne idée. Rhaaa pas le choix, il allait falloir le porter.

On va t’aider avec plaisir, n'est-ce pas ?

Aider ? Plaisir ? Ah parce que vous y avez cru ? Bande de petits naïfs. Sortant l’une de mes mains de la bulle, j’attrapais la sienne, tandis que Osore fit de même pour son autre main. Ouais, il fallait bel et bien le porter. Mais quelle galère. Et puis, elle pèse son poids la bête !

Ça fera 150 Ryô la traversée par contre !

Ah bah oui tant qu’à faire. J’utilise du chakra, je force sur mes petits muscles, je me mets en danger… il a intérêt à payer quoi.

La traversée du marécage pouvait donc enfin commencer. On volait au-dessus de cet immonde paysage, afin de se rapprocher davantage de l’autre côté du marécage. Pour l’instant, le chemin se passa sans encombre.

Le mur trop bizarre est tout proche ! Va falloir le péter celui-là !

Rien ne se mettra en travers de ma route. Je trouverai ce trésor coûte que coûte. Il est hors de question que je reparte les mains vides.

Spoiler:

hrp:

Ils choisissaient la voie des airs et l’idée curieuse des deux coéquipières de ce trio était de poser leur compère au sommet du dôme, imaginant ainsi une probable faille. L’envol fut pris et bien d’hésitant, l’humain du moins il le paraissait tenta de poser son pied sur le mur indéfinissable.

Des fragments rougeâtres se détachaient alors face à l’éminent contact qui allait se produire et quand la semelle se percuta à la matière fluide qui composait la barrière, elle fut comme désintégrée. Mais la perte de l’accessoire pour marcher aurait été trop simple, la chose gourmande commençait à dévorer la chair du pied impur venu la souiller et comme une force d’attraction grandissante à chaque seconde, le voilà qui se faisait absorber. Ses alliés allaient-elles pouvoir le retenir ? Le shinobi pourrait-il avoir le talent de s’en sortir avant qu’il ne soit trop tard ?


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Résumé:

Angoisse grandissante. L’heure du verdict était enfin venue. La membre du clan Seki et moi-même n’avions pas hésité une seconde : nous allions déposer notre passager sur la barrière, afin de voir quel en serait l’effet. Certes, il ne va sans dire que cela pouvait se révéler dangereux pour lui, étant donné que nous ignorions tout de l’origine de cette barrière. Sa constitution nous était inconnue, tout comme ses effets. C’est en testant des petits trucs comme ça qu’on allait pouvoir se faire une réelle idée de ce qu’il en est.

En tout cas, le monsieur n’avait pas son mot à dire. Sans nous, il serait resté de l’autre côté du marécage, vu qu’il n’était pas foutu de savoir le traverser. Et après, il ose dire de nous qu’on est des pigeons, alors que c’est grâce à nous qu’il a pu avancer. Nan mais, où va le monde ? Je me demande bien parfois. En tout cas, parole d’Aoko, il allait devoir payer le service que je lui rends. Et gare à lui s’il ne paye pas. Je ne lâche jamais rien lorsqu’il s’agit d’argent, et encore moins lorsque celui-ci doit vraiment me revenir. Il a une dette… point à la ligne.

Le moment était donc venu pour nous de voir quel allait être le résultat de notre petite expérience… Une catastrophe.

Alors que Kureji posa son pied sur la barrière, sa chaussure commençait très rapidement à se désintégrer. Littéralement. Rien que ça, tiens. Et ce n’était pas tout, car la barrière commençait à s’attaquer à son pied, en plus de tenter de l’attirer complètement dans la barrière, comme s’il se faisait absorber.

Durant un bref instant, j’ai eu peur, et j’ai failli lâcher prise pour m’enfuir. Sauf que… il me doit de l’argent. Je me serai fatigué à le transporter pour le laisser mourir ici, sans qu’il ne paye ? Non mais oh, ça ne marche pas ça comme tactique pour éviter sa paye. Surtout que s’il se désintègre, son argent y passera aussi par la même occasion… c’est intolérable ! Il faut le sauver ! Et lui demander une récompense supplémentaire, qui fasse bien “gling-gling” dans mes poches !

J’te laisserai pas crever avec mes sous, toi !

Tirant de toutes mes forces sur le bras que je maintenais, je tentais tant bien que mal à l’extraire de la merde dans laquelle on l’avait fourré. Il devait bien y avoir une solution… Je n’en voyais qu’une seule en fait.

L’une de mes mains se colla, paume plaquée sur son poignet qu’un seul court instant. De là, un sceau s’y inscrivit, ce qui eut pour effet d’alléger considérablement le poids du mec qu’on tenait, afin de nous permettre de plus facilement le maintenir à la surface de cette barrière, sans qu’il n’y perde plus que son pied. Mais ce n’est pas tout, puisque je lâchais provisoirement une de mes mains afin d’attraper un kunai, que j’envoyais au niveau de ses pieds, ou plutôt de ce qu’il en restait. Le sceau sur le kunai s’activa, ce qui eut pour effet de libérer un champ de répulsion, qui devrait nous propulser vers le haut, afin de libérer notre coéquipier d’infortune de la misère dans laquelle il était. Le tout serait de nous rétablir dans les airs ensuite, ce qui ne devrait pas poser plus de problème que ça...

Spoiler:

hrp:

Spoiler:

Ils avaient réussi à extraire leur partenaire de là et se poser au pied du dôme qui faisait le malheur du trio, mais l’histoire ne s’arrêtait pas là. Une brèche s’était fait là où le contact avait eu lieu, une tâche noire, une flaque visqueuse en fait. D’ailleurs depuis qu’ils avaient quitté le contact avec le dôme, la blessure au pied avait changé d’allure, elle noircissait et le kumojins sombrait…

Pas pour longtemps, une voix dans sa tête maintenant, une qui lui disait qu’un seul pouvait survivre, elles cherchaient à l’éliminer, il était maintenant persuadé qu’il fallait se débarrasser d’elles, après tout, il était l’élu, rien ne pouvait lui arriver. C’était ce que la voix lui promettait.



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Résumé:

Il… il va s’en sortir, n’est-ce pas... ?

La situation devenait réellement inquiétante. À peine étions-nous arrivés sur l’île, que les ennuis commençaient déjà. La barrière avait tenté de bouffer le pied de Kureji, littéralement, et y était parvenu, à défaut d’avoir pu l’engloutir complètement. Ma répulsion nous avait envoyé valser plus loin, mais nous avions pu nous rétablir en vol, et déposer le blessé de notre trio au sol.

Une fois sur la terre ferme, c’est la Seki qui avait pris en charge la blessure du monstre. Je la regardais faire, en retrait. La peur commençait à me gagner, très facilement. Bon sang, mais qu’est-ce que je faisais ici… ? C’est bien trop dangereux. Trésor ou non, si je suis morte, il ne me servira plus à rien. Et puis, notre blessé semblait souffrir le martyr.

Que faire ? C’est la question qu’elle nous posait. Mon regard ne put s’empêcher de voir le pied de Kureji, ou plutôt ce qu’il en restait… et sa blessure devenait noire. Rien de ce qu’il se passait me rassurait vraiment… Je commençais vraiment à avoir peur d’y rester… mais ce trésor me faisait les yeux doux…

Je sais pas…

J’étais tiraillée entre l’option de fuite, ou celle de continuer. Rentrer bredouilles, mais en vie, ou bien avec un trésor, sans être sûr de rentrer ? Pas simple comme choix à faire.

Néanmoins, quelque chose d’étrange se passa. L’expression sur le visage de l’agonisant changea du tout au tout. Quelque chose d’étrange se produisit, alors que celui-ci s’agita bizarrement ! On dirait presque qu’il essayait de se relever, alors qu’il était presque mort il y a encore quelques secondes. J’ai un mauvais pressentiment, sans savoir vraiment ce qu’il en était.

Hé ! Bouge pas, on va trouver une solution... !

Sans savoir vraiment pourquoi, une atmosphère tendue s’était installée dans notre trio. Je crois qu’il commençait à réellement me filer les chocottes celui-là… tenait-il à se venger pour son pied ? Allez savoir…

Euh... On peut toujours s’arranger… tu veux combien ?

Un rire tout plein d’innocence, traduisant à merveille la peur qui s’installait de plus en plus dans ma tête. Me voilà même à lui proposer de l’argent… bon par contre, s’il croit que je vais lui en donner réellement, il peut rêver...

Spoiler:

hrp:

Spoiler:

Impuissante.

Un mot qui se faufila en boucle dans la tête de la femme devenu spectatrice d’une scène monstrueuse, elle n’avait aucune chance face à ça… Fuir et abandonner l’enfant ?

Le vent se levait, il était tiède et imbibé d’un parfum étrange caressant toutes les peaux sur son sciage, il se fit particulièrement insistant pour soulever les cheveux de la Seki, toute son essence invisible qui s’engouffrait alors jusqu’à son ouïe. Jusqu’à posséder son sens. Maintenant, elle percevait chaque son et tout particulièrement, l’accent était fait sur les battements du cœur en péril de la Kadoria.

-« Fais l’offrande du sang impur à ta terre, à ta mère… Peut-être qu’elle te gardera dans ses bras… Tue le.»

Une obsession, une impossible à se soustraire, comme le démon juste avant, son souffle se tarissait pour cause, un fluide d’énergie, une puissance qu’elle ne pouvait garder en elle et là, l’explosion dans un souffle chaud de l’aura qui se dégageait de son corps…

Une chaleur l’envahissait, « Tu décides qui doit vivre ou mourir », lui susurrait une dernière voix… La dernière qu’elle entendrait de sa vie … Tout avait un prix.


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Résumé:

S’en aller… oui, c’était le mieux à faire. Il est clair que la situation devenait assez compliquée à gérer… Notre partenaire blessé semblait être de moins en moins dans son état normal. Il en devenait… carrément flippant.

Fuir. C’était la seule chose à faire. La Seki ne perdit pas un instant, et m’attrapa pour qu’on s’envole, loin de cette chose qui se formait. Oui, ce n’était pas bête ! Kureji ne savait pas voler, ainsi on sera à l’abri !

Compr… HEEH !

Après m’être exécutée, quelque chose m’empoigna le cou, par l’arrière. Réagissant au quart de tour, je me débattai de façon à me délivrer de cette emprise, alors que quelque chose d’abominable me coupa net dans mon action. Des tentacules sorties de je ne sais où, s’enroulaient autour de chacun de mes membres, afin de complètement m’immobiliser dans le moindre de mes mouvements. Il m’était devenu impossible de bouger le moindre petit doigt… Immobilisée… à quelques mètres du sol, en plus.

Un cri étouffé, par une morsure soudaine au niveau de la gorge. Des dents s’y plantaient, m’infligeant une douleur sans pareille…

HAAAAAAAAAAAAAAAAA

La suite… fut bien pire. Ce monstre tentaculaire n’hésita pas un instant à fourrer sa langue, devenue énorme, dans mes vêtements. Le dégoût prenait de plus en plus d’assaut mon corps, alors que mes cris ne cessaient de résonner dans toute l’île, en espérant qu’un miracle se produise, que ma voix se fasse entendre…

Mais c’était inespéré. D’un coup de force avec sa langue, il me déshabilla complètement, laissant tomber mes vêtements sur le sol hostile de l’île. Mon doudou tomba aussi, s’écrasant sur cette terre dangereuse. Mes cris s’accentuèrent davantage, suivis de pleurs incontrôlés… réclamant la mort de cette infâme créature.

La langue-tentacule de Kureji passait sur tout mon corps, complètement dévêtu, et s’attarda sur mon sein. Totalement impuissante, je regardais la Seki… mon dernier espoir…

Pitié… pitié… pitié…

Spoiler:

hrp:

Spoiler:

C’était magnifique, tout, tout, tout tremblait, tout était aspiré, tout craignait, mais pas le dôme, pas le créateur, pas le maître ici, il observait à l’abri la créature lui débarrassait de ce sol souillé, tandis que dans le même genre que son dôme… Il sauvegardait ses espaces de jeu, c’était d’être fini, loin, très loin même. Un liquide noir sortait de terre aspirant et recouvrant les deux kunoichis totalement vidées de leur force, de leur chakra, dans cette enveloppe impuissante, les voilà traînait à l’intérieur du dôme.

-« Ce n’est pas votre heure encore… »

Leur susurra une voix, celle de celui qui avait vu la morsure, qui avait vu la folie, qui avait obtenu ce qu’il voulait, un détail restait gênant maintenant, le monstre. Irrécupérable, incontrôlable, trop bruyant. Sa fin autrement dit. Un sourire impeccable qui se dévoilait aux jeunes filles avant qu’elles ne perdent totalement conscience, une forme, pas de visage, juste ce sourire et voilà le monstre impuissant, son aspiration qui aspirait son corps de l’intérieur.

Rémusé: