Amaterasu… Depuis notre discussion sur les hauteurs de kaminari no kuni, je ne cesse de me poser des questions sur les Furyou. Certes elle à répondu aux questions les plus cruciales mais n’empêche qu’ils en restent beaucoup en suspens. Sans parler du fait que le sandaime lui-même possède un Furyou. Je dois avouer que sur ce coup j’ai peu de chance d’y croire avant de l’avoir vu de mes propres yeux. M’enfin, notre cible actuelle n’est pas Raiu no Kenji, non, lui on le laisse au village caché du Sable qui va sûrement lancer une traque dans les plus bref délais.

Enfin bref, ma mission en ce moment se résume en une seule phrase. Trouver et détruire les autres Furyou. C’est donc dans cette optique que j’ai commencé à arpenter plusieurs pays neutre à la recherche de rumeur ou de livre qui raconte l’histoire de démon ayant pris le contrôle d’un corps quelconque. Et je dois vous avouez que c’est assez crevant. Imaginez-vous entrain de demander des renseignements h/24 tout en fouillant toute bibliothèque qui a le malheur de vous croiser ? Essayez pour voir.

Le pire c’est qu’en plusieurs semaines je n’ai absolument rien trouvé. Certes je me suis fait quelques faux espoirs dans certain livres mais quand je comprends qu’il parle de Bijuu et non de furyou je me sens légèrement con. Je commence même à me demander si je ne vais pas être trop cultivé après m’être enfilé autant de livres à la suite.

Bien décidé à prendre l’air, parce que oui, c’est chiant de rester enfermé dans une bibliothèque, je me suis dirigé dans une forêt quelconque d’un pays quelconque. A vrai dire j’ai surtout la flemme de regarder ma carte pour vous dire où je suis alors vous vous démerdé avec ces indications-là. Bref. Après mure réflexion, j’ai pris la décision de faire une petite sieste tranquillement contre un arbre. Certain penseront que c’est suicidaire, surtout pour un déserteur. Les forces spéciales du village caché des nuages pourraient m’exécuter dans mon sommeil, mais là je m’en fous. J’ai besoin de décompresser, de me changer les idées.

Un bruit assourdissant me parvient aux oreilles. J’ouvre délicatement les yeux et remarque au vu de la position du soleil que je n’ai quasiment pas dormis. Je me redresse rapidement, prêt à parer toute attaque mais la seule agression que je ressens n’est autre qu’auditive. A ma gauche, un homme court le plus vite possible en hurlant comme si il fuyait l’enfer. Dommage, j’aurais bien aimé dormir un peu, mais on dirait que le sort en a décidé autrement. Il ne faut pas croire que je vais me recoucher comme si de rien n’était. Peut-être même que ce chaos de frayeur a un rapport avec mec amis Furyou. J’ai besoin d’en avoir le cœur net.

Je m’étire un bon coup avant de courir dans la direction inverse de l’homme. Sur ma route, je croise de nombreuse personne qui hurle tout en courant. Que diable se passe-t-il ? On dirait que les gens fuit un Bijuu tellement il gueule à en perdre la voix. J’active une puissante technique de sensorialité et là… Je m’arrête net. Je n’ai jamais ressenti une source de chakra aussi puissante de ma vie.

Je cours. Aussi rapidement que si ma vie était en jeu. Ces gens qui fuient… Je ne sais pas ce qui se passe et je suis peut-être suicidaire d’aller à sa rencontre mais il faut que je sache. Une « chose » ou un humain qui provoque autant de peur et sûrement de mort ne mérite que de mourir et je compte bien me charger de cela. Traversant les bois, je croise le regard d’une femme, un regard remplit de terreur. Le même que celui qu’avait les rares personne s’ayant pris mon plu puissant genjutsu à l’époque où j’étais Kumojin. Beaucoup ont comparé cela à l’enfer et était rassuré après que mon illusion se soit arrêté mais là… Il n’y a pas d’illusion, nous sommes dans le monde réel.

Très rapidement, ma course me mène dans une clairière, mais un autre détail attire mon attention. Une lueur verte se dégage d’une maison non loin, comme si elle brulait dans un torrent de flammes aux couleurs vert écarlate. Qu’est-ce que…. Attendez, j’ai déjà entendu parler de flamme verte quelque part… Il faut que je me souvienne ! Un type de Katon spécial ? Non. Des flammes modifiées par le pouvoir des Yamada de Suna ? SUNA. C’est ça. Je baisse les yeux alors que je cherche encore à reprendre mon souffle après cette ruée à toute vitesse. Je tombe en premier nez à nez avec deux enfants au regard perdu et confus puis je le vois.

Derrière eux, une silhouette noire se dessine orné d’un magnifique masque blanc. Raiu no Kenji, je te trouve enfin. Amaterasu m’a prévenu, le Kazekage est possédé par son Furyou et ces flammes… C’est le célèbre phosphore de Sandaime de Suna. Je l’observe plus attentivement alors qu’un sourire se dessine sur mon visage. Je n’étais pas censé m’occuper de lui et je n’ai sûrement pas beaucoup de chance face à lui, à ses griffes encore taché de sang et surtout, à sa puissante gravité. Sans oublier le pouvoir plus que conséquent que doit lui donner son démon. Il peut me tuer ici et très facilement, je ne peux que le repousser et ce pendant quelques minutes grand maximum.

Il penche son masque doucement comme intrigué par ma présence. Sûrement parce que contrairement aux autres, je ne fuis pas. Je lui fais face, comme pour défier la mort, comme pour le défier. Surtout que mon petit sourire ne doit pas arranger les choses. Puis je me souviens. Les enfants. Ce sont sûrement ces proies du jour, sa « dose ». Mais il est hors de question que je le laisse toucher à un cheveu de ces enfants. Pourtant il hésite tout en restant planté là, à égale distance entre la bête et moi. Sont-ils con ou juste idiot ? Ou peut-être que je fais aussi peur que cette chose… C’est quand même vexant…

- Si vous ne voulez pas mourir courez, je vais le retenir ici. Faites en sorte que ma mort ne soit pas inutile… Ne mourrez pas.

Peu de gens serait prêt à risquer leur vie pour deux simples enfants mais moi je ne fais pas partie de ces gens-là. Comment pourrais-je me regarder en face avec la mort de ces deux enfants sur la conscience ? Comment pourrais-je prôner la paix alors que je ne suis même pas capable de sauver deux enfants ? Je n’ai déjà pas sur protéger Asuna et Rikku, je ne veux pas avoir d’autre mort sur la conscience, même si je dois y laisser la vie. Après tout Amaterasu sera toujours là pour défendre nos idéaux et elle est forte elle. Je ne peux que placer ma confiance en elle en ce moment.

Je tourne à nouveau mon regard vers la bête avec un regard froid. Je ne dois sûrement pas l’impressionner mais qui ne tente à rien n’a rien comme on dit. Puis ma voix s’active en faisant attention de bien prononcer chaque mot.

- Raiu no Kenji… Ou du moins ce qu’il en reste. Je ne connais pas ton nom Furyou mais je pense savoir ta puissance. Malheureusement tu utilises ta puissance pour « Ca ».

Je lève le bras et pointe ces griffes pleines de sang du doigt. Si seulement il utilisait cette puissance pour la paix… C’est du gâchis.

- Que désires-tu Furyou ? N’es-tu là que dans le but de tuer tout ce qui bouge ? Que veux-tu à ces enfants ? Après tout… Tu dois être comme ta « sœur »… Celle qui possédait Makka. Aussi mauvais. Aussi… Enfin voilà quoi.

Je pense qu’on a tous compris où je veux en venir, surtout quand on connait Makka. Moi qui pensais être débarrassé de cette chose, voilà qu’une autre apparaît. Et dire qu’il a fallu deux Kage et un Jonin pour venir à bout d’elle… Est-ce que je peux vraiment rivaliser avec un Furyou ?

Face à face avec cette créature, je commence à sérieusement douté du fait qu’elle ait été un jour humaine. Non mais regardez-moi ça… On dirait une bête tout droit sortie d’un livre pour enfin. Sauf qu’elle ne fait pas peur qu’aux enfants. Après mon discoure, la tête du Furyou se met à gesticuler de haut en bas alors qu’un petit rire semble sortir de son masque. Rien que cela me fait frissonner. J’ai peur, très peur, pourtant ma peur ne doit être rien comparée aux enfants se trouvant devant moi.

Puis il me répond enfin. Me comparant alors à un perroquet qui gesticule en chantant dans l’espoir qu’on l’écoute. Mon visage ce durcit au fur et à mesure que ces paroles parviennent à mes oreilles. Mais c’est au moment où il se met à parler de chasse, de feu et de nuage. Tout s’assemble dans ma tête. Veut-il dire qu’il a déjà tué bon nombre de personne au pays du feu et qu’il compte maintenant s’attaquer à Kumo ? C’est un chasseur et un collectionneur. J’ai compris, il compte traverser tous les pays pour remplir sa collection, mais sa collection de quoi ?

Trop occupé à analyser ses paroles, je n’eus le temps de réagir. La bête bondit d’une vitesse fulgurante sur les enfants. Le garçon repousse sa sœur avant de littéralement se faire embrocher comme un vulgaire mannequin d’entrainement. La gamine hurle, rampe et finit par courir dans ma direction alors que mon visage se déforme. Un mélange de tristesse et de colère s’empare de moi alors que le Furyou continue de poignarder inlassablement le jeune innocent.

D’un ton froid, je dis à la petite fille de s’écarter, de fuir le plus loin possible. Une larme coule sur ma joue alors que j’entends ses pas derrière moi. Et là, la goutte qui fait déborder le vase. Recouverte du sang de sa victime, la bête me lance un regard et me demande de lui sourire en m’appelant perroquet. La colère déforme mon visage alors que je me mets à hurler sur la bête me faisant face.

- TU VAS REGRETTER TON GESTE FURYOU !

Joignant les mains, une marque apparaît dans ma paume gauche. Malgré que je n’ai aucune chance de le vaincre, la colère a pris le dessus sur la raison. Peut-être que ce sera mon dernier combat. Je tends mon bras gauche en direction de la bête alors qu’une attraction visant à le rapprocher de moi s’exerce sur lui. Au même moment, un véritable éclair se forme dans ma main droite que je décoche très rapidement en direction du Furyou.

Simple mais efficace. Trop simple pour que cela marche sur ce qui fut le Sandaime Kazekage. Après tout il maîtrise la gravité lui aussi, il arrivera à contrer mon attraction facilement mais la colère m’empêche d’agir correctement. Il n’y a pas de place pour la raison actuellement, seul tuer cette bête m’intéresse. Je veux lui faire payer ce crime et sûrement tout ceux qu’il a commis auparavant. Même si je sais que ma seule façon de survivre est que le chasseur épargne sa proie.

Spoiler:

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Rare sont les personnes qui m’ont vu ainsi. Le reste de mes crises de folie qu’Asuna à annihiler. Seul un être comme lui, aussi immonde et sans cœur pouvait faire ressortir ce côté de moi. Mais je ne fais pas le poids et je vais bien rapidement le comprendre. Malgré ma colère, j’ai réussi à me canaliser afin de ne pas user tout mon chakra dans un ultime combo. Pourquoi ? Pourquoi ne pas avoir fait l’appel de Gaïa pour mettre directement hors d’état de nuire la bête ? C’est simple. Il est immortel. Même si je l’immobilise grâce à ma plus puissante technique je ne pourrais pas le tuer et le capturer sera bien trop dangereux.

Même ma gravité et mon raiton ne m’est d’aucune utilité. En effet, mon combo se fait rapidement contrer comme si ce n’était qu’un simple kunaï. Ma foudre l’entoure mais ne lui fait rien alors que mon attraction se stop net. Raiu no Kenji. La bête maîtrise la gravité tout comme lui, elle peut donc contrer avec une facilité monstre mes technique gravitationnelle. Déjà que je n’avais pas beaucoup de chance de le battre mais là je réalise que je me jette dans la gueule du loup.

Mes traits s’adoucissent au fur et à mesure que les secondes passe. M’énerver ne sert à rien, il faut que je garde mon sang-froid face à un tel monstre. Puis, la bête prend la parole avec sa voix terrifiante. Meteora, la bête légendaire. Une vieille légende Kadoria dont je ne me souvenais plus vraiment avant que la bête ne me la réexplique de façon résumée. Son nouveau nom est donc identique à Meteora ? J’espère que ce n’est pas parce que sa force est égale à la bête légendaire… Sinon je ne serais bientôt plus là pour en témoigner.

Ses paroles ressemblent à un sage. Sa façon de parler et son attitude, c’est un sage qui est tombé dans le gouffre. Il me laisse la vie ? Et cela pour que je fasse entendre son nom à travers le monde ? Il ne me considère que comme un objet, un pion qu’il utilise pour arriver à ses fins. Une pièce de son échiquier qu’il tuera si jamais je ne lui suis plus d’aucune utilité.

La bête frotte ses griffes dans un son métallique à en effrayer plus d’un. On le dirait tout droit sorti d’un film d’horreur. Je n’imagine pas si un genin tombe sur lui. Le traumatisme doit être grand, du moins s’il vit encore après cela. Puis il ajoute une phrase, une phrase parlant de Makka. Celle qui baigne en eux comme il l’appelle. Elle voulait nous protéger de lui d’après ses dires. Foutaise. Ils ne cherchent que la destruction que ce soit lui ou Makka. Les deux sont des êtres infâme qu’on ferait mieux d’exterminer jusqu’au dernier. Ils sont une menace.

- Tu m’utilises, mais tu t’en mordras rapidement les doigts. Ne nous sous-estime pas, nous avons déjà eu Makka et son armée. Te tuer ne sera pas plus dur que de la tuer elle, a un détail près.

Son inhibiteur. Là est sa véritable puissance, il est immortel et temps qu’on n’aura pas trouvé son inhibiteur nous ne pourrons pas le tuer. Je sais que c’est désespéré mais autant profiter du fait que je sois calme pour tenter le tout pour le tout.

- Plus j’en saurais sur toi et plus j’aurais peur ? Tu n’as donc peur de rien Furyou. Si c’est le cas dit moi quel est ton inhibiteur. Ou peut-être as-tu peur qu’un perroquet qui jacasse puisse te tuer avec cette information ? Toi la bête éternelle qui n’a peur de rien, montre-moi que tu es surpuissant en me révélant ton point faible. Nous verrons bien si les humains sont si médiocres que tu le pense.

Un mélange de flatterie  et de provocation. Je ne sais pas vraiment si c’était du courage ou bien juste suicidaire. Il pourrait me révélé l’info et me tuer ensuite, c’est tellement sadique que cela lui correspondrais bien.

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