J'étais en route pour les bureaux de Suna, les bureaux où l'on allait chercher nos missions et où on allait faire nos rapports quand on achevait ces dernières. Aujourd'hui, l'équipe Dan'Ketsu entrerait réellement en action. En effet la mission que j'allais accomplir, je n'allai pas la faire seul mais je serais accompagné par mes deux nouveaux disciples, Nami et Kahuro. Tous deux étaient plus âgés que moi mais n'étaient encore que de simple genin. Lol quoi. Nan très sérieusement, au fond de moi, je savais qu'ils ne le resteraient pas longtemps. S'ils s'y mettaient du leur, ils le seraient rapidement vu leur talent. Bon assez parler d'eux. C'est vrai, c'est mon histoire que je conte pas celles de ces deux amants.

Bon aller c'est partit, rentrons réellement dans le vif du sujet. Je pénétrais les lieux, me rendant dans le bureau ou l'on recevait les missions. Pour le moment j'étais seul. Mes deux compagnons? J'irais les chercher après avoir reçu l'ordre. Il était encore tôt, je voulais les laisser dormir un peu pour mieux les réveiller ensuite. Tu dis quoi toi ? Je suis méchant en faisant ce genre de chose. Arrêtez c'est gentils ça. Oui très gentils car j'aurai pu aller les réveiller une heure plutôt en leur renversant de l'eau sur la tronche et là t'aurai pu dire que c'était dégueulasse, surtout pour une première mission ensemble. Mais passons tu n'as pas l'air de t'y connaître toi en terme de méchanceté. M'enfin... Poussant la porte je rentra, refermant d'aussitôt la porte que je venais d'ouvrir.

Pas grand monde à cette heure ci de la journée. Il faut dire qu'il était que six heures du mat'. Les équipes de nuit venait de céder leur place à celle du matin. Ces dernières partaient pour huit heures de boulot. Chacun son job. En parlant d'équipe de nuit, parmi les shinobi de Suna certain préfère agir de nuit ce qui amène à des missions du genre d'aujourd'hui. La mission de l'équipe Dan'Ketsu consistera à faire parler un individu envoyé en cellule cette nuit. Bien sur cela ne s'arrêtait pas là, un complice pourrait venir l'aider. Dans ma tête un plan prit très vite forme mais je l'exprimerai lorsque j'aurais réveillé les deux amants.

Prenant le temps d'aller chez l'un et chez l'autre, je sortis deux fois la même phrases. Toquant à leur porte je dis sans même penser au faite qu'il puisse y avoir des parents:


• «Debout ! C'est Zen', rendez-vous à six heures trente prés de la prison du village. Aller on se dépêche.»


Après quoi je pris moi même la direction de l'Ergastule. J'avais d'abord informé Nami, elle mettrait surement plus de temps à se préparer que Kahuro. Quoi que des fois certain garçon sont plus long que des filles... Enfin bref. Ils arrivèrent tous presque ensemble. Je n'eus qu'a patienter un petit quart d'heure et avant même que l'un d'eux ne prennent la parole je commençais:


• «Bien, désolé de vous avoir réveillé si tôt mais on a notre première mission en équipe aujourd'hui. Cette nuit un voleur à été capturer pas nos Jônins. Seulement on arrive pas à le faire parler et on nous demande à nous de le faire. Je sais c'est étrange qu'on nous le demande à nous mais enfin soit... De plus il se pourrait qu'un individu essaye de venir le libérer. Donc la prudence et de mise.»


Je soufflais un coup, j'avais trop parlé. Je leur laissa l'occasion de monter un plan et de s'exprimer. Mon plan à moi ? Je le gardera pour moi. Après tout ils peuvent très bien en trouver un mieux.


• «Des questions ? Sur cet mission je vais en grande partie vous laisser diriger et je vais vous observer surtout. Donc à vous de monter un plan.»

Le sommeil était agréable, confortable, long et doux. La nuit avait été courte, avec Nami, ils avaient ce que l'on peut appeler des folies nocturnes. Et vu la cadence des deux, la nuit était souvent très longue. Disons que chacun était poussé à ses dernières limites, pour le plaisir commun. L'esprit de Kahuro était maintenant livré au rêve que son cerveau pouvait lui offrir après une activité comme celle-ci. Les pensées s'entremêlaient de certains désirs comblés. Quelques espoirs d'une vie utopique, où tout n'était que volonté et où les besoins corporelles étaient en permanence assouvis. Une perspective intéressante pour l'Homme qui était une créature aux désirs par nature illimité. Mais pour le Kawaguchi, rien n'était plus désirable que la simple présence de cet être de chair aux cheveux bleus. Elle avait la tête contre son torse et son corps frémissait de plaisir même dans le sommeil. Elle était son être parfait et il était sa chose. Mais bientôt, quelque chose ou plutôt quelqu'un viendrait perturber tout ça. Et rappeler la dure réalité de la vie. Que tout n'est pas qu'amour et eau fraiche. Mais contrairement à Epicure, Kahuro était loin de la saturation de ses désirs avec du pain et de l'eau. Il avait besoin d'activité sexuelle perverse et de mort. De souffrance, de domination. Un son sourd retentit. Symbole d'une main frappant contre la porte.

« Debout ! C'est Zen', rendez-vous à six heures trente prés de la prison du village. Aller on se dépêche. »

Bordel, c'était Zenpetsu, leur nouveau Sensei. Il allait surement passer juste après chez Kahuro, en espérant qu'il ne ferait que passer. Sinon, il pourrait suspecter que les deux étaient amants. A moins qu'il ne le sache déjà. Peu probable, les deux ne s'affichaient que très peu. Beaucoup de leurs signes d'affections devaient être pris pour de l'amitié non ? Bon, il avait dit six heures trente. Ils avaient à peine dû dormir deux heures. D'ailleurs Nami ne s'était pas réveillée. Le Kawaguchi se pencha et embrassa légèrement sa chevelure, lui agitant légèrement l'épaule également. Il approcha ensuite sa bouche de l'oreille de sa tendre alors qu'elle émettait les premiers bruits du réveil.

« Ma chérie, le Sensei est passé, on doit le rejoindre d'ici peu. On se bouge, peut être notre première mission. »

Alors qu'elle ronchonnait, Kahuro la souleva et la déposa tendrement dans le lit. Il partit en direction de la cuisine lui préparait rapidement quelque chose. Même s'il était chez elle, il connaissait l'endroit. Peut après un petit-déjeuner au lit pour la jeune fille et un petit encas pour l'homme, il enfila les premières affaires qui lui passèrent sous la main. Préparant l'ensemble de son équipement, il avait l'habitude d'être assidu et ne comptait pas être en retard. En quelques minutes seulement, il était prêt. Tournant la tête, Nami était encore au lit. Elle ne changerait jamais, probablement jamais. Quoi qu'il en soit et par un miracle improbable, ils se mirent en route. Ils étaient rapidement devant leur Sensei alors que la ville commençait à peine à se réveiller, les premières personnes levaient les volets et ouvraient leurs commerces. Avant même qu'un des deux ne puissent ouvrir la bouche, il se justifia.

« Bien, désolé de vous avoir réveillé si tôt mais on a notre première mission en équipe aujourd'hui. Cette nuit un voleur à été capturer pas nos Jônins. Seulement on arrive pas à le faire parler et on nous demande à nous de le faire. Je sais c'est étrange qu'on nous le demande à nous mais enfin soit... De plus il se pourrait qu'un individu essaye de venir le libérer. Donc la prudence et de mise. »

Bien, au moins il était clair et il n'y avait rien à dire là dessus. Il assurait, fallait le dire, même si une petite pointe de stress était visible sur lui, il avait réussi avec brio son premier briefing. Mais il ne s'arrêta pas de si bon chemin. Très vite, il repris la parole sous l'oreille attentive des deux Genins. C'était la première mission, il fallait bien le laisser gérer son truc. Leur plaintes arriveraient après.

« Des questions ? Sur cet mission je vais en grande partie vous laisser diriger et je vais vous observer surtout. Donc à vous de monter un plan. »

Des questions, non, Kahuro avait déjà parfaitement son idée. Il visualisait déjà l'ensemble, le Jônin avait pris une mission de Rang C pour les mettre à l'épreuve, car son intervention était obligatoire dans les missions de rang supérieur. Le Kawaguchi n'aimait vraiment pas ce genre de test, mais vraiment pas. C'était le genre de choses à absolument ne pas faire avec eux, surtout leur annoncer clairement qu'il n'allait être qu'en observation. Mais bon, Kahuro allait lui laissait sa chance, c'était sa première erreur après tous. Pas encore un motif de mise à mort. L'Assassin contenta de s'approcher et se tournait vers ses deux collègues.

« J'ai déjà mon petit plan à vrai dire. Nami, tu es bien plus compétente que moi pour faire parler les gens. Tu es plus... persuasive si tu vois ce que je veux dire. Donc je te laisse lui faire cracher le morceau, mais oublie pas qu'on est pas que tous les deux cette fois. Je me mettrais en embuscade. »

Son « mais oublie pas qu'on est pas que tous les deux cette fois. » avait été dit parfaitement devant Zenpetsu, Kahuro s'en moquait ouvertement, il en déduisait ce qu'il veut. Quoi qu'il en soit, à peine son plan exposé, que le jeune homme commençait à se diriger vers une cachette pour accueillir leur très cher amis. Nami était une experte pour faire parler les gens, non pas grâce à son charme mais plutôt... enfin vous verrez...

Un silence régnait dans la pièce à coucher. Le calme était revenu après la tempête de plaisir qui s'était abattue. Les deux corps dormaient à poing fermé et seul le sifflement de leur respiration montrait un signe de vie. La tête de la femme reposait sur la torse de l'homme, seule une couverture cachait les parties intimes des deux ninjas. Le sommeil s'était engouffré depuis peu d'où la profondeur du sommeil et de la moindre agitation. Parfois, la jeune femme murmurait des mots, des phrases et sa main gauche se crispait sur la poigne qu'elle avait sur le bout de tissus. Parfois, quelques gouttes de sueur perlaient le long de son front. La cause de cette angoisse était due à un mauvais cauchemar en rapport avec son passé. Elle n'avait jamais oublié les coups violents que lui portaient ses parents autrefois. Elle vivait encore une fois la scène. A l'époque, c'était une petite fille vivant de péché et elle subissait la pauvreté de ses parents. Lors qu'elle rentrait de sa sortie, ses parents commençaient un spectacle de violence où leur propre fille devenait un martyre. Le sang coulait et la fillette n'avait que les yeux pour pleurer. Mais elle savait que ce temps était désormais résolu et qu'elle ne se ferait plus aussi facilement embêter dorénavant. Ses s'ouvrirent alors qu'elle sentait une agréable pression dans ses cheveux. Elle sentit aussi qu'on agitait légèrement son épaule et elle sut que son sommeil s'arrêtait. Un grognement sortit de sa bouche tel un enfant mécontente de n'avoir pas fini sa nuit. Une voix tendre vint lui chatouiller légèrement ses oreilles, elle sut que c'était lui, son amant. « Ma chérie, le Sensei est passé, on doit le rejoindre d'ici peu. On se bouge, peut être notre première mission. » . Telle une gamine, elle fit non de la tête pour exprimer qu'elle voulait dormir encore un peu. Or, le jeune homme la souleva et la déposa délicatement dans le lit. Puis, elle sentit qu'il s'éloignait d'elle pour se diriger vers la cuisine. Ses yeux la prièrent de se fermer encore quelques minutes, mais Nami voulait résister car elle savait que son devoir était bien plus important que son sommeil capricieux. Elle enleva la couverture qui entourait son corps dénudé. Une vague de frisson lui fit apparaître la chair de poule et se fut le moment de se préparer. Elle ouvrit les portes de son armoire qui émit un faible grincement. Puis, elle sortit de celle-ci, un simple débardeur blanc, un short crème, sa ceinture où elle plaçait tous ses projectiles puis ses accessoires. Elle marcha lentement en direction de sa douche et elle pénétra dans le jet d'eau chaude. Un calme intense entoura la femme et à sa sortie, elle fut réveillée comme elle l'attendait de cette douche. Elle se prépara, mit ses accessoires de ninja et son sac sur son dos. Après ce moment d'effort, elle se replaça dans le lit malgré qu'elle soit fin prête à se mettre en route. Kahuro vint la chercher mais il fut surpris de la voir déjà prête.

La porte de son appartement claqua et ils se mirent en route. Aucune parole fut échangée, aucun baiser ne fut partagé car les deux amants voulaient cacher au maximum leur relation. Pourtant, un tatouage sur son bras droit montrait clairement leur relation car ils partageaient ce même dessin tribal. La ville autour d'eux s'éveillait, parfois son regard se posa sur une habitante ouvrant ses volets ou encore sur une boutique préparant sa marchandise. Le soleil pointait doucement le bout de son nez et une douce chaleur s'infiltrait dans les murs du village. Les pas les menèrent devant la stature emblématique de leur sensei et elle sut qu'une longue journée les attendait. Leur sensei justifia ce réveil dés leur arrivé. « Bien, désolé de vous avoir réveillé si tôt mais on a notre première mission en équipe aujourd'hui. Cette nuit un voleur à été capturer pas nos Jônins. Seulement on arrive pas à le faire parler et on nous demande à nous de le faire. Je sais c'est étrange qu'on nous le demande à nous mais enfin soit... De plus il se pourrait qu'un individu essaye de venir le libérer. Donc la prudence et de mise. »  . La jeune Kunoichi émit un sourire, elle sut que sa mission correspondait à ses attentes. Elle connaissait le monde des voleurs ayant fait de même pendant ses années de misère. Même si elle avait volé des simples fruits et légumes, cela restait une faute mais la survie était bien plus forte que la morale. Alors qu'un moment silencieux s'était invité, le Jônin poursuivit son dialecte. « Des questions ? Sur cet mission je vais en grande partie vous laisser diriger et je vais vous observer surtout. Donc à vous de monter un plan. » . Elle fit un simple hochement de la tête, signe qu'elle avait compris ce qui lui restait à faire. Elle savait que son partenaire avait déjà trouvée un plan et qu'elle devrait simplement dire si cela lui plaisait. Bien sûr, elle avait aussi réfléchi à un plan, mais dans ce domaine, elle manquait parfois de réalisme. Or, son compagnon prit la parole et elle l'écouta attentivement. « J'ai déjà mon petit plan à vrai dire. Nami, tu es bien plus compétente que moi pour faire parler les gens. Tu es plus... persuasive si tu vois ce que je veux dire. Donc je te laisse lui faire cracher le morceau, mais oublie pas qu'on est pas que tous les deux cette fois. Je me mettrais en embuscade. » . Elle se mit à rire bêtement et un sourire sadique s'éveilla sur son visage. Le fait qu'elle devait interroger un criminel lui plaisait et ses compétences à cette matière était bien meilleure grâce à ses techniques et à sa personnalité. Pourtant, des questions se mirent à fleurir dans son esprit et elle avait besoin de ses réponses pour que l'opératoire soit des plus réussis. Elle remit en place nerveusement sa chevelure avant de regarder les iris de son sensei. Sa voix résonna dans le calme. « Bien, je pense que le plan de Kahuro a l'air intéressant. Mais j'aimerais avoir quelques réponses à mes questions. Savons-nous son identité ? Qu'a-t-il volé ? A-t-il des antécédent justicières à Suna ? Appartient-il au village ? Comment a-t-il réagit au premier interrogatoire ? ». Elle savait que si des réponses lui étaient donnés, l'interrogatoire pourrait résulter positivement. Elle sentait déjà son sang bouillonnait à l'intérieur d'elle même et elle attendait qu'une chose, entendre la voix du voleur avouant ses faits.

Le plan de Kahuro était celui que j'avais en tête. En effet j'ai pensé que Nami serait la plus adepte a faire l'interrogatoire alors que Kahuro et moi serions plus rentable dans la capture du possible complice. Bien sur tout ceci n'était qu'on plan dans le cas ou il y avait un complice. Si il n'y en avait pas alors on se retrouverait tous les trois à essayer de faire cracher le morceau de ce bandit. Enfin je ne dis rien, je les laissai agir. Si cette mission était un succès alors peut-être passerions nous à des missions plus compliquées, plus dangereuse, comme des missions de rang B par exemple. Seulement il fallait qu'il réussisse c'te mission de rang C.

Nami approuva le plan de son coéquipier. Le contraire m'aurais étonné. Il faut dire que ces deux là étaient sur la même longueur d'onde depuis que je les connaissais. Après son approbation au plan de Kahuro elle entama une série de question. Elle était déjà dans l'optique de son interrogatoire et ces questions qu'elle venait de poser le montrait. Nami posa des questions stratégique pour voir comment elle devrait si prendre. Intéressant. Je me demandais si ces deux là avaient réellement besoin de moi... Bon il y aurait surement quelque chose à leur reprocher au cours de la mission... Du moins je l'espère. Pour l'instant j'avais servi rien, et là j'allai servir juste à donner des renseignement que eux ne pouvaient avoir.


• «Bien alors on suit ton plan Kahuro. Nami pour répondre à tes questions, l'homme en question est connu pour ces nombreux vols dans le pays. Seulement il n'avait jamais sévi dans le village jusqu'à cette nuit. Il est connu pour voler des bijoux. Pour le reste je vous invite à me suivre.»


On entrai à l'intérieur de la prison de Suna, descendants donc dans les sous-terrains du village. Là, un homme nous accueillis. J'expliquai alors à l'homme pourquoi on était là, celui-ci nous mena à la cellule de ce fameux voleur. L'homme me prévint qu'il était toujours en interrogatoire. Ce n'était pas plus mal ainsi Nami verrait sa réaction. Une fois devant la cellule, un des officiers chargé de faire l'individu viens à notre porté. Je pris la parole pour mettre les choses au clair.


• « Bon on est là pour faire parler le détenu. Enfin surtout la jeune femme que vous voyait là. Elle vous sera d'une grande aide je pense. Nous va veiller à ce que personne n'interfère dans la discussion et par là j'entends s'occuper du possible complice.»


Je regardais Nami, passant une main dans mes cheveux rapidement je repris:


• «Nami je te laisse avec eux. On suit le plan de Kahuro de toute façon. Tiens prends ça au cas où. Nous Kahuro on remonte je suppose.»


Je transmis une oreillette à Nami, c'était juste au cas où. A mon avis il n'y aurait pas besoin de s'en servir mais mieux vaut prévenir que guérir comme on dit. Kahuro et moi on remontait à la surface. A lui de prendre les directives maintenant. Je regardai un peu les alentours, la ville se réveillait peu à peu:


• «Bon Kahuro, je t'écoutes. On est remonté après je sais pas toi comment tu voyais les choses donc je suis toute ouïe. Je répète aujourd'hui c'est vous qui prenaient les directives. J'ai besoin de voir vos aptitude à prendre des décisions.»

Ils étaient donc descendus tous ensemble calmement, les prisons de Suna avaient un aspect assez terrifiant, non pas que cela affectait Kahuro, mais y passer des années devaient être perturbant, dérangeant. C'était une certitude, seul quelques individus dénués de sentiment pouvait résister à ce genre d'ambiance dans une vie de tous les jours. Déjà qu'être gardien de prison ici ne devait pas être très drôle. Les murs était couvert de certaines moisissures, preuve que ce n'était pas non plus qu'une impression du fait que ce soit une prison, mais bel et bien une intention de la sécurité de la ville de rendre l'endroit encore plus morbide. Les marches étaient bien taillées, donnant un aspect strict, disciplinaire dans la simple forme du couloir et des pièces qui vinrent ensuite. C'était vraiment pas le genre de lieu dans lequel on rigole, mais plutôt le genre dans lequel on souffre.

Zenpetsu discuta avec le Garde qui nous laissa passer sans aucun soucis. Le Sensei fit un briefing de la situation aux interrogateurs déjà en charge de l'affaire. Nami resta en leur compagnie, alors que le Maître et l'élève allait remonter vers la surface, les deux Amants s'échangèrent un regard avec une pointe de tristesse et de manque. Et peut-être un peu de fatigue avec le peu de sommeil dont ils ont eu l'occasion d'avoir. Une fois en haut, après toute l'allée remontée, Zen se tournait vers Kahuro, les deux individus se fixèrent un instant avant que le Jônin prenne la parole, Le Kawaguchi était toute à son écoute, de la manière la plus attentive qu'il pouvait laisser entre-apercevoir.

« Bon Kahuro, je t'écoutes. On est remonté après je sais pas toi comment tu voyais les choses donc je suis toute ouïe. Je répète aujourd'hui c'est vous qui prenaient les directives. J'ai besoin de voir vos aptitude à prendre des décisions. »

Bien, c'était à lui de faire la stratégie pour capturer le complice, si complice il y avait. Mais c'était toujours plus prudent de le garder en tant que possibilité. Et puis à vrai dire, tenir Zen éloigné de Nami pendant son interrogatoire était une bonne chose à faire, du moins, Kahuro en était conscient. Quoi qu'il en soit, leur Sensei attendait une réponse, le plan déjà en tête l'Assassin pris simplement la parole désignant le toit de la prison.

« Bien, tu dois bien avoir une technique de dissimulation, dans l'air ou une flaque d'eau non ? Eh bien utilise là, je vais utiliser la mienne qui me permet de faire le Caméléon. Mais à vrai dire, si l'individu se pointe, on a aucune idée de son niveau, donc je vais préparer une diversion. »

Un seul signe de main et une des techniques les plus basiques de l'académie Ninja fut exécuté. Elle gardait son efficacité malgré sa simplicité, à moins que leur opposant soit un expert en sensorielle, mais il y avait peu de chance.

« Bushin No Jutsu ! »

Un clone apparut, de la même apparence que Kahuro, il tenait sur lui un simple petit Kunai, en main. D'un seul déclic, le Clone allait se poser sur le toit, dissimulé, non pas par une technique Ninja, mais simplement derrière des obstacles. Le Kawaguchi repris la parole, expliquant sa stratégie à Zen.

« Bien, ce clone fera diversion, il a sur lui un seau qui fera qu'à sa destruction, il libérera une bombe fumigène, pendant ce temps là, je foncerais sur l'homme pour m'occuper de lui, tu t'occupes de me soutenir, ça te va ? »

Le Genin parlait dans le fait que quelqu'un se montre, de toute façon, c'était ce qu'il fallait faire en cas d'incertitude. Kahuro se dirigea vers le côté de la prison et utilisa sa technique de camouflage dans le vent pour devenir invisible. Une technique simpliste également mais qui brillait par son efficacité pour une attaque surprise. Tout était en position à la surface, plus qu'à attendre que quelque chose se produise.

Nami écouta attentivement la réponse de son Sensei, cela était très important pour la tournure que prendrait l'interrogatoire. Un sourire sadique et impatient se dessinait sur ses lèvres pulpeuses. Savoir qu'elle allait pouvoir se déchaîner sur un simple voleur la satisfait amplement. Il devait parler car la jeune femme n'acceptera aucun écart mais surtout aucun échec. Elle était prête, prête à faire parler un détenu, prête à utiliser ses techniques, prête à accomplir cette mission avec brio. Ensemble, ils s'infiltrèrent dans la prison du village caché du sable. La Kunoichi émit un léger soupire détestant les endroits moisis et enfermés, cela la rendait folle et totalement incontrôlable. La raison, elle avait l'impression d'être elle même dans une cage sans fenêtre et le fait qu'on l'enferme un simple moment était insupportable pour la belle. Malgré tout, elle essaya de garder un visage serein et cacha sa nervosité dévorant ses sens. A chaque pas, ils s'enfoncèrent dans les profondeurs de l'enfer des prisons, les murs étaient faits de pierre et les pierres étaient faits d'humidité. C'était une atmosphère où la tension était maître et le sang froid inexistant. Si un jour, on devait l'enfermer, la jeune femme préférerait mourir que vivre dans de telles conditions. Elle respira fortement et expira doucement formant une buée. Sa main droite caressa le manche de l'un de ses kunais et elle avait l'impression d'être sous pression constante. Malgré tout, elle ne perdit aucunement sa concentration et son but. Sa conscience lui criait de rester calme et d'oublier un moment son environnement. Ils tournèrent une dernière fois à gauche puis, ils arrivèrent vers des cellules et une salle d'interrogatoire. Un officier se présenta à eux et Zenpetsu expliqua la situation. « Bon on est là pour faire parler le détenu. Enfin surtout la jeune femme que vous voyait là. Elle vous sera d'une grande aide je pense. Nous va veiller à ce que personne n'interfère dans la discussion et par là j'entends s'occuper du possible complice.» . La jeune femme émit un faible frissonnement lorsqu'elle sentit le regard de son sensei posait sur elle. Elle reprit une grande inspiration avant de faire face à l'officier. Elle se remémora doucement les informations qu'elle avait du voleur. Elle aurait voulu avoir des informations plus personnelles indiquant son passé mais elle devrait faire sans et le faire parler par la violence si la parole n'avait aucun effet. L'homme reprit doucement en lui tendant une simple oreillette. «Nami je te laisse avec eux. On suit le plan de Kahuro de toute façon. Tiens prends ça au cas où. Nous Kahuro on remonte je suppose.» .

Les deux hommes partirent, laissant la jeune femme seule avec l'officier et elle regarda une dernière fois son amant. Elle détestait la séparation mais aujourd'hui, elle devrait faire sans lui et montrait ses qualités d'interrogatrice. L'officier lui demanda de le suivre et ouvrit la porte de salle où le suspect était interrogé. Le grincement de la porte imposa un silence dans la salle alors que la belle jeune femme s'engouffra dans la pièce. Le voleur émit un sifflement impoli à son égard et Nami fut à deux doigts de le tuer. Elle se présenta à la personne chargée de le faire parler. « Bonjour collègue, je viens d'aider à faire parler ce malfrat. Les méthodes vont changer, je trouve cela trop pathétique. Je ne peux accepter qu'un minable voleur me siffle comme une vulgaire catin. ». L'officier hocha doucement la tête et recula vers l'arrière de la salle en observant juste la scène. La Kunoichi tapa fortement du pied et s'approcha du détenu qui était ligoté à sa chaise. Elle souleva son menton et fixa le regard du voleur avec mépris. Puis sa voix siffla. « Ça te fait rire ma présence ! Tu crois que ça m'amuse de faire parler des déchets de ton genre. Surtout que tu es un minable voleur de bijou qui s'est fait attraper comme un débutant. Tu fais honte à ta société, crois moi. ». Elle fit une pause et d'un coup sec, elle donna une claque violente sur la joue de l'homme. Une marque rouge se dessina sur sa joue droite et la jeune femme émit un ricanement. L'homme dit simplement. « Recommence pour voir, c'était une frappe de fillette. ». La Kunoichi fixa étrangement le déchet et dit simplement. « Si tu trouves cela amusant, alors je vais passer à une torture moins amusante car je déteste qu'on me manque de respect. Mais avant cela, je vais me comporter comme une diplomate. Je veux savoir le nom de ton complice et ce qui mijote d'ailleurs. ». Le voleur se mit à rire et n'exprima aucun mot. La jeune femme sourit d'un air cruel et elle donna un coup à la chaise qui tomba en arrière avec le voleur. Un bruit de choc s'entendit alors que le voleur paraissait quelque peu étourdi. La femme remit en place la chaise et chantonna. « Les minutes s'écoulent comme ma patience a des limites. Si tu l'épuises, tu n'auras que tes yeux pour pleurer. Une réponse, juste une réponse et je serais un peu plus clémente avec toi, Chéri. ». Le malfrat regarda la jeune femme et répondit simplement. « La réponse, tu peux te la mettre où je pense, mon Ange. ». L'homme se mit à rire bêtement alors que Nami fit les signes d'une technique. Elle murmura Muchi Shuraba. Au début, un simple filet de sang apparut puis celui-ci se constitua en un fouet sanglant. Elle lécha ses lèvres inférieurs et dit simplement. « Que le massacre commence, j'ai envie me défouler. ».

Nami était maintenant seule. Enfin avec des gars de la prison mais bon c'est mec ne sont jamais très cline, généralement en manque de... Ouais bon on va éviter de parler de ça ici. Oh quand même y'a des jeunes qui vont lire ça. Mon cuuul oui ! Voilà ce que j'en pense. Bon de toute façon Nami ne se laisserait pas faire. Je pense bien souriais-je. Enfin peut être qu'en bande organisée elle aurait du mal à se défaire des griffes des géôliers et des gardiens. Surtout que là ou elle est, elle est dans un trou ! Personne ne pourrait la sortir de là. En plus ils ont le matériel sur place... Mais c'est une dur à cuir, elle résistera. C'est d'ailleurs pour ça que je l'avais pris dans mon équipe car elle en avait dans le pantalon. Bref trêve de plaisanterie. Moi j'étais avec Kahuro, n'allez pas vous imaginer qu'on fait des trucs à deux. 'Fin si on fait notre job à deux là mais enfin zut...

Kahuro et moi devions nous dissimuler non loin de la prison. L'homme viendrait surement se pointait d'ici peu. J'avais écouté le plan du Kawaguchi. Son plan ne semblait pas trop mauvais. Je le laissais faire. Franchement, je considérais cette mission comme un test pour Kahuro et également pour Nami mais dans de moindre proportion. Il faut savoir que je ne leur avais pas fait de test lors de notre première rencontre. Pour moi c'était inutile, mieux valait les voir en action. Bon cette mission ne s'y prêter pas très bien mais bon c'était intéressant quand même dans le sens ou je pouvais simplement m'attarder sur un élève en particulier. Pour Nami, je pourrais en fonctions du résultat déduire ces talents d'interrogatrice. Si tout réussissait cela voudrait dire qu'ils étaient au point et que je pouvais leur faire confiance pour les futurs missions qui suivront.

Revenons à nos moutons, la mission, j'avais usé d'une technique de bas rang pour me dissimuler dans une flaque d'eau. Rien de bien méchant, mais c'est chiant parce que je peux pas bouger. Du coup bah j'attends, super son plan à l'autre me direz vous laisser son senseï à attendre dans une flaque, il aurait pu trouver mieux. J'suis un peu d'accord mais bon c'est la vie de shinobi... Enfin au bout d'un certain temps, je ne pourrai vous dire exactement car j'avais perdu la notion du temps, un individu suspect se pointa. Kahuro devait l'avoir remarqué. Il ne devrait pas tarder à envoyer son clone munie d'un fumigène à la rencontre du gars. Quelques secondes à patienter encore et pouff. Je sortis alors de ma cachette en lançant trois kunai en direction du complice. Je laissai le reste à mon coéquipier et «élève» |Ouai j'aime pas trop ce terme|

En attendant de mon côté j'utilisai une simple technique celle du fouet aqueux. Hmm un fouet. Oh oh je vous arrête. Vous saurez ce que je vais faire de cet engin au prochain épisode. En attendant suivait les aventures des mes compagnons Nami et Kahuro.

Le temps paraissait de plus en plus long, tout était en place, mais il fallait attendre que quelque chose se passe. Pendant ce temps-là, son Amour se charger de la mission principale, eux s'occupait gentiment de la couvrir. puisqu’en effet, la possibilité qu'un complice se montre était jugée importante. Et il ne se fit pas attendre, le Sensei dissimulé dans une flaque, le clone en place et Kahuro caché également dans l'air. Peu à peu, l'homme s'approchait, examinant tout ce qu'il se passe autour de lui. Pas de garde en vue, il se dirige vers la porte, à ce moment-là un clone du Kawaguchi lui fonçait dessus depuis les airs, l'homme allait saisir son arme alors que le clone s'estompe en plein sur lui. La fumigène percute le sol, un seul petit déclic et la fumée se propage tout autour du complice. L'Assassin réapparaît, saisissant d'un geste vif son Katana. Son Sensei refait également surface. L'homme tousse, semble gêné dans la fumée de la bombe.

C'est à ce moment-là que Zenpetsu envoie ses trois Kunais dans sa direction. Étonnamment le complice réussi à les esquiver, sortant de la fumée. Mais à ce moment précis, c'est Kahuro qui lui fonce dessus et avec les deux diversions, l'homme reçoit un énorme coup de talon sous son menton, l'inclinaison du choc et du pied le projette plusieurs mètres en l'air. C'était le moment, c'était exactement ce qu'attendait le Kawaguchi, le moment parfait de pouvoir parfaire son art de l'exécution. Un misérable hérétique, un opposant à la volonté du village caché de Suna. Le chien voulait libérer un voleur ? Il ne méritait pas un traitement de faveur et encore moins une quelconque clémence. L'idée de l'Assassin était déjà faite, tout était déjà prévu dans sa tête, chaque mouvement, chaque mimique que pourrait faire ses muscles et ses membres. C'est à ce moment précis que le bruit du fer synonyme que le Katana était prêt à l'usage dont il était déjà destiné fut entendu. Tout était désormais en place.

Ses jambes s'inclinèrent légèrement puis il fait un saut prenant de l'altitude pour arriver au niveau du complice, arme au clair. Assenant dans un premier temps un coup de coude au niveau de son plexus pour lui faire cracher ses poumons. L'homme avait la respiration bloquée et dans un geste réflexe tente lentement de prendre un Kunai dans sa main droite. Un seul geste vif de ses deux mains qui venaient de se fixer sur la poignée de son Katana et la lame venait se figer sur le poignet du complice, celle-ci était imbibé de Chakra Fuuton et donc, la demi-seconde d'après, le poignet volait, le kunai encore en main. L'homme hurlait, venant de perdre sa main. A peine il avait eu le temps de souffler qu'il venait de se prendre un coup d'estoc dans son épaule droit. La moitié de la lame venait de la lui transpercer. Les deux personnes chutèrent dans cette position jusqu'au sol. Le complice cracha des gerbes de sang une fois au sol, il était complètement maîtrisé, mais encore en vie. C'est à ce moment-là que Kahuro retira la lame de l'épaule. A cet instant, même et précis, son visage afficha une mine terrifiante sadique, celle d'un psychopathe. Il regardait sa victime avec exaltation, le moment fatidique approchait. La lame désormais à une main, Kahuro plongea son genou dans le ventre de l'homme au sol le faisant se courber et bientôt, il y aurait un mort. Car la lame du Katana du Kawaguchi se dirigeait inexorablement vers le cou du complice. Si personne n'intervenait.

Spoiler:

Je lançais donc trois kunaï en direction du complice de l'homme qu'était en train d'interroger la miss Nami. J'avais pris soin de demander à un des gardes de regarder ses manières de faire pour en connaître un peu plus sur elle. Il est vrai que j'aurais pu faire un clone mais cela n'aurait fait que diviser ma puissance en deux et si jamais le complice se trouvait être puissant cela aurait pu être gênant. En plus je pouvais compter sur les gardes pour analyser les méthodes de la kunoichi. Ils étaient trois tout à l'heure, ils pourraient chacun m'expliquer les techniques employés par Nami. Ce n'est pas que je ne lui faisait pas confiance. Enfin un peu mais c'est normal, je voulais surtout prendre connaissance de ces techniques donc pour pouvoir mieux en tirer profit lors de mission un peu plus complexe que celle-ci. En attendant j'étais ici, je devais rester concentré, on ne sait jamais. Kahuro sortit de sa cachette après mon jet de kunaï. Un jutsu de dissimulation dans le vent. Intéressant.

Je restais en rentré comme dans son plan c'est lui qui s'occupait du complice. Il y allait franchement et n'hésitai pas. Le complice évita mes kunaï mais ce n'était qu'une diversion pour permettre à Kahuro de mieux le prendre à revers. Et c'est d'ailleurs ce qu'il fit formidablement bien. Un coup de talon au niveau du menton assez puissant fit voler le bandit dans les airs. J'observais mon partenaire, déduisant ces moindres faits et gestes. Il allait retourner à l'offensive c'était on ne peut plus sur. Un léger bruit se fit entendre celui du sabre de Kahuro sortant de son fourreau. Il s'encombrait le pauvre pensais-je. Le Heiki Fuiin était tellement mieux pour être libre de tout mouvement... Enfin je lui apprendrai ça plus tard. Pour le moment il était en pleine action, je n'allais pas le déranger. Non surtout qu'il s'élança dans les airs pour effectuer un enchainement qui rallie le Taijutsu et le Kenjutsu.

D'abord un coup au niveau du thorax, plexus, puis il usa d'une technique assez simpliste que moi même je maitrisais mais sous une autre forme, celle d'insuffler du chakra de son affinité dans son arme. Pour lui en l'occurrence c'était le Futon, l'élément vent. Que comptait-il faire ? Le complice portait ces mains à un sac de kunaï. C'est à se même moment que Kahuro déclencha son geste. A peine le voleur avait-il pris son arme que l'Assassin trancha cette dernière. Alors que je regardais la chute de la main, Kahuro en profita pour assener un autre coup au brigand. Il allait un peu trop loin, je devais agir maintenant avant qu'il ne le finisse. Après tout, il valait mieux qu'il pourrisse en prison plutôt que de l'exécuter tout de suite. Les deux hommes étaient en pleine chute...

Le voleur crachant du sang, Kahuro retira son arme donnant un nouveau coup de genou. Voyant un nouveau geste ce préparé du coté de Kahuro, j'intervins car ça serait celui qui causerait la mort du brigand. Activant le Booster de foudre, j'arrivais en moins de temps qu'il ne faut pour le dire derrière Kahuro. D'une main ferme je stoppai son geste déviant le katana. Prenant appui sur le sol, passant en dessous du bras de Kahuro je propulsai l'ennemi un peu plus loin sans trop de violence. J'étais maintenant face à Kahuro, j'avais lâché son arme. Je repris alors ma respiration venant d'être mis à rude épreuve et m'exclamai-je:


• « C'est bon Kahuro Oh ! Je crois qu'il en a assez là. Ce dernier coup lui aurait couté la vie. Il a certes volé et essayé de délivrer son compagnon mais ce n'est pas une raison pour le tuer. La prison suffit pour ce genre de brigand.»


Il était moins une dis-donc, j'allai devoir faire plus attention pour le futur. Je serai surement confronté à d'autre situation du même genre. Nami nous spécifia alors que de son côté elle avait parlé le premier individu. Elle remontait. Pendant ce temps je pris soin de remettre le bandit à un des gardes de la prison. Nami semblait perturbé. J'irai demander plus tard quoi et qu'est-ce à un des gardiens présent lors de l'interrogatoire. J'en apprendrai surement plus sur l'état de Nami.


• «Bon, la mission est terminé, c'est tout pour aujourd'hui, je vais de ce pas faire mon rapport sauf si vous avez quelconques questions.»

La lame du Katana brillait, perlée de sang qui coulait le long du tranchant. L'instant fatidique approchait, enfin il allait pouvoir tuer de nouveau. Exécuter quelqu'un de faible et dans ses yeux, seul la peur se lisait. Son arme commençait à appeler au meurtre, les cracha de sang de l'homme était continu après la branlée qu'il venait de prendre. Et le mouvement du poignet se fit en direction de la gorge pour le décapiter. A ce moment bien précis, les muscles de Kahuro furent bloquer et son arme voleta à quelques mètres de lui. Zenpetsu venait de l'arrêter dans son mouvement. Rien de bien agressif, mais il l'avait seulement stoppé dans sa crise de folie. Quel incapable, il n'avait que ça à faire à épargner la vie de déchet comme ça. Quoi qu'il en soit, l'Assassin acquiesça et se releva simplement, se dirigeant vers son arme. Il prit sa lame et la rangea délicatement dans le fourreau, après avoir essuyé le sang sur le sable. L'homme fut rapidement saisit par des gardes et conduit aux côtés de ce qui se révélera être son frère. Nami remontait au même moment, nous apprenant que l'homme parlait désormais.

Le Sensei semblait avoir utilisé une technique pour rejoindre Kahuro plus rapidement et l'interrompre dans son geste. A vrai dire, lui-même était conscient que son Maître n'allait pas être forcément fier de ce que le Kawaguchi venait de faire. C'est mauvais pour la couverture mais bon. Une fois tout le monde prêt et réuni, Kahuro adressa un regard plein de malice à sa compagne qui semblait avoir pris son pied. Sa joue semblait légèrement rouge, on l'avait frappé ? Le moins que rien, mais il faisait confiance à la jeune fille pour la punition qu'il avait dû recevoir. Une fois devant Zenpetsu, on n'aurait su dire ce qu'il ressentait. Si ce n'était à la fois de la fierté que tout se soit presque parfaitement passé. Ou bien de la méfiance pour le dernier acte de l'Assassin. Inutile de dire que de voir quelqu'un prêt à prendre la vie d'un autre homme si aisément, c'est à la fois impressionnant et inquiétant mais bon. C'est aussi un gage de sécurité dans certaines occasions. Et puis après tout, ils étaient des soldats non ? Leur travail était bel et bien de protéger, mais aussi de tuer, c'est la fatalité de ce monde. Le Sensei pris suite à ce regard la parole concluant leur mission.

« Bon, la mission est terminé, c'est tout pour aujourd'hui, je vais de ce pas faire mon rapport sauf si vous avez quelconques questions. »

Les deux individus firent non de la tête. Mais Kahuro releva légèrement celle-ci lorsque son Sensei commençait à partir vers le comptoir de mission. Il lui posa une main amicale sur l'épaule et lui adressa la parole le sourire au lèvre, bien entendu le tout était hypocrite pour ne pas inquiéter Zen, mais fallait éviter qu'il lynche le Kawaguchi dans le rapport de mission.

« Vous permettez que je vienne avec vous Sensei ? J'ai hâte de voir comment se passe les démarches administrative des missions en équipe. Et puis j'espère que la prochaine fois, on aura quelqu'un nous mettant réellement à l'épreuve ! »

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