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 Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch]

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Meteora
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Message(#) Sujet: Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] EmptyMar 28 Aoû 2012 - 15:41

Log 106 : The Offer

L'ergastule. Cet endroit malgré sa récente construction avait quelque chose d'un peu sinistre. Une sensation que semblait partager bien des gens ici, on avait tendance à courber l'échine en pénétrant dans cette infrastructure assez imposante. Les Saibogus s'étaient surpassés et avaient encore une fois prouvé à quel point ils étaient indispensables au sein de la force shinobi de Suna. Vraiment impressionnant, mais Kenji n'était pas là pour rêvasser, son pas rapide le montrait. Les gens , tout aussi intimidé par sa forte carrure, s'enlevaient de son chemin, ce qui n'était pas plus mal. Le garde ne lui demanda pas de papier et ouvrit la lourde porte menant à la section S, celle des prisonniers à haut risque. Enfin, haut risque était une métaphore. L'ergastule était sans aucun doute la prison la plus imprenable du monde shinobi. Il l'avait bien senti en entrant dans la place, son chakra semblait s'être enfermé dans son corps. Faire la plus simple technique ici relèverait de l'exploi. Même un criminel de rang S n'aurait pas la moindre chance.

On lui avait remis les dossiers des trois personnes auquel il devait s'entretenir, qu'il avait parcouru en vitesse. La nomade n'avait pas beaucoup à lui apporter, elle était célèbre de toute manière et au moins aussi connue que lui. Il se demanda s'ils s'étaient déjà croisés pendant la guerre. Haussant les épaules pour lui même, il regarda les photos des deux autres, des jeunes qui se ressemblaient beaucoup. De quoi s'agit-il, une sorte de Bonnie & Clyde style shinobi ? Un manga hentai en devenir ? Dans tout les cas, c'était des nukenins associés à Gabushi, ils n'auraient pas de traitement de faveur. Le Raiu referma les dossiers et continua son chemin dans une dédale de couloirs. L'ergastule était un véritable labyrinthe conçu pour qu'une éventuelle tentative d'évasion se termine en humiliation. Kenji lui même suivait à la lettre les directions donnés par le responsable de l'endroit. Truc fascinant, il y avait davantage de civils que de shinobis ici. Les gardes étaient plus habitués à se battre sans chakra que les shinobis, et faisaient donc de meilleurs gardiens. La gestion se faisait par le conseil civil qui connaissait bien mieux l'économie que les militaires. Une sorte d'équilibre qui les rendait tout aussi utiles que les ninjas.

Il repensa à la conversation qu'il avait eu avec Zanshi il y a quelques jours, puis au coup de filet qu'il avait effectué avec Kichigai pour récupérer la dite nomade. Kichigai... Ce type semblait sympathique mais n'inspirait aucune confiance à Kenji. Il avait cette forte impression que Kichigai était avant tout relié au Kazekage. Le Raiu se doutait déjà que Aare tenterait de faire tomber sa tête en se servant d'êtres externes. Et si Kichigai était un de ces traitres ? Le Kage voulait enterrer le passé de Suna pour de bon. Et il était tout ce qu'il en restait. Son temps filait rapidement, dangereusement. Un frission lui passa dans le dos pour se rappeler de ce funeste présage. Une grille s'ouvrit devant lui et il en passa le porte. Le shinobi pénétra dans la salle qui consistait en quatre chaises. Un homme se présenta à lui et Kenji lui hocha de la tête. Une lumière faible pénétrait dans la salle, assez pour qu'on puisse se voir, mais pas assez pour apercevoir avec précision tout les détails de la pièce. Le chef US prit place sur la chaise qui faisait face aux trois autres. Un instant plus tard on amenait les prisonniers, menottés aux chevilles et aux poignets, qu'ils assirent sur les fameuses chaises. Le civil quitta la salle et verrouilla la lourde porte derrière lui, les laissant seuls. Le blond regarda les gens pendant un moment dans un silence total.


" Mon nom est Raiu no Kenji, chef militaire de Suna. Vous êtes actuellement prisonniers de l'ergastule pour des crimes que vous auriez commis, ainsi que trahison envers votre ancien village. La politique de Suna est simple, nous exécutons tout les nukenins afin d'éviter qu'ils deviennent un jour une menace. À moins que vous puissiez nous êtres utiles, à l'instar du passé mercenaire du Kakumeigun originel. "

Il tourna son regard gris acier vers les deux jumeaux.

" La nomade a une puissance dont nous aurions besoin, mais ce n'est pas votre cas. Qu'avez-vous à offrir ? Que savez-vous de l'An'tei ? "

Kenji croisa les bras sur son torse.

" Car à moins d'en venir à un marché, votre tête pendra sur la place publique dès demain matin. "
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Jisetsu Gabushi
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Message(#) Sujet: Re: Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] EmptyLun 3 Sep 2012 - 16:00

    Au debut, cette histoire était juste chiante. Elle et les mômes étaient dans une prison à la con qu'était beaucoups moins classe que celle du Misutô, surveillé par les géoliers et dans l'impossibilité de faire des techniques. Ce genre de situation devait surement arrivé un jour et dans un sens, ne pas être à Kiri était en sois une grande amélioration, le pays de la brume ne rigolait pas à côté des jolis coeurs du sable.
    Cela faisait un moment à attendre comme ça dans une cellule de fer, ils patientaient sans rien dire qu'un des nomades du sable daigne bouger son cul. Peut être etait-ce les pays chauds qui rendent les gens mou comme ça ?

    Puis après quelques temps, un problème que Gabushi n'avait absolument pas prévu était en train de faire surface petit à petit. Il n'était pas question de faire de techniques dans les enceintes de la prison Sunajin, et il était de même pour les sceaux. Et pour la Nomade, plus de sceaux était égale à plus d'alcool.
    Voilà quelque chose de très facheux, la Nomade patiente et calme jusqu'à là se transforma petit à petit en une accro en manque. En sueur dans un coin de la cellule, elle était dans un sale état. Les années d'alcoolisme sans aucune retenue l'avait rendu dependante et ce sevrage forcé l'affaiblissait à un point assez incroyable. Ca faisait mal, c'était affreux. Elle ne savait plus combiens de temps elle avait été dans cette cellule mais c'était peut être la pire sensation du monde.

    Puis les geoliers venaient enfin les chercher, ils attrapèrent les mômes et la Nomade pour les trimballer un moment dans le dedale de fer de la prison, pour finallement les ammener jusqu'à une pièce, avec un gonz' dedans. Ils avaient soigneusement pris la precaution de mettre des chaines et menotes alors que la Nomade avait du mal à resté debout. Tremblante et en sueur, le regard desespéré, elle n'avait vraiment que faire de ce que disait l'gonz en question. Elle ne l'avait même pas regardé à vrai dire, ses yeux se portait sur un coin de la pièce vide, pendant tout son discours. Jusqu'à sa dernière phrase qui la reveilla assez pour pouvoir lui donner une réponse.


    - Ah... Emmenez-moi donc sur votre place publique, que je puisse emmener une partie de ce village pourri avec moi.

    Elle tenta de faire un regard menaçant, mais il restait vague, quoi qu'il arrive. Elle n'arrivait pas à controler plus que ça son corps, tremblante sur sa chaise avec cette douleur pratiquement insupportable. Evidemment que le Sunajin profiterait de sa faiblesse, mais il était evident que s'il osait la sortir d'ici, son precieux village en prendrait dans la gueule. Il n'imaginait peut être pas ce qu'il se passait pour le moment dans la tête de la Nomade, mais les tortures du Misutô étaient simplements des chatouilles de gosse à côté d'un sevrage complet et brutal d'alcool.
    Elle n'esperait qu'une chose en fait à present, qu'ils la sortent de là pour l'executer, qu'elle puisse boire une gorgé et leur mettre une branlé avant de creuver. Ce n'était peut être pas coherant du tout, mais l'esprit de la Nomade n'était qu'à moitié là car il était rongé par le profond desir de boire une goute de sa boisson préféré.
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Amaterasu
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Message(#) Sujet: Re: Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] EmptyMer 5 Sep 2012 - 1:59

Avec ça, on pourra dire qu'ils auront tout fait. Après l'exil, l'humiliation publique et la trahison, voici venir la prison. Piégés comme des rats dans une cellule austère et petite à l'intérieur d'un village placé en plein cœur d'un désert, ça n'aurait pas pu être pire. Les premiers jours, la petite blonde ne pouvait pas s'empêcher de laisser échapper quelques larmes, car elle repensait à ces doux moments qu'ils avaient passé en compagnie de leur nouvelle tutrice, Naoko, qui les avait sauvés d'une misère des plus exécrables. Son frère, quant à lui, avait les yeux qui fulminaient de rage. Il n'avait pas eu le temps de penser à ces joyeux souvenirs, étant donné qu'il avait pratiquement passé plus de temps avec son mentor actuel, Gabushi, qu'avec leur soi-disante "nouvelle maman". Ce qui attisait sa colère, c'était l'acte pur et dur de trahison qu'avait commis Haru, une trahison qui marquait presque la fin de l'An'tei, et aussi d'une possible paix dans le monde. Cet idéal, il y croyait dur comme fer, il en avait fait son but, et un seul homme vint piétiner ce rêve utopique.

Cela faisait plusieurs jours qu'ils étaient enfermés ici, ils croyaient même qu'ils allaient mourir de chaleur. Le plus inquiétant, surtout pour Hakuito, c'était de voir son professeur au bord de la déshydratation. En y repensant, il était vrai que depuis qu'ils avaient été emmenés ici, elle n'avait pas eu droit à une seule goutte d'alcool. Cette pensée fit frissonner le jeune blond, qui se rappela de la seule fois où il avait commis l'irréparable : oublier la ration d'alcool de Gabushi. Elle lui avait demandé de lui apporter des gourdes entières remplies d'alcool, afin qu'elle en stocke dans son sceau, mais cet oubli le fit vivre l'un des pires moments de sa vie. A vue d’œil, il pouvait facilement dire qu'elle était sur le point de craquer. Au même moment, des gardes vinrent les sortir de leur cellule, pour les faire entrer dans une autre. Un homme s'y trouvait, assis sur une chaise qui faisait face à trois autres, où on les fit prendre place. Quelques minutes de silence, avant que l'homme blond ne le tranche net. Avec sa seule présentation, les jumeaux écarquillèrent les yeux, comme s'ils avaient aperçu un fantôme.


Kurohime : -"R-Raiu no Kenji ?!..."
Hakuito : -"...le Havre de la Tempête ?!"

Bien évidemment, ce personnage mythique ne leur était pas inconnu. l'Académie des Ninja de Kumo, ils avaient un ami venant du clan Kadoria qui se vantait d'avoir l'un des premiers déserteurs de l'histoire du village dans son clan. Malheureusement pour les jumeaux, ils avaient déjà été exilés quand le Village Caché du Sable vit le jour, ils ne pouvaient donc pas savoir que cette légende serait toujours vivante, et surtout ici. La tension monta d'un cran, mais Hakuito avait du mal à oublier cette scène où Haru entra dans la salle de réunion avec ses amis pour tous les capturer. Ce traitre ! Ce félon ! Il ne mérite que la mort !

Malgré tout, le déserteur de Kumo était devenu chef militaire à Suna, et il leur posait un ultimatum, à eux en particulier. Donner des informations sur l'An'tei, cela leur était quasiment impossible, pas dans leur état actuel, et surtout pas en présence de la Nomade, Gabushi. Pour rien au monde ils ne deviendraient comme ces enflures qui les avaient menées en ces lieux pittoresques, ils préféraient mourir en public. Mourir ? Public ? Ces mots leur firent comprendre quelque chose de fondamental qu'ils avaient laissé de côté, et leur permirent de saisir ceux lâchés férocement - sans énergie - par leur mentor. C'était sans doute le meilleur moyen de sortir d'ici. Tout reposait désormais sur l'homme qui se tenait devant eux, sur la décision qu'il allait prendre vis-à-vis de leur cas.
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Meteora
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Message(#) Sujet: Re: Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] EmptyJeu 6 Sep 2012 - 4:28

Log 108 : Circus

Kenji s'appuya le menton sur sa main et regarder les trois comparses faire leur cirque. Son attention fut d'abord porté sur la nomade, qui se tortillait sur sa chaise comme une limace morte. Façon de parler, Gabushi faisait plutôt penser à un ver de terre. La légende voulait que la femme soit une alcoolique endurcie, mais Kenji ne s'était jamais imaginé que le mal soit si profondément enfoncé. Lui même était sur les limites de l'addiction, mais ses raisons de boire restaient purement... Purement quoi ? Il était comme tout les autres à la fin, il buvait pour oublier, le temps d'une soirée, qu'il avait deux âmes dans le même corps mais n'avait l'impression que d'en avoir réellement une demie... Un sourire passa pendant un instant sur son visage un peu étiré par la fatigue. son oeil gris scrutait la scène, toujours fidèle au poste. Mais à quel but. Il lui passa l'idée de sortir de cette pièce et de simplement les laisser se faire décapiter demain matin. À quoi bon. Il lui revint en tête la conversation qu'il avait eu avec Zanshi, sa conclusion surtout. Ne pas lâcher prise. Supporter la douleur, supporter la lumière, chaque jour.Jusqu'au bon moment. Tenir parce que l'on peut. Ses points se serrèrent doucement et craquèrent sous la tension.

Vraiment, un shinobi légendaire, ça ? La nomade n'était rien sans alcool, comme lui-même n'était rien sans Kusa. De ce point de vue là, il avait une sorte pitié/respect pour la femme qui s'était emprisonné dans sa maladie. Mais elle, qu'es-ce qu'elle fuyait en buvant ? Tout le monde a un secret, un regret, un remord. Même ces deux enfants... Il lui semblait avoir déjà vu ces enfants, mais il n'aurait pas pu dire où. En attendant, Gabushi en profita pour déblatérer une vague menace à l'endroit de Suna. Le Raiu la regarda peiner avec les mots et soupira. Il cogna du coude sur la porte de la pièce.


" Deux verres de saké. "

En attendant les verres, il se concentra sur les deux jumeaux et resta surpris, fronça des sourcils. Ils semblaient le connaître lui. Le havre de la tempête...Il n'avait pas entendu ce nom depuis longtemps. Ces deux petits n'auraient sans doute pas aimer savoir que le nom de famille "Raiu" avait été choisi autour d'un verre - voir plutôt dix verres - mais l'idée avait été bonne à ce moment là. Dans ce temps-là, il était simplement un genin sorti des griffes de la guerre et décidé à éviter que ça se reproduise. Et Aujourd'hui...Quand avait-il repris le goût de la tuerie, de la guerre ? Le Raiu songea que c'était comme il l'avait toujours dit : il avait l'instinct de tueur, et la conscience tranquille. Cent mort ne lui empêchait pas de dormir la nuit. Mais celle d'une seule femme avait suffit à le briser. Étrange paradoxe... Ainsi ces gens avaient du passé à Kumo, seul endroit où ce nom est connu... Lui qui croyait que Meteora était le seul acronyme sous lequel on le connaissait de ce côté là... Kenji se mit en tête de remettre à jour son réseau de contacts lorsqu'il aurait un moment de libre. Ce qui n'arrivait presque jamais malheureusement. Ah, la vie de chef US.

Un homme ouvrit la porte et lui tendit un plateau contenant deux verres d'alcool chaud, puis referma la porte à double tour. Le Raiu pointa à la nomade l'alcool des yeux.


" Tu me fais honte, femme. Où est la grande guerrière dont j'ai pu voir les exploits ? Je suppose que tu m'entends même pas à l'heure qu'il est. "

Le Raiu prit le premier verre de Saké et le tendit à bout de bras. Il songea à le renverser. Qu'avait-il à faire de paraître cruel ? Mais... Kenji se frotta les yeux de l'autre main. Tellement las de ces conneries. Le chef US se leva s'approcha et de la nomade.

" Je serais vraiment stupide de t'en donner. Mais je suppose que je dois suivre mon nindô...Agir sans moralité, sans conscience du destin, par simple choix. Tu me fais honte, femme. Un peu d'aplomb te fera peut-être du bien. "

Kenji saisit la femme par ses longs cheveux et lui versa le verre dans la gorge d'un coup sec, avant de se reculer, son regard toujours plus fatigué. Il pointa l'autre verre toujours sur le plateau, sur le sol.

" Parle moi de l'An'Tei, nomade. Et peut-être que nous nous occuperons de ta soif. "

Il se tourna vers les deux jumeaux.

" Et à part faire semblant que vous avez peur, vous n'avez rien à dire, vous deux ? Vous allez me faire croire que vous préférez mourir plutôt que de me parler d'une organisation dont je sais passablement de choses déjà ? À ce que je vois, la logique n'est pas une valeur fondamentale chez les nouveaux shinobis. Vous pourriez déjà me conter des mensonges, ce serait un départ ? Mais juste hocher de la tête comme le fera votre corps inanimé demain ? Es-ce que je suis le seul avec un peu de bon sens ici ?"

Meteora se couvrit les yeux avec sa main. Au moins il aurait la conscience tranquille en les envoyant à abattoir..
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Jisetsu Gabushi
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Message(#) Sujet: Re: Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] EmptyMer 12 Sep 2012 - 1:03

    " Deux verres de saké. "

    Ces mots resonnaient à present dans la tête de Gabushi, que preparait l'homme devant elle ? Elle ne pouvait que lui jeter un regard noir. C'était evident qu'il allait profiter de cette faiblesse enorme qu'avait la kunoichi, mais elle ne pensait pas qu'il allait demarré directement par ça. Deux verres de saké n'allait pas être sufisant à la Nomade pour être en pleine forme, mais elle aurait les idées plus clairs c'etait sûr. Avec plus d'alcool elle aurait pu pour la première fois utilisé son Suiken au combat contre un autre adversaire et surement l'utiliser pour sortir d'ici, mais elle était faible, bien trop faible pour pouvoir faire une prouesse pareil qui ne serait qu'une banalité dans un êtat normal.
    Puis un subordonné entra avec les fameux verres d'alcool, plus rien n'existait pour la Jisetsu à prèsent autre que ça. Cette addiction existe depuis son adolescence, depuis pratiquement quinze ans maintenant qu'elle buvait de l'alcool comme de l'eau sans jamais en manquer. C'était la première fois de sa vie qu'elle ressentis la dependande à ce point. Elle ne bougeait pas, de toute façon se lever était de l'exploit, même avec de l'alcool sous le nez. Mais ses yeux restaient grands ouverts fixés sur les deux verres de sa boisson préféré.

    Soudainement, elle fut obligé de pencher sa tête en arrière. Elle ne pouvait même pas lutter contre la poigne sur ses cheveux, pourtant ses differentes prises passa rapidement dans sa tête pour retourner la poigne contre son agresseur, mais elle ne pouvait rien faire de tout cela. Jusqu'à ce que le fameux liquide qui avait toute sa concentration se retrouva dans sa bouche.
    C'était un delice, c'était comme il y a des années de cela dans un bar du pays de l'eau, où elle bu pour la première fois un bol de saké chaud. Elle ne pouvait pratiquement plus reflechir ou penser à autre chose pendant quelque temps, sa soif était apaisé et sur le moment, c'était tout ce qui comptait.

    Elle reouvrit les yeux la tête sur la table qui était entre elle, les mômes et le Sunajin. Sa force n'était toujours pas là et elle tremblait encore, mais son esprit était déjà loin du brouillard de la dependance où elle s'était perdu, depuis combiens de temps etait-elle dans la semi-inconscience sur la table ? Elle ne le savait pas, mais il était temps de relever la tête pour observer le géolier et ne fut pas sa surprise de reconnaitre un des agresseurs qui accompagnaient Haru pendant sa traque de Teichirô ! Incroyable que celui-ci ôse poser des questions à propos de l'antei alors qu'il avait participé à ce coup d'êtat de bas étage.


    - Hey blondinet, il faut que je t'apprenne les bases de l'interogatoire ou tu t'en sors tout seul ? Ne pas donner ce que veux le sujet, ne pas demander à des subordonnés en presence du chef et enfin, poser des questions precises histoire que le sujet puisse donner une réponse. Parce que bon "parlez moi de l'antei", j'peux te dire ce qu'on à manger à la dernière réunion si tu veux.

    Elle essuya sa bouche histoire d'être un peu plus presentable et elle sentait déjà ses forces revenir petit à petit. Loin de la grande forme, c'était sûr. Mais après avoir récupéré sa vivacité d'esprit, c'était ses muscles qui se reveillaient de la torpeur du sevrage.

    - Tu meriterai un stage dans le Misutô, histoire de connaitre les ficelles du metier tu vois ?

    Elle fit un sourire malicieux au Sunajin, avant de se tourner vers les mômes. Elle ne savait trop ce qu'il se passait dans leur tête ou ce qu'il pensait, ou encore ce qu'il pouvait bien comprendre dans la situation où ils étaient. Mais il fallait bien que quelqu'un leur montre qu'ils n'etaient pas seuls, même si ce n'était pas grand chose. La nomade fit donc un clin d'oeil à Hakuito et Kurohime pour enchainer sur un sourire amical, pour finallement se retourner et faire face à ce fameux "Kenji".
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Message(#) Sujet: Re: Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] EmptyVen 14 Sep 2012 - 14:43

La situation semblait devenir de plus en plus compliqué dans la tête des deux gamins. Ce tout premier interrogatoire ne ressemblait pas à tout ce qu'ils avaient entendu dans leurs cours ou même dans les histoires comptées de leur ancien chef, Raiken. Qu'est-ce que la torture ? Outre que la définition et l'idée que les jumeaux s'en faisaient, ils s'attendaient à quelque chose d'horrible, d'insoutenable, et même de traumatisant. Il y avait donc deux explications à ce qui était en train de se passer. Soit l'interrogateur ici présent n'avait pas encore commencé à les torturer, soit la torture était une forme de pression mentale censée détruire les prisonniers. Dans tous les cas, la réponse à leur question ne pouvait pas venir sans quelqu'un ne leur répondre, ou qu'on le leur fasse subir. Quoique, après mûre réflexion, ne pas savoir ce que représentait la torture restait une très bonne pour eux.

Néanmoins, à chaque mot que le grand blond prononçait, ils sentaient que la tension prenait de l'ampleur, qu'ils ne pourraient rester muets ainsi sans qu'il ne perde patience. Heureusement, ils n'étaient pas seuls dans cette pièce, il y avait Gabushi, même si son état d'esprit n'était pas au mieux de sa forme. Voir leur mentor dans cet état ne les aidait pas vraiment, il fallait faire quelque chose. Donner un début d'informations pour qu'ils puissent lui donner à boire ? C'était une idée trop risquée pour être exécutée, rien ne garantissait que leur geôlier ne leur accorde un tel souhait malgré ce précieux cadeau. Que faire ? Que faire ? Ils n'eurent pas vraiment le temps d'y penser, un homme inconnu entra dans la pièce avec les deux verres de saké que le "Havre de la Tempête" avait demandé. De force, il fit boire la Nomade, un soulagement sur le cœur des petits blondinets. Il ne fallut pas longtemps pour que celle-ci retrouve enfin sa langue de vipère.


- "Hey blondinet, il faut que je t'apprenne les bases de l'interrogatoire ou tu t'en sors tout seul ? Ne pas donner ce que veux le sujet, ne pas demander à des subordonnés en présence du chef et enfin, poser des questions précises histoire que le sujet puisse donner une réponse. Parce que bon "parlez moi de l'An'tei", j'peux te dire ce qu'on à manger à la dernière réunion si tu veux. Tu mériterais un stage dans le Misutô, histoire de connaitre les ficelles du métier tu vois ?"

Plus de doutes possibles, elle était revenue à elle, même si cela ne les avançait pas à grand chose. Cette réaction avait ravivé un peu de la flamme des deux enfants, ne pas céder était bien évidemment la meilleure chose à faire. Ils n'avaient pas vraiment énormément d'assurance ni de confiance en eux, mais suivre leurs supérieurs, ça ils savaient faire. En jetant un petit regard furtif et intrigué vers la jeune femme, ils constatèrent que celle-ci leur fit un clin d’œil, suivi d'un sourire réconfortant. Rien n'était terminé, il y avait toujours une solution à n'importe quel problème ! Remontés comme des pendules, ils fixèrent désormais le dénommé Kenji, pour répondre à ses derniers propos, d'une seule et même voix.

Hakuito : "Nous ne dirons rien ! Et aussi inexpérimentés que l'on soit, cela ne changera pas !"
Kurohime : "Nous ne di-..."

Fier d'avoir pu prononcé ces mots dans une telle situation, quelque chose tracassait Hakuito. Comme à leur habitude, ils avaient parlé en même temps, mais la voix de Kurohime s'était éteinte avant d'avoir terminé leur phrase. Les yeux rivés sur sa soeur, il put constater qu'elle fixait le sol, se mordant discrètement une lèvre, les joues rosies d’embarras sans doute, les jambes serrées l'une contre l'autre. Non, cela ne voulait dire qu'une chose, et ce n'était pas un bon présage. Le temps pressait.
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Message(#) Sujet: Re: Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] EmptyLun 17 Sep 2012 - 22:13

Log 112: Drastic

Kenji étouffa un bâillement en regardant Gabushi progressivement reprendre des couleurs et récupérer du même coup son caractère de merde. On l’avait vite mis en garde contre la légendaire personnalité de la tout aussi célèbre nomade. Tout en l’écoutant, il sortit d’une des poches de son flak jacket un chronomètre qu’il remonta méthodiquement, peu intéressé par les commentaires de la femme. Ce n’était certainement pas la première fois qu’il devait gérer avec des prisonniers, et en temps normal, pas la dernière fois non plus. Il ne restait en vérité qu’à savoir si le Raiu était vraiment une dérive du passé, finalement. Kenji se frotta les yeux en attendant la fin de la tirade, et se contenta de hocher les épaules en continuant à remonter sa montre.

« Si tu le dis. »

L’élan vocal de la femme semblait avoir ravivé les deux jumeaux qui criaient d’une même voix leur refus d’obtempérer. Tant pis pour la manière facile. Pourquoi les gens ne cédaient-ils jamais au début ? Les shinobis oubliaient la peur, selon lui. Ët ça n’avait rien d’un avantage. Ne pas craindre la mort, la souffrance, ça ne valait rien au final. On perdait uniquement l’instinct de survie, celle qui fait la différence, la vraie. Ces enfants devraient avoir peur. Mais ils ont vécus dans le confort, sans jamais voir de vraies conséquences à leurs actes. Du coup, ils ne prennent plus rien à son vrai sérieux. Le Raiu se demanda si ce qui allait suivre allait changer la donne. De toute façon, au final, c’était leur vie qui en dépendait. Il n’y avait rien à tirer de ces jumeaux qui ne puisse justifié de les sauver. C’étaient des pions sans importance pour le moment. Gabushi était différente, mais pas inestimable non plus. La politique des fondateurs s’appliquait toujours aussi admirablement : ce que l’on ne peut sauver, ne doit pas tomber dans les mauvaises mains. Elle mourrait aussi, et pas de la façon auquel elle s’attendait. Le Raiu soupira.

« Fort bien. »

Kenji se leva et alla frapper à la porte. Lorsque le battant s’ouvrit, il parla au garde.

« Allez chercher quatre gardes, les meilleurs que vous avez. Après vous emmènerez le garçon dans la salle à côté… »

Le chef US jeta un regard au jumeau masculin, puis le retourna vers le garde.

« Et mettrez fin à sa vie. Ensuite jetez son corps dans la fosse. Ce sera tout. »

Le garde hocha de la tête sans un mot et referma la porte à double tour. Kenji reprit sa place sur la chaise en se croisant les bras et garda le silence un moment.

« Je suis désolé, mais il n’est pas vrai que nous tuons sur la place publique. Nous passerions pour des barbares… Il n’y a donc pas de raison d’attendre, le pain que vous auriez mangé ce soir servira à des gens dans le besoin. Après lui, ce sera ton tour, petite. Je sais ce que c’est, perdre l’être le plus cher à ses yeux. Tu pourras le rejoindre sous peu.»

Son regard gris et vert se tourna vers Gabushi.

« Malheureusement, ce ne peut pas être aussi simple pour toi, femme. Mais à la fin, ce sera pareil. »

Le Raiu lui montra la montre.

« Ton verre contenait bien de l’alcool, mais aussi une version raffinée du cyanure. Incolore, inodore, sans goût, un poison parfait dont j’ignore complètement la méthode de fabrication. Mais je ne suis plus nukenin. J’ai une ville entière derrière moi pour m’assurer que tu ne ferais pas la différence. J’aurais pu te forcer à boire uniquement le poison, mais je souhaite que tu sois assez consciente pour t’apercevoir de ce qui va se passer. Il te reste environ huit minutes à vivre. Ne t’inquiète pas de la raideur dans tes membres, ou de la douleur au niveau des poumons. Ce n’est qu’un effet secondaire… »

Le Raiu soupira en regardant vers le sol.

« La vérité c’est que vous allez tous mourir ici et que personne n’en saura jamais rien. Je ne pose pas de question précise parce qu’en fait je n’attends aucune information de vous. Tout ce que j’ai fait, c’est vous laisser une chance de vous sauver vous-mêmes. Suna cherche à unifier le monde shinobi pour permettre une vraie paix durable. Une union qui nous permettra de mettre Makka hors du jeu. Nous ne sommes pas des tyrans. Nous ne reculons pas, voilà tout. Je souhaitais vous laisser la chance de nous aider à atteindre ce but, cette paix. Ça n’a rien de juste, mais ici n’est pas question de justice, malheureusement. Vous êtes seuls, en face de vos actes. Je vous tends la main, mais je comprends votre décision. »

Kenji pointa distraitement le deuxième verre de saké posé sur le plateau à ses pieds.

« Il est possible, je dis bien possible, que ce verre contienne l’antidote au mal qui te ronge à présent, Gabushi . Il est aussi possible qu’il ne s’agisse que de simple saké. Dans tous les cas, je pense que ce verre pourrait t’apporter bonheur, je me trompe ? Que ce soit le dernier ou pas, je veux dire. »

Il jeta un coup d’œil aux deux autres. Derrière lui, quelqu’un frappa à la porte.

« Je n’ai malheureusement rien pour vous deux, sinon la promesse que vous serez ensembles jusqu’à la fin. Je n’ai malheureusement pas la possibilité de vous tuer en même temps par soucis de sécurité. Mais j’aime toujours laisser le choix, jusqu’à la fin. Dites-moi, vous deux…Es-ce que je dois aller leur ouvrir la porte ? »

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Message(#) Sujet: Re: Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] EmptyVen 21 Sep 2012 - 14:12

Alors voilà où il voulait en venir, s'il n'avait pas ecouté et posé des vrais questions, c'était simplement parce qu'il n'attendait aucune réponse. Les jeunes étaient à present accompagnés par des gardes et il semblerait que la tête de mule en face avait la ferme intention de les tuer. C'était quand même ironique comme situation, pendant bien un an elle s'était mit dans la tête de tuer tous les nukenins du pays de l'eau, et voilà qu'une bande de ces salopries, mieux origanisé que les autres, la rattrape pour essayer de la tuer. Peut importe s'ils étaient de Kiri ou non, ca restait à la fin les même cloportes partout, il n'y avait que l'Antei auquel elle appartenait qui avait des objectifs et des dessins differents, les autres n'étaient là que pour faire des crasses.

Et encore, l'Antei n'était pas depourvu de ces miserables vers de terre, elle était là bien à cause de Natsumi Haru, un connard qui ne supportait pas l'ombre de Teichirô, les hommes sont bien tous les même en fin de compte.


- Parce que vous n'ête pas des barbares, la verité au reste du monde serait trop dur à supporter ? C'est touchant comme precision, vraiment. Au moins, le village de la brume assume, lui.

A la suite de cela, il se mit à sortir le grand numero, le truc qu'un esprit plutôt simple comme Gabushi ne pouvait pas prévoirs, le truc qui la metterait surement hors d'elle. Peut être que ce Kenji la prenait pour quelqu'un d'intelligent, qui saurait reflechir assez posement pour pouvoir survivre à cette situation, mais c'était loin d'être le cas. Les manipulateurs et les gens qui jouaient avec les mots, c'était très loin de son personnage à elle. C'était le travail de Teichirô ou de Mahan, ou encore du chef de clan des Jisetsu selon les differentes époques. Elle, elle ne savait que se battre ou boire, et errer dans le monde.

Elle attendit patiemment que les deux jumeaux sois à l'exterieur, que les gardes soient aussi à l'exterieur, qu'ils ne soient que deux dans la pièce. Elle et Kenji, il n'y avait qu'apparament que cela qui compte de toute façon.
Peut être que les choses qui aller suivre étaient stupides, mais de toute façon elle ne voyait pas trop comment se sortir de cette situation, les choses seraient differentes à l'exterieur de ses murs, elle aurait boté le cul de ce blanc bec tellement rapidement que la douleur n'aurait pas le temps d'atteindre son cerveau à temps pour qu'il comprenne. Mais ce n'est pas des si qui arriveront à sauver la Kunoichi, il fallait se debrouiller avec ce qu'elle avait, et pour le moment, elle n'avait pas grand chose.

Huits petites minutes donc, c'était à present ce qui lui restait apparment à vivre, la douleur commençait à se faire legerement ressentir pour le moment, il était sûr que petit à petit les choses allaient être affreuse, mais elle avait fait un choix: gacher la première minute à expliquer la situation à l'idiot en face d'elle.


- Bien, c'est à moi maintenant de t'expliquer deux ou trois choses. Tu as fais trois erreurs, monsieur le havre de la tempête. Premièrement, tu as apporté de l'alcool en ce lieu, tu seras le premier à voir l'art ancestral du Suiken. Deuxièmement, c'était croire que m'attacher aller suffire à me tenir tranquille. Il me suffit de te regarder pour comprendre que tu n'es pas à l'aise dans un combat au corps à corps, des entraves aussi futiles serviront plus pour t'etrangler que pour m'empecher de bouger. Et dernièrement, raconter autant de connerie à la seconde, je n'ai absolument rien compris à ce que tu viens de dire ou ce que tu attends de nous, pour la simple et bonne raison que tu n'es pas assez clair. J'sais pas, tu fais peut être comme Teichirô à raconter plein de chose pour te donner l'air intelligent, et bien moi je suis assez bête pour ne pas suivre ton discours.

Elle fit une pause, continuant à tenir le regard de l'homme en face d'elle avec un air bien determiné malgré la douleur, avant de poursuivre d'une voix bien moins neutre qu'avant.

- Il y a deux cents quartorze os dans ton corps en ce moment, Kenji. Combiens crois-tu que je peux en briser tout en retenant la porte derrière toi, en sept minutes ? Elle fit une pause, pour souligner sa phrase et sa determination. Je te laisse une autre minute, tu n'as pas remuer autant d'air pour rien, tu veux quelque chose. Formule le clairement pour moi, s'il te plait.

Elle était prête à bondir, ses muscles étaient douloureux et elle n'était pas remise entièrement de son sevrage mais il était certain qu'elle ne mourrerait pas avant d'avoir brisé son adversaire s'il fallait en arriver là. L'action était déjà bien visible dans sa tête, et elle même n'était pas réelement capable de dire combiens d'os elle arriverait à toucher, mais elle en était certain. Si elle sortait d'ici les pieds devant, son interlocuteur n'en sortirait pas indemme.

Peut être voulait-il que cela finisse autrement, il n'aurait pas fait toute cette ridicule mise en scene sinon, et puis, s'il était si intelligent que ça, il saurait la dangerosité de sa situation et avait prévu le cas de figure où Gabushi l'attaquerait, ce qui prouve encore une fois au yeux de la Nomade qu'il n'était pas là juste pour la regarder mourrir.


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Message(#) Sujet: Re: Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] EmptyDim 30 Sep 2012 - 14:44

La tension dans l'air était palpable. On pouvait dire que la situation arrivait à son paroxysme, rien qu'en regardant les yeux de leur interrogateur. Il semblait s'être résigné à arrêter de négocier avec les trois Nukenins, cette méthode ne lui apportant aucun résultat favorable. Chacun des mouvements du Sunajin fit frissonner les jumeaux, se demandant ce qui allait bien pouvoir se passer après ça. Avec un calme des plus effrayants, il s'était dirigé vers la porte de la cellule pour appeler des gardes. Les mots qui s'en suivirent provoquèrent presque une crise cardiaque aux deux petits blonds. Ils allaient être tués, l'un après l'autre, au sein de cette prison souterraine. Le sort s'acharnait contre eux, ils avaient sans doute mal évalué l'ampleur de leur cas, ce qui avait conduit à cette conclusion. Les yeux du jeune Hakuito devinrent humides. Il devenait de plus en plus difficile de respirer, sachant qu'il serait le premier des deux à passer à la trappe. Il y avait tant de choses qui lui passaient par la tête, il n'arrivait plus à réfléchir correctement. Rien, nada, il n'y avait aucun moyen d'échapper à ce destin qui se dessinait indéniablement devant lui. Si seulement il pouvait utiliser ne serait-ce qu'une portion de chakra, le cours des choses serait tout autre.

Quoiqu'il en soit, le regard du blondinet se tourna vers son mentor, qui se trouvait dans une situation bien plus grave et imminente que la leur. Dans le petit verre d'alcool qu'avait ingurgité Gabushi, il y avait un poison qui lui causerait une mort certaine, et le Havre de la Tempête était le seul à posséder l'antidote à ce moment même. Plus critique comme situation, tu meurs.


-"La vérité c’est que vous allez tous mourir ici et que personne n’en saura jamais rien. Je ne pose pas de question précise parce qu’en fait je n’attends aucune information de vous. Tout ce que j’ai fait, c’est vous laisser une chance de vous sauver vous-mêmes. Suna cherche à unifier le monde shinobi pour permettre une vraie paix durable. Une union qui nous permettra de mettre Makka hors du jeu. Nous ne sommes pas des tyrans. Nous ne reculons pas, voilà tout. Je souhaitais vous laisser la chance de nous aider à atteindre ce but, cette paix. Ça n’a rien de juste, mais ici n’est pas question de justice, malheureusement. Vous êtes seuls, en face de vos actes. Je vous tends la main, mais je comprends votre décision."


Un détail revint à l'esprit de Hakuito. Tout le monde avait sa propre vision de la paix, car chaque personne était unique en ce monde. Tous les moyens sont bons pour pouvoir obtenir ce que l'on visionne, c'était le principe de base de ceux qui avaient abandonné l'espoir d'unir le monde par la simple parole. Il ne pouvait pas blâmer cet état d'esprit, car l'An'tei n'était pas très différente dans les faits. Obliger les conflits à affluer vers eux et tenter de les arrêter par la force pure et dure, c'était ce qui se faisait de mieux pour ces Nukenins aux pouvoirs démesurés. Malgré tout, cela ne voulait pas dire que cette paix serait bénéfique pour tout le monde, et dans le cas présent, il était pratiquement impossible de savoir si ce qu'il racontait était vrai. Avant qu'il ne puisse pousser sa réflexion plus loin, la Nomade balança des mots emplis de détermination en pleine figure de leur geôlier. Ce qui était sûr et certain, c'était que ça n'aidait pas véritablement à éclaircir le sombre destin qui se profilait devant eux. Que faire ? Que faire ? Il ne restait plus beaucoup de temps, et déserteur de Kumo leur avait posé un autre ultimatum. Leur vie tenait entre leurs mains, ils étaient considérés comme de simples pions juste bons à jeter. Il n'y avait pas d'autres solutions. Tombant à genoux, la tête posée sur le sol, quelques larmes commençant à couler, le petit blond prit la parole.

Hakuito : "Nous... Nous allons coopérer... S'il vous plait, ne tuez pas ma soeur ni mon maître, je vous en conjure..."

Cette décision était dure à prendre, car s'ils réussissaient à s'en sortir, il était sûr et certain que Gabushi ne laisserait pas passer ça. Dans tous les cas, pour leur survie à tous, il fallait en arriver là. De plus, cela ne pourrait pas nuire complètement à l'organisation, puisque les informations qu'ils possédaient étaient limitées et pour la plupart obsolètes. La carte de la dernière chance.
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Message(#) Sujet: Re: Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] Cut the Curtains [Gabusay - Heckler & Koch] EmptyLun 8 Oct 2012 - 0:47

Log 114 : My Tragic End

Le Raiu regarda les enfants puis la femme, comme un home qui, cerné par l’ennemi, cherche despérément une sortie. Une sortie, mais pas une fuite. Kenji voulait éviter la souffrance inutile autant que possible. Il avait donné plus d’une ouverture pour leur permettre de sortir de cette prison indemne. Il avait fait de son mieux. Mais Suna passait avant tout le reste…Il ferait n’importe quoi pour sauver les derniers vestiges de l’ancien Kakumeigun. C’était tout ce qui lui restait, la seule chose qui le gardait ancré sur cette terre. Le reste était l’abime, le vide cosmique, comme si la grande bête Meteora avait enfin avalé le dernier soleil de l’univers. Il était un radeau vide dérivant sur l’océan de la vie, et aucun vent ne le poussait désormais. N’importe quoi, Kenji n’hésiterait jamais. Il faisait car il le devait, pour lui, pour sa patrie.

Gabushi lui fit des reproches mais le Raiu resta silencieux en faisant un petit mouvement de la main pour signifier que ce genre de parole futile n’apportait rien à la conversation. Cette femme en était bien une, à s’attarder sur ce genre de détails. Elle n’avait jamais eu la réputation d’être très brillante non plus, ce qui expliquait le temps passé à essayer de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas vraiment d’option pour s’en sortir hormis coopérer. Mais la Jisetsu était entêtée à ne pas écouter, à ne pas comprendre. Le Raiu sentait les différentes avenues possibles se refermer dans sa tête pour ne laisser que les plus obscures, les routes guettées par Tsura et son masque denté…Comprendrait-il lorsqu’il serait trop tard ? Sans doute, mais le moment serait alors dépassé. Le chef du Kakumeigun regarda encore les enfants. Jusqu’où fallait-il tomber pour faire ce qu’il allait faire ? Dans les ténèbres, mais encore ? À l’abri de toute lumière, de toute flammèche pouvant causer le doute…Sans doute.

La nomade s’emporta et Kenji sentit la tension monter dans la pièce de plusieurs crans. Le Raiu ne connaissait pas la pleine étendue de sa force au corps-à-corps malgré les effets du poison. Il avait supposé être capable de la maitriser au besoin, lui qui pesait aisément deux fois son poids et sa force physique alors qu’elle était privée de chakra à insuffler dans ses membres. Mais peut-être qu’elle disait vrai, peut-être qu’elle pouvait être aussi dangereuse. Mais une certitude subsistait, il allait s’en sortir et pas elle si on prenait cette avenue. Peut-être n’était-il pas un spécialiste du taijutsu, mais les règles étaient différentes dans l’Ergastule. D’un autre côté, les jumeaux venaient d’abdiquer et voulaient coopérer. Au dirait que la relation maitre-élève n’était pas aussi puissante qu’on aurait pu le croire. Mais ils voulaient sauver Gabushi… Le sang devait être versé, malheureusement. La seule solution qui s’envisageait n’avait rien de plus lumineux, comme ils le verraient bientôt. Le garde cogna à nouveau à la porte et le Raiu se leva, ignorant les avertissements de Gabushi.

« Tu me conjures, petit homme ? Tu as pourtant fait le bon choix. Nous faisons tous des choix dans cette vie ou dans l’autre. Vois ton maître, qui refuse d’abdiquer jusqu’à la fin. Ne dirais-tu pas que ce sont eux qui mérite le plus le droit de vivre ? Dans les contes, les héros gagnent, les méchants perdent…Et qu’arrive-t-il à ceux qui ont trahi les héros ? À ceux qui ont plié bagage trop rapidement ? »

Deux hommes entrèrent sans un mot et se saisirent de Raijin, le traînant directement sur le sol par la chaîne relié à ses pieds. La chaise fit un bruit épouvantable en tombant au sol mais le Raiu garda son regard sur la femme pour la surveiller, elle qui ne fit rien en fin de compte, croyant à un bluff ou incapable de mettre ses menaces à exécution. La porte se ferma alors que les gardes sortirent munis de leur prisonnier qui criait de laisser sa sœur et son maître vivre. Kenji croisa les bras.

« Ton frère, petite fille, et toi-même avez gagné le droit de vivre, vous avez fait le bon choix. Mais Gabushi est le héros de votre conte, et vous l’avez trahi. Ou bien c’est elle qui vous a trahi. Dans tous les cas, ce qui suivra ne sera que son acte, que sa responsabilité. Les héros ont le poids de la vie sur leurs épaules. »

Les cris, qui semblaient s’éloigner, se turent tout à coup. Kenji sut que s’en était terminé d’Hakuito, premier jumeau de Kumo. La mort lui souffla à son visage, mais Tsura s’engouffra tous crocs dehors et consuma en un instant ce qui aurait pu être le remord d’un acte aussi cruel.

« Tu as tué ce soir, Gabushi. Tué un nukenin. Tu as rendu service à Suna, et pour cela je te laisserai vivre pour le moment. Et toi petite fille… »

Kenji s’accroupit au niveau de la petite qui pleurait désormais.

« Toi, tu as été une brave petite. Mais j’aurai besoin que tu sois encore plus forte car Suna va en guerre. Tu seras sur le champ de bataille avec nous, et tu nous aideras à amener la paix en ce monde. Tu le feras en mémoire de ton frère qui a fait le plus grand des sacrifices. Qui a donné sa vie en échange de celle de ton maitre. Et si tu souhaites qu’elle reste en vie, tu obéiras, tu feras de ton mieux pour survivre à ce conflit, tu feras de ton mieux pour que nous vivions tous.»

Il se retourna vers Gabushi en se relevant.

« Les méchants ne sont jamais honnêtes, femme. Je t’ai menti sur deux aspects. Le premier est que ce poison n’est aucunement mortel. Son seul effet est une paralysie complète des membres du corps et la douleur que tu dois actuellement ressentir. Il s’agit de curare, et non pas de cyanure. Le deuxième, c’est que l’effet est complet en quelques minutes. C’est sans doute pourquoi je suis encore en vie, et toi, encore sur cette chaise. Tu me demandes ce que je veux, je te réponds, pas la peine. J’ai déjà tout ce que je voulais. J’aurais aimé que tu te joignes à ton apprenti pour nous aider à vaincre Makka, mais je respecte ton choix. Lorsque je reviendrai ici, après la guerre, je scellerai ce que je ferai de toi. Pour le moment, je te laisserai vivre. Feras-tu ce que je te demande, Fuujin ? »

Son regard gris flotta sur la nomade.

« J’ai l’intime conviction que nous aurons un jour la chance de tester ta théorie. Mes os sont très bien là où ils sont. »


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