Les douceurs du pays du feu, mon premier vrai voyage hors de la maison, hors de Mizu no Kuni lui-même, décor pépère et bien vert, enfin surtout sableux là je dois dire, j’étais aux plages sud-est de Hi no kuni. Quant à ce qui m’avait menée là, déjà l’énoncé se faisait moins joyeux, presque ennuyeux, les tons de corvée planant dessus, j’étais bien sûr en train de bosser accompagnant ma mère venu faire des emplettes, quoi ? Alors ça je m’en fichais pas mal, à la première occasion je l’avais abandonné à son marché, m’éloignant vite quand elle avait commencé à dangereusement loucher sur moi et quelques babioles féminines, elle se plaignait tant de mon manque de charme et j'affirmais tant un côté pratique, un dialogue de sourdes, ni plus ni moins. Prétextant ramener les bagages à l’auberge, je m’étais vite éclipsée avant qu’elle n’est eu le temps de répondre quoi que ce soit et pour ça j’étais douée il fallait croire. Face donc au lieu-dit assez pittoresque, allait savoir pourquoi elle avait voulu venir ici, passons, je me heurtais à une aubergiste des plus agaçantes. J’avais seulement demandé une chambre pour deux, j’avais donné mon nom puisque ça paraissait indispensable et de là je découvrais une aubergiste franchement pas très discrète pour un sou…

=| -Encore des Kaguya… Décidément...

Comment ça encore ? Elle avait dit comme si on pullulait dans la zone et ça j’en doutais sincèrement, alors j’avais guetté où sn regard s’était posé lorsqu’elle avait parlé, en tournant la tête, je découvrais trois femmes… Une blonde à la tenue très décontractée et l’air un peu à l’ouest, une rousse un peu brune visiblement avec la première et à l’air plus posé ; et pour finir, une brunette dont les deux autres me cachaient la vue complète… Aucune des trois ne laissait entrevoir un air de famille, des imposteurs ? Il n’y avait qu’un moyen de le savoir, vérifier de près leur front, en général les deux points sur nos fronts nous faciliter la tâche des identifications, au pire il y avait toujours la confrontation, rare était le Kaguya à ne pas sortir les os –crocs…-. C’était ainsi ce qui me poussait à laisser les sacs au pied du comptoir pour m’approcher du groupe que j’ignorais ensemble ou non, ôtant la capuche pour laisser la marque Kaguyenne apparente, je posais la question le plus simplement du monde dans un premier temps. Parfois la simplicité était la meilleure des solutions.

=|-Vous êtes des Kaguya il parait ? Moi aussi.

Après la phrase un peu sèche je montrais d’un signe de la tête l’aubergiste pour désigner la source de mon information ainsi plus proche je découvrais un peu mieux ce petit monde que je venais d’interpeller. Toutes aussi féminines les unes que les autres et visiblement shinobi, j’avais belle mine moi maintenant avec le discours fait à ma mère, heureusement, elle n’assistait pas à la scène. .. Bref, hors sujet, je pensais de plus en plus à l’usurpation d’identité maintenant, trop persuadée encore que tous les Kaguya suivaient le « code » auquel je rêvais d’échapper, mais m’abstenais pour garder ma tête reliée à mon corps. Soudain je remarquais le symbole de Konoha sur la plus brune d’entre elles, non une Konohajins n’aurait jamais osé, malgré ça l’air de rien je demandais son nom, histoire d’être sûr qu’elle ne se défile pas… Méfiante à souhait, je sais.

=|-Et toi ? Tu es de Konoha j’ai l’impression, non ?

J’allais avoir quelque surprise et pas mal de découverte que je n'aurais jamais soupçonné autrement, mais ça je ne le savais pas encore bien sûr.

Kasumi Tsukiriko Kaguya

Citation :

Rp pouvant choquer certains lecteurs. Pour un public avertie o/

Spoiler:

Les plages du pays du feu, décor paradisiaque, atmosphère idyllique, Moira n’aurait pu mieux choisir que ce magnifique paysage pour se féliciter d’être devenue genin. A cette époque-là, elle portait encore son bandeau sur le front avant de réaliser que ce n’était pas très esthétique et cet épisode y participa. Mais elle était tellement fière de l’avoir qu’à ce moment elle préférait le montrer plus encore que son magnifique faciès. Elle avait profité d’une sorte de marché estival pour acheter tout plein de vêtements, magnifiques accessoires pour la mettre en avant. Tout en arborant fièrement son bandeau sur le front, elle se jetait violemment sur les vêtements qui l’intéressaient même lorsqu’il n’y avait pas de compétition : à quoi bon, l’important c’est qu’elle ait le vêtement, quitte à employer des moyens pas nets.

Après s’être légèrement fatiguée après s’être battue avec une bonne femme pendant vingt bonnes minutes jusqu’à ce que Moira se fasse dégager. Elle avait jeté son dévolu son dévolu sur un magnifique haut corail mais qui par malheur était déjà dans les mains de quelqu’un… qui était en train de le faire encaisser. Alors ni une ni deux elle avait choppé le truc ce qui n’était pas du gout de la dame qui lui arracha les cheveux, ce que Moira n’apprécie pas… mais alors PAS DU TOUT. Oui parce que malgré tout, ses cheveux restent plus sacrés que son bandeau ! Bon bref, je vous épargne tous les détails, le résultat c’est que Moira dut rentrer plus tôt que prévu, elle n’avait en main qu’une dizaine de sacs de vêtements ce qui lui brisait le cœur.

Elle se rendit dans l’auberge où elle avait déposé ses affaires, elle fit un clin d’œil à l’aubergiste qui la regarda exaspérée, ce n’était pas la première fois que Moira rentrait avec des griffures et des vêtements déchirés. Moira partit donc se refaire une beauté et finit par soigner complètement ses griffures et à se faire plus belle que tout le monde, du moins elle en était persuadée. Elle rejoint l’accueil de l’auberge vêtue d’une longue robe bleue dont les coupures ne laissaient que peu de place à l’imagination. Elle portait toujours fièrement son bandeau, elle avait assorti le tissu à celui de sa robe, pas question de faire une faute de goût, à Konoha à la limite, mais à l’extérieur du village elle devait se montrer irréprochable.

Elle alla commander un soft, elle n’était pas encore majeure, puis alla le siroter sur une table à l’intérieur voyant le temps se couvrir. Le lendemain elle devrait rentrer et commencer à répondre à ses responsabilités en tant que genin du village de Konoha, car pour l’instant, même si elle en portait le bandeau, elle n’avait pas fait grand-chose pour le mériter. Son regard parcouru la salle avant de s’arrêter sur un couple lesbien. Elle n’en avait jamais rencontré, mais elles avaient l’air de vraiment s’aimer, et ce malgré le comportement plutôt extravagant de l’une d’entre elle, après avoir rêvé à sa carrière de shinobi, Moira se laissa surprendre en rêvant à l’amour.

Sa rêverie fut interrompue par celles qui en étaient à la cause, avec beaucoup d’entrain les jeunes femmes s’étaient installées à la même table que Moira. Elle rapprocha discrètement son verre, on sait jamais elle ne veut pas partager de microbes, surtout que ces deux joyeux lurons n’avaient pas l’air d’être originaire du pays du feu. Elle se présenta et l’assaillit de questions. Après tout, pourquoi ne pas répondre honnêtement, vu ses exploits en tant que ninja elle n’avait pas vraiment de soucis à se faire pour sa sécurité car elle n’intéressait personne.

Enchantée. Je me prénomme Mogura mais mes proches m’appellent Moira… donc vous pouvez m’appeler Mogura. Elle prit une grande inspiration avant de répondre à l’autre question qu’elle appréciait beaucoup moins. Elle n’aurait pas pu complimenter sa jolie robe plutôt ! Cet… escargot sur mon front est en fait une feuille. Ce n’est pas une mode ou une envie soudaine de ma part de porter du métal sur mon front, ça a un sens.

Elle détourna le regard et le plongea dans son verre pour ne plus avoir à faire à l’énergumène qui venait de l’accoster. Sérieusement ? Insulter le village de la feuille comme ça au cœur du pays du feu, elle n’avait pas peur. Sur un coup de tête, la jeune fille retira son bandeau pour le mettre au niveau de sa taille comme s’il s’agissait d’une ceinture, voilà qui était plus discret. Alors qu’elle s’apprêtait à se recoiffer, elle aperçut une troisième personne la rejoindre, décidément la solitude lui semblait bien agréable au final.

Oui je viens de Konoha et… Avant qu’elle ne puisse continuer sa phrase elle fut interrompue par la blonde à ses côtés qui se mit à philosopher sur la famille ou quelque chose comme ça. Visiblement c’était une affaire familiale et elle qui était pourtant la première installée sentait qu’elle n’avait plus sa place. Elle écouta d’une oreille distraite les prénoms, elle ne les avait pas retenu la première fois et attendit la réponse de l’autre « Kaguya », quitte à être à leur côté, autant s’informer sur les clans ennemis.

Oui elle avait entendu le mot Kiri dans la phrase donc ce clan n’était forcément pas tendre avec ceux de la feuilles. Cependant, les deux jeunes femmes avaient plus l’air d’être en vacance qu’en expédition contre Konoha donc pas grand-chose au final à craindre. Mais bon, il fallait mieux se renseigner.

Vous m’avez l’air bien aimables vous 3, puis-je vous demander la raison de votre venue dans ce magnifique pays, à ce que j’ai compris vous n’êtes pas d’ici ? Elle fit son jet de cheveux le plus appliqué possible avant de leur lancer un regard défiant, oui les konohajins sont plus jolies que les kirijins, va falloir s’y faire.

Euh… euh... euh…Stop ? C’était possible ça ? Je restais bloquer devant mes dites impostures avec l’impression de vivre un rêve un genjutsu, enfin une hallu quoi. La scène était tellement surréaliste entre la blondinette Kaguyette et la brunette super chouette, j’étais vernie… Aller je vérifiais pour le genjutsu, non, non rien de tout ça, mais je n’osais croire à la véracité des dires, alors marquant le blanc le plus complet, je frottais mes yeux, une fois, je la regardais, deux fois, trois, quatre et mon corps avait besoin de la toucher pour être certain. Oui elle était vraie, autant qu’à mille lieu du type propre du Kaguya qu’on avait voulu me faire croire exclusivement subsister. J’étais mauvaise, amère, mais pas contre elle, contre ceux qui avaient forcé mon moule sur des mensonges, enfin quel intérêt avait-elle à mentir, elle était si loufoque que ça n’aurait pas été sur elle que j’aurais parié, mais plus sur la rousse, puisque la brune arborée Konoha, ah non, plus maintenant, ma consœur avait dû la vexer…

D’ailleurs, je n’avais pas rêvé, la Kaguya avait dit ma femme. Bon ok je n’étais pas experte en la matière, mais plus je le regardais, plus je voyais une femme, mais c’était un homme ? Un homme en femme, une femme homme ? Prise soudainement d’une barre sur mon front je le retenais avec ma main tellement il était lourd… Je n’y comprenais plus rien, alors le mieux, c’était de demander quelques explications…

=| -Attends attends… Toi tu es une Kaguya… ? Et pas toi ?

C’était évident la première question pour Seira, la deuxième pour Kasumi, c’était bien ça leur nom non ? Et comme la seule du lot qui n’était plus ou moins pas un mystère était du pays, c’était à elle en premier lieu que je me présentais, histoire de rectifier le tir. Manquait plus qu’on se fasse cataloguer à Konoha…

=|- Moi c’est Aojikawamanashi…. Ao’, Aoji’, Ai même, bref ce que vous voudrez pour vu que vous vous faites plus distraites…. Je suis ici pour corvée familiale, tu es?...

Et je l’admirais pousser sa chevelure en arrière genre… bah je sais pas… Mes yeux clignaient, j’étais perdue dans un autre monde que le mien, comme dans une quatrième dimension. Encore une fois pour être sûre je reposais la question à la Kaguya, demandait si elle en était vraiment une, car pour le coup, elle m’intéressait. C’était donc naïvement et maladroitement que je revenais sur un point, qui sait elle s’était peut-être trompée ou j’avais mal compris, bref…

=|-Non, mais Seira, tu es un homme…. ? Parce que t’en as pas l’air ou… Enfin c’ta femme… ? Ca ne cloche pas vraiment, c’est moi ?...

Oui, bon bah, il fallait savoir que chez moi le sujet était tabou, déjà ils ne parlaient pas des relations homme/femme alors imaginez femme/femme… Donc certes, j’étais totalement à l’ouest et je me doutais que la maj arrivait à grands pas, bon tant qu’à faire autant toutes les faire en même temps et en passant le gout de l’esthétique féminin, plutôt ce qu’il en coutait de le titiller… Alors totalement hors sujet…

=|-Enfin c’vrai qu’on dirait un escargot votre symbole en même temps…

Oui la remarque m’avait intriguée et fait y réfléchir… Bref, on était peut-être bien de la même famille finalement avec Seira. J’étais un poil perdue, mais pas assez pour perdre le nord, alors à la vue de ma mère qui balayait la zone, oui je lui avais faussé compagnie… Je saisissais la konohajins pour me cacher dos à dos derrière elle, sa crinière noire prenait autant de volume que ma blanche, c’était une bonne planque. Bien sûr ma pensée à voix haute informé l’assemblée de ma situation…

=|-Oh c’pas vrai manquait plus que ma mère pour me souler courir chercher des fringues…

Oh ce n’était pas journée ou si, j’allais vite voir si Konoha me réussissait ou non…

Spoiler:

Adossée à sa chaise, la kunoichi n’écoutait que d’une oreille distraite les propos de ses camarades. Surtout qu’aucun ne complimentait son physique c’était assez décevant. Elle soupira un grand coup en s’enfonçant un peu dans sa chaise et se mit à regarder dans un verre posé sur la table si son maquillage était toujours aussi parfait. Pas de soucis de ce côté-là. Elle sourit amusée par son reflet si magnifique et se redressa pour faire plus ample connaissances avec ces trois femmes qui au final ne l’intéressaient pas plus que ça.

Une des trois s’appelaient Ai, quel surnom de con, ça sonne comme aïe, la personne qui l’a trouvé doit vraiment pas avoir la lumière à tous les étages. Malgré tout, Moira resta poli et acquiesça d’un hochement de tête du style : Ah vraiment ! Mais c’est très intéressant tout ça… oui oui. Pour corvée familiale ? Peut-être que sa famille avait demandé à la jeune femme de tuer le couple ici présent, après tout l’homosexualité était rarement tolérée dans les anciens clans. Moira se demanda brièvement comment réagiraient ses parents… Bah ! De toute manière ils ne parlent jamais de sexe, alors elle fera bien ce qu’elle voudra. Bon dans le doute, il fallait donc faire attention.

Non pas que Moira la défendrait de quelque manière que ce soit, non elle devrait éviter le conflit à temps pour éviter de tacher son tout nouveau bandeau. D’ailleurs une fois de plus, on lui fit remarquer la ressemblance du symbole avec un escargot.

Ouais bah Kaguya c’est moche comme nom.

Simple revanche, en lâchant la phrase, elle n’avait pas détourné le regard de son reflet. Après tout, peu lui importait leurs réactions, ils n’avaient même pas dis du bien de ses cheveux. Les critères de beauté sont surement différents là-bas, après tout une d’elle avait les cheveux… blancs. Pas très sexy pour une jeune femme mais tous les goûts sont dans la nature.

Soudain, Moira sentit qu’on la saisit de manière assez violente et remarqua que celle qui s’appelait Ai s’était cachée derrière elle sous prétexte qu’elle voulait échapper au regard de sa mère. Mon cul ouais, dis tout de suite que tu veux voir le cul de Moira ? Elle avait fait genre sa timide tout à l’heure genre c’est quoi l’homosexualité mais elle est tout aussi lesbienne que la blonde, la rousse et l’essence gay qui s’en dégage. Lesbiennes et perverses… Moira était assez mal tombée et dans les trois quarts des scénarios qu’elle envisageait pour terminer cette rencontre, elle finissait à poil.

Elle signala à Ai que sa mère était partie en la tirant par la manche pour la rasseoir, tout en politesse et poésie. Mais visiblement, Moira ne serait pas la première à poil ce soir-là puisque Seira le fit la première tout en dansant, la poitrine et la fleur à l’air. Bref c’était charmant. Moira avait plutôt envisagé ça dans l’intimité. Elle dévisageait la jeune femme d’un regard qui en disait long, d’autant que sa danse, bien que bien exécutée, était des plus ridicules.

Votre femme est dynamique… et souple… ça doit envoyer sévère sous la couette. Enfin vous voyez ce que je veux dire.

Elle fit mine de n’avoir rien dit, c’est ce qu’elle faisait quand elle lâchait des propos qu’elle-même jugeait tendancieux. Malgré toute la bonne volonté de Seira, Moira commençait déjà à s’ennuyer et cela devenait carrément pitoyable de voir la naturiste courir après sa cible comme une prostituée qui aurait vraiment, mais alors vraiment besoin d’argent et qui montre l’étalage avant de proposer un échantillon.

Effectivement je connais ce pays mais je connais surtout le village caché et comme vous pouvez le deviner, je ne vais pas vous y emmener. Quant aux surnoms farfelus, je te prierai d’éviter, cette vaine tentative de rapprochement ne marche pas avec moi. Donc personnellement je te conseille de te payer un voyage retour pour Kiri, c’est le plus beau cadeau que tu peux faire au pays du feu… … Et encore une fois, c’est une FEUILLE !

Elle rapprocha son verre d’elle pour éviter qu’on le lui pique, comme si les autres allaient le contaminer puis fit bien attention à la tenue de sa jolie robe.

Et toi là ? Ai ? Ce surnom est ridicule. Quant à tes cheveux, je me demandais si c’était un accident ou si c’était volontaire les cheveux blancs ? Je sais pas, la tête dans un pot de peinture par mégarde, blanchissement par la peur, erreur de teinture ou cadeau empoisonné de la génétique ?

=| -Je vois... Bah bienvenue dans la famille Kasumi alors je suppose, c'est quand même rares les Kaguya qui se marient hors du clan, tu es chanceuse finalement Seira...

Non, aucune erreur, la réponse laissait comme un bug dans mon cerveau, il faut dire, je n’avais jamais vu un couple de femme, mais je m’imaginais les avantages dans pareil duo, ce soir je dormirais moins idiote, bien que, je m’interrogeais encore sur pas mal de point. Enfin, ce n’était pas vraiment le moment pour poser toutes les questions sur les relations homme-femme, femme-femme, homme-homme du coup, pour ce que j’en avais à cirer en plus… Mettant la question en suspens, je subissais plutôt la situation… Comment je me retrouvais au milieu de tout ça moi déjà? Ah oui je fuyais ma mère, pour ça surement que je me tenais calme avec beaucoup de patience... Quoi? Si si.. La preuve!

Quoi le nom Kaguya c’était moche ?!!! Elle voulait la bagarre celle-là ou quoi ? Fort heureusement pour elle, un élément perturbateur, ma mère, stoppait ma lancée pour le moment seulement, car d’ailleurs, ma chère cousine Seira la maitrisait dans un brio qui resterait à jamais dans ma mémoire, cette fille était mon idole en cet instant. Personne jamais depuis que j’étais née, donc à ma connaissance n’avait su lui faire lâcher prise, ça relevait de l’exploit, au point que j’en restais bouche bée… Ou alors, c’était la vision de sa chorée’ « Luka Luka ~ » Ah c’est que ça restait dans la tête sa bêtise, j’avais presque envie de me mettre à danser, mais enfin bon, la situation ne s’y prêtait pas, pas plus que cela n’était mon style de danse, jamais au grand jamais vous ne verriez exécuter ce genre de mouvements ridicules… Oui, oui, j’étais bien sûr persuadée de ça ce jour-là…

Écoutant les conversations qui s’en suivaient j’en avais fait une déduction… Bon, bon, bon, la geisha des prés là cherchait vraiment la bagarre… Balançant des petits pics à souhait, on avait dû l’irriter ou un truc du genre quoi qu’il en soit, elle avait eu le don de me faire sortir les crocs, chez elle ou pas rien à cirer… J’allais lui parler de surnom ridicule, ma tête en pot de peinture et tout ce qu’il allait avec !

=| -Je vois, mais vois-tu je suis pas quant a moi une professionnelle de ton art, d'où le fait que j'ai le nom de mon clan fière à porter, ainsi que des cheveux d'un héritage naturel sans me peinturait la figure pour cacher mon faciès. On doit d’abord te payer pour user de surnom farfelu je suppose ? Fais un cadeau à Kiri quand il vient en visite… Offre toi un relookage, les geisha de Konoha ne valent pas celle de Kiri ça c’évident, m’enfin, tu fais de ton mieux.

Associant le geste à la parole, je lui tendais quelque ryos genre quatre cinq pièce pour dire qu’elle ne valait pas mieux… Ca c’était vraiment, vraiment très bas, car cette jeune femme était des plus magnifiques et avec une certaine classe, mais en revanche elle manquait cruellement de délicatesse ou alors ça c’était moi… Qu’importe, elle avait cherché la bougre, les filles savaient particulièrement être cruelle entre elles, d’autant que je savais en être une non ? Très clairement, la petite rencontre pleine de charme baissait en niveau de minutes en minutes et cette musique qui poursuivait sa route mine de rien, tout comme Seira toujours dans son monde d’ailleurs, par contre je sentais que je n’étais pas la seule susceptible d’avoir piqué. Il y avait de grandes chances que cela se règle en crêper de chignon cette histoire, mais c’était encore plus merveilleux !

=| -Donc tu vois, rien à cirer de ton village caché on est mieux servi à la maison, mais tu sais, on venant ici on ne peut que mieux tout apprécier là-bas en rentrant.

Bon là il aurait été temps d'arrêter les frais, pourtant c'était à la limite du réflexe, il aurait fallu être fou pour s'approcher maintenant du groupe tant la tension se faisait palpable... Ah les femmes. D'ailleurs, comment la situation avait-elle pu tourner au vinaigre comme ça sous quelque mots? C'était un mystère ! Mais bon comme elle n'était pas la seule à irriter ma petite personne très sensible pour le coup, je suggérais gentiment à ma cousine de se rhabiller avant que l'on soit obligé de tuer tous ces idiots la matant en salivant. Oh bah la réputation des Kaguya ici allait être glorieuse tient...

=| - Tu devrais t'habiller toi non?

Spoiler: