Voilà donc des semaines qu’elle avait regouté au plaisir inconditionné de la liberté. L’impudicité incongrue de flâner ici et là, sans avori à en redouter les conséquences. Cependant, même si Shiro reposait toujours dans cette cellule, elle savait bien qu’il ne se portait pas mal. En effet, depuis peu, on avait confié à Nai le rôle de garde au sein de la geôle de la feuille. Biensûr, ce n’était pas la plus gradée d’entre eux, mais elle avait maintenant la possibilité de s’assurer que Shirô était nourri, et que, une fois par semaine, il avait droit à un bain. Oui, le parcours de Nai pour arriver au statut de régente de cellule pénitentiaire, -ou bien serais-ce l’inverse ? - était bien inhabituel, mais elle avait pris habitude et surtout gout l’original. Plus rien ne la surprenait, ces temps-ci. Aussi, cette rencontre aussi, elle ne l’avait pas surprise... Du moins, pas de beaucoup...

La jeune Akimichi flânait au milieu du centre ville, se baladant ici et là, ivre de la joie de l’irrévérence dûment acquise. Elle s’arrêtait parfois devant un restaurant de ramen, parfois devant une quelconque boutique. Malgré ses préjugés, le village du Konohagakure n’avait pas trop changé. Il stagnait cette même ambiance de standard, cette sensation que chaque journée était une journée normale, et que, chacun des habitants allait, chaque jour, prendre ce qu’il devait prendre pour aller au marché, acheter ce qu’il devait acheter. Ainsi, Nai, fila sans s’en apercevoir au colisée. A croire que ses pas les menèrent inconsciemment là-bas, une sorte de magnétisme humain que l’on avait effectué sur elle. Mais surtout, rien ne la prédestinait refaire la rencontre de ce petit garçon si inhabituel. Aku.

Pour tout, dire Nai avait apprise à connaître Aku. De jour en jour. Une sorte de pseudo amitié s’était tissée au fil du temps entre les deux bambins. Et malgré leur précédent qui avait fait changer l’Akimichi et pleuré le nécromancien, ils se trouvaient des ames de mutuels sympathisants.

Nai était ainsi arrivée au colisée. Depuis leur rencontre avec son ancien sensei, et Shinichi, elle n’avait pas refoulée ce sol. Il n’avait point changé. Tout était le même. Et devant elle, se dressait le garçon dont elle avait eu vent qu’il se trouvait à Suna, aux côtés de l’ambassadeur... Aku. La nostalgie des lieux la rattrappa cependant, et elle resta silencieuce, ne dissant mot, se contentant tantôt d’observer Aku, tantôt le silencieux paysage, gigantesque. Tout le colisée se dressait dans sa splendeur, pour eux. Et bientôt, elle sentait qu’elle allait offrir au nécromant des retrouvailles plutôt... Musclées. Car quoi de mieux que de partager la joie des retrouvailles avec son prochain dans une virulente baston ?

Le Colisée de Konoha. Il restait l’un des seuls lieux du village que je ne connaissais pas trop. Une envie m’y a poussé, de connaître plus en détail ce lieu important pour le village. Une grande arène s’y trouvait, avec des gradins tout autour. Des statues étaient aussi sculptées, marquant ainsi l’Histoire. Ce lieu me rendit nostalgique. Il me rappelait le Sen’Sen, le lieu où je me suis battu avec acharnement pour obtenir ma promotion tant espérée. Ces deux lieux étaient bien différents, mais restaient intimement liés. Ce jour-là, j’ai donné le meilleur de moi-même, et je n’ai pas été déçu de ma prestation. En plus, je savais maintenant ce qu’il fallait que je corrige dans mon style de combat, et j’y remédierai dès la première occasion.

Ici, je n’étais pas venu faire grand-chose. Visiter ce lieu qui m’était limite inconnu, et aussi un peu se retirer de la foule de la ville. Tous ces derniers évènements avaient fait de moi une personne différente. Avant, j’aurais repris ma fidèle occupation de toujours : les bêtises. Mais depuis peu, je ne m’y consacrais plus, ou très rarement, je m’entraînais, voire méditais. Oui, je me suis même mis à la méditation. Ce sentiment d’apaisement est tout juste incroyable. C’était comme une bonne bouffée d’air frais, pendant que l’on suffoque dans une folle foule de gens. Surtout quand on fait ma taille, c’est très dangereux. Malheureusement, c’est ce qui se passait par moment en ville.

Je pris un kunai avec ma main droite, et je m’amusais à le faire tourner entre mes doigts. J’étais installé sur le bord de l’arène du Colisée, tout en observant avec précision les statues qui étaient représentées ici. Ces sculptures étaient vraiment belles et réalistes, on ne pouvait que féliciter la personne qui est à l’origine de leur création. Si j’avais su auparavant que ce lieu était si calme, et si passionnant, j’y serais venu un bon nombre de fois déjà. Malheureusement, ce n’a pas été le cas. Je comptais bien rattraper cela dans les jours qui suivent.

Les minutes défilaient. Je devais être ici depuis une heure, ou peut-être plus. Je m’y sentais bien, et je ne comptais pas partir pour l’instant. Et on peut dire que j’ai bien fait de rester tout ce temps, car cela allait me permettre de retrouver quelqu’un que je connaissais déjà assez bien. J’avais repéré que quelqu’un approchait, et je finis par voir que c’était Nai. Akimichi Nai. Une fille qui avait fini en prison pour tentative de cannibalisme envers un pauvre enfant sans défense qui était… Moi. Autant dire qu’au début, je la détestais. Mais c’était plus de la crainte qu’autre chose au final… Surtout que nous nous sommes mutuellement découvert des faiblesses communes, qui étaient liées à l’absence de nos parents. À partir de là, une amitié s’était tissée entre nous deux, et je l’appréciai vraiment. La revoir aujourd’hui était vraiment une bonne nouvelle, surtout que cela faisait bien plusieurs mois que l’on ne s’était pas vus.

Je m’approchai d’elle, d’un sourire.

- Si je m’attendais à te croiser aujourd’hui… Content de te revoir Nai, ça faisait un bail.

Mon sourire était sincère. J’ignorais ce qu’elle faisait ici, mais il valait mieux elle qu’un inconnu. Etant une personne que j’apprécie, elle ne me dérangeait pas, loin de là. Je la regardais dans les yeux.

- Que viens-tu faire ici ? Tu es venue admirer les lieux, chercher le calme… ?

Ca, c’était mes raisons, et je tenais à prendre connaissance des siennes.

Spoiler:

Mais il était pas au pays des sablons lui déjà ? M’enfin, j’le comprends, déjà que leur lupanars doivent pas être bondés, après tout c’est l’pays du désert, et quand même tu tombe sur une péripatéticienne, la plupart elles sont noires et gonflées au botox. Alors ouais, au moins à Konoha, même si dans nos bordels y’a que des planches à pain qui chantent des calembredaines païennes, au moins, t’a l’choix entre la blonde et la rousse. Enfin, normalement. Puis j’parie que notre Hokage là, il préfère les femmes hot que les cadavres, et qu’il passe ses soirées là-bas. Du coup si tu veux une promot’, t’a qu’à aller au boxon l’plus proche. D’ailleurs ça s’rait pas à exclure qu’Aku ait eu sa graduation après un passage sous le bureau, ou un détour par la morgue.

M’enfin, trêve de dire des conneries, j’suis assez contente de l’revoir ce bâtard. Paraît qu’il avait accompagné l’ambassadeur là, comment qu’il s’appelle. Sarutobi Trucquej’aipasassimilé. Mais finalement il était de retour au village de la feuille, c’était un bon truc de fait. L’atmosphère devait lui manquer pour sûr. Oh, et pour sûr aussi qu’on allait fêter nos r’trouvailles hein ! Enfin, j’vais la fêter à ma façon, avec une rixe digne d’une Akimichi obèse. Sisi. L’moutard s’avança vers ma personne, ‘squissant un sourire. Ah ah, moi aussi j’m’attendais pas à te voir ptit con.

• En effet, ça fait des mois qu’on s’est pas vus. Alors, t’es devenu chunin maintenant, hein. C’bon de voir que tu commences à prendre du gaillon. M’enfin, t’fais pas d’idées, je compte bien te rattraper !

Bon c’est vrai qu’aux yeux des gradés j’étais pas très mûre, même si mon rôle de cerbère est une preuve de pseudo confiance. Et puis tant que je proférerais des insultes à tout out d’champ, ça m’arrangera pas non plus. Mais en même temps, une promotion, ça peut parfois se jouer à n’importe quoi. Un mot bien placé, une vaillante action, où même un éclat d’intelligence décisif. Aussi, je n’avais pas pu participer à c’te foutue examination parce que j’étais en taule à c’moment, mais j’aurai bien aimé poutrer les merdes couleur marron, ouais. Mais bon, j’pense que je surpasse trop de genins, que ce soit en baston ou en déduction. Comment ça j’me la pète ? Mais si si j’vous assure.

Et puis, le jeune nécromant me demanda ce que je venais foutre ici. Admirer les lieux ou chercher le calme. Boarf, ça, c’était sûrement ses envies, et elles allaient être chamboulées sous peu, malheureusement pour lui.. ; Car le moment pour la bagarre était bel et bien arrivé, et bientôt, le silencieux coliseum tremblerait sous nos paladines retrouvailles. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres, je commençais à malaxer mon chakra :

• Voir si tu a mérité ta promotion.

Je prenais une légère respiration, puis évacuais le tout. De ma bouche, dix poulets sortirent, et se dirigeaient maintenant vers le garçon. Oh, j’aurai pu commencer plus violemment, mais je préfère la jouer bon seigneur, et laisser le plaisir de la baston m’envahir. Après tout, ça faisait longtemps que je n’avais pas combattu.

Spoiler:

Akimichi Nai. Un des énergumènes les plus spéciaux du village. Oui, c’était le cas de le dire. Néanmoins, le jeune nécromancien s’était attaché à elle. Leurs retrouvailles étaient inattendues en ce jour, et l’enfant en était ravi. Elle allait, sans aucun souci, chasser l’aspect calme et monotone de ces quelques instants. Il n’y avait aucun doute là-dessus, elle était une experte à ce sujet. Leur dernière rencontre datait… Oui, c’était à ce bal, qui n’en était plus vraiment un à la fin. Le hasard avait fait que leurs routes se sont recroisées, dans ce Colisée. Aujourd’hui, la situation était différente. Le garçon à la crinière blanche avait pris un peu de grain dans sa caboche, et était revenu différent. Ces derniers jours, voire semaine et mois lui ont été très bénéfiques. C’était le cas de le dire. La preuve : il était dorénavant un Chûnin du village caché de la feuille. Cette promotion aurait été juste impensable quelques mois auparavant.

L’Akimichi semblait être au courant du nouveau grade de l’orphelin. Elle était renseignée à ce que je vois. À moins que cela s’est répandu dans le village, comme quelque chose d’impensable qui venait d’arriver. Il n’en savait rien. Il n’était revenu que depuis quelques jours à vrai dire. Ce qui était encore peu. Nul doute qu’une fois qu’il sera bien réintégré dans le village, il sera plus à jour sur ce qu’il se passe. Tant Nai était passée Jônin, et il n’en savait rien. Non, quoique. C’est tout bonnement impossible ça. Ce serait… Dramatique pour le village, vous ne pensez pas ? En tout cas, comme elle le disait, elle avait pour ambition de rattraper le Gamin Zombie.

- Haha, ton tour viendra !

Pas trop vite quand même. Ca peut être dangereux pour Konoha. Très dangereux. Au moins, c’était confirmé : elle était toujours une Genin. Tant mieux. Enfin dommage pour elle, mais tant mieux pour la pauvre population de la feuille. Elle regarda ensuite l’enfant, d’un sourire sur les lèvres, avant d’annoncer qu’elle voulait voir s’il a mérité sa promotion, fraichement obtenue. Elle préparait quelque chose. Voulait-elle en découdre ? Ca en avait tout l’air, lorsqu’une dizaine de poulets sortirent de sa bouche. Original comme technique, mais ce n’est pas ça qui allait mettre à terre le Chûnin de Konoha. Il concentra son chakra à son tour, afin d’expulser, de sa bouche, quelques boules de feu, qui vinrent à l’encontre des projectiles alimentaires de son amie. Une certaine distance les séparait, peut-être un peu faible encore. Les poulets furent calcinés, c’était le cas de le dire. Du chakra se concentra dans mes mains.

- Trop rôti, immangeable j’imagine. Tu sais, la puissance et le grade ne sont pas réellement liés. Mais bon, défi relevé.

Sur ces derniers mots, l’orphelin plaqua ses dextres sur le sol du Colisée. Le combat pouvait maintenant débuter pour nos deux protagonistes. Le sol s’agita sous les pieds de l’Akimichi, histoire de la déstabiliser. Le ninja de moyenne classe activa ensuite un sceau sur son poignet gauche, pour faire apparaître deux scalpels qu’il envoya avec force sur la Kunoichi. Les scalpels étaient bien sûr, empoisonnés préalablement, sinon ce n’est pas drôle. Profitant de cet instant, il fit quelques pas en arrière, après avoir posé son sceau fétiche entre les deux adversaires. La partie pouvait commencer.

Oui, cela faisait bien longtemps que la pandélurgique kunoïchi n’avait pas vu son comparse éborgné. Et pour elle, célébrer leurs retrouvailles en une rixe joviale était la parfaite chôse à faire. La bataille était bien amicale, mais pour Nai, il fallait tout donner. Ce n’est pas parce qu’ils étaient amis, ou qu’il representait dorénavant son suppérieur hiérarchique qu’elle allait se contenir. Bien au contraire. Nai ne faisait jamais avec la dentelle, même avec les plus grands. Surtout avec les plus grands. Pour elle, s’était une façon de s’affirmer, de prouver qu’elle était bien présente, qu’elle pouvait. Vulgarité ou violence, elle parvenait toujours à ce résultat.

Et elle comptait bien y parvenir.

Ses 10 pilons de poulaille fonçaient maintenant en direction du mini-cyclope. Cette technique n’avait pas de réels buts offensifs, juste déstabiliser son adversaire, le déconcerter, voir le mettre en situation de disgrâce toute sa vie si elle le touchaient. Aku, préférant jouer la sécurité pour ne pas se prendre quelques dêgats supérficiels, prit le soin de diriger quelques boules de feu sur l’offensive alimentaire régurgitée par la donzelle à la bedaine surdéveloppée.

Naï resta stoïque face à la boutade de son jeune ami, qui affirma ensuite que la puissance et le grade n’étaient pas deux facteurs liés. Certes. Naï aurait pu répondre et lui démontrer par A et B que c’était faux, mais elle était maintenant totalement prise par le combat. Plus le temps de niaiser ou de parler, Nai préférait conserver sa salive et ses forces pour ses diverses attaques et défenses. Le grade, franchement, était quelque peu secondaire pour elle. Certes, passer Chûnin lui octroierait de nouvelles responsabilités au sein de la gêole de la feuille, mais du moment qu’elle était là pour défendre Konoha, tout lui allait.

Le grade attendrait.

Aku, qui avait déjà commencé à préparer une nouvelle action, dirigea ses dextres vers le sol, qui servait de support aux pédicules grassouillets de la genin. Une technique dôton qui consistait à déstabiliser son opposant, la base dôton d’après ce que savait Nai. La terre était l’élèment duo. Pour les bourrins, il offrait une force de frappe non négligeable. Pour les stratèges, c’était un support pour les approches tactiques. Mais Nai n’avait pas besoin de ça.

Car Nai savait d’ores et déjà combiner force et tactique.

La pandélurgique jeune fille concentra son chakra dans ses pieds, puis le relâcha, ce qui eut pour effet de l’élever quelques bons mètres dans l’air, pour pouvoir éviter ainsi le tremblement de terre mais aussi les deux scalpels qui fusaient vers elle. D’habitude, cette technique était plus utilisée comme support pour ses techniques offensives, mais elle faisait tout aussi bien l’affaire, car à défaut d’écraser un ennemi, Nai était tout simplement retombée sur le sol. Ceci fait, elle se dupliqua en dix répliques intangibles de sa personne. Cinq foncèrent sur Aku, et cinq autres, dont elle, se déplièrent sur tout le terrain.

Le combat venait de commencer. Le sol trembla sous les pieds de mon élève, alors qu’un scalpel empoisonné fusait en sa direction. C’était une approche bien gentille pour l’instant. Le combat n’avait pas pour but de tuer quelqu’un. Non, ce serait débile. C’est elle qui m’a provoqué en duel en tout cas, j’ignore ce qu’elle a derrière la tête. Se tester ? Me tester ? S’amuser ? Va savoir. L’idée même de cet affrontement m’intéressait, alors je n’allais pas y cracher dessus. Battons-nous, dans la joie et la bonne humeur ! Que le meilleur soit honoré, et que le perdant soit couvert de honte ! Non, pas à ce point. Pauvre Nai. Je ne dis pas que je suis assuré de gagner, car je suis loin d’être un combattant d’exception, mais j’ai plus mes chances qu’elle. À voir si son style de combat fait mouche face à moi. Mais n’oublions pas que son domaine de prédilection est le Taïjutsu, et que m’approcher n’est pas souvent la solution la plus intelligente.

Grâce à son chakra, la jeune Genin fit un bond assez impressionnant pour se défaire de la secousse sismique et pour éviter le projectile toxique que je lui avais envoyé. Je ne m’attendais pas forcément à ça, mais c’est bien joué de sa part. Néanmoins, ce n’est pas ça qui me faisait le plus peur. Une fois au sol, elle se clona. Un deux… Dix. Dix Nai étaient là, devant moi. Eh bien, elle était talentueuse tout de même. En ce qui me concerne, je n’étais capable que de créer cinq doubles de moi. Nai en était à dix. C’était franchement bien joué de sa part. Cependant, l’usage qu’elle en fit était particulier : une partie fusa en ma direction, alors que les autres s’éparpillèrent. Elle fit une petite erreur stratégique, mais rien de grave. Avec un fumigène, elle aurait pu se dissimuler dans ses clones. Du coup, je ne saurais pas où était la véritable Nai. Lorsqu’elle s’est éparpillée avec les autres, je l’ai perdue de vue. Mais je savais pertinemment qu’elle ne faisait pas partie du lot qui chargeait. Une bonne explosion, et le tour était joué. Sortant un kunai explosif, j’en envoyai un sur le sol devant moi, au moment où l’armée de Nai passa par là. L’explosion prit le groupe de cinq clones, mais rien n’y faisait : ils étaient toujours là.

Ho ho. Illusion. Une technique basique dans l’art des illusions : la création de clones immatériels. Ils servent principalement à leurrer un ennemi. Maintenant, je ne savais pas où était la véritable Nai, et elle avait fait pas mal d’économie de chakra. Je pourrais attaquer sur toute la zone, mais le combat perdrait de son charme si l’on abat nos meilleures cartes dès le début. Elle était donc là, quelque part sur ce terrain. Bien joué Nai. Mais je sais comment te débusquer. Mordant mon pouce, j’invoquai Chôko, ma fidèle araignée, qui se mit à lancer une dizaine de boules de feu. Les dix projectiles étaient téléguidés. De cette manière, l’araignée visa chaque Nai avec une boule de feu. Lorsque l’une de ces sphères de flamme passe au travers d’une des répliques, elle change de destinataire. Au final, la véritable Nai se retrouvera avec la technique intégrale sur elle, venant de tous les sens. C’était une procédure qui n’était pas très rapide, mais elle pouvait me servir à la débusquer.

- Je te présente Chôko, la princesse des araignées. Amuse-toi bien !

Dès que je la repère, j’enchaînerai immédiatement.