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 "Raïkage-sama" [PV - Soroshiya]

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Hiei Akina
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Message(#) Sujet: "Raïkage-sama" [PV - Soroshiya] "Raïkage-sama" [PV - Soroshiya] EmptyJeu 6 Juin 2013 - 9:17

    Aujourd’hui le grand jour.Dans le couloir, trois moines, dont le jeune Katô patientaient fébriles. Le plus âgé demeurait serein, et aucune de ses rides profondes ne laissaient transparaître la moindre émotion. Enfin, la porte en bois massif, gravée de motifs religieux, s’ouvrit dans un grincement sourd et une petite vieille rondelette se précipita dehors, anxieuse.

    « Oba-chan. Akina-sama est-elle prête ? » questionna le vieillard que l’on connaissait davantage sous le nom Dokunganryû, le dragon borgne. Il présidait la communauté de religieux installée depuis des siècles dans ce Temple, en l’absence d’une prêtresse apte à diriger.

    «Elle….elle refuse de se préparer…. » soupira la gouvernante en leur portant à tous, le plus désolé des regards.

    Et Katô, impulsif, frappa le mur tout proche de son poing courroucé. Akina ne cessera-t-elle donc jamais d’être une source de problèmes et de contradictions permanentes ? Le temps la façonnait dans le moule de la désobéissance, et il doutait que la rencontre fortuite voilà deux années avec un certain Sunajin n’ait aggravé ce processus.

    Dokunganryû avait pénétré en silence la chambre de sa protégée, lieu où il mettait rarement les pieds, car il faisait office de sanctuaire sacré. Une nostalgie soudain l’envahit en se remémorant la mère de la jeune kunoïchi qui avait également refusé de voir le Daimyo en première instance. Mais l’époque des décisions arbitraires était révolue. Depuis, le village caché des Nuages s’était érigé au centre du pays, et le Raïkage figurait comme l’homme le plus puissant de Kaminari. Ils ne pouvaient pas faire sans la bénédiction de ce dernier, et si Akina souhaitait frôler la moindre chance de reprendre l’héritage de sa mère, il lui faudrait se plier au protocole.

    « Akina-sama » introduit doucement le vieux moine, devinant la présence de la jeune femme derrière un rideau d’amulettes et de grigris qui pendaient de manière anarchique autour du grand lit à baldaquin. « Le Raïkage vous attend. Il serait impoli de le faire attendre plus longtemps. »

    Il n’entendait pas les sanglots d’Akina mais apercevait entre deux talismans, des larmes briller sur ses joues ombragées.

    « Vous n’êtes pas obligée de vous maquiller et de porter votre plus somptueux kimono. Le Raïkage souhaitera certainement découvrir vos aptitudes… »

    Ce qui n’exclurait pas un combat ou une démonstration. Néanmoins, le maquillage, la coiffe et l’habit n’entravaient en rien cette possibilité. Les prêtresses avaient toujours appris des techniques leur permettant, en toutes circonstances, de conserver leur élégance et leur beauté…ce qui conduisit inévitablement à bannir le Ninjutsu et le Taïjutsu de leurs capacités. Parfois, il était salvateur d’avoir un vêtement assez souple pour en délivrer une jambe et porter un coup.

    « Nous prenons la route dans quinze minutes. Si nous partons sans vous….j’ai bien peur que vous ne soyez pas digne de représenter le Temple et la lignée des Hiei disparaîtra à tout jamais, par votre faute. »

    Ces mots frappèrent la jeune prêtresse comme autant de couperets s’abattaient sur les nuques des coupables.

    Une heure plus tard, elle se présentait, entourée de ces confrères, au Palais du Raïkage. Dokuganryû l’avait prévenu qu’elle serait seule avec le maître de la ville, et qu’il était inutile d’en profiter pour remuer les vieilles querelles. Son avenir dépendrait assurément de cette rencontre et avec lui, l’avenir du Temple de Hachibi tout entier. De temps à autre des shinobis de l’administration s’arrêtaient pour admirer la rouquine, vêtue d’un habit blanc modeste que l’éclat de sa longue chevelure recouvrait.

    Akina, elle, fixait fermement la porte du bureau, redoutant son ouverture.
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Message(#) Sujet: Re: "Raïkage-sama" [PV - Soroshiya] "Raïkage-sama" [PV - Soroshiya] EmptyJeu 6 Juin 2013 - 16:28


Raikage-Sama Con. Akina


" Papa, papa, où elle est la dame ? Où elle est la dame ? Où elle est la dame ? "
" Oui oui moi aussi je veux la voir, je veux je veux ! "
" Calmez-vous, Nami, Akisa. C'est moi qui est censé être le plus stressé, pas vous. Je n'ai pas l'habitude de recevoir une cérémonie religieuse dans mon bureau. "
" Mais papa, c'est pour Hakibi non ? "
" Habichi Nami, Hachibi.. "
" Mais c'est en lui que tu crois non ? "
" Oui c'est en lui "
" Et bien moi aussi je crois en lui, à partir de maintenant "
" Moi aussi, moi aussi "
Quelqu'un frappait à la porte. " Chut, taisez-vous "
" Je vais lui ouvrir, hein papa s'il te plaît ? "
" D'accord va-y ! "

Puis alors que j'allais me placer près de mon bureau, à la fenêtre, ma petite Nami suivit de près par sa soeur cadette allaient ouvrir à la jeune femme que je devais recevoir. Quelques jours plus tôt, des religieux du culte d'Hachibi étaient venus me rendre visite, afin que je donne l'approbation à cette dénommé Hiei Akina de devenir shinobis tout en étant prêtresse. Ou du moins, c'est ce que j'en avais compris. Pour l'occasion, j'avais déplacé tous les meubles, poussés sur les côtés afin qu'elle puisse avoir de la place. Et je ne savais guère s'ils viendraient à cinquante ou si elle serait seule à venir à ma rencontre. Quant à Nami et Akisa, normalement, elles étaient avec leur nourrice, mais cette fois-ci, elles avaient absolument insistées pour venir, et quand elles se liguaient contre moi, je ne pouvais absolument rien faire. C'était cuisant comme défaite. J'étais considéré comme l'homme le plus puissant et le plus influent de tout Kaminari no Sâto, et je perdais la face contre deux petites, une de douze ans et une de dix ans. Quel malheureux je faisais. J'avais donc accepté qu'elles soient de la partie à condition qu'elles soient sages. Espérons que ce serait le cas.

Nami ouvrit la porte et je vis de loin mes deux filles bloquer devant la personne en face de la porte. De ma position, je ne pouvais pas voir qui se tenait derrière la porte, ni à quoi elle ressemblait. Mais je vis alors Akisa, la plus petite des deux soeurs courir dans ma direction, me sautant dans les bras et me susurrant quelque chose à l'oreille. " Elle est trop jolie papa, regarde comment elle est jolie ". J'émis un simple chut en l'ayant dans les bras. Nami attrapait la jeune femme par la main avant de la conduire dans ma direction. Je reposais Akisa à ma droite en lui demandant de se taire et de ne pas bouger. La jeune femme se fixa devant moi avant que Nami ne la lâche pour venir se placer cette fois-ci à ma gauche. Je regardais alors la jeune Akina. C'est vrai qu'elle était belle, mais les prêtresses ont cette réputation.

" Bonjour, je me nomme Bakushô Soroshiya, je suis le Sandaime Raikage. Et voici ma première fille Nami. Dis-je en lui indiquant la jeune blondinette qui était venue la chercher. Et voici ma deuxième fille Akisa. Dis-je alors qu'elle se cachait derrière mes jambes. C'est la première fois que je reçois une cérémonie officielle d'un culte religieux, donc je ne sais pas vraiment comment m'y prendre. Mais j'aimerais d'abord que tu me parles du culte d'Hachibi, et du rôle qu'on les prêtresses. "

Pourquoi précisais-je que j'étais le Sandaime vu que tout le monde le savait ? Et bien tout simplement pour une question de politesse et de respect. La première fois que je rencontrais une personne, j'émettais mon nom et mon titre. Cependant, je n'étais pas là pour discuter poliment, mais surtout pour parler religion, j'attendais donc debout que la jeune et jolie femme présente devant moi me parle de la religion qu'elle représentait. D'après les traits de son visage, elle devait avoir vingt ans, peut-être un peu moins, mais pas moins âgé que dix neuf ans. Moins m'étonnerais fortement alors que plus, pas du tout, mais je semblais tout de même être plus âgé qu'elle. Mais où avais-je la tête, il fallait que je me concentre sur ses dires, et non sur son âge.
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Message(#) Sujet: Re: "Raïkage-sama" [PV - Soroshiya] "Raïkage-sama" [PV - Soroshiya] EmptyJeu 6 Juin 2013 - 20:45

    Enfin, la porte s’ouvrit. Akina jeta un regard désespéré en arrière, vers son mentor et ses coreligionnaires. Mais Dokuganryû secoua la tête. C’était son combat à elle, représentante de Hachibi sur ces landes. Cette fois-ci, il désertait à regret la dextre de sa jeune protégée.

    Hiei baissa ses yeux orageux lorsqu’elle sentit de petits doigts entourer timidement les siens et il parvint à ses oreilles des éclats de voix aigus – semblable à ceux des enfants. Sans pouvoir réfléchir davantage, elle fut conduite dans le prestigieux office. Elle battit lentement des cils en admirant les deux fillettes encadrer leur père adoptif. Ce tableau l’émut autant qu’il la surprit si bien qu’elle n’entendit que la fin du discours d’introduction du Raïkage.

    Ses lèvres délicates articulèrent avec poésie sa réponse, qu’elle offrit en s’inclinant gracieusement :

    « Raïkage-sama, Nami-san, Akisa-san, je suis ravie que la Foudre ait à mes yeux éclairés vos visages. » La bénédiction d’usage dans les salutations religieuses ayant été prononcée, elle poursuivit : « Je me présente à vous comme Hiei Akina, fille de Hiei Tsukiyama, petite-fille de Hiei Anzuhime, elle-même descendante du premier prêtre de Hachibi. Je vous suis reconnaissante de votre accueil. Et particulièrement à toi, Nami-san… »

    En prononçant les derniers mots, elle glissa une main discrète sur celle que Nami avait prise. La jeune prêtresse dévia son visage vers la fenêtre, contemplant le paysage urbain qui s’étendait au pied du Palais. De quelques pas légers, elle approcha de la vitre. Par où débuter ? Il y avait tant de traditions qu’année après année, les moines avaient cousu dans son esprit. Soroshiya comprendrait-il tout ? Que devait-elle taire et que devait-elle mettre sous le feu des projecteurs ? Progressivement, Akina développa une sourde rancœur envers Dokuganryû.

    « Les plus ancestraux écrits du Temple narrent que le premier prêtre, du mont Hiei, fut également le premier témoin de la venue du démon Hachibi dans notre monde. Il érigea en souvenir de cette exceptionnelle rencontre un Temple, voué au fil des époques à devenir une forteresse abritant les meilleurs combattants, qui sauraient allier à la perfection maîtrise du Taïjutsu, sagesse et érudition. »

    Sa voix volait dans l’air, douce comme le miel et de temps à autre, elle ramenait derrière son oreille droite quelques mèches rousses.

    « Concernant Hachibi… »

    Elle déglutit péniblement, et inspira une grande bouffée d’air pour se donner du courage. Leur ayant tourné le dos pour admirer le village, elle put secrètement essuyer les perles de larmes qui paraient le coin de ses yeux.

    « Raïkage-sama, sans vouloir vous offenser, je…. »

    Akina leur fit face, auréolée par la lumière du jour et un sourire ornant ses lèvres. Sous ses airs d’ange, elle ne possédait pas la témérité de dévoiler les secrets entourant cette entité. Pourquoi lui vouer un culte ? Par peur ? Par fascination ? Elle joua nerveusement avec le charme qu’elle arborait autour de son cou. Le pendentif était niché au creux de ses seins, et seule la cordelette finement tressée se démarquait sur sa peau blanche. Et pourtant, celle qui offrait les plus précieuses richesses de ce monde au démon était appelée un jour à sceller sa demeure éternelle. En attendant, elle allumait l’encens, priait pour les âmes, inhumait des villageois et veillait sur leur repos. Son quotidien se brodait de confessions intimes, chuchotés dans une alcôve clandestine du Temple où elle recueillait les témoignages d’adultères et de meurtres. Les couples et les voisins déchirés venaient jusque devant la statue de Hachibi pour requêter l’arbitrage des sages prêtresses. Mais la nuit, alors que les habitants du pays retournaient dans leur logis, tout souci dehors, elle fermait les yeux et rêvait du démon. Des images succédaient à d’autres images, anarchiques, sans cohérence. Et les yeux de Hachibi reflétaient le visage d’inconnus.

    « Je ne voudrais pas effrayer vos filles avec toutes ces histoires. Peut-être pourrions-nous en reparler à un moment adéquat, lorsque vous visiterez le Temple ? » Suggéra-t-elle. « Ma présence ici est justifiée par la volonté de vous prouver que je suis digne des rangs de Kumo Gakure no Satô… »

    Une porte de sortie s’était dessinée et elle en avait profité pour la franchir sans autre forme de cérémonie. Son destin était sombre et elle préférait ne pas le partager en présence de deux âmes que l’innocence enveloppait. Maintenant, il fallait en finir. Qu’il lui ordonne de faire ses preuves pour qu’elle ait enfin la possibilité de rejoindre le Temple, au milieu de ses talismans protecteurs.
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