Cher Nidaime Mizukage,

Ou plutôt devrais-je dire maitre ? Quelle que soit la dénomination que vous préférez, oui je dois l'admettre. Je suis surpris. Je pensais devoir attendre votre retour avant d'avoir de vos nouvelles. Vous aviez pourtant été très clair. Et vous n'aviez même pas eu besoin d'entrer dans les détails que j'avais comprit l'importance de vos tâches, et celle de votre emploi du temps. Toutefois...

Et bien j'avoue n'être qu'un genin. Mais avant tout, je suis un Prince. Et un Prince paye toujours ses dettes. Je ne parle pas de la destruction de votre Dojo, mais bien de votre don de savoir, de connaissance, pour lequel je vous suis immensément reconnaissant. Cela me sauvera la vie. J'ignore quand, peut-être dans 5 ans, ou dans 10 ans, ou même durant le voyage qui nous sépare, mais j'en ai la certitude. Ce n'est pas une faveur qu'on peut rendre facilement.

Si vous dites avoir besoin de mes yeux, alors au diable le protocole. Au diable mes plans prévus pour le moment. Au diable les procédures, et au diable quiconque essaiera de m'empêcher de vous suivre. J'irais voir le Régent, même si j'avoue ne guère l'apprécier. Il pourra m'installer son sceau s'il le désire. Et d'ici quelques semaines, je serais dans votre pays. J'ai déjà eu l'occasion de le visiter de par le passé. Rapidement, mais au moins j'en connais les grandes lignes.

Au passage, cela serait bien que vous laissiez quelques traces derrière vous. Vous êtes doué avec la lave, il me semble. Et le feu. Carbonisez quelques arbres derrière fou. Avec mes *dons* je saurais que c'est vous. Et je remonterais votre piste, je n'ai pas besoin d'en dire plus je pense. Je suis un Patricien, je sais ce que je fais. Et ce n'est pas une plèbe de brigands qui arrivera à me mettre en déroute, moi, ma Lame et mon Arc. Je vous prie de ne pas vous inquiéter pour moi, j'ai été élu à la naissance, choisit par une autorité supérieure, je ne crains rien. Mon rang ne veut rien dire, sinon que la hiérarchie de Kiri est à l'image de son Régent. Borgne, si pas complètement aveugle, et dénué de classe. Heureusement qu'il existe encore un peu de noblesse et d'honneur dans notre Village de la Brume Sanglante. Oui, comme vous avez entendu, la conquête de Yuki fut d'une facilité déconcertante. Deux adversaires nukenins se sont toutefois férocement opposé à nous. Dont un Samui. Serait-ce, à tout hasard, un des déserteurs que vous recherchez ? Venant de vous, je me dis qu'il n'existe que peu de choses qui pourrait plus vous intéresser qu'un traitre de Kiri.

Si c'est le cas, je suis plus que votre Homme. Je serais Votre Prince dévoué. J'ai déjà connaissance de certaines de ses caractéristiques au combat. Avant toute chose, il se bat à l'arc, et la distance est son combat de prédilection. Toutefois, il semble disposer de quelques techniques au corps à corps à l'aide de haches. Il est accompagné d'une belle femme dont je n'ai malheureusement pas put voir les capacités, parce que mon partenaire dans cette conquête s'est fort bien occupé d'elle. Kyoji Samui qu'il s'appelle, et je me dois de faire son éloge parce qu'il ne serait guère Digne de parler de Triomphe sans distribuer les lauriers à qui de droit.

Je peux également d'or et déjà vous annoncer une bonne surprise. Pendant votre absence, j'ai finalisé mes recherches sur la médecine. Cela ne peut qu'être utile, n'est-ce pas ? Surtout en pays étranger où règne une certaine incertitude. Je ne suis pas encore le meilleur médecin, je peux l'admettre humblement, mais je peux m'occuper correctement des blessures et autres poisons. D'ailleurs, en parlant de poison... Non, cette surprise là vaut la peine d'être gardée jusqu'au bout. Mais disons que j'ai hérité dans ce domaine particulier des connaissances d'un empoisonneur de talent.

Donc oui, je le crie haut et fort, je suis intéressé. Je confie cette missive à votre salamandre et j'attends impatiamment de vos nouvelles,

A bientôt, maitre.


- Samaël, Prince Jisetsu, maitre du temps et allié aux corbeaux.