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 | | (#) Sujet: Mission B - ''Anguille'' sous.. Roche ? Sam 14 Avr 2012 - 3:32 | |
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- Shinku Zanshi
Mission de rang B: Un commanditaire mystérieux réclame vos services pour dérober une pierre très précieuse dans le Pays du Vent. On note que cette pierre n'est rien de moins que le symbole d'un clan guerrier qui a su survivre pendant la guerre dans cette région du monde. Kaze no Kuni.. La deuxième fois que je me rendais dans ce pays, mais là c'était un peu différent, j'y allais pour dérober un objet, une pierre précieuse détenu par un clan du guerriers. Je n'étais une adepte du vole, je n'aimais pas servir les causes injustes n'ayant que pour but l'enrichissement personnel et la blessure d'autrui ; mais bon, au bout d'un moment il faut savoir prendre sur soit et je devais bien admettre que des contrats où il fallait protéger la veuve ou l'orphelin n'étaient pas monnaie courante, et bien au contraire justement, on faisait plus appel aux villages et ''gentils ninjas'' pour accomplir ce genre de mission à caractère héroïque. Nous les nukenins étions plus perçus que des mercenaires sans foi ni loi ; ce qui était vraiment réducteur, mais à force, et bien on endossait ce rôle et finissions par accepter, car l'argent ça ne pousse pas sur les arbres et on fini toujours par en avoir besoin. Si mon cousin n'avait pas volé le trésor du clan, je n'aurai pas eu à faire ça ; il ne perdait rien pour attendre. Bref, je connaissais parfaitement la route à emprunter pour me rendre là bas.
Cela me prit une grosse journée de marche, de course, pour me rendre jusqu'à la frontière, j'avais retraversé la gigantesque ville qui recouvrait la majeure partie de l'Ouest de Kawa no Kuni, dans la forme, rien avait changé depuis la dernière fois, je me souvenais parfaitement des enseignes lumineuses, de la foule, des commerçants.. Puis je fus finalement proche de la frontière, je reconnu aussi le panneau indiquant les désert de l'ouest, quelques pas de plus et je me retrouvais là où retrouvé Hayato, un petit pincement au cœur, mais ce n'était rien, j'avais appris à ne plus me retourner sur le passé. Je pénétrai enfin les terres de Kaze no Kuni, alors que la nuit amorçait son arrivée. J'avais entendu dire que les journées dans le désert son particulièrement chaudes, mais qu'en revanche les nuits étaient d'un glacial à donner froid à un mort, bah.. Heureusement que j'étais ''Zanshi'' dans ce cas ! Bon maintenant je devais trouver où aller, parce que c'est bien beau de crapahuter dans le sable à la recherche de.. D'un caillou, bien qu'avant de trouver la dite pierre je devais certainement trouver un genre de construction ou je ne sais quoi dans le goût. C'est vrai qu'il commençait à faire un peu frisquet mine de rien, qu'à cela ne tienne ; je régulais ma température pour ne plus ressentir les effets du froids. Je continuais ma marche, à chaque pas je m'enfonçais de quelques centimètres dans la poudreuse sablonneuse. J'étais dans le noir le plus complet, du moins, un peu éclairée par les étoiles, mais rien de vraiment utile puisque une heure après je perdis cette unique source de lumière, cachée semblait il par des nuages. Je souriais en pensant à la situation, en fait, je n'avais jamais eu de chance, il y avait toujours un élément qui jouait contre moi, si seulement j'avais le pouvoir de contrôler la chance, d'influer sur les événement, sur le hasard.. Oué, je volerai le libre arbitre de chacun et on finirai par me faire brûler sur un bûché ; quoique, non, on me pendrait, le feu n'ayant pas vraiment d'emprise sur mon corps... Bref, mes quelques divagations furent balayées non pas par un ballet, mais par une rafale de vent d'une violence inouïe, si bien que je perdis équilibre et roula jusqu'au bas de la dune que j'avais si durement escaladée, je me relevais, j'avais du sable partout, dans les cheveux, dans les vêtements, Génial.
Et là je pensai : c'est vraiment pays de merde, y a que du sable, il fait trop chaud le jour, trop froid la nuit, y a trop de vent.. En fait, ce n'était pas pour rien qu'on l'appelait le pays du vent, même si ''du sable'' aurait pu convenir. Bon, allé, un peu de sable ce n'est rien, puis un petit coup de vent.. Alors que je secouais la tête en ébouriffant ma chevelure pour en extraire le gros des grains, je relevais la tête en entendant un bruit sourd au loin, je tentai de voir, mais avec tous ces nuages, pas forcément évident ; cependant je pouvais dire que le son se rapprochait, et dans le même temps un vent d'une froideur comme rarement j'en avais ressenti se leva pour me fouetter le visage. Puis je pris une volée de sable en pleine poire, je venais de réaliser.. Dans le désert les tempêtes de sables nocturnes sont plus violentes qu'en journée, à cause du froid ; c'est ce que disait un de mes professeurs quand j'étais en classe, au temple de mon clan. C'était donc ça, j'étais en train d'essuyer une de ces tempêtes de sable. Je plaçais un tissu devant mon nez et ma bouche pour éviter d'aspirer du sable, je plissais les yeux, et continua ma marche contre les éléments vers une destination encore inconnue.
J'endurais la force du vent, la violence du sable et la morsure du froid, je sentais mes forces s'amenuiser au fur et mesure que j'avançais. Je n'étais absolument pas préparée à ça, la dernière fois que j'étais venu dans ce désert ce fut si différent, je n'avais pu imaginer que la nature pouvait se déchaîner à un tel point dans un lieu si désertique. J'avais de plus en plus de mal à résister à la pression des bourrasques, je ne m'étais pas douté un instant que je faiblirai si vite face au désert. À bout de souffle, un peu protégés par une dune, je décidais de faire une pause. Je me reposai contre le sable gelé, la tête enroulée dans un foulard noir. Transi par le froid, violenté par le sable, je ne trouvais pas la force de me relever, sentant la fatigue, je fermais les yeux, histoire de regagner quelques forces, un repos du guerrier ? La main posée sur le sable, je le sentais couler sur ma peau, je n'arrivais même plus à me réchauffer, c'est donc cela qu'on ressentait quand toutes lueurs d'espoir s'éteignaient ? À moins d'un miracle, je savais pertinemment que je ne passerai la nuit, je repensais alors à tous ceux que j'aimais, à tous les bons moments que j'avais passé, le cours de ma vie ? Inévitablement, je sombrais dans les abysses d'une nuit sans fin. ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ « Une chasse bien infructueuse mon frère ! »
« En effet, les Bisons du désert ont du migrer vers le nord.. »
« Il faut dire qu'avec la saison des tempêtes qui s'annoncent.. Ils ont bien anticipé le coup. »
« Heureusement qu'on a aussi prévu le coup en faisant des réserves » cria t il à l'autre.
Les deux chasseurs marchaient dans le désert, en pleine nuit ; traversant une tempête comme si ce n'était qu'un vulgaire coup de vent. Ils portaient tous deux d'espèces de longues robes noires et blanches, portaient à la ceinture ce qui ressemblait à un dague ; tenant dans leur main un grand bâton dont l'extrémité ressemblait à un maillet. Ils avançaient tranquillement, en discutant malgré le vacarme de la tempête, ils étaient visiblement habitués à ce déchaînement de colère. Subitement l'un des deux, celui qui ouvrait la marche, s'arrêta, bientôt suivi par son collègue ; ce dernier lui demanda d'ailleurs la raison. Le premier semblait préoccupait par quelque chose se trouvant par terre, il tâtait le sable avec sa grande canne. Et en se baissant il répondit. « Viens vite, je crois qu'il y a quelqu'un ici »
« Quelqu'un ?! »
dit il en se précipitant au milieu des rafales de vent et de sable. Ils déblayèrent le sable en surface, quelques millimètres tout au plus, et découvrirent le corps inanimé d'une jeune femme au visage caché par un tissu sombre, l'un des deux dévoila son visage et son cou pour prendre son pouls et apprécier sa respiration. Il se releva en frottant son crâne enroulé dans un turban bleu. « C'est une femme, elle est inconsciente, son pouls et sa respiration sont faibles.
« … Laissons là ici, c'est une étrangère, et les étrangers n'apportent que des problèmes, elle n'avait qu'à pas s'aventurer par ici. Elle paye sa stupidité. »
« Tu ne penses pas ce que tu dis.. Allé aide moi, on est garant de sa survie. »
Le second ne releva et s’exécuta, il posa son bâton en parallèle à celui de son frère, et celui ci posa une planche qui s'y fixa toute seule, formant une civière. Le plus âgé des deux fit glisser la jeune femme sur le brancard, ils la couvrirent d'une couverture, et la soulevèrent avant de continuer leur marche cette fois ci à une cadence plus soutenue. Environ une heure après, ils arrivèrent aux abords d'un grand village battit au tour d'une espèce de tour en pierre jaunâtre. On les laissa entrer sans s'opposer, et d'autres personnes, leurs semblables, vinrent recueillir la jeune femme, la portant sous une tente non loin de là.~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ « Elle revient à elle.. »
J'entendais parler au tour, une lumière juste au dessus de moi m'éblouissait ; était ce le paradis ? J'obtins rapidement la réponse lorsqu'un homme, grand brun au teint mate apparut au bout du lit sur le quel j'étais visiblement allongé. Il m'observa un instant, ma vision devint plus stable, plus claire, je me demandais vraiment où j'étais, mais apparemment j'étais en vie et ce fut certainement grâce à tous ces gens. L'homme s'approcha plus prés et s’essaya juste au bord de matelas. Je me doutais qu'il allait me parler, et de même je soupçonnais que ce serait à propos de ma présence dans le désert, ou tout du moins quelque chose sur le même sujet, et cela ne loupa pas !« Comment vas tu ? »
« euh »
Je fixais son regard me faisant penser à deux émeraudes, ce qui me rappela la pierre précieuse que je devais dérober, mais avant de poursuivre ma mission, je devais répondre à ce bellâtre, et aussi me rétablir, je tentais de me redresser mais le simple fait de prendre appui sur le matelas, de forcer en quelque sorte, m'asséna comme un coup à l'estomac, je pris une profonde respiration en me laissant retomber sur l'oreiller, je fermai les yeux et prit sur mon mal de crâne naissant pour répondre, je n'allais pas mentir en disant que j'allais bien, de toute façon cela se voyait bien. Au moins, il faisait preuve de quelques retenues, je savais qu'il voulait savoir pourquoi j'étais là, seule, dans le désert en pleine nuit.. « C'est pas la grande forme.. J'ai.. mal à la tête, j'ai l'impression qu'elle va exploser. »
« Tiens, prend ça ; ça te soulagera. Tu as été mordu, et empoisonnée en pleine tempête de sable, dans un désert en pleine nuit.. D'ailleurs..Pourquoi ? »
me tendant un verre en bois.« Merci. Pourquoi quoi ? La présence dans le désert ?
« Oui, cela même. Il faut être soit ignorant soit inconscient pour voyager seule de nuit dans cette contrée.. Il doit donc y avoir une raison. »
« Un peu des deux je dois dire.. »
Le pourquoi du comment ? Devais je vraiment lui expliquer que je devais dérober une pierre précieuse symbolisant je ne sais quoi d'un clan de guerrier ? Je ne savais même pas qui il était, peut être me trouvais je même en présence d'un de ses membres ; apprendre ça ne l'enchenterai pas vraiment, bien que.. Apparemment c'était l'un de ceux qui m'avaient sorti de ce mauvais pas. D'autre part ce qu'il m'avait dit m'avait un peu surpris, j'avais été empoisonnée par morsure ? Où ? J'avais mal un peu partout, je demandais où quelque chose avait bien put me mordre ?! Je devais aussi lui poser des questions, et si je voulais des réponses, je devais jouer franc jeu dés le début.. Si j'avais à faire à un ''guerrier'', et bien, je me débrouillerai, Tsuna, Anka.. Ils savaient à peu prés où j'étais partie. Je lui répondis alors en sentant ma douleur s'atténuer au fur et à mesure. « Je ne pensais être prise dans une tempête à vrai dire.. Enfin, je suis là pour retrouver un objet, une pierre précieuse appartenant à un clan qui a participé à la grande guerre... »
« Uhm, je vois, je vois. Et je suppose que tu veux toujours retrouver cette pierre... »
« Ben... oui.. »
« D'accord, donc sache que cela fait des générations qu'on ne l'a pas vu, cette relique est une légende aujourd'hui. Tu n'as pas de temps à perdre avec ça, crois moi. »
Quelle bonne nouvelle, donc un commanditaire dont je ne connaissais absolument rien si ce ne fut le contrat qu'il m'avait adressé, m'avait envoyé dans un désert mortel pour retrouver quelque chose qui n’existait pas ? C'était bien ça ? Je levais péniblement une main et essuyai mon front, je transpirait, ma peau était brûlante ; puis je senti une douleur au niveau du bassin, grandissante. Je plaquai ma main dessus par réflexe, et mon mal de crâne reprit de plus belle. L'homme dont je ne connaissais toujours pas le nom souleva ma main, baissa légèrement le drap me couvrant dévoilant mon bassin violacé, au centre de l'ovale gonflé formé à la surface de ma peau une trace de morsure, complète ; cela ne ressemblait pas aux crochets d'un serpent.. Il me posa une serviette blanche sur le front, et essuya mon visage dégoulinant. Il prit une seringue posée à côté et me posa une autre question. « Je m'appelle Ezio, et je fais parti du clan Ecko ; des guerriers ayant survécus à la grande guerre.. Et toi ? »
Je rigolais étrangement, je n'avais pas envie de rire pourtant, la douleur était réelle, lourde et intense, et je lui répondis, peut être avec un grain de folie certainement dû à cette morsure, en y repensant c'était même plus que certain. « Habashi Zanshi, d'une famille qui n'est pas sortie de la guerre. »
« Uhm.. Ravi de faire ta connaissance. Maintenant je vais te faire une injection qui va te faire dormir, faire baisser ta température qui, soit dit en passant, aurait du te tuer. Je reviens dans quelques heures, ça devrait aller mieux ».
Je n'eus pas le temps de répondre, je senti qu'il me piquait le bras, en fait je ne le senti quasiment pas, c'était vraiment négligeable à côté du reste. Puis je sombrai une nouvelle fois pour me réveiller quelques heures plus tard, et mon médecin était là, à mon chevet quand j'ouvris les yeux, il faisait nuit. Je ne sentais plus aucunes douleurs. Cette fois ci je parvins à me redresser, prendre appuie. Ezio me regardait, quand nos yeux se croisèrent il me sourit. Puis il parla... « Ça à l'air d'aller mieux.. On va pouvoir parler. »
« Oui... »
« Bon, tu es venu pour ''l'olivine''.. Que veux tu en faire ? Si bien sur ce n'est pas qu'une légende, ce que je crains. »
« Je dois la récupérer pour quelqu'un... »
« La voler tu veux dire ? Tinquiète je m'en fou, elle est représentée sur la plus part des documents, sur nos blasons.. Elle n'a aucun pouvoir.. du coup je ne comprends pas pourquoi.. »
« Moi non plus.. Mais c'est l'appel de l'argent, que veux tu. Tu as des informations ? »
« J'en ai oui, mais parlons d'autre chose, de plus important. L'animal qui t'a mordu a libéré un poison dans ton organisme qui se propage lentement jusqu'à ton système nerveux. »
« … Et, vous avez un antidote n'est ce pas ? »
« Non, un ralentissant, oui.. il faut trouver ce qui t'a mordu, un lézard pour être plus précis. En fait je ne sais pas comment cela a pu arriver, ces reptiles restent à un endroit bien précis normalement. »
« … Je vais.. Je vais donc mourir.. C'est génial. »
« Non, pas si on retrouve le lézard, c'est là que j'interviens, je vais te conduire jusqu'à des ruines dans le désert, introuvables par un étranger. Là vivent les fameux lézards, les monstres de Gila. Ces ruines, un ancien temple, renferment aussi l'Olivine des Ecko.. Mais je ne crois pas que tu auras vraiment le temps de la trouver ! »
« ok... On y va quand ? »
« Demain.. Tu vas encore te reposer, je viendrai te chercher. Je te refais une injection, pour ralentir le poison, et inhiber la douleur. Passe une bonne nuit, enfin essaye. »
J’acquiesçais d'un simple hochement de tête, je senti l'aiguille me piquer, il me souhaita encore une fois une bonne nuit, souffla la lampe à huile et quitta la tente. Je ne m'étais douté un instant que les choses auraient pus prendre une telle tournure, on ne m'avait jamais parlé de l'hospitalité des habitants de ce pays, enfin, de ce clan tout du moins. J'observais le ciel par la lucarne en tissu ondulant sous le jeu vent, noir est étoilé ; je sentais le froid glacial des nuits dans le déserts étreindre la tente, fort heureusement un petit poêle brûlait dans un coin, je ne voulais pas trop me servir de mes capacités, de mon chakra pour contre carrer ses effets, de toute façon à cet instant je doutais en être capable. Au moins une chose était sûre je ne pensais pas pouvoir retrouver la pierre que j'étais venu subtiliser. J'allais donc employer un peu de mon chakra quand même, créer un clone, et le renvoyer au commanditaire, ou du moins, à la taverne où je devais déposer l'objet, et attendre d'autres ordres. Si je ne trouvais pas cette pierre, je ne voyais ce qu'il me ferait faire de plus, et de toute façon je ne ferai certainement rien d'autre pour une personne qui ne se montrait pas, j'avais déjà eu assez mésaventures avec la fameuse Makka. Je reposais ma tête sur l'oreiller, je fis quelques signes qui donnèrent naissance à une réplique, elle posa sa main chaude sur mon bras ; et disparu, enfin, elle repartait pour Kusa.
- Citation :
- La mission peut se finir ainsi, mais si vous voulez une suite c'est ici : Ce n'était pas une anguille
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