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 Claire comme de la roche d'eau [PS]

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Suna
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Message(#) Sujet: Claire comme de la roche d'eau [PS] Claire comme de la roche d'eau [PS] EmptyJeu 10 Jan 2013 - 11:21

Celui qui dit que la matière est inerte et sans intérêt face à la fertilité de la vie, un commentaire venu de la bouche d’un Hayashi méprisant, n’est qu’un imbécile. C’est la matière qui anime la vie, non l’inverse. Chaque lumière électrique illuminant le tissu du cerveau et les nerfs, chaque rayon dans les yeux qui allume un signal, chaque soupir qui permet aux cellules d’avoir de l’énergie et chaque transformation de la matière vers une autre matière : voilà la vie. On m’appel nécromancien, parce que je maîtrise les morts. La vérité c’est que je maîtrise la matière, je réarrange la matière de manière à rendre un semblant de vie possible et je la laisse aller. Je ne suis certes pas médecin, mais mon domaine plus moins fécond, au sens biologique du terme, est bien plus vaste que le champ du corps humain. C’est la vie qui est le témoignage de la matière, non l’inverse. J’ai cru le contraire longtemps, j’ai respecté mon domaine d’étude à cause de ce respect pour la vie, comme si j’étudiais les vestiges de la vie. La vérité, c’est que j’étudiais le matériau de la vie, la vie découle de la matière.

J’en étais là dans mes réflexions. Le balcon offrait un panorama magnifique sur le Village, si ce n’est des murs qui bloquent la vue. Il s’étendait presque en demi-cercle autour de la « tour » du Palais et permettait de voir partout autour. Pourtant, je n’y étais pas. J’étais dans mon bureau, les rideaux tirés. L’odeur des acides et des erlenmeyers, légère et en fond, mais âcre, se faisait sentir malgré toutes les installations pour me permettre de profiter du maigre Laboratoire, en rien comparable à celui d’avant. Je me permettais une pipe à l’intérieur, prenant soin de ne pas trop y fumer. De ma main gauche, avec mon index et mon majeur, j’écartais les rideaux horizontaux et observais les alentours. J’étais paranoïaque, mais pas craintif ni nerveux. Mais il fallait avouer que l’attentat m’avait fait redoubler de prudence et, sans me refuser tout confort, je refusais de faciliter la chose. L’ombre du Conseil pestait encore contre moi, mais je ne m’étais pas trompé sur les Konohajins, ils n’avaient pas besoin de ce Conseil.

La matière de ma vie… Qu’était-elle ? Le savoir des morts de mon père, le mépris des autres envers un Burakumin, puis l’amour de la chimie. L’armée avait suivi, très humble, mais avec talent, mais avec ce même acharnement à mon encontre. Un instinct, une voix dans ma tête, qui me disait que rien chez moi n’avait d’importance. Il en avait découlé un amour de mon sujet d’études, une curiosité vitale. J’étais un être médiocre et misérable, mais je souriais. Je m’étais rendu compte du ridicule de mon âme après l’accident du Laboratoire et ma vie errante en tant que Nukenin. Il y avait eu Nyuuwa, un espoir de rédemption, maintenant disparue. Puis Konoha… J’avais le même dégoût pour eux que pour moi-même, une situation amusante pour un Hokage. Ma rédemption se trouvait dans cette Expérience qu’était Konoha, mais aussi dans ce désir tout aussi étrange de materne cette Matière pour que la vie y circule enfin. Étrangement, je me demandais ce que Kenji penserait de ce désir si classique, sans complexité.

Je me retournais alors pour regarder l’ANBU dans le bureau. Depuis plusieurs minutes, presque une demi-heure, il restait planté là sans rien dire, certainement gêné par mon silence. J’étais amusé de le voir empêtré, hésitant entre me déranger et présenter un signe de doute sur ma personne ou rester là silencieux comme si je testais sa patience. Il n’avait pas choisi, il était resté hésitant. Il y avait parmi les Genins de ce Village des gens que j’estimais plus que lui, mais les ANBU étaient tous des gens de qualité, il fallait l’admettre, et il devait trouver une sorte de plaisir pour leur position, que ce fut une erreur ou une vérité.

- « Alors… Vous avez trouvé ce que je demandais à Tsuchi ? Vous avez trouvez cette roche noire ? »

L’homme se contenta de hocher la tête avec empressement. Je lui fis signe de la tête et, avec soulagement, il se dirigea vers les lieux. Je le suivais. Il y a de cela quelques mois, j’avais trouvé dans une drogue particulièrement efficace, étrangement stable et efficace, un produit des Clans, plutôt des bandes, de producteurs de drogues. Aux yeux de beaucoup, c’était des criminels, mais la loi du plus fort régnait à Tsuchi. Ces imbéciles n’avaient même pas compris que la qualité de leur drogue ne découlait pas de leur méthode, mais bien du hasard des installations. Il y avait des minéraux propres et des plantes, ces particules m’avaient servi à identifier le lieu de production pour envoyer des Konohajins. Il y avait une autre particule, un matériau presque cristallin, organisé solidement et de façon stricte, mais qui réagissait étrangement au chakra.

J’arrivais dans la forêt, sans autre forme de cérémonie. Il y avait là quatre Nukenins, deux ANBU. Je fis signe à l’ANBU de payer les Nukenins. Ils ouvrirent un petit coffre, les mercenaires le regardèrent, avant de hocher la tête. Je refermais le coffre et le verrouilla avant de leur lancer la clef. Je tendis la main, signalant que j’attendais mon dû. Le plus gros me lança une besace que j’attrapais en souriant avec un léger balancement presque ivrogne. Je l’ouvris et hocha la tête. C’était de la pierre presque ordinaire, charbonneuse un peu, il y brillait finement quelques particules, comme du sable de plage, mais rien de bien précieux au premier abord. Je fis signe aux ANBU de donner le coffre et les hommes partirent sans rien dire. Ce retour avait été une mission, utile, car les producteurs de drogues s’intéressaient au Pays du Feu, mais je n’avais pas d’intérêt pour ça. Je voulais simplement avoir ce matériau. Les ANBU hésitèrent alors que je passais près de l’un d’eux, lui donnant une tape sur l’épaule. L’atmosphère se détendit et je retournais au Village, non pas dans le Palais, mais à l’Hôpital.

Le chakra est particulier. Il n’est pas comme l’énergie du Katon, de l’énergie cinétique, ou des échanges de particules comme l’électricité ou la lumière. Malgré tous mes essaie pour modifier la matière avec le chakra, le transfert d’une énergie à une autre est trop vulgaire, trop imprécis pour permettre un réel effet moléculaire. C’est ce que je croyais, jusqu’à maintenant, jusqu’à ce que je trouve cette substance cristalline. C’est autre chose, la substance semble particulièrement sensible, elle a une structure propre qui réagit bien au chakra, elle permet un sujet d’étude parfait pour le sujet. C’est avec ces espoirs que je venais de me procurer l’objet de ma convoitise. Dans la pièce vide, qui dans le passé fut le Laboratoire, je me retrouvais à installer mon échantillon sur une simple table en bois, devant m’éclairer avec une lampe à l’huile et examiner l’objet avec un brûleur simpliste, quelques appareil diverse. Ça allait me prendre toute la nuit, devoir jouer avec les acides, les bases, extraire le cristal de ce morceau de caillou, mais une fois entre mes mains, les travaux commenceraient vraiment.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Claire comme de la roche d'eau [PS] Claire comme de la roche d'eau [PS] EmptyMar 22 Jan 2013 - 6:27

Je devrais étudier mon échantillon pendant des jours, à tel point que je dû utiliser un cadavre. Je l’animais. Je devais travailler aux deux tâches, celle d’Hokage en personne et celle des analyses. Le cadavre avait un lit installé et, jour et nuit, sauf quelques interruptions, il dormait. C’était la première fois que j’utilisais ma technique aussi longtemps. Si le cadavre n’avait pas besoin de se nourrir, dormir semblait rendre moins difficile le maintien de cette technique. Ce n’était pas temps le chakra que l’étrange dissociation qui devenait un problème. Je ne désirais pas sombrer dans la folie, déjà que mon esprit faisait des choses absurdes avec mes nerfs engourdis, si en plus je devais endurer cette absence de sensation du cadavre… À long terme, ce pouvait être dommageable et je ne prendrais pas cette chance.

Ce cristal noir, presque luisant comme l’ébène, une fois un niveau de pureté presque parfait atteint, avait des propriétés étonnantes, mais aussi insatisfaisante. Sa structure et sa réactivité au chakra était grande, c’était une espèce de réorganisation possible par le chakra, mais il semblait avoir été fixé, devenu extrêmement stable. Probablement au contact du chakra extérieur. Sa faible concentration l’empêchait de se stabiliser, dès que les échantillons rapetissaient, il semblait de plus en plus difficile de changer sa structure. Et le chakra, il est partout, autant dans la matière que dans la vie. Après plusieurs jours à étudier ce microcosme, je compris qu’il me faudrait directement aller à la source. Il allait falloir me déplacer à Tsuchi.

Je pris quelques jours de congés, le temps de couper l’utilisation de ma technique en deux, afin de ne pas risquer des effets secondaires. Alors que le faux moi était à Suna, le vrai allait vers Tsuchi. Heureusement, c’était à Tsuchi. Avec Kawa, c’était probablement les Pays que je connaissais le mieux, si on oublie Konoha. De ma vie de Nukenin, après avoir fait mon propre exil de Kawa no Kuni, pour éviter que d’anciens collaborateurs ou ennemis ne me retrouvent, je m’étais dirigé vers Tsuchi no Kuni. Le Pays était sans chef, rempli de montagnes et de grottes, des installations précaires formaient des villages et les bandes criminels régnaient. Les plus aptes de ces bandes faisaient de leur territoire un domaine et, vu leur absolu liberté là-bas, devenait des plateformes pour l’exportation des drogues. C’est là que durant des années, je travaillais à ma Chimie, fabriquant des drogues et enseignant des processus de fabrication plus performants pour ces criminels.

Un Pays en anathèmisé par les autres, mais qui en avait fait, si on peut parler ainsi, sa force. Il me fallut trois jours pour me rendre jusqu’au lieu. Je connaissais l’emplacement de la grotte, environ, mais il ne fut pas difficile de l’identifier avec précision. Des corbeaux s’envolèrent du flanc lorsque je poussais un cri. Je m’approchais de la grotte et y fit quelques pas. Ceux qui pensent que Tsuchi est désolé se trompent : les corbeaux, les ours et autres animaux s’en étaient donné à cœur joie. L’odeur de la chaire putréfiée, des insectes bourdonnants et la viande arrachée par les animaux finirent par ne plus laisser de doute. Dans la caverne, il y avait des bris de verre, une odeur étrange, des tables renversées et une dizaine de corps. Les Nukenins avaient fait leur boulot. Je claquais des doigts et une flamme en surgit, m’éclairant. C’est là que je vis le filon. Comme un cicatrice sur le mur humide et luisant à cause de la lumière, une marque sombre, qu’on pouvait aisément prendre du charbon. Je levais les yeux. Elle s’étendait comme une veine, s’amincissant jusqu’à disparaître.

C’était autre chose que les filons des mines, du peu que j’en avais vu. Autre chose qu’un amas plus ou moins organisé d’un matériel recherché. Non, ce cristal impur et opaque, pour le moment, se formait et s’étendait, se solidifiant sous cette forme au fur et à mesure que sa concentration baissait. En suivant la cicatrice, je m’aperçus que l’objet de mes recherches devenaient de plus en plus lisse, plus semblable à de l’obsidienne que du charbon. Moi qui pensais que mes recherches seraient le point final de ma recherche… C’était l’avant-avant-dernier chapitre, ce que Skinnero, dans un de ses livres, appelait, avec sa manie d’utiliser des mots pompeux pour rien, l’antépénultième de ma recherche. J’avançais dans ce long tunnel, passant d’un laboratoire clandestin près de la sortie, à la limite du visible, pour éviter que les vapeurs n’empoisonnent, à une espèce d’entreposage abîmée où on s’était servi, avant de trouver des lits pouilleux où trainaient des aiguilles. Les fabricants sont souvent les pires junkies et les premiers clients. Le produit passe bien avant l’argent.

- « J’aurais dû faire gaffe, maintenant ça brûle quand je pisse ! »

Ces quelques mots me surprirent, mais, comme son auteur avait un dur rappel de la réalité, j’en avais un d’un autre genre. Je me penchais en refermant la main pour éteindre la flamme, me plaquant à la paroi et la longeant pour m’éloigner dans la grotte. Je les observais, au coin du virage, en train de fouiller et de jeter les cadavres à l’extérieur. Ils ne s’arrêtaient pas là, ils ressemblèrent rapidement les restes de la marchandise. Ils laissèrent là le tas de drogue, faisant mine de les compter sommairement. Le premier hocha la tête et indiqua au second de prévenir les autres qu’il y avait des meubles à sauver. Le gars s’éloigna, alors que celui qui restait s’assis sur un lit. Il fouilla rapidement au sol, pris une seringue et la nettoya sommairement. Il se contenta de prendre un des restes, de le faire chauffer et de s’en injecter.

Je pouvais le tuer… Mais à quoi bon ? Les autres reviendraient et la grotte serait fouiller. Je devrais cacher du matériel pour leur faire croire que j’étais sorti. Si je les laissais revenir, la grotte grouillerait de ces drogués, mais une fois le matériel rassemblé et prêt à partir, elle serait vide. Il ne me restait qu’une solution : descendre en suivant le filon, le temps de leur laisser faire leur besogne et terminer mon travail de mon côté. Je me penchais, attendant que l’homme somnole ou parte dans les vapes, puis je me redressais et m’approchais de lui. Si ces idiots m’avaient écouté, ils auraient pu exporter bien plus de produit et le finaliser ailleurs, mais les chefs de ces groupes préféraient garder de quoi satisfaire leurs ouailles. Je me détournais et me dépêcha à descendre, longeant le filon, dans la montagne, peut-être sous.

Après des heures, peut-être des jours, sous terre, je perdis le fil du temps, même s’il n’y avait aucun embranchement, je découvris ce que je cherchais. Le tunnel grandit, jusqu’à atteindre une taille d’une grande grotte. Il y avait plusieurs tunnels qui partaient dans d’autres direction, s’ouvrant de la même manière et donnant l’impression étrange que la grotte n’avait aucun mur. Au centre, un énorme pilier, touchant le sol et le plafond de la caverne. Et, juste entre les deux, une masse sombre, mais brillante, presque transparente, comme du verre fumée. Le cœur du cristal. Je m’en approchais. Je mis des gants, délicatement, avant de sortir un petit marteau et un pic. Il n’était pas aussi pur que celui du laboratoire, mais, en l’état naturel, sa pureté était incroyable. Je m’approchais, sans vraiment réaliser que le son n’était pas dû au vent, mais au cristal. Quand j’y posais la pointe de mon pic, s’en fut trop. La roche réagit, immédiatement, à mon chakra.

Je compris mon erreur. La pierre réagissait, tout simplement, elle se modifiait en fonction du chakra, sa structure se stabilisant et perdant ses propriétés. Je fis un pas en reculant, réalisant que déjà, son cœur se noircissait et que a structure plus cristalline se craquait sous le poids du pilier. Ce n’était pas une secousse violente, mais bien un processus visible, mais impossible à arrêter. Je reculais et me mis à réfléchir. Quelques débris, mineur, tombait ici et là. D’ici quelques heures, il n’y aurait plus cette formidable source de connaissance. La tête entre les mains, désespérées, je devais penser. Comment éviter sa stabilisation incontrôlée ? Comment garder sa structure sensible au chakra ? L’isolation ? Impossible et inutile. L’activation par plus de chakra ? Impossible sans l’alimenter de flux continuels et changeants. Il fallait l’isoler dans une structure de chakra non continuelle. Une structure… À cette pensée, je compris vraiment en quoi la matière est la source de la vie.

Je me levais et posais mes mains sur le cristal.. J’allais tenter de l’isoler, mais surtout de l’incorporer. Je reculais, sans retenir un balancement involontaire, posant dans un geste ample le pic. Le bruit du petit marteau me sembla résonner alors que le cristal se craquait. Un autre coup. Une fine poudre forma un petit nuage. J’allais recourir au même signe de liaison qu’avec le Pacte du Kuchiyose, mais aussi celui de mes cadavres et de mon attachement à ses cadavres. Les Sceaux défilèrent, d’abord sur le cristal, puis sur mon corps. Le processus s’accéléra, les morceaux à tomber du plafond devenaient plus gros et le cristal se fissurait. Le grondement, d’abord presque un murmure, devînt celui d’un animal. Puis, un cri plus strident, celui d’un animal qui meurt. Les Sceaux disparurent, ils avaient fonctionné. Je me dépêcha, abandonna là le marteau et le pic pour revenir sur mes pas.

Quand je sortis, la grotte avait été vidée. Il ne restait rien d’utilisable. La pile de cadavre à l’entrée était pourrissante, des corbeaux s’en donnaient à cœur joie. Je devrais faire de nombreux test chez moi, mais je sentais cette échange, bilatérale, cette entente synallagmatique. Le cristal vivait dans mon corps, il gardait sa forme instable, je pourrais l’utiliser. C’était un art que les Shinobis appelaient le Shôton. Pour moi, c’était la Chimie et la Matière.
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