Le Hyoton, pouvoir héréditaire que seuls les membres du clan Samui pouvaient maîtriser. Mais même pour eux, il était très difficile de maîtriser un tel art, tant sa complexité et la maîtrise de son chakra était grand. Rei connaissait bien les bases du processus, mais il n'avait jamais encore eu le temps de vraiment s'entrainer, et ne pouvait donc pas encore le contrôler. Une autre des choses qu'il avait ajouté à sa liste. Ce jour là son père lui avait demandé d'aller voir la fille de son défunt frère. Mort dans des circonstances encore obscures, mais semblerait-il d'une crise cardiaque pendant un repas. Hideaki ne s'était jamais entendu avec son frère. Il avait raconté à Rei qu'il était empli de jalousie envers lui, étant plus fort et possédant une place beaucoup plus important dans le village. A chaque fois qu'il s'entrainait ensemble Hideaki gagnait, et cela finissait souvent en dispute. En grandissant, il s'était éloigné de lui, mais il s'était toujours bien entendu avec la femme de son frère. De ce que Rei savait, son oncle avait une fille de 16 ans, Anabi Samui. Elle maîtrisait le Hyoton et le Fuuton, même si de ce qu'il savait elle n'en était qu'au début de sa maîtrise de l'art de la glace. Il ne connaissait presque rien d'elle, outre ce que lui avait raconté son père. Celui-ci lui l'avait d'ailleurs chargé d'une mission. Il voulait parler en personne à la jeune fille mais n'avait pas le temps d'aller la chercher, il lui avait donc demandé d'aller chez elle, et de la ramener. Et même si Rei avait autre chose de mieux à faire, ça lui permettrai de se reposer et de flâner, et il est toujours le premier pour ce genre de chose.

Le jeun homme partit assez tôt, et il était vêtu de sa tenu préféré, comme à son habitude. Elle était confortable et légère, et ça lui suffisait largement. Et puis il l'aimait bien et trouvait qu'elle était assez classe. Il savait un peu près où habitait la jeune fille, mais pas exactement. De plus toutes les maisons se ressemblaient un peu, il était donc là en train de se balader dans les rues. En se demandant s'il arriverait à trouver cette maison. Il s'arrêta un moment pour demander le passage à un ami de la famille.

« Bonjour Sanzo, comment allez-vous ?

Bonjour Rei, je vais très bien et toi ? Comment vont tes parents ?

Très bien, même si mon père est toujours aussi prit par son travail. J'ai besoin de ton aide, est-ce que tu sais où est la maison d'une certaine Anabi ? C'est la nièce de mon père, et je dois aller lui rendre visite.

Oui, au prochain croisement, à droite, la deuxième bâtisse. Tu passeras la bonjour de ma part à tes parents !

D'accord, merci. Passez une bonne journée. »

Une fois arrivé devant la maison, Rei toqua à la porte.

_ « Oui, c’est pourquoi? » Demanda-t-elle de façon intéresser, voulant vite retourner à sa lecture.

_ « Nos pères ne doivent pas se ressembler, ou tu ne ressembles pas à ton père. » Lui dit-elle en souriant tout en continuant d’observer le jeune homme.

_ « Oh faite, pourquoi ton père veut-il me voir au juste? » Demanda-t-elle avec un air des plus innocent tout en gardant sont sourire.

_ « Voilà je suis prête, nous pouvons y aller ! » Dit-elle avec un ton guilleret.

Rei n'eut pas à attendre longtemps avant que quelqu'un vienne lui ouvrir. C'était Anabi, il la reconnut assez rapidement à cause de ses vêtements assez atypiques : une tenue de maid bleue recouvert en partie par un tablier blanc. Il ne connaissait presque rien d'elle, et son père avait cru bon de ne décrire que ses vêtements. De toute évidence il avait raison de croire que cela suffirait, ce devait être donc la tenue habituelle de la jeune fille. La demeure devant laquelle il se trouvait était moins un peu grande que la sienne, ce qui était logique vu ce que Hideaki lui avait raconté par rapport à leur situation professionnelle. Mais elle paraissait assez confortable et luxueuse, donc sa famille était aisée.

« Oui, c’est pourquoi ? »

« Bonjour, je suis Samui Rei, ton cousin, mon père veut te parler et donc il m'a demandé de venir te chercher. »

Elle devait mesurer vers les 1m 60 et avait déjà tous les atouts d'une femme, arborant une taille assez fine et une poirtrine généreuse. Sa chevelure était blanche et tombait jusqu'à ses épaules. Quand il vit cela elle lui rappela Aoji' Kaguya, qui possédait la même couleur de cheveu quoi que bien différente puisque les siens étaient rebelles, et elles devaient mesurer un peu près la même taille. Après qu'elle eut finit de l'inspecter, Anabi lui fit remarquer qu'il ne ressemblait pas à son père. En effet Rei avait beaucoup tiré de sa mère. Mais elle lui avait raconté que quand il était plus jeune Hideaki était également assez mince. Le jeune homme ressemblait donc à son père quand il avait le même âge. La jeune fille semblait assez paniqué et il n'eut pas le temps de la rassurer qu'elle recommença à parler :

« Oh faite, pourquoi ton père veut-il me voir au juste ? »

« Il a promis à ta mère de t'entrainer au hyoton. Et comme il est trop occupé pour se déplacer, c'est moi qui m'occupe de faire la commission. »

Elle arborait toujours un sourire innocent, il faut croire qu'elle était du genre joyeuse. Aussitôt eut-il fini de lui confier le but de sa venue qu'elle disparu dans sa maison et revint quelques instants après. Elle s'était vêtue d’un kimono rouge, et quand elle se tourna pour fermer la porte, il remarqua le dragon rouge brodé dans le dos de celui-ci. C'était un Kioh-long (noms des dragons orientaux) et il n'en avait jamais vu de tel. Il était très détaillé et couvrait tout le dos de la jeune fille. De plus il arborait une perle au dessous de son cou, source du pouvoir des dragons. Mais Rei ignorait ce que cela signifiait, n'étant pas un professionnel dans le genre. Il ne s'y attarda donc pas plus que ça. Elle lui fit alors face et lui dit :

« Voilà je suis prête, nous pouvons y aller ! »

« D'accord, suis-moi, je n'habite pas très loin d'ici. »

À peine il se mirent en marche qu'elle sorti un livre sur l'art de la guerre et commença sa lecture.

« Tu es adepte de ce genre de lecture ? C'est étonnant pour une fille de ton âge. »

_ « A parce qu’une femme ne peut pas lire ce genre de livre peut-être ?! » Dit-elle un peu énerver.

_ « C’est chez toi ici ? C’est grand et luxueux ici. » Dit elle en s’avancer vers la porte d’entré de chez lui

_ « Bonjour mon oncle, vous allez bien? » Lui demandais-je assez enthousiaste.
_ « Je vais bien merci et toi comment vas-tu? » Me demanda-t-il à son tour avec une voie assez douce.
_ « Je vais bien moi aussi merci mon oncle, vous avez quelque peu changé ... » Dit-elle en se marrant.

_ « Mon oncle, puis je savoir pourquoi vous vous marrez? » Demanda-t-elle en gardant toujours son air intriguer.
_ « Oh rien, je pensais à une chose marrante, que tu n'apprécierais pas de ton point de vue, alors je vais me taire. » Dit-il en se calment peu à peu.
_ Elle se tourne alors vers Rei. « Ton père est-il fou ou ahurie? » Demanda-t-elle à Rei avec un air des plus sérieux.

Alors que la jeune femme suivait Rei elle lui répondit d'un ton agacé :

« A parce qu’une femme ne peut pas lire ce genre de livre peut-être ?! »

« Je n'ai jamais dit ça, j'ai juste dit que c'était étonnant. Quand on est jeune on a souvent d'autres préoccupations et centres d'intérêts. »

Il faut croire que la jeune fille devait être assez caractérielle s'énervant assez vite, ou qu'elle n'appréciait pas beaucoup les hommes, étant donné qu'elle cru que c'était par rapport à son sexe et non à son jeune âge qu'il lui avait fait cette remarque. Elle accéléra alors le pas pour dépasser Rei et marmonna des mots qu'il n'arriva pas à comprendre. Le voyage du retour serait certainement beaucoup plus rapide que celui de l'aller. Le jeune homme décida alors de laisser la jeune fille se calmer. Il n'avait pas envie de discuter avec quelqu'un qui lui renverrait tout à la figure. Il se serait énervé et la conversation aurait pu finir en engueulade, et Rei n'était pas du genre crier. Ou tu du moins, il n'aimait pas le faire, sauf dans les rares cas où la situation l'exigeait.
Quand il arrivèrent devant sa maison, Anabi s'arrêta et observa attentivement la maison, puis quand ils y entrèrent elle traversa lentement le jardin qui menait à la bâtisse.

« C’est chez toi ici ? C’est grand et luxueux ici. » dit-elle tout en s'avançant vers la porte de la maison.

« En effet, comme tu le sais peut-être mon père a de grosses responsabilités, et donc le salaire qui va avec. »

Plus on a de responsabilité, plus grand sera le salaire. C'est logique en un sens, on a rien sans rien, et il est plus important et plus dur de gérer tout un village, qu'un magasin, ou autre... Ce qui n’empêche pas pour autant que les deux soient nécessaires. Si Rei arrivait à réussir ses études et à devenir ninja médecin, ou encore mieux jônin, il vivrait aisément. Mais ce n'était pas son but, celui-ci étant de devenir sennin. Rares étaient les ninjas qui pouvait prétendre porter ce nom et seuls les plus forts se faisaient appelé ainsi. On ne gagnait pas ce titre par une promotion, mais par ses actes et son travail.

Une fois arrivé devant la porte en bois, Rei l'ouvrit et se déchaussa. Anabi fit de même sans qu'il n'est rien eu à lui dire. Ils se dirigèrent ensuite vers le salon où devait surement être son père, quand ils y arrivèrent elle commença à discuter avec lui. Son père était un homme d'une 40^aine d'année, mais un peu plus proche de la cinquantaine que de celle-ci. Hideaki s'approcha alors de la jeune fille et rigola. Elle fut très surprise et demanda à Rei si son père n'était pas fou.

« Je n'ai jamais eu la réponse à cette question... » dit-il tout en souriant.

Son père se rassit alors et il convia l'adolescente à faire de même d'un signe de main. Rei quand à lui se plaça devant la jeune femme et écouta ce que Hideaki avait à lui dire.

_ «Bon voilà pourquoi je voulez vous voir tous les deux, il est temps pour vous que je vous enseigne le maniement de la glace.» Dit-il en nous fixant.

_ «Je sais manier la glace, enfin je sais faire deux trois petite chose avec.» Dit-elle tout en faisant un petit senbon en glace. «Vous voyez mon oncle.»

_ « Ce n’est pas trop mal, mais il va falloir t’entrainer à améliorer tout ça, car ce n’est pas bien solide.» Dit il en lâchant les dernière miette du pic de glace

_ «Je vois, tu n’as pas encore une glace parfaite, mais tu es sur la bonne voie à ce que je vois.» Dit-il en souriant.

_ «Merci mon oncle.» Lui répondit-elle enthousiasmer.

_ «C’est bon je peux rentrait seule.» Lui dit-elle en lui faisant signe de la main que c’est bon.

Lorsque que les deux jeunes shinobi eurent fini de s'assoir, Hideaki tendit sa main le poing fermé. Une lame de glace se forma alors peu à peu naissant de sa paume, puis quand il eut fini de la façonner, il frappa le sol en se servant du manche de cette même lame. Elle était aiguisé comme un rasoir et semblait très solide. Il regarda les deux jeunes ninja puis leur dit :

« Bon voilà pourquoi je voulez vous voir tous les deux, il est temps pour vous que je vous enseigne le maniement de la glace. »

La jeune fille lui répondit alors qu'elle maîtrisait déjà l'art du Hyoton. Alors qu'elle était en train créer une aiguille de glace Rei rappella à son père que pour l’instant, il n'avait assez de temps pour s'entrainer à maîtriser l'art héréditaire de sa famille, mais qu'il le ferait dès qu'il en aurait l'occasion. Hideaki acquiesça puis observa le senbon que venait de former Anabi. Il fit signe à la jeune fille de lui tendre tout en rigolant, puis il le prit dans sa main et le serra progressivement. L'aiguille cassa au bout de quelques instants et le père de Rei dit à Anabi qu'il n'était pas encore assez solide, même si c'était un bon début. La jeune fille baissa alors tête tout en marmonnant, puis elle recommença à former une aiguille de glace mais avec beaucoup plus d'attention et de concentration que la première fois. Quant elle eut fini elle le donna à son Oncle et il mit un peu plus de temps à briser le senbon. Il la félicita et l'encouragea à continuer. Car même si elle s'était amélioré, il lui restait encore beaucoup de chemin à parcourir avant d'atteindre un niveau égal au père de Rei. Hideaki dit à la jeune fille que ce jour là il n'avait pas le temps pour l'entrainer mais dans une semaine elle devrait revenir pour qu'il puisse le faire. Elle se leva et se dirigea vers la porte accompagné de Rei sous la demande de son oncle. Puis quand ils arrivèrent devant le pallier elle lui dit :

« C’est bon je peux rentrait seule. »

« Non je vais t'accompagner, sinon mon père va me le rappeler, et en plus ça me fait un bon prétexte pour flâner. Ca fait longtemps que tu t'entraines pour maîtriser la glace ? »