Une belle nuit se profilait, mais je n'en avais que faire. Ce qui m’intéressait le plus dans ce ciel aux teintes féeriques, c'est ce qui le composait. Les étoiles. Perché sur un arbre, mon Kinnegan ultime activé, je prennais des notes, archivant grâce a une de mes techniques mon analyse, légèrement perplexe. Mon étude de l'alignement a été fausse, j'ai loupé la position de X-2034 de quelques années lumières. Bon, j'allais freiner l'entrainement intensif quelques temps, histoire de me focaliser sur mes recherches que j'avais délaissé il y'a quelques temps. Passant ma main a travers un portail dimensionnel, je la ressortais rapidement, tenant un récipiant contenant un liquide verdâtre, examinant sa composition. Ma main plongea une deuxième fois dans un éniéme portail, ressortant un insecte. J'appliquais le liquide précieux, constatant le résultat, sans que mon faciès froid et inexpressif ne change d'expression. Je regardais l'animal se convulser sous l'effet du poison. "Poison Y-23, fructueux", voilà ce que je notais. Sortant une fiole, je déversais précauscieusement le mélange dans cette dernière, puis je la rangeais, calmement, toujours perché sur mon arbre.


Il était coutume pour moi de sortir du village de Kiri fréquemment, et même si j'étais toujours a Mizu, j'avais choisi cette fois un petit ilôt retranché, afin de travailler tranquillement. Nouveau portail, cette fois, c'était du saké. Apposant le breuvage brulant a mes lèvres, je me délectais du gout amer de cette boisson alcoolique traditionnelle.

Quand tout a coup… Un cri, strident, au beau millieu de la pénombre, celui d'une femme, ou bien même d'une fillette, et le son de quelque chose qui fends l'air. Une épée peut être . Activant mes dons sensoriels, je reperais quatre empreintes de chakra. Toutes équivalentes a des rang C, et une légerement plus élevée. Me téleportant vers la zone en question, je scrutais rapidement les bandeaux présents dans la pénombre. Kiri. La femme venait de Kiri. Il fallait l'aider. Profitant de l'effet de surprise, j'empoignais le premier homme qui se présentait a moi au niveau du cou, avec force, le faisant tournoyer dans les airs, puis le lachant, suffoquant. Je le jettais, me dirigeant a vitesse grand V sur le deuxième, lui donnant un coup de genou en plein bide en même temps que je figeais un Kunaï dans la gorge du troisième, non loin de lui. Ma main s'entourait alors d'un violent Halo Katon qui éclaira lègerement la pénombre. Je regardais les trois corps innanimés, faibles. Ils avaient bien la trentaine, pourtant je leur avais donné une raclée digne de ce nom, tuant deux d'entre eux. L'homme qui avait reçu mon coup de pied était juste tombé inconscient.

Je détournais mon visage vers la personne que je venait de sauver. En effet, elle portait bien le bandeau de Kiri. Mais que faisait une personne de sa piètre puissance dans une île, au plein millieu de la nuit ? Et fait plus important, qui est elle ?

Me penchant vers elle, je découvrais mon visage sévére et énigmatique. Une chevelure rose ? Voilà qui était assez inhabituel. Le faciés en tout et pour tout était assez plaisant, mais je n'en avais rien a foutre. Je remarquais alors qu'elle saignait abondamment au niveau du torse. Le coup avait surement eu pour objectif d'atteindre les organes vitaux, et c'était peut être le cas… Merde.

De la sueur perlait légèrement de mon front. Quelque peu anxieux, je déshabillais la fillette, sans aucun gêne. Je n'éprouvais pas ce genre de chose, et puis, je n'en ai rien a faire. De plus, le devoir m'appelle. Je me rememorais les quelques conseils que les nombreux eisenins qui m'ont aidé a composer des pilules m'ont donné. Examinant la plaie, toujours aussi innexpressif, j'approchais mes mains de la partie touchée, malaxant mon chakra, alors que la jeune fille a demi-consciente n'avait encore rien dit.

La nuit vient de tomber et je me trouve toujours dans les rues comme une pauvre désœuvrée.. Je voulais acheter de la nourriture mais bon, avais-je oublié de penser que tous les magasins étaient fermés aujourd'hui pour cause de jour férié.. J'ai bien essayé par la suite de trouver un restaurant pour manger mais rien n'y veut.. J'ai plutôt peur car maintenant je suis toute seule dans Kiri, dans un noir le plus total et je ne retrouves plus mon chemin... Je sais néanmoins que la sortie ce trouve par-là, mon clan avait fait construire une petite cabane dans cette direction pour les réfugier ou même ceux qui sortaient en forêt. Je suppose que je n'ai pas d'autre choix.

Je marche tranquillement en direction de la sortie, les rues sont toutes déserte et la chaleur est plutôt bonne. Il ne fait vraiment pas froid ce qui est très agréable, si il y avait plus de lumières ça serait un véritable plaisir que de pouvoir se promener en pleine nuit.. Pour l'instant je suis surtout effrayée plus qu'autre chose car jamais je ne me suis retrouvée dans ce genre de situation. Je chante un peu, en murmurant pour me rassurer ce qui marche convenablement vu que je sens mon cœur battre moins vite que tout à l'heure. Il y a des fois quelques brises légères qui viennent faire virevolter mes cheveux.

J'approche bientôt des portes de Kiri, toujours aucun bruits, un calme plat et doux.. Le village de Kiri dort tranquillement.. On ne dirait pas que nous sommes en face après-guerre, c'est assez étrange, le jour nous voyons des personnes rirent mais aussi pleurer à cause des pertes que nous avons eu, c'est malheureux.. Moi-même je suis attristée à l'idée de voir quelqu'un souffrir mais si le besoin est nécessaire je serai prendre mes armes pour défendre ce qui m'est ch.. Ce qui m'est cher ? Mais.. Je..je.. Je n'ai rien d'important à protéger, quelque de cher à mes yeux ? Je n'ai rien.. Peut-être trouvais-je un jour..

Passant les grandes portes de Kiri je sors. Alors voyons, il me semble que la cabane est par-là si je ne m'abuse point.. Je marche pendant une bonne dizaine de minutes tout en scrutant le ciel étoilé. La rivière de diamant s'offrant à moi, je trouves cela tellement étrange.. Il y a tellement de chose que nous n'avons pas encore exploré, tout là-haut dans l'infini spatiale. Pourtant, étant une Jisetsu je me sens proche des étoiles, comme-ci moi aussi, je pouvais briller d'une lumière forte et inébranlable, pourtant dans cet espace-temps je ne suis qu'une petite et ridicule personne.. Je me sens seule au final, et s'est affligeant.

Soudain, des bruits de pas se firent ouïr non loin de ma position. Quatre ? Cinq ? Je n'arrive pas vraiment à compter le nombre de personnes qu'il y a mais ils sont aux alentours de trois ou quatre. Ils s'approchèrent de plus en plus pour au final m'encercler complètement et, sans même que je puisse avoir un instant de réflexion un des quatre hommes m'attaqua avec une épée qui me trancha tout le long de mon torse, je cria le plus fort possible à cause de la souffrance et tomba par terre. Un autre homme essaya de m'attaquer même cette fois-ci je tendis ma main face à lui pour faire apparaître un portail qui avala son arme.

Alors que les trois autres allez m'attaquer en criant je ne sais trop quoi, quelqu'un arriva, je ne voyais, tout était flou dans ma tête mais j'entendais mes quatre agresseurs tomber par terre.. Un petit laps de temps s'écoula et le jeune homme se pencha sur moi,un visage très bien affinée, un cache œil et des cheveux mi-longs.. Il est très beau..

Mes larmes coulèrent une par une à cause de la souffrance, pourtant , tout en rougissant, je lui souris.

Pourquoi faisais-je ça déjà moi ? Ah oui, c'est une Kirijin, je me dois de l'aider. Et puis elle est mignonne. Oh putain, a quoi je penses là ? Je ne vis que pour la science, le savoir, rien d'autre. Les autres personnes sont juste là pour admirer mes prouesses, et m'admirer moi même.

Je détournes le regard quelques secondes, faisant le tri dans ma tête, sans que cela affecte le facies que j'arborais, toujours de marbre. Je retournais a ma position initiale, toujours en malaxant mon chakra, lentement. Je lui donnais forme, lentement. Des reflets bleuâtres se formaient, brefs. Ils redisparaissaient, assez rapidement. Je regarde la petite un bref instant, elle me sourit. Je remarque quelques larmes coulaient. Je passais la main sur son oeil, essuyant le flot d'eau, lentement, doucement avant de prononcer d'un ton grâve, froid malgrès mon geste.

- Tout ira bien, tu est avec moi, maintenant.

Ma vue se brouillait quelque peu. Mon esprit était trouble, perturbé. Mais je remis mes mains devant la blessure, avec insistance, une légere détermination apparaissant sur mon visage. Je consentrais le chakra, une seconde fois, je le relachais. Rien. Une goute tomba alors sur mon nez. Il allait pleuvoir. Tant pis pour le soin, je me débrouillerais autrement.

Aggripant la main de la jeune fille, je me téleportais vers une grotte qui se trouvait a une trentaine de mètres. Elle était creuse, parfaitement appropriée. Je déposais le corps de la fille aux cheveux roses, que je venais de remarquer. Ma main s'embrassa d'un hâlo Katon, et d'un geste sec, j'envoyais la flamme sur le sol. Ça devrait la tenir au chaud, et me permettre de voir, aussi. Cette fois, je passais ma main dans un portail pour ressotir une couette. Puis je cherchais dans la doublure de ma veste, maladroitement.

Les premiers soins, que j'administrais lentement. J'examinais avant tout la plaie. C'était grave, on allait devoir rester ici quelques jours probablement. C'est bien ma chance d'être tombé sur elle… Je commençais alors a désinfecter, panser, et même quelques astuces que connaissaient les ninjas médecins. J'allais abandonner l'Irou no jutsu pour l'instant, j'essayerais quand je serais plus… Calme. En attendant il fallait s'occuper d'elle. Je marmonais alors séchement :

- Que faisais tu ici, à cette heure ? C'est dangereux pour quelqu'un aussi faib… Désolé.

Je me tût. Je ne voulais pas la blesser, elle. Pourquoi ?

J'ai très froid, trop froid.. Je n'arrive pas très bien à voir tout ce qu'il se passe.. Néanmoins je sens une main qui essuie mes larmes qui venaient à peine de couler.. Par la suite, une lumière bleuâtre fit son apparition, je ne savais pas trop d'où elle venait mais à peine apparut qu'elle disparut directement.. C'est assez étrange.. Suis-je dans un rêve ? Je ne comprends pas vraiment ce qui ce passe déjà dans ma tête, puis réellement, mon corps me fait mal, j'ai l'impression de partir autre part.. Quelle étrange sensation désagréable..

Soudain, une voix murmura doucement « Tout ira bien, tu es avec moi, maintenant. », c'est une voix chaleureuse et douce d'un garçon.. Je me calma immédiatement rassurée par la voix du jeune homme. Peu après une goutte fit son apparition puis deux, et une averse commença mais, en un instant je me retrouva dans une grotte avec un feu.. J'ai vraiment l'impression de rêver.. Je ne comprends strictement rien de ce qui se passe.. Pourtant, le jeune homme de tout à l'heure était toujours là, lui et, il s'approcha de moi pour toucher ma blessure, ça pique..

Dix minutes à peu près passent voir plus avant qu'il ne se remette à parler pour me demander pourquoi une fille aussi faible que moi était aller là-bas, en vérité il n'avait pas terminée sa phrase et s'était interrompu pendant qu'il disait le mot « faible » et je ne suis pas complètement bête, je savais bien ce qu'il voulait, malgré tout il s'excusa..

« Excuse-moi.. S'il te plaît pardonne-moi.. Je sais que je suis nulle... Je..je..je voulais juste allez dormir dans la maison de mon clan car je m'étais perdue.. Je suis tellement désolée... C'est à cause de moi que je prends de ton temps, c'est de ma faute, tout est de ma faute.. »

Et, en éclatant en sanglot, je me mis à pleurer fort.. Je suis tellement une nullité.. Je croyais que rien n'allait m'arriver, je suis si dupe.. Pourquoi cela tombe sur moi, suis-je stupide au point de recevoir un tel châtiment ? Même pire, suis-je obligée d'enrôler avec moi sans le vouloir des gens que je ne connais pas, les déranger pendant leurs vies quotidiennes remplies de bonheur et de joie pendant que moi je me morfonds dans un pseudo bonheur que j'essaie moi-même de croire.. Je me rattache à quelque chose d'invisible et voilà maintenant où j'en suis, je tombe dans un perpétuel chagrin sans jamais pouvoir me relever, je tombe dans un vide, partir sans pouvoir revenir.

Je panse, encore, inlassablement. J’aurais pu essayer l’Irou no Jutsu de nouveau, mais le temps presse. J’ai peur que la plaie s’infecte. J’ai peur pour elle. Pourquoi ? Je n’ai jamais vu cette fille. D’habitude, j’aurais passé mon chemin. Je me foutais bien de la vie des autres. Pourquoi étais-je bon avec elle ? Elle ne le mérite pas, ce n’est qu’une faible, merde !

Non, c’est justement parce qu’elle est faible que je dois la protéger. Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi. Ce mot s’était comme immiscé dans ma tête, et ne voulait pas en sortir. Je ne perdais pas mon sang froid. J’examinais de nouveau la plaie maintenant complètement pansée, avec attention. Elle était large, et la fille devait avoir perdue beaucoup de sang. Sa réponse frappa alors a mes oreilles. Elle me demandait pardon. Elle disait qu’elle était nulle. J’étais assez surpris qu’elle puisse continuer de parler. Elle disait qu’elle se dirigeait vers la maison de son clan, et qu’elle me prenait mon temps, qu’elle en était consciente. Je ne savais que penser de tout cela. Je me tut, seulement. Je n’étais pas le genre d’hommes habiles avec les mots, et je ne voulais pas que ça empire. J’étais quelque peu gêné de la tournure des évènements, mais je n’eus choix que de la prendre dans mes bras, la serrant légèrement lorsqu’elle fondit en pleurs. Elle devait bien avoir mon age, elle. Et maintenant que la lueur du feu brillait sur son visage, je pu l’apercevoir clairement. Je l’avais déjà vue quelque part... La maison de son clan ? Je me demande si..

- Jisetsu Xaldin, et toi ?

Elle faisait partie du clan. Peut être même qu’elle m’avait déjà vue. C’était même bien probable. J’étais Junin alors que je n’étais toujours pas majeur, le clan devait assez bien me connaître, surtout avec ma réputation de scientifique. Je desserrais l’étreinte, sortant une seringue. Fouillant dans la doublure de la veste une énième fois, je ressortis un nouveau liquide. Je passais un coup d’alcool avant d’administrer le dopant. Ce n’était pas une drogue à proprement parler, mais plutôt un truc qui apaiserait la douleur, et qui lui redonnerait un peu d’énergie.

- Maintenant, dors. Je veille, les étoiles sont particulièrement expressives, cette nuit.

J’essayerais l’Irou no Jutsu demain, là, je dois prendre des notes. Cette fille avait beau me plaire, je n’allais pas délaisser les secrets stellaires pour longtemps.

Je suis entrain de me morfondre toute seule, je me détruis automatiquement, de toute façon personne ne m'a jamais arrêtée où s'est intéressé à moi, ce n'est pas maintenant que tout cela va changer.. Après mon discours de lamentation le jeune homme vient me serrer dans ses bras.. Quelle étrange sensation, j'ai très mal à cause de la blessure, pourtant, je me sens tranquille et en sécurité.. Je ressentais sa chaleur, douce et enveloppante, je me sens vraiment bien.

Il ne fit aucune remarque supplémentaire, et, il se présenta... Se présenta ? Jise...Jisetsu ? Xaldin ? Le garçon prodigieux qui avait réussi tant de choses ? Qui est LE génie scientifique, jonin en étant pas majeur et meilleur de sa promotion ? Ce n'est pas possible.. J'ai pu le voir deux trois fois aux occasions des réunions du clan mais, je suis au courant que nous n'avons absolument aucun lien de sang, un Jisetsu ? Il est un peu comme moi alors..

« Ji...ji...Jisetsu Inori ! » répondis-je timidement.

J'ai encore très mal, j'ai l'impression que je vais mourir.. Est-ce que je vais tenir ? Tout cela est bien étrange pour moi, j'ai si honte de moi, de m'être fait avoir comme une nullité absolu, en un seul coup en plus.. Suis-je vraiment une ninja ou, est-ce que je mérite vraiment de l'être ? Je voulais rendre fier quelqu'un.. Quelqu'un ? Mon village ? Non, quelqu'un de plus important.. Important ? Je n'en avais point de ce genre, je n'ai jamais été proche de quelqu'un, je n'ai jamais tenu à quelqu'un d'ailleurs..

Je le regarde droit dans les yeux, la lumière vient frapper mon village et illuminer par la même occasion illuminer le sien, ma réaction quand je le vus ? Des frissons, il était beau, magnifiquement beau.. J'avais je n'avais vu un garçon aussi beau auparavant, mes yeux s'agrandirent, je rougis et mon cœur se mit à battre à toute allure.. Il me dit de m'endormir et s'en alla à l'entrée de la grotte pour regarder les étoiles « expressives »... Il m'intrigue beaucoup.. Pourquoi veux-je rester avec et plus le connaître, pourquoi.. ?

J'arrive à me lever malgré ma blessure qui me fait extrêmement mal et m'assois juste à côté de lui, je voulais aussi voir ce que les étoiles pouvaient dire ou raconter, tout cela m'intriguait..

«  J'espère que moi aussi, un jour, je deviendrai une étoile. Comme ça, je brillerai de mille feux et peut-être que quelqu'un s'intéressera à moi »

Je lui souris et regarda les étoiles quelques minutes avant que la fatigue ne me rattrape immédiatement et je m'endormis sur l'épaule de Xaldin, j'ai très bien dormi, un doux rêve, un vrai rêve.. Le lendemain matin je me réveilla tranquillement en baillant mais avais remarqué que mon sang coulait encore malgré ma blessure, je ne me sentais pas bien et cria légèrement à cause de la douleur, je ne veux pas mourir, pas tout de suite.

Je sortis donc de la petite grotte, relevant mes cheveux, soufflant un bon coup. La vie de la jeune fille n’était désormais en aucun danger, elle avait juste besoin de repos. Quelques faibles gouttes frapperent mon front, signe que la pluie n’avait pas complètement cessée. Je me remémorais ce que la jeune fille venait de me dire. Sur un ton légèrement timide, elle confirmait mes pensées. C’était bien une Jisetsu. Son visage me revenait clairement maintenant.

Je m’assis, laissant une dernière goutte couler sur ma joue droite, celle sans cache-œil. La pluie avait complètement cessée. J’activais a nouveau ma pupille, prenant des notes, tel un homme qui serait devenu addict a une quelconque substance. Comme une drogue, voilà. C’est alors que je l’entendis se lever. Je restais tout de même silencieux. Voyons ce qu’elle voulait cette fois. Je m’allongeais sur une motte d’herbe légèrement humectée, en faisant mine de ne rien savoir. J’attendais simplement qu’elle vienne s’asseoir à coté de moi. Elle me parla alors, ou peut-être se parlait elle a elle même ? En tout cas, on pouvait bien deviner que c’était une adolescente de par son discours. C’était même du discours de kikoo basique. Les étoiles sont faites pour être admirées, pas pour rever qu’on en devienne une, point. Mais a peine m’étais-je retourné, et que je voyais son sourire, que toutes les mauvaises ondes s’évaporaient de mon esprit. Cependant, je n’étais pas habitué a sourire, c’est pourquoi je ne le lui rendis pas. Je me contentais tout simplement de la sermonner sympathiquement, comme un petit enfant qui aurait gaffé.

- Je t’ai dit de t’endormir ! Bon, tu peux rester, mais en silence.

J’avais prononcé la dernière phrase sur un ton plaisantin, signe que je n’étais pas sérieux. Je ne faisais pas ce genre de trucs d’habitude, mais bon, qui sait. Peut être avais-je la fièvre aujourd’hui. Ou peut être que ce n’était pas une fièvre lambda. Je repris mon analyse, silencieusement, remarquant un poids sur mon épaule au bout de quelques minutes. Elle s’était endormie. Il ne fallait pas la réveiller. Elle devait être fatiguée, et une blessure aussi grave fait toujours mal a des ninjas de bas rang. Je défis ma veste, la couvrant avec, puis je m’endormis rapidement, éreinté moi aussi, laissant la genin reposer sur mon torse.


****

Je me réveillais brutalement le lendemain, sursautant aux cris de la jeune fille, prêt a la défendre de tout éventuel danger. J’avais quelque peu froid, mais ce n’était pas important, elle passerait avant moi. Quoi ? La blessure saignait ? Merde.. Pourtant, j’avais tout fait pour que ça soit en ordre, j’avais désinfecté et pansé a plusieurs reprises. Se pourrait-il que ? Je bondissais, me téléportant vers la place ou j’avais retrouvé Inori. J’inspectais le sol, a la recherche de la lame qui l’avait frappé. Je la saisis rapidement, retournant vers la genin, inspectant la lame. Un liquide l’enduisait encore. Un poison anti-coagulant ? Ca expliquerait tout. Heureusement que j’avais bien appliqué les soins, sinon elle serait morte a l’heure qu’il est. Le poison s’était déjà infiltré dans le corps de la fillette. Je mis la fille dos contre terre, me penchant sur elle, je lui tendis ma main pour qu’elle la tienne, retirant rapidement le pansement. Ignorant les blessures partielles que les ongles de la genin m’avaient causé, je me préparais a effectuer une nouvelle tentative de soin. Elle avait perdu beaucoup de sang pendant la nuit.

- Ca va aller Inori, ne t’inquiète pas.

Je tremblotais pour la première fois de ma vie. Mais j’étais déterminé. Je plongeais mon regard dans le sien, et je souris, pour la première fois de ma vie. Il était naturel, alors je ne sais pas comment il été ressorti. Je malaxais le chakra, mélangeant toute mon ame a ce jutsu. Je me rappelais comment les médecin procédaient. Et j’expulsais, lentement, doucement. Le Halo bleu resta sur ma main pendant quelques dizaines de secondes, puis, commençait a se discerner. Je me re concentrais. Je n’abandonnerais pas maintenant ! Ni ce nouveau pouvoir, ni la fille, jamais. Je me re concentrais, l’aura se rematerialisait, la blessure guérissait partiellement. Ce n’était pas une guérison totale, mais ça stoppait largement l’hémorragie. Je la pris sur mon épaule, me dirigeant a toute vitesse vers Kiri, ou plutôt, vers son hôpital. J’étais fier de moi. J’avais dompté l’Irou no Jutsu, j’étais maintenant un Eisenin.

La blessure me fait trop mal, je ne peux rester debout et je tombe littéralement par terre toujours entrain de crier je vois Xaldin qui se réveille à cause du brouhaha que je fais à moi seule.. J'ai trop mal, je vais mourir ? Suis-je obligé de tomber comme cela ? Comme une vulgaire petite ninja qui n'a même pas encore pu faire ses preuves devant le monde, je suis déçue, déçue par moi-même, je croyais être forte, je croyais qu'en cachant mes sentiments aux gens, qu'on faisant croire que j'étais une fille tout à fait banale je pouvais faire une sorte de mur pour me protéger.. J'avais tort.

Pourtant, une personne à ce jour m'aide et ne me laisse pas tomber ; Xaldin. Malgré le fait que nous nous connaissons à peine depuis 12 heures il m'aide, il a gâché de son temps pour moi, et il continue, à s'occuper de moi, pourquoi ? Juste pourquoi fait-il cela ? Je suis faible au point de lui faire pitié ? J'ai honte de moi, trop honte.. Il est maintenant à côté de moi, encore une fois il a l'image réelle de moi : une pauvre fille nulle qui ne sert strictement à rien mais.. Il me sourit, son sourire était parfait, magnifique, il provoqua en moi un bouleversement total, j'ai des frissons de partout et mon cœur bat la chamade..

Il tendit sa main je l'attrapa pour je ne sais quelle raison. Il commença à enlever les bandages qu'entouraient ma blessure, ça faisait mal et de ce fait je lui serrais fort la main, je savais que je ne pouvais pas lui faire mal, trop « faible » pour cela. Il pose par la suite ses deux mains juste au dessus de ma blessure, que veut-il faire ? Il se concentra, puis une lumière sortit de ses mains couvrant entièrement ma blessure, elle faisait du bien cette lumière, elle réchauffait.. De l'Esenin ? Oui, c'est sûrement cela. La lumière faiblissait et revenait, des gouttes de sueurs coulaient une par une sur le front de Xaldin.

De légères minutes passèrent et ma blessure ne me faisait plus mal, je me sens apaisée, soulagée et surtout en vie. Il me prit sur son épaule et me transporta dans un hôpital, celui de Kiri, une infirmière nous prit en charge mais pendant qu'elle parlait je m'évanouis..

Une lumière frappe mes yeux me forçant à les ouvrir, je suis sur un lit d'hôpital dans une chambre.. Xaldin est assis sur une chaise non-loin de mon lit, il dort profondément. Je le regarde et enfin, avec toute la lumière du jour je voyais entièrement son visage, son corps, ses cheveux, tout. Il est magnifique, vraiment.. Je remarque que j'ai la bouche ouverte depuis deux minutes... En me levant je vais vers lui et lui touche la joue, puis en m'approchant de son oreille je murmure :

« Xaldin... ? »

Je voltigeais littéralement, courant a toute allure. Si vite que, derrière moi, la terre s’élevait dans un nuage brun de poussière. Je n’exécutais cependant aucune acrobatie, afin de ne pas trop chambouler la jeune fille sur mon dos. Kiri se rapprochait, et j’avais couru a un temps record. Bientôt, le tunnel se fit voir. Je ralentis le pas. Autant passer les contrôles et perdre une minute que de foncer comme une brute et passer des heures. Je n’allais pas faire de folies. J’ajoutais simplement au vigile :

- Vite, elle est blessée !

Devant mon ton autoritaire, l’état de la jeune fille et mon bandeau de Kiri, le vigile, bas gradé certainement a en juger par le niveau de son chakra, se déplaça vers, la gauche, me laissant champ libre. Je reprenais ma course effrénée a travers les rues de Kiri. Le peu de passants qui me connaissaient devaient être sacrément désappointés, moi qui été d’habitude d’un calme et d’une froideur a toute épreuve, j’étais totalement chamboulé par cette fille. Je poussais la porte de l’établissement d’un pas déterminé. Une femme nous remarqua alors, elle allait nous prendre en charge, mais par peur pour l’état de la jeune fille, j’ajoutais, froid comme a mon habitude :

Jisetsu Xaldin, Jonin de Kiri. Je vous ordonne de la prendre en charge. Une bavure, et je vous assure que vous ne remettrez plus les pieds à Kiri.

Grace a mes dons sensoriels, j’avais gonflé mon niveau de chakra, me faisant passer ainsi pour un ninja d’un rang S, voir même légèrement plus fort. La femme qui ressentait cette puissante aura n’eu le choix que de répliquer :

- Tout de suite, monsieur ! Deux infirmières ici.

La blessure ne nessecitait pas autant de monde, mais je lui avais bien mise la pression. J’entrais dans la chambre ou on avait assigné Inori, m’asseyant sur une chaise, éreinté. Cette course m’avait crevée. Je m’endormis, lentement...

Un doux sursure me réveilla. Mon nom fut prononcé. J’ouvris les yeux. J’vais dormi longtemps ? Rien à foutre. Elle était là, complètement guérie. Le reste n’est que détails.

- Inori ...

Je me levais alors, l’enlaçant doucement.

Mon murmure que j'avais fait eu un effet étrange.. Il se leva et me prit dans ses bras en disant mon prénom.. Ses bras, sa chaleur, son odeur, je me sens si bien là.. Des larmes insolite viennent peu à peu remplir mes yeux puis couler lentement pour toucher le cou de Xaldin, Je le croyais froid, méchant et pas attentif aux autres avec le peu que j'avais vu dans la grotte ou sur le champ de bataille, pourtant, malgré sa froideur, son cœur était chaud..

J'ai ma tête collée contre son épaule alors qu'il m'enlace. Mes bras eux sont en arrière, j'ai peur de les mettre autour de lui, pourtant, je ne sais par quel courage j'ai commencé à les bouger pour les déplacer et petit à petit entourer le corps de Xaldin et je serra fort car je suis heureuse, je sens mon cœur battre de plus en plus fort et je rougissais comme une tomate, malgré tout j'étais si bien.. Ma blessure ne me faisait plus mal et me coller à son corps n'était pas un problème.

Puis, après quelques minutes je m'enlèves pour le regarder droit dans les yeux, ils sont beaux eux aussi.. Mais.. Je rougis beaucoup trop, avec le reflet de la vitre je constate par moi-même que je suis extrêmement rouge.. Mon Dieu qu'est-ce qu'il va penser ? Non je suis pas amoureuse parce que voilà, je veux dire que de toute façon ce n'est pas possible parce que voilà.. Il faut que j'arrête de penser à ça je suis encore plus rouge qu'avant.. Je baisse ma tête pour regarder mes pieds toujours aussi rouge.

« Me..me...Merci beaucoup de m'avoir aider et d'avoir prit soin de moi alors que rien ne t'obligeait à le faire.. Je suis désolée encore une fois du dérangement occasionné.. -relève la tête pour le regarder droit dans les yeux- Mais.. Pourquoi avoir attendu que je me réveille ? Tu aurais pu partir, rien ne t'oblige à rester.. »

Par la suite je lui dis d'attendre deux minutes pour que j'aille me changer car, je suis en tenue d'hôpital alors bon, bonjour la mocheté de la chose.. J'entre dans la petite salle de bain et commence à me changer, robe noire avec une écharpe rouge, comment je fais pour avoir tout cela sur moi ? Des sceaux tout simplement ! J'en porte un sur ma main droite pour invoquer des chaînes et un autre sur ma main gauche pour tout mes vêtements. Après avoir fini de m'habiller je sors vite de la salle de bain et retourne auprès de Xaldin.

« Tu..tu vas faire quoi maintenant ? »

Je la serais alors lentement, me délectant de l’instant. C’était comme une seconde partie de moi qui avait agi. Le Xaldin normal n’aurait rien fait. Cette deuxième personnalité qui ne demandait qu’à ressortir. Celle d’un adolescent désireux de faire autre choses que de créer des pilules où combattre. Cette personnalité plus « vivante » et moins froide que je me contenais de sortir. Je n’aimais pas cette face de ma personnalité. J’étais né pour être un homme compétent et glorieux, pas un pré-pubère qui pense aux jeunes filles et aux clopes a longueur de journée. Je voulais tout simplement réussir, atteindre des paliers que l’homme n’avait jamais atteint. Ecrire l’histoire, à nouveau.

Mais, cette fille me faisait penser à autre chose. A chaque fois que je la voyais, resplendissante d’innocence et de coquetrie, je ne pouvais empecher cette personnalité de ressortir. Alors, par impulsivité, je dirigeais toute cette tendresse vers elle. Je lui donnais tout, alors que les autres ne recevaient rien, inconsciemment. Et ça me... Plaisait. Et maintenant, elle était dans mes bras. J’étais paisible. Je me contentais de relever ma main vers ses cheveux, les carresant doucement, tandis que j’avais le nez fouré entre sa chevelure extravageante et son épaule. J’hesitais a glisser un baiser brûlant sur son cou, mais je ne le fis pas, mes lèvres hésitantes touchant a peine son corps, je desserais la douce étreinte en même temps qu’elle.

Je ressentais alors un liquide chaud qui coulait sur mon épaule. Je retournais briévement la tete, apercevant l’eau qui s’était infiltrée dans ma chemise, glissant maintenant sur mon bras, puis je remarquais ses yeux embués. Elle pleurait ? Pourquoi ? J’avais fait quelque chose de travers ? Elle baissa alors la tete, légerement intimidée par le regard innexpressif que j’avais lancé. Ce n’est pas ma faute, putain ! Je n’ai montré aucune expression pendant dix-sept ans de ma vie, il me fallait du temps pour changer ! J’espère qu’elle le comprenne un jour, lorsque je lui expliquerais. Elle me remercia alors de l’avoir soignée alors que rien ne m’obligeait a le faire. Et puis elle enchaina en me posant une question. Je répondis simplement par une autre :

- Parce que maintenant que je t’ai trouvée, je ne veux plus te perdre ?

Bon, j’allais arreter quelque peu avec la fantaisie. De un, le mode Don Juan ne m’allait pas vraiment et de deux, c’est peut etre pas son genre. Donc je vais m’abstenir, pour le moment. La donzelle s’éclipsa alors a la salle de bain pour changer ses vêtements. Elle revint en à peine deux minutes. Surement un truc de passe passe avec le pouvoir Jisetsu. Je répondis alors a son autre question :

- Ce que j’ai l’intention de faire ? Te faire découvrir des secrets que peu de gens savent. Viens, nous partons.

Je tendis ma main vers elle, l’empoignant doucement. Nous sortîmes de l’hopital, après que j’eusse payé la note et avoir adressé mes félicitations a la femme que j’avais précédemment humilié. Nous nous dirigeames ensuite vers le quartier des Jisetsus. Je ne comptais pas l’inviter dans un restaurant en faisant mon bourge bien éduqué, non. Ca c’était pour les gars qui voulaient faire les gentlemens pseudo-séducteurs. C’était basique, et les femmes avaient géneralement marre de ces genre de sorties. Je n’étais jamais « sorti » avec une fille à proprement parler, mais je savais me débrouiller plus qu’un gars qui avait enchainé des milliers de conquetes infructueuses. Les hommes et femmes du clan furent assez surpris de nous voir en compagnie l’un de l’autres, et un de mes rares amis lança un petit sifflement provoquant. J’émis un « Hum » tout aussi sarcastique avant de pénetrer dans la place où je voulais aller. C’était une sorte galerie Jisetsu, renfermant toutes sortes de reliques et de stelles. Runes, langues étrangeres ou Kanji’s, un bon nombre de documents se trouvaient ici et là. Bien sur, je les connaissais par cœur, et mon choix fut vite fait. Commençons par celle-ci... Un vieux papier sur lequel figurait de nombreux Kanji’s. Nous nous assîmes sur une pierre, et j’envoyais une étincelle de mon doigt pour allumer une lampe. Je lui pris la main, expliquant brièvement :

- C’est une des reliques les plus intrigantes et plus mysterieuses présentes ici, qui relate une légende liée au clan. Elle dit que deux Jisetsus assez proches l’un de l’autres peuvent lire l’un en l’autre, sans aucune technique, simplement en se touchant. Essayons, tu veux ? Ca ne fera que rendre notre relation plus solide, non ?

Sans plus attendre. Je plongeais en elle, redoutant ce qui allait se passer. Et si jamais nous n’étions pas assez proches ? Qu’elle ne m’appreciait pas ? Oh et puis merde.

Ne...Ne pas me perdre dit-il ? Pourquoi, pourquoi fait-il ça.. je.. je suis perdue. Jamais personne n'a vraiment voulu me garder. Mes parents dés mon plus jeune âge mon envoyée loin, dans un camp d'entraînement.. Depuis ce jour je me remets en cause, qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Suis-je trop timide ? Trop réservée ou pas assez accrochée à la vie ? Je ne sais pas, tellement de questions me viennent à l'esprit, encore et encore je remets en cause mon existence et une question qui revient encore et encore.. Quel est ton but Inori ? Pourquoi vis-tu ?

Pourtant, avec les quelques mots qu'ils venaient de prononcer mon cœur se mit à battre, pour quelle raison ? Sûrement une de ces choses que je sais et que je vais découvrir par moi-même.. Je n'ai pas peur car, je suis avec lui, et sa présence me donne confiance, me rassure.. Je ne croyais jamais trouvé un « foyer », un endroit où on sait que quelqu'un nous attend.. Est-ce qu'il m'attendrait lui ? Je l'espère, oui, je l'espère tellement... Il me tend sa main que j'attrape immédiatement.

Nous sortons de l'hôpital, je rougis encore et toujours telle une tomate bien mûre. Pourquoi ? Eh bien, nous sommes en ville à l'heure qui l'est, dans les rues et... et nous nous tenons la main, devant tout le monde, oui, devant tout le monde... Même si quelques personnes nous regardent c'est vraiment gênant... Nous arrivons au final devant un bâtiment, s'est assez étrange, il me dit quelque chose ce bâtiment.. Je regarde l'insigne de la porte, celui du clan Jisetsu.. Que venons-nous faire ici ?

Nous entrons, à peine mon premier pas mit dans la maison que quelqu'un nous siffle.. Oh mon Dieu non pas ça.. Nous faisons si amoureux que ça... ? Je passe à côté d'eux, timidement en regardant le sol pour éviter leurs regards.. Nous entrons dans une nouvelle pièce, il y a pleins d'objets exposés de partout, à quoi peuvent-ils bien servir ? Il y a des sphères, des cartes, des pierres et d'autres objets entourés de poussière. L'odeur de la pièce laisse penser à quelque chose de vieux, très vieux.. Elle n'est pas très bien éclairée..

Je le suis et nous nous asseyons sur une pierre en guise de chaise, il a à la main une sorte de vieux papier tout bizarre. Il m'explique qu'avec cela si deux Jisetsu sont assez proches on peut plonger dans la mémoire de l'autre ou quelque chose du genre.. Proche ? Mais.. mais.. Comment je dois faire.. Je ne sais pas ce que je suis vis-à-vis de lui et moi, qu'est-ce que j'ai pour lui ? Il enlace encore une fois ma main et mon cœur se remet à battre la chamade.. Mes... sentiments envers lui ? Je me remémores les moments que nous avons passés ensemble, son premier regard, son sourire et l'enlacement...

Un mot, un seul me vient en tête, pourquoi revient-il ? Non, s'est une question stupide.. Je sais bien pourquoi ce mot revient encore et encore.. Le peu de moments que j'ai eu avec lui on suffit à le faire naître, que s'est étrange, je pensais que cela n'existait que dans les contes de fée, pourtant le fait réel est bien là, présent dans mon cœur. Ce mot est l' « amour ».

Mes pupilles s'illuminèrent d'elles même, Xaldin disparut et je me retrouva seule dans une pièce complètement noire, je regardais autour de moi n'apercevant rien, du vide en fait, juste du vide oui.. Après quelques minutes à entendre bêtement et à crier à l'aide, des images apparaissent, je vois Xaldin marchant seul, dans plusieurs situations différente mais toujours avec une tête neutre.. Je vois son histoire, son père qui meurt à cause de sa mère.. Elles défilent toutes, j'ai les yeux grands ouverts et tout s'enchaîne.. Les images défilent encore, à chaque fois les visions laissent une image de tristesse.. Pourtant, peu après, me voilà moi, en image, entrain de sourire. Quelque chose fait qu'il semble heureux.. Pourquoi, pourquoi ?

Mes pupilles s'arrêtèrent automatiquement, je tenais toujours la main de Xaldin et il était toujours là, assis à côté de moi.. La salle noire était donc quelque chose qui affectait nos sentiments ? Non.. L'espace-temps et les souvenirs ? C'est.. étrange.. Je regarda Xaldin, je venais de découvrir son cœur, j'avais honte d'avoir vu peut-être des images que je ne devais voir, alors, mes yeux se remplirent de larmes inexplicables.. Et, en le regardant je lui dis :

« Je.. Enfin.. Je suis amoureuse, de toi. »

Intérieurement je priais. J’avais clos les yeux, et j’espérais voir une image. Même brève. Si ça ne marchait pas ? Et si cette relique s’avérait fausse ? Ou qu’elle ne m’appréciait pas assez ? J’aurais l’air bien con, alors. Mais à peine avais-je fini cette pensée que le décor commençait à changer. De la pénombre naquit une sorte de salle noire. Vide, sans rien. C’était mystique, et j’adorais ça. Avec elle, je découvrais de nouvelles choses. Je poussait les portes de l’imaginable, du possible, si on veut. Ce monde était bien plus complexe que celui de la science, mais tout aussi attrayant.

Il y’avait aussi mon passé. Il n’était pas des plus joyeux, et je n’étais pas l’un des hommes qui avaient le moins tué, craché sur des personnes ou torturé. Aussi, elle allait connaître ce projet que je voulais entamer. Elle connaîtra beaucoup de choses, sur les personnes qui m’ont marqués, qui se joindront a moi, d’ici peu. Bien sur, elle devra rester silencieuse. Je lui demanderais de ne rien répéter à qui que soit, pour le moment. Car, j’allais agir sous peu. Quitter ce laboratoire pendant quelques mois me fera le plus grand bien. Ca commence...

Les pulsations de mon cœur s’accéléraient. Je ne ressentais plus aucun lien physique avec l’extérieur, ni même mon propre corps, mis à part ce cœur. Je vis d’abord sa naissance, puis, ses entraînements. La petite avait travaillée dur. Où plutôt, pendant une longue période. Elle n’avait pas eu une vie bien agitée. Normale, pour une genin. Mais j’essayais de m’immiscer encore plus dans son esprit, je voulais lire dans ses pensées, deviner ses envies, tout simplement.

Le « voyage » finit alors. Je sentais a nouveau la légère odeur poussiéreuse de la salle, et je revis l’Inori originale, devant moi. Elle avait tout vue ? L’instant de vérité approchait, mes yeux pendues a ses lèvres, mes oreilles en plein éveil, j’attendais qu’elle le prononce. Qu’elle sorte ce mot. Et elle le fit.

Hésitant, je fis alors le premier pas, vers ce qui me semblait être « une preuve concrète » d’amour . Je m’approchais d’elle doucement, jusqu’à entendre clairement son souffle. Ma bouche effleura alors son cou, remontant sensuellement jusqu’à ses lèvres.

Je le vis, devant moi, ses pupilles brillants de mille feux.. Lisait-il en moi ? Que pouvait-il bien découvrir de ma misérable et grotesque existence ? Je le regardais encore et encore, ne pouvant m'ennuyer de son visage, son nez, sa bouche, ses cheveux et ses yeux. Tout était parfait chez lui, étrangement il était froid avec tout le monde, pourquoi s'être forgé une armure pour couper tout sentiments envers les autres.. Pourquoi, pourquoi ?

Pourtant, avec lui je me sens si bien, pourquoi est-il si gentil avec moi ? Ne suis-je pas une genin minable est ridicule au point de ne pouvoir faire la marge avec d'autres Kunoïchi bien plus fortes et intelligente que moi.. Je suis peut-être tellement nulle qu'il en a pitié de moi et se force à rester avec moi.. Je m'en fiche pourquoi il veut rester et m'accompagner, je sais une chose et comme je l'ai dit avant, je suis amoureuse de lui et s'est un fait inévitable.

Soudain ses pupilles s'arrêtèrent de briller, qu'avait-il vu ? J'étais angoissée de savoir qu'il avait pu fouiller dans mon cœur mais soulagée qu'il puisse découvrir la véritable Inori.. Il était face à moi, il avait entendu mes mots et me regardait droit dans les yeux.. Je le regardai, le cœur battant encore et encore, toujours plus fort, toujours plus vite. Il se rapprocha de moi pour embrasser mon cou, des frissons traversèrent tout mon corps puis il remonta et me faisant face, nos lèvres ne firent plus qu'une.

A ce moment-là mon cœur s'est emballé, mes larmes qui tenaient ) un fil se mirent à couler, tout mon âme, mon existence tremblait... Mes pupilles se remirent à briller et affichant une vision où je voyais Xaldin, encore et encore, depuis notre première rencontre jusqu'à maintenant, une image s'arrêta, celle où il souriait. Je posa ma main contre sa joue toujours en l'embrassant, j'ai l'impression que ce moment dur une éternité, j'aimerai qu'il continu pour que plus jamais, je ne sois seule et triste.

Le moment où nos lèvres se décollèrent l'une de l'autre nous étions toujours tête collées, très proche. Je le regardai droit dans les yeux, je rougissais fortement et je lui souris. Je n'en revenais pas, ce qui venait de se passer était fantastique, mon existence entière prenait un sens, ma vie semblait bien plus entière et mon âme était enfin heureuse, je suis heureuse oui, plus que tout au monde. Alors en approchant ma bouche près de son oreille droite je lui murmura.

« Si je dois avoir un but dans ma vie, c'est de rester avec toi. »

J’étais si content. C’était bien la première fois que j’éprouvais ce sentiment de béatitude, d’extase. Je l’aimais, je ne pouvais le nier, maintenant. Nous étions liés. Profondément, par des liens qui dépassaient la science, de loin. A peine mes lèvres étaient entrées en contact avec les siennes que tout mon être s’anima. Je la désirais tant que je ne voulais faire qu’n avec elle, se glisser dans son corps, s’immiscer dans son esprit. Je levais ma main, la baladant avec douceur sur le dos de la Kunoichi. J’étais tellement heureux que des larmes se mirent à couler de mon œil gauche, encore valide. Ils se mélangèrent rapidement aux larmes de la douce, ne faisant plus qu’un. Comme nos deux corps..

Aucun combat ou découvert chimique ne m’aurait fait vivre cette sensation, celle que je partageais avec elle, à l’instant. Notre idylle durera pour toujours, car c’est ainsi que nous le voulions. Nous nous connaissions de face à face seulement depuis deux jours, mais nous avions tant avancé. Pourquoi elle ? J’avais trouvé la réponse. Je pense. Elle était faible, et tellement peu sure d’elle. Et moi, je n’avais jamais aimé ni protégé personne. Et voilà que je la trouvais elle. Comme un joyau. Beau, mais en même temps si fragile.

Elle posa sa main sur ma joue, tandis que nous continuions de nous embrasser. Moi, je me contentais de la serrer encore plus. Nous continuâmes ainsi, longtemps, silencieusement, avant qu’elle ne décolle ses lèvres des miennes. Je caressais alors sa joue tandis que nos têtes perduraient collées. J’entendais son cœur battre, et sa respiration. J’entendais mon ame, au septième ciel. Elle me murmura de douces paroles à mon oreille, auxquels je répondis

- Tu le restera, aussi longtemps que je serais vivant.

J'ai l'impression en fait de me redécouvrir moi-même, d'être quelqu'un de nouveau, une personne venant d'arriver sur une planète qui lui était encore inconnu, marchant encore et encore.. Ce voyage fantastique a commencé depuis que j'ai rencontre Xaldin, depuis je ne cesse d'avancer, de le découvrir, de me découvrir. Et maintenant je suis au stade de l'amour, mon cœur s'emballe à chaque fois que mon regard croise le sien, je me sens si bien en sa présence, des ailes ? Oui, des ailes pour s'envoler dans un autre monde, loin des problèmes.

En réponse à ma phrase il me dit que tant qu'il serait en vie, je resterai toujours à ses côtés.. Des frissons encore traversèrent mon corps, je me sens juste.. Tellement heureuse, c'est une sensation nouvelle, indescriptible qui s'apparente au Paradis. Il a la main posée sur ma joue, elle est chaude et m'apporte une sorte de sécurité, alors, avec ma main droite je pose ma main sur la sienne qui est contre ma joue et la serre fort en souriant. J'active ma pupille d'orée pour savoir l'heure, il est 19h du soir, je n'en reviens pas.. Le temps est-il passé aussi vite à cause de nos visions respectives, j'ai pourtant eu l'impression que cela a duré quelques minutes, pas des heures..

Je me lèves et lui prend la main en lui disant que s'est à mon tour de l'emmener dans un endroit que j'aime énormément. Nous ressortons main dans la main de la salle, les regards nous sont à nouveau adresser, malgré tout personne ne siffle cette fois, voyant mes larmes aux yeux ils comprennent sûrement que ce n'est pas à déranger, je suis peut-être en « extase » oui. Nous sortons ainsi de la maison Jisetsu, je prends soin de refermer la porte car sinon ils vont encore broncher pour X raisons.

Nous marchons dans les rues, toujours en se tenant les mains.. Pourquoi n'arrive-je toujours pas à croire cela ? Croire qu'enfin, une seule et unique personne m'accepte telle que je suis s'est comme vivre un rêve éveillé, pourtant tout est réel et mon corps tremblant constamment depuis que nos lèvres se sont touchées en est sûrement la preuve oui.. La nuit est présente avec nous, la lune illumine les rues et quelques gens marchent, comme nous, dans Kiri.

Nous arrivons enfin là où je voulais aller, le parc Sud-Est de Kiri. Directement je sors du chemin dessiné et commencer aller vers la petit forêt que ce parc possède. Enchaînant les arbres toujours en se tenant la main nous continuons tout droit. Xaldin doit vraiment se demander ce que nous venons faire ici, il comprendra bientôt, je l'espère.. Nous arrivons enfin au centre de la forêt, les arbres entourent cette petite zone. Je le regarde et comme à lui montrer le ciel, en effet, les arbres formant un rond parfait avec quelques feuilles dépassant on pouvait voir les étoiles briller de mille feux, c'est magnifique.

« C'est ici que je viens quand je suis perdue ou triste, voir toutes ces choses dans le ciel on va dire que ça me rassure. »

Je m'allonge dans l'herbe et commence à regarder Xaldin en lui souriant.

Elle posa sa main contre la mienne, la serrant, puis, elle sourie. Je lui glisse alors un dernier baiser. C’est comme ci je n’étais pas rassasié, que j’en voulais encore. Que je voulais encore, la dévorer, la serrer contre moi. Comme une addiction. Elle activa son Kinnegan, que j’admirais pour la première fois. Elle en était encore au premier stade ? Il fallait que je l’aide a éveiller une énième forme du Dôjutsu. Mais pour l’instant...

Elle prit ma main, sortant de la salle. Puis, du quartier des Jisetsu. Où voulait elle m’emmener au juste ? Oh et puis, je n’avais qu’a avoir confiance en elle, tout comme elle l’avait fait pour moi. En ce début de soirée, le froid commençait a se faire sentir, et l’atmosphère était presque nocturne, au dernier stade du crépuscule. Des Kirijins se prélassaient, ici et là, se prelaissaient devant les nombreuses boutiques encore ouvertes. L’atmosphère était bien calme, et les rues ne grouillaient pas forcement. Nous avancions parmi la foule d’un pas rapide, vers le sud de la ville. Bientôt, nous arrivâmes à un parc. Nous pénétrâmes alors dans cette pseudo forêt, s’enfonçant de plus en plus vers ce que l’on appelait communément « une clairière ». Le noyau de la chose. Ce qui la composait nécessairement, en somme. Car on ne pouvait rien créer sans noyau. Tout est parti d’un noyau. Même l’univers.

Elle dirigea alors sa main vers le ciel, me le montrant. Oh, et bien, il était bien plus beau que d’habitude. Sûrement l’atmosphère tout autour qui y contribuait. Elle me parla alors mélancoliquement d’elle, puis elle s’assis sur l’herbe, me regardant. Je fis de même, mettant alors sa tête sur mon torse, commençant a caresser sa crinière si spéciale. Personne ne nous dérangerait ici. Je lâchais alors spontanément :

- Dis, tu voudrais emménager chez moi ?

J’avais dis ça normalement. Sans aucun ton, ni émotion trahissant. Je regardais le ciel de mes yeux normaux, pour une fois. Pour une fois, je ne prenais pas de notes. Je restais à l’admirer, tout simplement.

J'avais la tête posée sur son torse, j'étais si bien, on regardait les étoiles ensemble pendant qu'il touchait mes cheveux, sont-ils si spéciaux qu'on a envie de les toucher ? Je n'en sais rien, personnellement je suis contente de ces cheveux et font de moi une personne plus remarquée que les autres, plus différente. Il ne faisait pas trop froid ni trop chaud, la température idéale pour un moment pareil.. Je me demande s'il connaît tous les noms de tous les astres..

Le temps passe lentement, pourtant je m'ennuie pas du tout, c'est étrange de vivre cela, non ? J'ai l'impression que ma pupille c'est activée toute seule pour ralentir le temps et que je puisse être pour toujours avec Xaldin. Alors que j'étais en pleine réflexion sur tout et rien Xaldin reprend la parole me proposant quelque chose à laquelle je n'avais dès lors encore jamais songer, dire oui ou non ? Non, c'est une question stupide que je me pose à moi-même là..

« Si tu es prêt à avoir constamment une fille comme moi, alors oui, je veux habiter avec toi. »

Je suis amoureuse, follement alors je suis capable de tout pour lui.. C'est encore étrange de dire qu'il y a trois jours nous n'étions que de simples inconnus et quand trois jours mon cœur s'est ouvert à une personne qui m'a sauvé la vie.. Les contes de fée existent-ils réellement ? J'en doute même si j'aimerai bien.. On peut quand même dire que s'est mon « prince » sans le cheval blanc et tout le trhalala.. Mais au moins, il est là, il est réel et je l'aime, c'est tout ce qui compte.

Sans voir le temps passer je continu de penser à tout et rien, je n'ai jamais été comme ça, d'habitude je reste indifférente à toutes choses.. Et aujourd'hui tout me semble étrange, comme si chaque arbre méritaient une interview et que chaque pierre n'en était point une. Je me leva et avec je ne sais quelle habitude je l'embrassa. Je le regardai droit dans les yeux, il était magnifique.. C'est dingue, comment ne pouvait-il avoir déjà de petite amie ? Il était sûrement plus ce genre de ninja « Solitaire » sans peur et sans reproches..

« Mais.. Tu habites où ? »

Je regarde alors le ciel, longtemps. Je le contemplais, lui, pour la première fois. Elle n’était pas la seule a apprendre, ici. J’apprenais un peu avec elle, aussi, sur ces petites choses de tous les jours. J’apprenais a vivre, en somme. A apprécier les choses tel qu’elle étaient, a admirer l’univers brut, dans son aspect originel.

Ma main pénétrait dans sa tignasse lisse et soyeuse lorsqu’elle me répondit, une réponse que j’attendais avec impatience. Elle voulait donc bien emménager chez moi ! J’étais joyeux de l’apprendre, mais moins de la façon dont elle l’avait dite. Elle avait si peu confiance en soi, et faisait comme-ci je ne l’aimais pas. Où bien... Non, je n’arrive pas a commprendre en fait. J’ai fait quelque chose de travers ? Non, je ne pense pas. C’est une facette de son caractère. Pas forcement celle que j’apprécie le plus, mais bon. Je repense encore a notre intense experiance avec cette fameuse relique. Je reste silencieux. Je ne parle pas. Je reporte mon attention sur le ciel, la caressant machinalement, d’un air rêveur.

Le temps passe, et nous sommes tout seuls. A l’abri des regards. Je sens l’odeur de l’herbe fraîche légèrement mouillée, humectée. La genin, se releva alors, m’embrassant. Je fis durer le moment quelques secondes. Puis, elle me demandait où je demeurais. J’avais tout simplement élu foyer au quartier Jisetsu, comme la plupart d’entre nous. Nous, les Jisetsus. Mais si elle le voulait, je pourrais même élire domicile dans un coin retranché de la lune :

- J’habite au quartier jisetsu. Cependant, je comprends que tu puisse t’y sentir mal, c’est pourquoi... J’ai de l’argent, alors si tu veux habiter autre part.

J’allais délaisser mon laboratoire pour elle ? Oui, certainement, si elle me le demandait. Et puis, ce n’est pas l’argent qui manque, je suis Jônin, et ça fait un bon moment que fais des économies, déjà. Alors, ça ne me dérangerait pas plus que ça. Il commençait a faire froid, c’est pourquoi, nous rentrions chacun dans nos maisons respectives, non sans échanger un ultime baiser. Demain, nous partagerons la même demeure, la même vie.

Spoiler:

Il répondit immédiatement à ma question, il habitait donc dans le quartier Jisetsu, moi, personnellement je suis loin de tout cela.. Une grande maison à l'autre bout de ce quartier, je ne voulais pas vraiment habiter là-bas au début car cela me rappelait de mauvais souvenirs.. Il me propose ensuite de bousiller tout son argent pour déménager dans une autre maison.. Non, il est hors de question qu'il fasse cela, il en a besoin de son argent, Qui plus est, je suis grande maintenant je peux très bien allez vivre là-bas.. Le plus important est que je sois avec Xaldin.

Par la suite nous rentrâmes chacun chez nous après s'être donné un baiser qui devrait sûrement rester dans les mémoires. Je me remémorais alors les instants que nous avions passé ensemble depuis que nous nous sommes rencontrés. Tout d'abord quand je me suis faite attaquée, il est venu m'aide et comme un véritable héros il m'a sauvée.. Ensuite il a essayé de me soigner une première fois, d'où la lumière bleuâtre. Le moment de la grotte aussi, où j'ai pleuré beaucoup et j'avais honte de moi.. Le moment où nous avons regardé les étoiles ensemble puis que je me suis endormis sur son torse.. Le lendemain matin quand ma blessure s'est remise à me faire affreusement mal jusqu'en réveiller Xaldin.. Puis après il a enfin réussi à me soigner et maîtriser l'Eisen-nin. Puis l'hôpital où j'ai vraiment découvert que je l'aimais quand il m'a prise dans ses bras en murmurant « Inori ».. Ce moment était juste tellement magique, je n'en reviens toujours pas quand même.. Puis les souvenirs de chacun, du noir, des images tristes puis heureuses me représentant et enfin.. Notre premier baiser.
Notre soirée ensemble à regarder les étoiles et au final, maintenant.

Je n'arriva point à dormir de toute la nuit, trop excitée à l'idée de pouvoir revoir Xaldin, de partager mes journées avec lui et finalement de l'aimer, juste cela, de l'aimer. Alors je commença déjà à faire mes valises, et tout le trhalala pour voyager car demain était le déménagement ! Je pris soin de tout plié comme il faut, tout rangé et bien évidemment de nettoyer. La maison m'appartient donc je n'ai pas à m'en faire pour le loyer ou tout autre truc du genre.

------------------------------------------------

Le soleil ce lève et les oiseaux chantent déjà de bon matin. Je suis bien évidemment déjà réveillée vu que je n'ai pas dormi, pourtant je suis en pleine forme, motivée pour allez voir la personne la plus importante à mes yeux sûrement, c'est ça être amoureuse, un petit nuage blanc dont on ne peut redescendre vu tout le bonheur qui nous capture, nous séquestre pour faire de nous des personnes complètes. C'est peut-être comme cela, mais c'est lui qui j'ai choisis, personne d'autres.

Après s'être mit d'accord quand je suis allé voir Xaldin, j'ouvris un portail pour faire passer mes bagages tranquillement, cela nous prit toutes une journée, déjà pour les prendre et les installer. Je ne pensais pas que Xaldin avait une aussi grande maison, c'est vraiment mais vraiment très très grand.. Je me suis perdue deux trois fois en moins de trois heures et à chaque fois Xaldin m'a retrouvé.. C'est drôle une vie de famille comme cela, non ? Je suis heureuse, c'est dingue..

Le soir venu avec le déménagement et la nuit blanche d'hier je m'endormis très rapidement contre Xaldin qui me tenait fortement pour ne pas me lâcher. Une nuit sans lui n'est maintenant plus possible.

Cher journal,

si je t'écris cela c'est pour te dire que grâce à Xaldin je suis enfin devenue quelqu'un, avec un but, un sens et une réelle force. Je ne pensais pas que cela existait, pourtant le fait est bien là et réel.. Je sais qu'un futur meilleur m'attend maintenant, il m'attend moi mais aussi Xaldin car sans lui, je ne le vois pas ce futur.

Si je t'écris cela c'est pour te dire que je suis enfin heureuse.