N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 A l'heure où blanchit la campagne [libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Konoha
Myakudou On'
Myakudou On'
Informations
Grade : Rokudaime Hokage
Messages : 1462
Rang : SSS

A l'heure où blanchit la campagne [libre] Empty
Message(#) Sujet: A l'heure où blanchit la campagne [libre] A l'heure où blanchit la campagne [libre] EmptyDim 17 Aoû 2014 - 11:45

HRP:

« Courage coco, c'est juste un mauvais moment à passer », se dit-il en sortant de derrière les arbres, la lettre de Miko à la main.

L'herbe blanche du petit matin léchait ses pieds nus de leur rosée. Il était tôt.

Les senseurs des remparts avaient du le remarquer depuis longtemps déjà, mais l'avaient-ils identifié aussitôt ?
La basse accrochée dans le dos comme pour brandir son identité de toujours, On' eut l'impression de revivre quelque chose, ce qui en soi était plutôt bon signe. Cela voulait dire qu'il avait encore la main mise sur quelques fragments de lui-même.

Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été aussi proche d'une telle masse grouillante d'êtres humains. La rumeur du village agressait ses oreilles, comme si c'était la première fois qu'il y était confronté, et pourtant elle ranimait en lui des images lointaines. Lui qui avait toujours été un garçon de la campagne, avait-il vraiment sa place ici ?

« Je suis Hokage, je suis Hokage », se répétait-il à tue-tête, comme s'il venait à peine d'apprendre ce mot.

Maïka avait pris soin de lui rappeler comment il en était arrivé là, ainsi que le destin de tous ses prédécesseurs. En redécouvrant les histoires de ces héros déchus, Onpu s'était plus d'une fois dit que la sienne ne le mènerait pas plus loin. La maladie, l'insignifiance, la lâcheté, la névrose, le sacrifice : aucune raison ne semblait pire qu'une autre pour se séparer d'un poste à responsabilité comme celui d'Hokage.
Pourtant, en s'avançant vers le village dont on lui avait dit être le dirigeant, On' se sentit tressaillir. Le simple fait qu'on l'aie choisi, lui, sonnait faux à ses oreilles. C'était une méprise, une cruelle erreur.
« Je suis Hokage », s'obstinait-il tant bien que mal en son for intérieur.

Lorsqu'il fut enfin assez près pour distinguer des visages au dessus de lui, perchés sur ce gigantesque mur de bois, il réalisa avec tristesse, mais sans réelle surprise, qu'aucun d'entre eux ne lui était connu. Celui de cette grande dame aux cheveux longs et aux allures de mage noire ne faisait pas exception, mais pour une sombre raison elle correspondait à l'idée qu'il s'était faite d'Aburame Miko. C'était peut-être elle.

Il lui adressa un sourire timide.

- J'ai... j'ai eu un accident, il y a eu des complications. Désolé du retard.

Après quoi il décrocha sa basse, posa sa caisse de résonance au sol en la tenant par le manche, puis s'inclina respectueusement, à la façon d'un troubadour demandant refuge.

Son estomac se serra violemment.
Revenir en haut Aller en bas
http://soundcloud.com/grey-try
Nukenin
Tatsuo
Tatsuo
Informations
Grade : Nukenin de rang SSS
Messages : 3537
Rang : SSS

A l'heure où blanchit la campagne [libre] Empty
Message(#) Sujet: Re: A l'heure où blanchit la campagne [libre] A l'heure où blanchit la campagne [libre] EmptyDim 17 Aoû 2014 - 13:26

Elle allait lui faire la peau quand il rentrerait c’était maintenant une certitude. Tout comme elle ferait la peau à Maïka. Ninigi serait le seul épargné. Il ne devait pas y être pour grand-chose si les deux guignols n’étaient pas encore rentrés. Soit Clogs était d’une inutilité totale, soit ils avaient décidé de continuer à batifoler dans la campagne. Soit … Tournant une autre page de son livre, l’Aburame adossée contre le créneau intérieur regardait d’un œil distrait la foret qui s’étendait à ses pieds. Nul doute que si quelque chose bougeait elle en serait informée. Ses aptitudes de sensorialité n’étaient efficaces qu’une fois ses insectes sortis … Ce qui n’était pas le cas actuellement. Emmitouflée comme à son habitude, la Jonin se demanda si elle allait continuer ainsi … Au moins jusqu’à l’hiver s’ils ne déboulaient pas avant. Surveiller le village l’hiver … Il n’y avait pas plus ingrat.

Elle se comportait comme une gamine surexcitée. C’était vraiment désespérant … Qu’elle soit chez elle ou ici ne changeait pas grand-chose. C’était l’affaire de quelques minutes de délai si elle les ratait à la porte. Mais bon. Ninigi allait-il bien ? Elle n’avait eu que peu d’explications sur la raison du départ du trio, et même si elle pouvait comprendre pour On’ ou Maïka, le troisième voyageur n’avait pas sa place pour elle. Ou on ne lui avait pas dit tout. Comme elle l’avait spécifié dans sa lettre, elle avait récemment appris un détail quelque peu dérangeant sur le garçon. Etait-ce pour ça. Ils avaient intérêt à s’expliquer. Oui. Définitivement. Elle leur ferait la peau quand ils arriveraient aux portes. Tournant une autre page de son roman, Miko ne s’était jamais affichée en public comme une grande lectrice. Elle avait abandonné ce passe-temps il y avait de cela quelques années alors qu’elle avait enfin décidé de sortir de chez elle et de participer à la vie du village, mais en ces temps troublés, lire était un bon moyen de s'échapper de la réalité.

    « Ce chakra … C’est l’Hokage on dirait. »


    « L’Hokage ? T’es genre sûr ou … ? »


    « Eu- … ouais ouais j’suis sûr, c’est l’Hokage, Onpu Myakudou ! »


    « Faut que j’aille prévenir les autres, il est où ? »


    « Là. »


Regardant en direction du sous-bois depuis lequel émergeait une petite silhouette difforme, la Jonin comprit rapidement que la déformation était une illusion d’optique. Il portait juste son éternelle guitare dans son dos. Fermant son livre qu’elle avait abandonné, elle le rangea dans sa poche pendant qu’autour d’elle tout le monde se réjouissait. Fixant le bonhomme sans réactions apparentes, Miko ne put s’empêcher de penser que quelque chose clochait sans trop savoir quoi. C’était bel et bien Onpu. Se penchant par-dessus les remparts, elle entendit le luthier s’adresser à elle, enfin à eux. Elle n’aurait pas vraiment su dire. Tournant les talons, elle disparut de la lisière des créneaux, elle emprunta l’escalier de service. C’était On’. Enfin. Il avait reçu sa lettre. Peu débrouillard qu’il était il aurait du mal à tout arranger mais au moins il était là.

Descendant les marches deux par deux comme si elle avait de nouveau 15 ans, l’Aburame se précipitait plus qu’elle ne l’aurait voulu. Arrivée en bas, elle ouvrit la porte à la volée, avant de prendre sur elle et de ne pas se montrer inhabituellement dynamique ou enjouée devant les autres. Remettant derrière son oreille une mèche de cheveux qui lui barrait le visage, Miko s’avança vers le troubadour alors qu’elle lui parlait aussi lassée que d'habitude.

    « Enfin... Pas trop tôt. On peut dire que tu auras pris ton temps ... »


Arrivée à sa hauteur, elle ne lui laissa pas le temps de répondre, l’enlaçant maladroitement... Avant de s’apercevoir de son élan de familiarité. S’éloignant, elle continua néanmoins à le tenir par les épaules, le temps d’ajouter un petit.

    « C’est bon de te revoir Onpu. Et en un seul morceau. On commençait à s’inquiéter. »


Lâchant le musicien, l’Aburame s’épousseta histoire de faire quelque chose de ses bras, comme gênée de s’être faite surprendre en plein écart de conduite, ce dont elle n’avait pas l’habitude. Son sourire disparaissant d’un coup, son visage se voila. Elle avait remarqué ce qui la titillait depuis que le luthier s’était pointé.

    « Où sont Maïka et Ninigi ? Onpu, où est-ce qu’ils sont ? Où sont-ils ? Comment ça des complications ? »


Il leur était arrivé quelque chose. L’air malade d’On’ n’avait rien pour la rassurer. Pressante, l’Aburame s’était crispée. Sa main suspendue dans l’air, alors qu’elle avait arrêté son geste, tremblota un moment. Ce n’était pas possible. Il ne pouvait pas leur être arriver quelque chose… Non. Focalisée sur ce qu’allait dire le Myakudou, elle ne s’occupa même pas des autres Konohajins qui se rapprochaient tout comme elle, enjoués ou curieux du retour de leur Hokage.

Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Myakudou On'
Myakudou On'
Informations
Grade : Rokudaime Hokage
Messages : 1462
Rang : SSS

A l'heure où blanchit la campagne [libre] Empty
Message(#) Sujet: Re: A l'heure où blanchit la campagne [libre] A l'heure où blanchit la campagne [libre] EmptyDim 17 Aoû 2014 - 15:43

La femme répétait sa question d'un air sombre, comme un enregistrement rebouclé sur lui-même. Elle s'adressait à lui avec une familiarité perturbante, mêlée de droiture. Il venait à peine de la rencontrer, et il comprenait déjà à quel point c'était une personne complexe et profonde. Les bêtes sous sa peau s'agitaient comme dans une ruche, leurs vibrations faisait trembler Onpu, moins de dégoût que d'admiration.
Il était le supérieur de cette dame. Ça n'avait aucun sens.

Les émotions lui montèrent à la gorge, ses yeux cachés par ses cheveux bien trop longs s'humidifièrent un instant. Et ce n'était que le début. Combien de personnes comme ça allait-il encore croiser ?

Il voulut parler, mais son souffle se coupa. Comme s'il voulait hurler en silence, cracher quelque chose qui refusait de sortir.

- Non, non, ils vont bien, ne vous in... euh... ne t'inquiète pas. C'est juste... je voulais me pointer seul, pour ne pas les mêler à tout ça. Pour m'assurer que j'étais capable d'affronter ça tout seul.

Maintenant qu'il était obligé de l'expliquer à cette inconnue qui le dévisageait comme un frère sorti de l'autre monde, il comprenait à quel point c'était stupide. Évidemment qu'il aurait du les emmener avec lui.
Son regard plongé vers le sol remonta lentement vers elle.

- … Miko ?

Il attendit sa réaction avant de continuer, comme pour confirmer implicitement son identité. Tenté de lui mendier des réponses et d'implorer son pardon, il se cantonna finalement à son texte.

- Il... il faut que j'aille dans mon bureau. Je dois avoir une discussion avec les intendants. Et tous ceux qui voudront bien me parler... de la situation actuelle.

Il raccrocha la basse dans son dos avec une aise résolument opposée à sa maladresse verbale, et prit un grand souffle.

- J'ai du retard à rattraper. Sur tous les plans.

Il la fixa.

- Tous.

Puis il baissa les yeux, détourna la tête, et dépassa cette Miko... pour s'arrêter à nouveau quelques pas plus tard.

- Euh... Maïka et le petit arriveront plus tard dans l'après-midi. Elle voudra sûrement te parler.

C'était mieux ainsi. Maïka lui expliquerait efficacement la situation comme elle savait le faire, et pendant ce temps Onpu pourrait se consacrer aux affaires auxquelles il était destiné. L'heure n'était pas encore aux confidences, au repos ni aux réponses; une grosse, bien trop grosse journée l'attendait.
Revenir en haut Aller en bas
http://soundcloud.com/grey-try
Contenu sponsorisé
Informations

A l'heure où blanchit la campagne [libre] Empty
Message(#) Sujet: Re: A l'heure où blanchit la campagne [libre] A l'heure où blanchit la campagne [libre] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

A l'heure où blanchit la campagne [libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Là [Libre]
» Ici non plus[libre]
» Un Konohajin de plus ! [Libre]
» Travaux [Libre]
» Kirigaya... ou pas? [Libre]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays du Feu :: Konohagakure no Satô :: Grands Remparts-