¤ Trois heures du matin, la pluie battante et mise à part elle un silence de mort, à croire que l’ambiance morbide était de circonstance pour bercer la naissance d’un nouveau groupe, en effet, pour X raisons, ce soir nous étions quatre sur ce toit à avoir rendez-vous.  Sous un manteau noir, à peine une mèche blanche me trahissait de temps à autre en s’échappant de ma capuche, à l’avance comme souvent je guettais l’horizon nostalgique, bien cette fois mon astre adoré avait du mal à percer avec tous ses nuages. Néanmoins, il faisait bon, chaud même, curieux contraste avec l’humidité ambiante, l’eau avait un cheminement précis  une fois qu’elle percutait la terre, elle rejoignait la terre pour s’enfoncer et disparaitre aussi vite qu’elle arrivait.  Tout comme toutes ses gouttes, la masse de shinobi faisait que nous en devions un tout appelée nation, comme elles devenaient la pluie. Aussi rarement l’illustration nous faisait garder en mémoire la goutte d’eau, ne restait toujours que le souvenir de son appartenance à un groupe, liée, à jamais, à peine était elle née au cœur d’un nuage.

¤ Mon sourire ne se perdait pas tandis qu’une première silhouette s’apercevait au loin, toute ma vie s’écoulait alors à l’heure du bilan à chaque violent claquement de l’eau sur le sol comme de bruit de pas annonçant l’arrivée du constat. Quel était-il ? Une liste à faire, bref registre de mes acquisitions qu'avait la combattante que j’étais à son actif, enfin en stock, quelques jutsu à peine et rien de bien extravagant. C'était limite humiliant d'avoir à les noter ainsi, les chercher en mémoire,  comme pour définir une capacité que je savais déjà bien moindre, les aléas de la vie quand on ne faisait partie que de la basse hiérarchie après tout.

¤ Mélancolique face à la réalité qui me rattrapait, je prenais note de l'instant enfin que plus jamais son esprit n'est à le revivre, tourmenté bien assez déjà, ne méritait-il enfin un peu de consolation à toutes ses peines. En mémoire revenait alors la bête du hasard d'une rencontre, plusieurs même, toutes dans ce même berceau, ma tête venant délicatement se posait sur mon poing, je me perdais dans mes pensées. Le regard fixait au loin, mon observation s’entamait tout autour de mon espace, les gens défilaient telles des ombres répétant machinalement les mêmes gestes. Tous ces derniers préprogrammés à l'avance par un système.

¤ Un sourire se décrochait de l'observatrice que j’étais, tandis que je comprenais de moi-même faire partie de cette chaîne, me venait alors l'inspiration illustrant ma pensée, une que trop bien connu de ses pairs réunis ici aussi aujourd’hui... Quatre ombres silencieuses avec le même but, ne plus être goutte, mais une pluie battante, unie et parfois douce comme une rosée matinale ou à l’inverse torrentielle, ravageuse. Pas un mot, nous savions d’avance quoi faire, la coordination devait être spontanée, sans quoi la raison même de notre rassemblement n’avait plus aucun sens.

« Pourchasser les traqueurs, les aider à devenir meilleurs. »

Une mission. Un seul mot d’ordre pour cette nuit, si sombre. Une équipe s’était récemment présentée au Kage pour lui sommer leur envie de devenir une équipe de traque. Une élite. Yuka avait souri à cette demande, et surtout lorsque l’on lui avait dit l’identité de ces mêmes personnes. Ce soir représente alors le moment de leur baptême. Ils vont être testés, poussés à bout pour voir s’ils sont capables d’assumer ce lourd fardeau. Pour ça, rien de plus compliqué. Un grand rassemblement de membres du Misuto – ils étaient supposément deux, mais l’Akafurêku a été appelé en dernier recours – les forçant à montrer leur puissance. Ils attendent seulement le meilleur moment pour ce faire. Malheureusement, selon les dernières informations, ils sont repérés aux longs tunnels. Cela sera alors tourné sous le sens d’une désertion, et d’un combat presque forcé entre les deux balances. Est-ce une véritable désertion, au final ? Le groupe a dû bouger pour le savoir.

Pourquoi un tel procédé ? Eh bien, l’idée, à l’origine, est des plus ingénieuses. Tester leur adresse en tant que groupe, voir comment ils se débrouillent en travaillant ensemble, histoire de savoir s’il n’y a aucune faille trop grande pour qu’ils soient détruits d’office. Kiri a besoin d’élite, et de pouvoir faire confiance à ses troupes. Que de mieux pour les tester, qu’un véritable combat ? Mais la balance se modifie, et il faut désormais savoir si leur but est de quitter le village, ou non. Une question de fidélité ? Très certainement. Yuka ne saurait dire si elle a réellement confiance, au final. Même si, à vrai dire, cela lui semble purement sans queue, ni tête.

Yuka chope alors son masque et se met en route. Elle accélère au maximum, et arrive à bon port peu de temps après. Le spectacle commence déjà. Oni et Kyuketsuki ont commencé le travail, et les autres sont là pour suivre. Ils s’expriment, parlent de leur but. Shord, ami de Yuka, rend alors le tout plus intéressant encore. Ils ne veulent pas déserter, simplement retaper une mission qui a fini en échec. Retrouver leur vainqueur, celui qui les a mis à mal.

La brune se poste en plein milieu de la scène et se met face à tout le monde, excepté face aux membres du Misuto, à qui elle tourne le dos. Son sourire, caché par son masque, révèle bien plus que l’excitation de voir ces personnes à l’œuvre. Elle est heureuse, mine de rien. Heureuse de voir que ces petits hommes, autrefois « peu » puissants, ont gagné en maturité et se font peu à peu une place dans le grand monde shinobi qu’est le leur. Yuka ne bouge pas d’un poil et acquiesce suite à ce que dit le blondin. La brune pose ses prunelles sur son aimé, qui s’est presque dévoilé, sachant cependant que derrière Oni, ce n’est pas Yoru. Ou alors quelqu’un de similaire, sans l’être pour autant. Elle sait qu’il agira en conséquences. Mais Yuka arrête le tout. Il ne deviendra pas incontrôlable. Pas maintenant. Un grand sourire naît sur ses lèvres.

« — Dans ce cas, équipe Shi zokugun’, nous vous mettons au défi. Prouvez-nous que vous êtes capables d’être l’équipe qui réduira à néant l’obstacle qui a nuit à votre mission. »

Telle sera alors la raison de la présence du trio. Vérifier si ces hommes sont à la hauteur de ce à quoi ils aspirent. La kunoichi recule, se mettant aux côtés de son groupe.

« — Voilà ce qui se passe, Shinichi. S’ils réussissent, leur équipe sera « validée », et nous pourrons rediscuter de leur traque. »

Sa voix est froide, mais sincère. Les choses sont ce qu’elles sont, et ne changeront pas. En espérant pour eux qu’ils y arriveront. Yuka s’écarte alors, dégainant Suishô. En espérant que son cher Oni ne décide pas de leur tomber dessus par folie. Autrement, là, cela sera réorienté sur son cas. Même si, en soi, c’est un bon entraînement.

Pluie battante donc. Pourquoi à chaque fois que nous devions nous réunir il pleuvait ? C’était angoissant à la fin… Quoi qu’ajoutant une belle touche de mélancolie à toute chose. Comme l’unification d’un groupe de personne. Une équipe, des amis, une famille… Après-tout, nous l’étions déjà d’une certaine façon. Nous n’allions qu’officialiser cela. Je ne m’étais même pas vêtu d’un manteau à capuche pour parer la pluie… L’eau mouille mais tue pas. Du moins pas que je sache et dans ces conditions. Nous devions nous réunir sur un toit de Kiri. Soit, je me rappelle plus qui avait eu cette idée. Mais c’était au demeurant assez classique. Et pour une fois, je n’aurais ni Aoji, ni Yuki débarquant dans mon appartement sans crier gare pour m’extirper de mon lit. Cependant, durant le trajet, instinct peut-être, je me disais que quelque chose clochait, le temps n’était pas de notre côté. Le ciel lui-même ne l’était pas. Et à mesure que je m’approchais du lieu de rendez-vous, les trois puissants chakra qui n’appartenaient manifestement pas à mes compagnons me conforta dans cette idée. Alors j’accélérais le pas.  Courant comme un fou le long du toit de l’immeuble et discernant quelque curieuses phrases dont le timbre n’appartenait certainement pas à mes amis. Je ne vais pas les répéter, mais cela me fit encore plus accélérer la cadence. Ca ne sentait pas bon du tout.  Je bondissais alors pour atterrir un genou à terre derrière tout ce bon monde. Trempé certes, mais l’œil attentif dans l’immédiat.

J’arquais directement un sourcil. C’était le Misuto qui menaçait de la sorte donc. Parlant désertion. Déjà prêt à combattre étant donné que l’un d’eux se donnait déjà sur une monture. Je reconnu également Shinichi qui réclamait des explications. En voilà une riche idée. Sauf que mes amis ne devaient surement pas y comprendre plus de choses que lui. Je n’avais prévenu personne de la formation de cette équipe. Nous devions attendre justement d’en avoir parlé entre nous. Je me redressais alors. Comprenant sans mal l’ambiance « de tension » qui découlait de cette curieuse situation. Devions-nous avoir peur ? Honnêtement je ne pensais pas. Si d’un côté, j’avais envie très clairement de leur rentrer dedans à tous ces types, je m’en amusais aussi. Comment avaient-ils découvert notre petite réunion ? Où bien avaient-ils put entendre que nous avions désertés ? Et d’ailleurs, pourquoi serions-nous assez con pour nous rassembler en plein Kiri si nous avions eu cette intention ? En somme. Notre illustre et puissante unité spéciale réclamait manifestement de se faire troller comme il fallait… Je m’avançais donc, mais sans cet air nonchalant qui j’arborais habituellement.  Ils menaçaient Aoji et Yuki, ce n’était pas la chose à faire, et dès l’arrivée du quatrième concerné je me doutais qu’il ne prendrait pas mieux la chose. Misuto et ancien Kage ou non. Quand on fait les cons il faut assumer. Certes, c’est nous qui risquons le plus gros. Puisque bien ne qu’ayant commis aucune faute. Il serait bien capable de nous tabasser juste pour garder la face. Nous étions alors rapidement tous réunis. Et pour ma part, me mettant du côté mon équipe en fixant un à un les membres du misuto d’un œil qui en disait long, je contrastais cela avec un ton moqueur.

-C’est barqueuk aujourd’hui en fait ? Vu le temps ça m’étonnerait. Alors ? Le Misuto à des yeux et des oreilles partout à ce que je vois. Sympas les mecs de venir bénir notre petit groupe. Ca nous évitera de venir au bureau pour le demander directement.

Mais Shord calmait directement le jeu. Apportant des explications claires. Sauf que, je n’ai pas pu me retenir. J’ai éternué violemment (et exprès) à peine avait-il finit. Je lâchais un bête « ho pardon » tout en m’essuyant le nez. En gros ? Je me foutais de leur gueule de façon à peine cachée. Si les autres voulaient calmer le jeu en expliquant par A + B qu’il ne servait à rien de s’emballer. Moi je ne rêvais que de rappeler que le Misuto était en train de menacer de mort des membres de son village qui cherchaient à lui venir en aide qui plus est. Si nous n’allions pas désertés, cela pourrait nous en donner l’envie. Du coup je penchais un peu la tête en fixant les gars du Misuto. Car ce que Shinichi foutait là ? Pas la moindre idée. L’un des mecs les plus puissants du village qui s’active pour deux chunin et deux genin. Y’avait de quoi se fendre la gueule. A Kiri on ne fait pas les choses à moitié y’a pas à chier. J’espérais seulement qu’il se la joue pas paternel mes fesses avec Aoji. Ce vieux lutin possessif.

-Bon bah Shord a résumé la situation. En gros vous nous la jouer menace tout ça. Mais vous faite de la merde. Mais puisqu’on y est, tant qu’à faire, vous pouvez nous dire d’où vous sortez qu’on déserte ? J’ai envie de me marrer deux minutes là.

Intervient alors un autre membre du Misuto. Sans déconner ? Tout ça rien que pour nous. Cette fois je ne pouvais plus me retenir. J’explosais littéralement de rire.  Mais jusqu’aux larmes quoi. Tout ça pour nous ? Je regardais mes coéquipiers tour à tour. L’air de dire. Sans déconner ? On n’est pas trop classieux ? Z’avez vu l’importance que nous avons dans le village ? C’est juste énorme ! Cependant, un coup de pieds dans les tibias de Aoji me rappelait à l’ordre. Son regard noir encore plus. Ouais, la présence du sensei possessif devait l’empêcher d’être elle-même. Bon, le dernier membre arrivé nous expliquait qu’il avait eu vent de notre équipe. Et tout ceci était un teste. Je me grattais la tête prenant un air dubitatif. Apres nous avoir traité de déserteur, nous étions maintenant mis à l’épreuve pour avoir notre équipe ? Ça sentait le rattrapage à plein nez.

-Sans blague ? Moi je veux bien qu’on se mette sur la tronche. Je suis toujours partant pour ça. Mais ça ne réponds pas à ma question ? Comment vous avez su ? Y’a des espions dans ma piole ? Où dans celle d’Aoji ? Ralala… Allez y testez. Nous on vient de tester votre réactivité. Je vous mets un beau vingt sur vingt. J’espère que vous n’envoyez pas du Misuto à chaque création d’équipe par contre hein… parce que sinon l’effectif Kirijin il risque de prendre lourds voyez…

Je regardais enfin mes compagnons un à un en faisant un non dépité la tête et levant les yeux au ciel. Toute cette situation c’était du grand n’importe quoi. Au moins, notre petite team pouvait dire qu’elle n’était pas volée maintenant. Je voyais difficilement la tour Kage nous la refuser. De même que tester en usant de trois membre du Misuto. Avec un ancien Kage débarqué des tréfonds du trou du cul du monde… Rire ou pleurer telle était la question. Je les avais sans doute remontés avec mes remarques maintenant. Au moins ils se donneraient peut-être à fond et ne diraient pas « on vous a laissés gagner »… Parce que vu jusqu’où ils vont pour garder ma face, ils en seraient bien capable…

Tic tac, tic tac, tel le cheminement régulier d’une montre les pas nous portaient alors vers la sortie sinistrement habillé, si curieusement réunis dans cette nuit noire et plus le chemin se faisait dévorer, plus l’excitation montait jusqu’à ce qu’enfin le temps se fige.  La route se barrait, une voix amère ordonnait tandis qu’une ombre sinistre était prête à nous sauter à la gorge, Yuki s’apeurait et les deux autres manquaient et moi ? Moi je sentais un sourire naitre, un qui montait jusqu’à dévoiler un  de carnassier. Ce qu’ils nous voulaient comme demander Yuki, nous tuer bien sûr dans le pire, nous stopper dans le mieux, dans le milieu, clairement me faire chier, quoi que. Pourquoi ? Ah ça, avec les zigotos qu’on se trainait dans les pattes, difficile de dire qui avait gaffé que ce soit, Shord, Tenzö ou moi, nous avions bien déjà mille raisons derrière le dos pour se faire corriger. Mais pourquoi maintenant ? Je ne savais, pour être franche, je m’en fichais et quand Yuki posait sa dernière question vis-à-vis de Tenzö, j’avais envie de demander si c’était important, en ayant même le doute si ce n’était pas à moi de le faire dans un vague souvenir…

Je me doutais bien qu’ils allaient envoyer du monde pour calmer notre ardeur de groupe bagarreur en mettant au défi les nukenins, mais si tôt, nous n’avions encore rien fait, pas même le temps de conclure notre pacte, qu’il fallait déjà le mettre à plus tard. Mais est-ce que cette réflexion me traversait l’esprit sur le coup ? Bien sûr que non, je n’y voyais qu’une chose pour l’heure, moi qui les avait rejoint pour la baston pure et dure, pour traquer et me confronter au plus grands avec le temps, je faisais alors face avec l’élite de ce village. C’était encore mieux que je ne l’avais espéré, mieux que le simple blabla que nous avions prévu lors de notre chemin à travers le pays vers les archives nukenins.  L’occasion rêvé de tester cette volonté, clairement je cherchais et j’espérais bien que eux qui avaient visiblement eu vent de notre affaire, n’était pas là pour faire joli. La capuche sortie, je dévoilais un faciès comblé à mon interrogateur avant que la petite assistance ouvre la bouche, n’allait pas gâcher mes espérances petits loups.

=|-Question stupide, tu le sais déjà ou bien qu’est-ce que tu fous dans cette brigade, faut de l’humour pour entrer dans votre petit comité ? Clairement le mien est foireux comme tu peux voir, c’est foutu pour moi, donc quoi ? Vous n’avez vraiment rien à foutre de vos soirées…

Bah oui, eux aussi pareil ils se faisaient chier dans ce village trop calme et paf, la bonne excuse pour sortir ! Plus sérieusement… Non, mais le comble, on ne pouvait plus sortir du village maintenant ? C’était nouveau ça ! Quitter le pays je voulais bien, mais ça je le faisais quasiment tous les jours et sans autorisation, non, non, je me doutais bien qu’il y avait autre chose. Une intox ou alors un test… ? La dernière idée me ravissait, clairement je voulais de l’action, je m’ennuyais et ni les missions, ni les entrainements ne me suffisaient. Néanmoins, je me doutais qu’il y avait quelque chose de plus grave derrière qui m’échappait, j’avais fait quoi... Hum réfléchissons… Cambrioler deux fois la tour Kage, enfin, j’étais entrée deux fois en douce… Falsifier quelques rapports pour mes intérêts perso, ça et mes détournements de caisses, qu’on se demandait de qui je tenais justement… Ou encore mes bagarres répétées dans les bas quartiers, ah moins que ça l’idée d’assassiner mon vieux qui soit tombée… Bref autant de raison qui allait me faire poser une question quand une voix retentissait alors…

Ma tête se tournait et je voyais alors mon Senseï chewy pointait le bout de son nez, bah encore un coup de ce vieux rat ?!! Non là c’était poussé tout de même, d’autant qu’il avait l’air plus que sérieux… C’était la pleine lune ou bien ?  Et enfin après la guerre arrivée les derniers protagonistes, qui eux étaient attendu au moins,  mais non ce n’était pas fini, une nouvelle tête se pointait pour après les blablas de tous clarifier les choses… Clarifier quoi ? Ces gens je ne les connaissais ni d’Eve, ni d’Adam, ils pouvaient dire ce qu’ils voulaient, pour moi ils n’étaient tous que du vent, le seul qui me dérangeait dans l’affaire, mon maitre, clairement il pouvait me mettre le hola, mais allait-il le faire ? Visiblement il ne comprenait rien de ce qu’il se passait, donc, qu’importe qu’il se fâche ou non, élite ou pas, rien à battre.

=|-Bref, on se tape ou bien les filles ?

Je ne croyais pas si bien dire, puisque les hostilités étaient lancées, cinq dragons de feu, pas une petite technique de toute évidence, sur qui bien sûr ? Le grand Dadé qui l’ouvrait trop, quoi que, j’avais belle mine de dire ça perso… Qui était la cible, facile à deviner pour le coup, bon l’idée de le voir se faire cramer vif m’aurait enchanté, néanmoins, à choisir, je préférais le garder intact pour la bataille, d’autant que Yuki ne semblant plus vraiment partante. Quelques mundras et j’envoyais les troupes en attaque suicide, pas moins de cinq clones, cinq fausse moi pour cinq dragons, eh eh. Le cousinet en face de moi, il ne m’était pas difficile de le tirer en arrière, tandis qu’il se faisait dépasser par mes doubles fonçant sur les dragons, en n’ayant aucune chance certes, néanmoins, derrière, ça pouvait rebondir. Pour cause, elles partaient de fronts alignés à Tenzö.

HRP: