- Qu'on m'amène Fuusho !

C'était comme ça que tout avait commencé. Suoh ne cessait de regarder le dossier qu'on lui avait apporté, cette île était surprenante et s'y rendre devenait urgent pour le Buki. Très vite il mit en place une sécurité pour son absence durant ce voyage. Son unité spéciale prendrait le relais. Néanmoins il lui faudrait un compagnon et le seul disponible à ce moment là était le trentenaire Fuusho rencontré dans un bar. Pas vraiment rassurant me diriez-vous, mais d'un côté il n'avait pas vraiment le choix. Ainsi tout se mit en place très vite, un briefing fait très rapidement, des instructions données. Tout le tralala habituel. Leur voyage commencera donc par passer par le port et prendre un bateau pour cette foutue île. Heureusement que Suoh n'avait pas le mal de mer sinon le voyage lui aurait parut long. C'est ainsi qu'au bout de quelques jours ils arrivèrent enfin sur l'île. Ils débarquèrent sur une sorte de plonge jonchant de cadavres en tout genre, de membres partout, d'ennemis déchiquetés. Ca puait la mort et notre protagoniste adorait ça, un peu de combat ne lui ferait que du bien. Ainsi en compagnie de son compagnon d'infortune ils avancèrent dans ce qui ressemblait à des bois, l'aventure commençait.

Ils s'enfoncèrent alors dans le bois, mais alors qu'il avançait le décor semblait changer du tout au tout. Devenant plus sombre, un peu plus vaseux à chaque fois qu'il avançait. Jusqu'à finalement arriver à ce qui ressemblait à des marécages ou plutôt une sorte de terre anciennement humide et désolée, qui désormais était sèche. Plutôt surprenant, mais notre protagoniste préférait prendre ses précautions, invoquer son caméléon devenait nécessaire. Grimper sur son dos serait déjà un gage de sécurité. Yotaï le transporteur fut alors invoqué et directement notre héros monta sur sa tête et fit grimper Fuusho dessus. Au loin un mur opaque semblait être mis en place, pas besoin d'être expert en senseur pour y percevoir le chakra, ça ne sentait pas bon non plus. De plus un peu plus loin sur la gauche deux femmes semblent faire leur apparition, sortis de nulle part, sans distinction d’appartenance à un village ou non. Mais alors qu'il est à peine concentré sur ces dernières, deux ombres font leur apparition à droite, capuche noir sur la tête avançant droit vers ce mur étrange. Suoh un peu en retrait fait signe au caméléon de s'arrêter. Il est temps de rentrer en action !

- Hey vous, qui êtes vous ?

Il ne précise pas à qui il s'adresse, son but ? Faire réagir les deux groupes en même temps, comment pouvoir le faire avec un champ de vision humain très rétréci ? Adopter des yeux de caméléons. Aussitôt dit, ses pupilles se transforment alors légèrement et ses yeux ne sont plus dépendants l'un de l'autre. Parfait, désormais il peut voir des deux côtés et anticiper un quelconque évènement. Il se concentre alors et espère ne pas avoir à utiliser trop de sa force, car Fuusho ne pourrait l'épaule lors d'un affrontement risqué. En tout cas tout s'annonçait plutôt complexe, entre ce marécage étrange, ce mur opaque et ces silhouettes rien bon. Et si derrière ce mur se cachait une civilisation ? Une sorte d'enceinte ? Suoh espérait avoir une réponses des nouveaux protagonistes de la scène, un dernier conseil à Fuusho sans quitter les deux groupes du regard :

- Reste sur tes gardes mon ami, cette île ne nous aime pas.

Ses yeux ne cessent de balayer la zone, il avait hâte. Et si un combat avait lieu alors je peux vous juré qu'il aurait regretté l’affrontement contre ce Capitaine et que par la conviction des choses il ferait fléchir ses adversaires. Aujourd'hui était un nouveau jour, pire qu'hier, meilleur que demain.

__________________

Spoiler:

Mais qu'est-ce que je fous là.

Cette question flottait dans mon esprit, alors que j'arrivais sur cette île avec l'autre perchée de rousse. Nan, sérieux, qu'est-ce que je fais là ? Je n'ai pas arrêté de me le demander, lorsque j'attendais sur les docks. Lorsque nous traversions les flots sur cette chaloupe miteuse. Lorsque mon pas a foulé le sable de cet endroit de cauchemar. Qu'est-ce que je fous là. Surtout avec cette gamine complétement tarée dans cette tête. Autour de moi, que d'la roche. Escarpée, cruelle. Les cadavres servaient de végétation, sinistres. Mais j'avais l'habitude des morts, c'était pas quelques uns de plus placés avec autant de goût qui m'intimiderait. J'avais haussé un unique sourcil, et m'étais contentée de dire à ma vis-à-vis, sur un ton moins assuré que je ne l'aurai souhaité.

- Quoi qu'il arrive, on se sépare pas. Tu restes avec moi.

Qu'est-ce que je fous là, que je me dis, alors qu'on s'enfonce dans les bois, silencieuses comme la mort elle-même.

Il ne faut pas longtemps pour que les arbres aux branches tordues laissent place à un environnement encore plus hostile, si c'était possible. Une espèce de marécage nauséabond, qui me dégoûte rien que de le voir. Et l'odeur ? J'vous dis pas. J'sais pas, intuition féminine, mais doit y avoir plus d'un cadavre englouti dans la fange. Devinez quoi ? J'tiens pas plus que ça à rejoindre les goules que je me suis tant amusée à manipuler. Sigh. Mais ..?

- Bordel, c'quoi c'te truc ..?

Je plisse les yeux, met une main en visière. Au loin ? Je discerne un truc bien chelou, un espèce de ... De quoi ? De barrière ? On voit rien à travers, mais 'faut dire que c'est déjà bien galère à voir si loin. Mais le pire ? Sur le coté, deux silhouettes. Sombre et encapuchonnée. Merde. On est pas seules. Pourquoi on l'aurait été ? Une voix résonne pour me confirmer la chose. Sérieux, d'autres connards dans le coin ?! Je tourne la tête en leur direction. Un vieux et un moins vieux, sur une drôle de bestiole ... Dafu ? Je cligne des yeux. D'accord, je rêve pas. Et ça me rassure en rien.

Mais au moment où je m'apprête à répondre, v'là que je me souviens de pourquoi je suis ici.

L'or. L'argent. Les gemmes aux couleurs de l'arc-en-ciel. Les trésors anciens attendant juste une âme intrépide pour s'en emparer.

Moi, quoi. Et je laisserai personne marcher sur mes plate-bandes. PERSONNE.

Cela dit, collaborons un peu, les silhouettes encapuchonnées ne sont pas à mon goût.

- Hey ..! Nous sommes là pour explorer l'île ! Je suis Hikari, et ma compagne est Freya. Et vous, qui êtes-vous ?

Un qui êtes-vous dirigé aussi bien au groupe de celui qui m'a interpellé qu'aux deux autres qui étaient restés silencieux. Puis, l'air de rien, je glisse à la petite rousse.

- Surtout, surtout ... Tu me laisses parler.

Mais quelque chose me disait que ça serait pas le cas, et que je risquais d'être dans la merde. Bien plus vite que souhaité.

Un son de voix, c'était tout ce qu'il fallait pour réveiller les gardiens de lieux, depuis quand ils avaient eu ce titre? Même eux n'auraient su le dire. Cela ne changeait rien au fait que leur errance inconsciente finissait là, leurs pupilles vidées de toute vie jusque là reprenaient une étincelle de vie quand ils se stoppaient subitement.

Oui, eux, les deux ombres dont le visage était caché sous la capuche.

Pourquoi et comment ils étaient arrivés là, ils ne le savaient plus trop, mais une douleur à l'épaule comme un rappel et un choix. Faire parti de cette terre en tant qu'alliés ou mourir, la marque brûlait leur chair, mais ce n'était pas désagréable pour eux curieusement.

-"Des intrus."

Oui des intrus et eux en étaient ils aussi?

Résumé:

La mort ou devenir le pantin de cette île. J’avoue que pendant quelques secondes, j’ai vraiment hésité à choisir la mort. Il faut dire que l’idée de devenir un pantin ne m’enchante guère encore moins lorsque je suis soumis à un odieux chantage. Mais bon, il faut croire que je n’ai pas vraiment eu à prendre la décision. Goren s’est soumis alors je l’ai fait aussi. Je ne peux pas laisser mon compagnon seul sur ce territoire hostile. Dès lors, nous avons perdu connaissance.

Je ne reprends mes esprits qu’à l’écoute d’une voix que je ne connais pas. Mes yeux s’ouvrent d’un coup. Mes sens sont en éveils. Je suis vêtu d’une cape noire un peu semblable à ma tunique. Je sens la présence de Goren à mes côtés et je commence à comprendre où je me trouve. Lentement, en tournant la tête de droite à gauche, je me rends compte que nous sommes revenus à la case départ. Du mauvais côté du mur. Je jette un léger regard vers l’encapuchonné à mes côtés que je sais être mon frère d’arme avant de reporter mon attention sur nos invités. Caché sous ma capuche, je les compte. Quatre âmes qui serviront surement de repas à cette île de perversion. Deux nukenins dont l’une est mon allié et l’autre est une vieille connaissance. Deux hommes du Shukai que je n’ai pas le plaisir de connaître. Les choses se corsent. Si le Shukai se met à me chercher des noises à nouveau, je vais en avoir pour mon temps de vie. Je n’aime pas la perspective de devoir me éventuellement me battre contre ces individus.

Soudain une impression vient m’assaillir l’esprit. De mon point de vue, on dirait plus une sensation ou une pensée. Celle-ci me contraignant à vouloir l’arrestation de ces quatre visiteurs. Je sens que ma volonté n’y est plus. Si je n’obéis pas, je mourrai. Je ressens d’ailleurs toujours la brûlure de ma marque au bras. N’ayant pas la puissance mentale nécessaire pour me plaindre et plus énervée qu’autre chose par le shukaijin qui nous interpelle mon compagnon et moi, je lève la tête et patiente jusqu’à ce que ceux-ci se rapprochent.

Goren quant à lui n’a pas ma patience. D’un simple mouvement de bras il se débarrasse de sa cape et se retrouve à nouveau sous son apparence habituelle. Tel un golem de pierre, l’homme à l’air encore plus imposant avec l’énorme cicatrice sur son bras. Une marque cordiale de l’affection de l’île quant à nos personnes. Mon acolyte balance deux trois menaces et annonce clairement que nous n’avons pas le choix de les laisser passer ou non. Il s’agit là de nos vies et nous contons bien les garder. J’aime sa manière de poser les choses car dans ce cas là, le shukai ne pourra pas m’en vouloir d’avoir attenter à la vie de ses membres. S’il le fait, du moins, je serais le gentil pour une fois.

Mon frère d’arme termine sa réplique, je retire ma cape également et dégaine l’un de mes sabres dont j’enfonce la lame dans le sol. Je m’appui dessus d’une main et lance un regard cursif sur tout ce beau monde. Je ne suis plus en tunique noire mais en T-shirt serré bleu marin foncé et en jean noir. Ils ne doivent pas être habitués à me voir dans mes habits de tous les jours, ceux-ci souvent caché par mon costume de travail. Je prends une grosse inspiration avant de me lancer dans le travail de menace à mon tour.

« Je suis au regret de vous annoncer que ce dit mon compère est vrai. Je n’aurai aucun état d’âme. »

J’appui particulièrement mon regard sur la vipère d’Ame. De toutes les personnes présentent en face de moi, c’est la seule qui travaille pour moi. Elle ne le voit peut-être pas, mais elle n’est pas obligée de se battre contre moi. Bien au contraire, elle pourrait tout simplement me prêter main forte contre ceux du Shukai. La jeune fille à ses côtés également pourrait se montrer surprenante et décider de tenter sa chance contre le Shukai au lieu de nous affronter Goren et moi. Notre jeu d’équipe étant parfaitement rôdé, elles auraient tort de jouer aux plus malignes.

Il y a donc trois chemins possibles à partir de là : Le premier étant que tout le monde se retire. Le second serait de se battre, les deux filles et le shukai contre moi et Goren. Le dernier étant que tous les hors la lois respectent leurs instincts de criminels et détruisent ces deux personnages inconnus venu des pays neutres. De toute évidence, un choix difficile mais qu’il faudrait faire…

Il ne cessait d'observer son champ visuel. Ses yeux devenus globuleux percevaient le moindre détails, pas un ne lui échappait. Ce serrage de main entre les deux jeunes femmes, comme pour se rassurer, le gros lard qui respira un coup. La blonde qui tentait de jouer de son regard super terrifiant sur l'une des jeunes femmes. Amour ? Haine ? Rateau ? Qui sait. En tout cas, notre protagoniste semblait consterner devant ce spectacle. On lui barrait la route dans une aventure palpitante, dès le début quoi. Pas le temps de découvrir un peu les lieux, les produits locaux, rien ! En substitution il se retrouvait avec deux hommes capuchés qui se réveillèrent d'un coup parlant d'une marque de vie et de morts. Et de l'autre côté deux Kunoichi qui semblaient totalement perdu. Mais ... Qu'avait-il fait au bon Dieu !!! Une poisse légendaire, quelqu'un qui lui jetais le mauvais sort, il y avait quelque chose ce n'était pas possible là. Dans le genre j'arrive et je fou la merde dès le début c'était le champion. Super chieur, c'est lui ! Ça se passait trop bien ici fallait qu'il foute le bronx ! Bon, pendant que tout le monde se présentait bien gentiment, Fuusho lui se faisait petit. Sa présence paraissait même oublié, si ce n'est pour quelques : "On aurait du faire demi-tour ..." Loin d'être pour l'armée celui-là. Sourire aux lèvres Suoh continuait d'observer la scène.

C'était drôle tout de même, le blond totalement sombre qui possédait un côté sombre, regarder quant même son regard qui fait peur ! Tandis que l'autre, c'était peut-être le physique pour lui, mais quant on y réfléchit bien ce sont peut-être des ennemis dangereux. Et ça, ce n'était pas de l'ironie. Si notre héros avait bien apprit quelque chose c'était de ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuer et pour le coup il restait un minimum sur ses gardes. D'ailleurs le blondinet venait de finir de parler d'un ton sérieux que Suoh prit la parole. Son visage c'était fermé, ses yeux n'affichaient rien, ni colère, ni peur, ni joie. Mais ... Il n'avait plus envie de plaisanter. Qu'est-ce qui pensait de lui ? Qu'il allait faire demi-tour comme si de rien n'était. En se tenant la main avec Fushoo et une bouteille d'alcool ! Bah oui bien sûr et pourquoi pas Kakeshuou avec un string à moumoute bleu. C'était vraiment les premières pensées de notre homme et sa réponse n'en fut que plus brève et expéditive :

- Fiouuu ..

Quuuuuuuuuuuuoi ? Est-ce qu'il venait de souffler là ? Non ... Il a pas osé ... Et si ! Rien d'autre à dire, aucune phrases stéréotypées du genre "ÉCARTEZ VOUS DE MON CHEMIN". Il n'y aurait pas non plus d'excuses "Oh ... Excusez nous pour cet incident, nous rebroussons chemins..." Rien ! Que dalle, juste un souffle désespéré et triste. Fatigué de voir les hommes manipuler par d'autre, se battre pour un oui ou pour un non. Lasser de tout ça et pourtant il allait devoir se battre pour que tout ce dont il prend les armes disparaissent. Plutôt illogique ? Oui. Mais, ça faisait un bon sujet autour d'un verre.
Ainsi la réponse elle physique qui s'en suivit fût moins drôle. Le Capitaine presse légèrement le caméléon au niveau de sa tête, celui-ci réplique immédiatement. Il crache alors des pétales de feu en direction des adversaires, très faible, mais c'était joli. En fait c'était surtout vicieux puisque quelques secondes après la fin, un courant électrique passait sous le sol et se dirigeait droit vers les ennemis sans qu'ils s'en aperçoivent. Pourquoi ? Car les pétales avaient attirer leur attention et le jutsu se faisait par le sol. Mais ce n'était pas tout. Là il n'y avait que le caméléon qui avait attaqué.

- Raiso no Jutsu !

Des disques électriques apparaissent alors et fusent droit sur les ennemis qui sont censés être paralysé. Suoh ne sait même pas si ces premiers jutsus furent efficaces, en tout cas il l'espère car cet assaut pourrait leur faire mal. Les disques Raiton étaient tranchants et le bruit de leur rotation un supplice pour les oreilles ..Plus qu'à voir si la cible était touchée ou non. Ah, il n'oubliait pas non plus les deux jeunes femmes !

- Reculez, ne faîtes rien et aucun mal ne vous sera fait !

Ses yeux balayaient toujours la zone, il restait à l'affût, la moindre riposte pouvait être douloureuse ...

__________________
Récap : Vous êtes sur ma droite, je vous observe. A la fin de ta phrase Yusuke je souffle seulement. Et presse légèrement la tête de mon caméléon. Très discret. Il lance alors des pétales de feu sur vous qui ne vous fait presque pas de dégâts, c'est une diversion. Alors le reptile fait passer un courant électrique dans le sol pour vous paralyser tandis que Suoh vous envoi 30 disque Raïton. 15 chacun et ceux-ci sont très tranchants. Paralysie de rang A aussi à ne pas négliger.
Chakra Caméléon : 1 C - 1 A - Vous n'avez consommé qu'une petite partie de votre réserve de chakra
Chakra Suoh :| 1 B |Vous n'avez consommé qu'une petite partie de votre réserve de chakra
Santé : Good pour le moment.

Techniques:

La situation était assez intéressante pour être digne d'intérêt. Du mien tout du moins.

Je retrouvais deux criminels avec lesquels je m'étais associée auparavant pour diverses menues tâches, Yusuke et Goren. Yusuke pour lequel je continuais à travailler, même si ses objectifs étaient vains. Qu'importe, je ne suis pas là pour le juger, si il fait appel à mes services, c'est que ses intentions ne peuvent être que pures, n'est-ce pas ? Continuons. On avait un homme avec des yeux bizarres et un caméléon géant, accompagné d'un petit vieux qui s'appelait Fuusho si on pouvait le croire. L'autre ? Il ne donne pas de nom, par contre, il décide d'intervenir de façon musclée en s'attaquant à mes compagnons d'un jour. Oh, c'est pas très très gentil tout ces projectiles ... J'aurai pas aimé moi, à leur place !

N'empêche, il me dit de pas intervenir. Ca me convient très bien, je comptais pas faire autrement. Le petit vieux à coté essaye de parler, mais le vacarme des projectiles couvre ses paroles, un peu. Bah, des mots vains, il s'attend vraiment à ce qu'on l'écoute ?

Remarque ... Oh. Ohoh ... J'ai une idée sensationnelle. Magnifique. Juste ... Mirifique. Au fond, ce qu'il y a dans cette île, on s'en moque un peu, nan ..?

Un sourire tordu se dessine sur mes lèvres, alors que je joins mes deux mains et m'exprime d'une voix forte, audible de tous et de toutes.

- C'est que je suis devant un dilemme, mes chers amis ...

Je posais un index sur mes lèvres, prenant une mine torturée.

- J'aimerai ne pas intervenir, croyez-moi, mais devant tant d'agitation je ne peux rester les bras croisés ...

Je posais une main sur le cœur, alors que je poursuivais.

- Mais de quel coté, devrai-je intervenir ? Hmm hmm ... J'hésite, hésite tant ! Yusuke et Goren sont de proches amis, je ne saurai me tourner contre eux après tout ce que nous avons vécu ensemble !

Mine désemparée.

- Alors que vous ? Vous ! Vous êtes des âmes en peine, égarées, comme nous l'étions moi-même et ma coéquipière il n'y a pas quelques secondes avant que vous ne nous trouviez ! Je me sens si proche de vous, cela me déchirerait le coeur de devoir vous affronter alors que nous sommes frères et soeurs de périple !

Je tendais un bras vers eux, en faisant la moue.

- Que faire, que faire ... Oh, je sais ...

Alors que je tapotais mes lèvres de mon index, songeuse.

- Comme je suis une femme hésitante, je vous propose une ... Enchère !

Et là, un sourire tout ce qu'il y a de plus beau, révélant ma dentition parfaite illumine mon visage.

- Proposez de l'argent, des services, des biens, des promesses ! Et celui qui aura l'enchère la plus haute réussira à me convaincre de me ranger dans son camp !

Je finis par croiser les bras sous ma poitrine, tapotant du pied le sol, la mine impatiente.

- Alors ? Ne soyez pas timides ! Qui veut avoir la chance de m'avoir à ses cotés ..?

Le sourire, magnifique, rendait mon visage bien trop radieux pour la situation.

Spoiler:

Observateur de la scène, le maître des lieux se languissait déjà de son nouveau favori, tous, tous étaient occupé entres eux, sauf lui. Non lui il était plus intéressé par l’élément principal que les autres… Stupides.

La leçon commençait et bien sûr, ceux qui étaient marqués seraient épargnés. Normal, c’était le contrat. Vrai ? Vrai, mais… Le côté joueur l’emportait et remontant le long d’une jambe sorti du sol, un courant chaud se glissait le long du corps d’un des enfants du Shukai, cela jusqu’à ce que son ouïe soit coupée du monde…

Seulement eux.

-« Regarde-les… Ils s’entretuent entres eux… Ils me sous-estiment, pas de valeur à leur yeux, ni toi, ni moi, seulement eux. »

Un trouble dans l’esprit de l’homme à cause de l’air qu’il humait malgré lui.

-« Ils ont tort n’est-ce pas… ? Tu dois les arrêter… Arrêtes les, arrêtez les... »

Son ombre se scindait en deux et une des deux silhouettes se relevait, identique à l’original, certes à un détail près, joueur le maître jusqu’au bout. Si tous avaient la même puissance, l’un était le parfait opposé de l’autre dans ses partis pris…

Résumé:

Hrp:

hrp:

Il y a toujours un léger vent grisant juste avant un combat. La tension est à son comble, tout le monde est en état de stress permanent et moi, au milieu de ça, parfaitement serein. J’ai appris des choses sur moi en faisant ma vie sur les champs de batailles. J’adore combattre. C’est un plaisir réel. Lorsque je me bats, je me sens en phase avec moi-même. Un vrai petit démon ivre de violence. Bon, il est vrai que parfois, je fais exprès d’avorter l’affrontement pour me tourner vers des solutions plus diplomatiques mais ce n’est pas parce que j’ai le cœur pur, loin de là. Bien au contraire, c’est uniquement dans mes intérêts que je pourrais agir ainsi. Mais je m’écarte du sujet et l’intérêt d’une telle réflexion est juste de montrer à quel point je peux me sentir à l’aise lorsque mon univers sombre dans le chaos le plus total…
Mais avant de me lancer dans un bref résumer d’action, autant parler de l’incidence de certaines remarques sur mon esprit. Ainsi la vipère d’Ame me propose de faire monter les enchères pour qu’elle se range de mon côté. A cela, j’aurai bien répondu que je me servirai directement sur son corps pour me faire un nouveau manteau mais cela aurait été grossier. Freya de son côté paraît plus sensée mais tout aussi tête brûlée… Je lui règlerais son compte plus tard. Mais maintenant place à l’action.

Le shukaijin sur son caméléon lance l’offensive tandis que les nukenins se contentent de se cacher derrière un pitoyable mur. Dans un sens elles ont raison, il n’y a rien à faire contre nous, autant attendre la fin des hostilités. Mais ce ninja du shukaï… il m’énerve. Nous lui avons clairement dit que nous ne pouvions rien faire contre cette marque et il se lance tout de même à l’assaut. Je n’aime pas ça… pas ça du tout. Un homme qui agit d’une telle manière est soit particulièrement stupide soit inconditionnellement belliqueux. Dans les deux cas, il suscite mon exaspération, bien que ce dernier adjectif me conviendrait bien. Son invocation lance donc des pétales de feu dans notre direction. Une attaque de ce rang dont la puissance est divisée sur deux adversaires, je n’ai pas à m’en faire. Je dégaine cependant mon autre sabre et maintiens les armes fermement dans mes mains.

Les pétales passent sur mon corps et ne brûlent que peu et de manière superficiel, pas de quoi me faire réagir. Néanmoins, alors que je souhaite lancer l’offensive, je remarque mon incapacité à me mouvoir. Goren l’a compris aussi, nous sommes paralysés au niveau des jambes bien que nous ne subissions pas de dégâts. Devant moi l’homme chevauchant son étrange créature effectue des mudras. Il s’apprête à attaquer. Heureusement pour moi, j’ai plus d’un tour dans mon sac… en fait j’ai deux sabre ! Je malaxe mon chakra et les cendres de mon sabre droit, Aurore, prennent la forme d’un dragon et viennent s’exploser sur les projectiles raiton de mon adversaire qui me sont destinés et continue vaguement avec le reste de force qu'il lui reste dans la direction de mon adversaire. Tout de suite derrière j’invoque avec mon autre sabre un second dragon qui profite de l’explosion du premier pour surprendre mon adversaire en fondant sur lui. Je profite de cette ouverture pour exercer l’un de mes talents caché dans l’art de la stratégie, cela en effectuant les mudras correspondant.

De son côté Goren se débarrasse des projectiles à sa manière, celle du golem de pierre que je connais bien. Il transforme le champ de bataille en véritable enfer de roches dans lequel je me perdrais aussi si je ne me trouvais pas juste à côté de lui. Heureusement que mon adversaire a eu la bonté de ne pas me permettre de foncer au corps à corps.

Cette partie de mon tour touche à sa fin, je malaxe une grosse quantité de chakra dans mon corps et fait exploser le verrou psychique numéro 1 des portes célestes. Le contre coup est moindre et au cas où les choses s’enveniment, il vaut mieux que je me montre prêt. Car il n’est pas question de perdre, surtout contre le Shukai. Nous avons prévenus nos adversaires qu’ils risquaient la mort dans ce combat, il devraient se montrer plus respectueux des risques qu’ils encourent et ne pas jeter leur vie aux orties…

« Vous auriez du partir lorsque vous en aviez encore l’occasion… Vous jouez avec des forces que vous ne comprenez pas. »

Spoiler:

Tout cela était incroyable, un vrai combat comme il les aimait, avec de l'intensité et des rebondissements. Notre capitaine venait à peine de finir son attaque que le sol se mit à trembler, il fallait réagir et vite. Le sol se fissura alors de toute part à cause de l'ennemi nommé Goren, ses mains avaient fracassés le sol. Pas le choix tandis que le sol semblait s'effondrer sous ses pieds, Suoh s'excusa auprès des son invocation. D'un seul coup il se leva et prit appui sur cette dernière pour sauter dans les airs, il rebondit sur un, puis, deux rochers avant de retomber lourdement sur le sol, une pierre venait de le percuter de plein fouet. Fuusho lui était tomber de la monture, un rocher l'avait percuté. Et merde. Suoh ne pouvait pas le chercher là et tandis qu'il s'était à peine stabilisé il courut en direction de son compagnon. C'était ses soldats avant sa propre vie, il se devait de le protéger, il ne pouvait pas le cesser là, tout seul. Il courut à toute allure vers ce dernier afin de l'attraper et vite. Il arrivait à peine devant son ami tandis qu'un missile ou quelque chose y ressemblant apparut dans son champ de vision. Pas le choix, se protéger devenait indispensable. D'un seul coup un tourbillon de flamme entoura le corps de notre homme. Son regard était noir, rempli de haines. Pas le choix maintenant, il allait devoir tuer.

Apparaissant devant son compagnon comme un bouclier, il croqua son pouce une fois de plus. Mais cette fois tout changea, au même instant un dragon de cendre le percuta. Tombant au sol face à son camarade, il venait d'essuyer un paquet d'assaut. Ce qui était sûr c'est que ce combat s'annonçait dès plus intense. Il posa son pouce alors sur le sol et tout changea. Une énorme masse apparut sous leur pied, géante. Ils étaient désormais en hauteur à l'abri de beaucoup de danger. Sous leur pied ? Un Caméléon géant, le plus grand de tous, le roi. C'était sa dernière arme face à ses adversaires bien dangereux. Suoh se releva alors l'espace d'un instant, il était brûlé dans le dos du fait du dragon qui l'avait percuté. Son regard était désolant son camarade semblait avoir changé. Il avait des remords pour son camarade, une ombre semblait avoir prit forme derrière lui. Et c'était dangereux, Fuusho lui avait au moins doublée d'énergie en un rien de temps. Expert en sensorialité notre protagoniste observa une forte augmentation du chakra de son ami. C'était bon signe ... Ou pas.

- Désolé Fuusho, je n'avais pas tout prévu. Je ne suis peut-être pas un bon exemple, je fonce souvent dans le tas, mais JE FERAI TOUJOURS TOUT POUR PROTÉGER MES SOLDATS !!!

Du haut de son invocation Suoh regardait ses ennemis, il ne perdait pas une trace de ce qu'il se passait. Il fit tout de même quelques signes au cas où les choses se compliqueraient. Il allait aussi une fois de plus détourner l'attention, tout son plan se passerait surement comme prévu, néanmoins il allait devoir tout donner et mourir était possible ce soir. Dans sa tête il demandait pardon, Sahori, Seizo. Il n'était plus sûr de rien et si tout ce finissait là, personne ne le saurait. Alors mourir ne pouvait pas être prévisibles. Préparez-vous le blondinet et le golem, le capitaine de l'armée arrive et il apporte la mort !

- KATON NO JUTSU

Une boule de feu sort alors de sa bouche, elle fonce vers les ennemis. Dans le fond elle n'est même pas puissante, il s 'agit seulement d'une illusion pure et simple. Ses ennemis ne pourraient surement pas le remarquer, du moins il l'espérait, néanmoins son plan prenait peu à peu place, la boule de feu avaient surtout pour but d'obstruer la vision de ses adversaires quelques secondes. L'espace de prévoir quelques choses ...

__________________
Récap : Je sens le sol s'effondrer, merci Goren de détruire la zone dès le début è-é. Bref je prends appuis sur mon caméléon et saute dans les airs. Il est foutu mais pour ma part j'ai évité quelques crevasse. Je saute sur un rocher puis un autre avant de tomber sur le sol, je me suis pris un rocher. Celui-ci m'a percuté mais je suis encore conscient, je suis blessé au thorax. Je fonce vers Fuusho qui est censé être blessé par une pierre (il le dira dans son rp) il a chuté du caméléon. Je cours vers lui et je suis pris par l'attaque de Goren je me protège avec un bouclier Katon A. Alors que je mordais mon pouce et que j'arrivais devant Fuusho je me prends le jutsu de Yusuke et tombe sur le sol. Je pose alors ma main et un Caméléon Géant en sort ( RANG S - pour la taille c'est comme Gamabunta dans Naruto ) Je fais une action cachée ( envoyée au Narrateur ) et une boule de feu file vers vous elle ne fais pas beaucoup de dégâts, mais vus votre angle de vue et la hauteur elle vous gène la vision l'espace de quelques secondes.
Chakra Suoh :| Ce tour-ci, 1 A - 1 S - 1D + une tech cachée ( conso au prochain tour ) Vous avez utilisé une grosse partie de votre réserve de chakra !
Santé : Brûlé dans le dos, blessé au thorax, debout encore de justesse.

Techniques:

Devinez quoi ? Monza' est pas contente, pas contente du TOUT.

Pourquoi ? Parce que j'essaye de négocier ma personne tout à fait valeureuse ! Et devinez quoi ? L'inutile de rousse qui m'accompagne, le meilleur truc qu'elle trouve à faire, c'est de casser mon délire et de me faire toute crédibilité ! Elle s'est pris pour quoi la débile ?! Je lui ai dit de se taire et de sucer son pouce, c'était putain de trop demander CA ?! Probablement, vu qu'elle s'est dit que me faire passer pour une conne et couper court à toute négociation, c'était 'achement mieux.

Mon regard se tourne lentement sur la rousse, silencieux. Et non moins mortel.

- Freya ...

Alors que ma main caressait son dos, le mur de cristal qu'elle avait érigé juste devant nous.

- C'est la dernière fois que tu me fais passer pour une conne, COMPRIS ?!

J'avais explosé en disant le dernier mot, ce qui correspondait au moment où je m'étais saisie de sa nuque et où je l'avais poussée violemment contre ledit mur, histoire qu'elle se cogne sévèrement. Après tout, c'est pas comme si elle avait besoin d'elle. Moi, Monza', suis une grande kunoichi. Une criminelle de renom. Une errante que l'on craint. C'est pas une débile qui allait me faire chier, soyons sérieux une toute petite seconde quoi.

Malheureusement, Freya n'était pas la seule à vouloir me faire chier. Goren, oh Goren ... Toi avec qui j'ai vécu tant de merveilleuses aventures ! Même si en fait c'en était qu'une ... Tu oses m'attaquer ?! MOI ?! Tu ne redoutes pas mon courroux VENGEUR ?! Probablement pas. Vu qu'au moment où je m'apprêtais à gueuler ma désapprobation, un morceau de rocher venant du sol heurte violemment mon crâne, et me fait rejoindre avec une tendre inespérée celui-ci.

- Oh.

Un filet de sang coule devant mes yeux.

- Pff ...

J'essaye de me redresser, mais un nouveau fragment rocheux me remet à ma place, à terre. Comme il est mignon, il est tout carmin et écarlate ... Et il fait un angle un peu bizarre avec mon corps. A moins que ce soit dedans ?

- ... Oh.

Temps de dormir un peu, je crois. Nan ? La suite des évènements ne m'appartient plus.

Récapitulatif:

Spoiler:

Il suffisait de regarder, certes c'était divertissant, mais à la longue le maître commençait à frémir d'impatience, il observa celle qui tombait, trop facilement, il la mettait dans sa liste noire, puis l'autre qui fuyait et eux qui la laissaient...?

Jamais.

En plus son terrain qui se réduisait à néant, ça méritait une leçon. L'ombre du Shukai sortait du néant où s'approchait la rousse, elle avait eu tort de s'isoler. Il la frappait violemment sur son flanc droite, la tranchant et la projetant avec puissance, elle se sentait partir, sa chair qui subissait, comme tout son corps, les méfaits de la téléportation et la voilà entres deux fronts, deux puissances qui allaient la percuter. Un fluide noir sur son corps qui l'entourait pour la protéger, mais était-ce lui? Non pas vraiment, pas totalement.

-"Nul ne sert de lutter contre sa vraie nature, libère la dans mes bras, reste avec moi enfant perdue dans ce monde..."

Une chaleur dans son corps et la douleur terrible, tous les os de son corps en mouvement qui sortaient pour la recouvrir. Elle apprendrait à apprécier cette sensation, celle que le maître aimait tant vivre à travers elle. Le sol était détruit, certes, les os qui le souillaient s'étaient joins entres eux, un nouveau décor, une forêt d'os tranchantes qui cherche votre mort.

Résumé:

hrp:

Spoiler:

HRP:

La vision carmin sans cesse épongée du revers de la manche, Fuusho assiste impuissant à la destruction de tout espoir en la race humaine. Un spectacle sans appel, le shinobi est définitivement un gros bourrin doublé d’un crétinisme abyssal, mention spéciale pour les deux gardiens. Mais l’ombre d’une mort certaine l’oblige à redoubler d’attention, Hikari, qui s’était alors vendue au plus offrant, gît à présent sur le parchemin qu’il leur avait offert.

Une hésitation, une pause, alors qu’il tente de la téléporter vers un lieu plus sûr son souhait semble comme intercepté, détourné de sa volonté première. Son sac craque, se déchire puis explose. Pas de détonation, non, simplement un volume trop gros dans un espace trop confiné, et puis un corps, ce corps. « Hikari !? » Perdu, le cul au sol suite à cette apparition soudaine il ne saisit pas ce qu’il se passe. Fuusho ne comprend pas le fait que son double –dont il ignore alors l’existence– ait pu contrecarrer sa technique. Un mystère de plus sur la façon dont il a pu téléporter, à sa place, le corps sérieusement blessé de la kunoichi sur un autre sceau. L’ignorance va jusqu’à l’existence même de ce fameux sceau, dans son sac.⁽¹⁾ Rien, rien ne présageait pareil situation et pourtant.

Le fumeur lui agrippe la main dans l’espoir d’obtenir une réponse quelconque, un signe de vie aussi infime soit-il. Collant alors son oreille contre la bouche d’Hikari, il croit détecter un faible sifflement, une respiration incertaine, impuissante, le souffle d’un combat intérieur vers la rémission. Mais son premier sentiment d’entraide s’efface pour laisser place à une soif inextinguible de chaos et de destruction. Cette petite voix dans sa tête, cette conscience qui lui développe une soif irrépressible de récupérer la dague émoussée trainant au sol, cette même voix tenace qui le pousse à dégainer et s’approcher toujours plus près du corps affaibli de la kunoichi. Toujours ce ton ancré au plus profond de son esprit. Toujours plus ample. Toujours plus dirigeant. Toujours plus assourdissant. Les alentours s’estompent, seule sa cible lui apparaît nette, précise, comme inéluctable. Le bras se lève, prêt à frapper, à assouvir cette pulsion, mais rien n’aboutit.

Pétrifié, la dague au-dessus du corps inerte d’Hikari, le trentenaire se contemple. Oui, il se voit, aussi clairement qu’il distingue sa propre main, son propre bras. Son double lui fait face, impassible. Et l’hésitation, bien qu’éphémère, ne laisse aucune chance à Fuusho d’esquiver ce poing fulgurant.⁽²⁾ Le chaos devient ténèbres, et l’espoir pour lui d’assouvir sa conscience s’estompe aussi rapidement qu’il lui est apparu.

Cette ombre prend alors position en hauteur de plusieurs roches entassées là, suite à l‘instinct destructeur de l’un des deux gardiens⁽³⁾. Il scrute le terrain et ces protagonistes à l’âme esseulée lorsqu’un nuage de cendres le percute de plein fouet⁽⁴⁾, emportant dans son sillage le jouet du maître.

Au sommet de sa créature, Suoh ayant alors interverti sa place avec un clone⁽⁵⁾ se tortille et se gratte le torse. Sa frénésie le pousse à s’arracher les vêtements et hurler de douleur. Yombaï, le caméléon géant, attentif à la détresse de son invocateur, rechigne à le laisser exposer plus longtemps. Le choix est fait, implacable, le géant d’écailles rebrousse chemin. Un œil rivé vers l’avant, le second détecte le duo "endormi" Hikari-Fuusho. Le feu de l’action ne lui laissant aucun répit propice à la réflexion, il les récupère tous deux sans plus de différenciation et poursuit sa route à travers la forêt. Il abandonne le combat pour la survie de son allié, rangé à l’abri dans sa gueule baveuse. L’endroit, loin d’être anodin, permet de calmer le feu destructeur brûlant à l’intérieur de Suoh et augmente ses chances de survie. ⁽⁶⁾

Au loin, brille la lueur annihilatrice et apocalyptique d’une fin certaine. La défaite d’une alliance. L’erreur d’un bras armé. La déception d’un pion apathique.

Et comme voguant sur le vent de l’incertitude, les graines du doute germent au sein de l’esprit d’un Fuusho anéanti.

_____
⁽¹⁾ Voir spoiler, partie 1.
⁽²⁾ Voir spoiler, partie 2.
⁽³⁾ La première attaque "La Colère du Titan" de Goren.
⁽⁴⁾ Bwhaha c’lui le bouseux ! (partie 3 du spoiler).
⁽⁵⁾ Action cachée qu’il a envoyé au narrateur.
⁽⁶⁾ Voir spoiler, partie 4.

Last chance fancy pants:

"Laisse les fuir, ils ont un message à porter sur leur maigre existence."

Voilà le message qui se dévoilait dans les esprits des serviteurs du lieu. Le jouet l'avait amusé plus que de raison et en lui ici aussi, un élément intéressant, encore que la fourberie et le passe-passe du shinobi encore valide du Shukai méritait son intérêt... mais non. Il manquait quelque chose, oui ça...

Ce qu'ils avaient eux.

"Restez jouer ou partez... A votre guise."

Une vibration, pas un tremblement, une sensation étrange qui troublait tout ici. Un appel qui sait.

Résumé: