Raaaah... le travaille. Naoko avait oublié ce terme depuis sa désertion de ce village. Elle avait oublié à quel point que c'était pénible de se lever très tôt le matin pour servir des clients que tu n'as qu'envie de leur balancer une chaise dans sa gueule pour qu'ils se ferment leur gueule. C'était saoulant, mais la eiseinin faisait cela par obligation, vu qu'elle ne voulait vraiment pas aller entre les barreaux de ce village. Donc, elle n'eut guère le choix de prendre son ancien travail. Donc, ce matin, comme à ses habitudes, après la sonnerie de son alarme, Naoko se leva et s'étira pour mieux se réveiller. Ensuite, elle prit une douche, se prépara un petit truc à manger et sortit de la maison avec son sac. Ça y est! Bonjour les gens chiants le matin...
Déjà, quand la eiseinin entra au boulot, elle eut the client qu'elle ne voulait pas avoir, soit monsieur Akumu. Ce vieil homme tout ridé était l'un des plus pires clients que quelqu'un désiraient rencontrer. Cet homme se plaignait constament et tout le temps. D'après lui, il est toujours malade et est toujours entre la vie et la mort à chaque moment de sa vie. De plus, les rendez-vous peuvent durer des heures avec ce vieux imbécile. Hé bien, vous avez bien devinez que c'était son premier patient de la journée. Oh gosh.... Naoko pensait que sa journée finirait jamais. Cependant, quand le patient quitta son burreau, un soupir de soulagement se fit entendre de la part de la kunoichi, croyant mourir sur cette chaise. Néanmoins, quand elle voulut passer d'autres patients pour en finir le plus vite que possible, elle entendit au loin une voix lui crirer dessus ''INFIRMIÈRE HAKU, PARTEZ POUR VOTRE PAUSE!!!'' Nani??? Déjà? C'était déjà la pause? Naoko avait passé autant de temps avec lui. Gosh... Soupirant longuement. La petite Nao prit son sac et le caisse de son violon. Oui, elle l'avait apporté vu que, premièrement, elle voulait n'en jouer pendant sa pause et, deuxièmement, comme à tous les années, la jeune Haku joue toujours une mélodie pour sa fête. Bon, vu qu'elle ne pouvait guère sortir du village, elle ne pourra pas jouer dans une place tel qu'une forêt ou etc. Enfin bref, sortant dehors, la kunoichi se dérigea vers un endroit calme et paisible, soit l'ancien terrain d'entraînement du village de la foudre.
Rendue au lieu et s'approchant de l'arbre habituel où que la demoiselle jouait et mangeait, Naoko eut un léger pincement au coeur, puis, un petit sourire apparut sur le coin de sa lèvre. C'était ici la première fois qu'elle avait eut contact avec les membres du clan Seki et les deux passaient par pur hasard dans le coin, si Nao s'en rappelle bien. Il y avait eut Raiken Seki, un gentil et charmant garçon qui l'avait consolé dans sa peine et il y avait eut aussi la rencontre avec Ryûsai Seki, soit le cousin de Raiken, la rencontre était assez bizarre, mais la demoiselle se rappelait qu'elle avait ressentit une étrange attirance envers celui-ci. Dommage que, maintenant, ces deux personnes n'étaient plus dans ce monde...
Soupirant un peu, Naoko sortit son violon de son caisse et le plaça sur son épaule gauche. Ensuite, en accordant un peu son instrument. elle prit son archet de sa main droite et plaça ses mains. Enfin prête, la kunoichi commença à jouer sa mélodie en y mettant beaucoup d'émotions dedans. En fait, elle trouvait cela bizarre que....pour une fois.... elle jouait du violon à cette endroit et non de l'ocarina...
Dites moi, avez vous déjà eu une folie créative ? Ce sentiment d’euphorie qui s’empare de vous, et qui vous posse a inventer, explorer, voir meme dépasser les limites que les hommes s’étaient fixés... Moi, Seki Rikku, si. Moi, le jonin de Kumo que les ninjas de ce bled crachaient dessus –sauf exception comme les Bakusho’s bien sur-, mais que les civils et les genins adulaient. Pour nombre de personnes, je parrassais un fou, un gars qui ne meritait pas, ou plus, son titre. Pour d’autres, je suis le premier gars qui ouvre les yeux, qui fait face au Raikage and co’. Et ces derniers avaient raisons. L’injustice et le chaos n’ont que trop causé de degats.
Bien sur, sans cette fameuse drogue, je n’aurais pas pu penser de la sorte. Ou plutôt je n’aurais pas pu agir de la sorte. Mais il en fut autrement. C’est vrai, j’étais devenu un petit con, partout ou je passais, je foutais ma merde. Mais a coté, je ne me lassais point de mon but. Ceci affecta bien sur d’autres choses, comme le quotat de missions qui m’étaient administrés, ce qui n’était pas pour me déplaire. Ca me laissait le temps de parfaire mon art musical. Intégrer mon Onkyoton et ma faculté de materialisation a la Zic. Mélanger des paroles, improviser, ce n’était pas facile. Une route encore inexploitée. Dans tout kumo j’étais maintenant connu pour mes « méfaits » et mon talent. Mes travaux commençaient quant a eux a se répandre dans le vaste monde ninja.
C’est donc dans cet état pensif que m’étais parvenu le doux son d’un violon. Une jeune femme était entrain d’en jouer . Une belle deserteuse du nom d’Haku Naoko. En effet, cette information avait faite le tour du village, et peut etre meme plus. Descendant de mon arbre, deux cigarettes de chakra en main. Je possais doucement mes mains sur elle, avant de m’exprimer :
- Bonjour, Naoko. Rikku, Seki Rikku, jonin de Kumo, enchanté. Peut etre a tu déjà entendu parler de moi. Ah oui Rebienvenue a Kumo, c’la moindre des choses... avais-je dit en glissant un clin d’œil- Tu joues très bien dis moi. Que dirais tu d’un duo ? Peut etre voudrais tu gouter a ma source d’inspiration... Cigarette de chakra, garantie sans effets secondaires. Ca t’ouvre juste un peu l’esprit.
Naoko eut le temps de finir sa mélodie avant que celle-ci se fasse toucher l'épaule. Sur le coup, la demoiselle aux pierres précieuses se raidit rapidement, par contre, elle se détendit un peu en entendant les paroles de celui-ci. Néanmoins, la kunoichi restait toujours sur ses gardes, car elle ne savait guère s'il voulait sa peau ou non. Enfin, bref, se retourna un peu pour observer celui-ci, Nao écouta attentivement les dires du jeune homme. Il se présenta au nom de Seki Rikku. Seki, hein? Alors, il faisait surement partie de la même famille que Raiken et Ryûsai. Cependant, même si ce Rikku venait du clan des jeunes Seki, la petite demoiselle ne connaissait guère celui-ci. Enfin, la eiseinin ne se rappelait pas de l'avoir rencontré. Par la suite, un léger pincement au coeur apparut quand le jeune Seki lui souhaita la re-bienvenue au village. Pour la jeune femme, ce n'était pas un accueil ou un retour, mais bien une grande prison qui l'empêchait d'être libre comme l'air. En effet, depuis qu'elle avait goûté à la méthode de vie d'un ninja errant, Nao se considérait quelqu'un qui était libre de voler de ses propres ailes quand elle devint une criminelle pour la société. Enfin bref, c'était quand même un peu de sa faute si elle en était rendue là..
Ensuite, Rikku complimenta sa manière de jouer de la musique en lui proposant de jouer un duo avec lui. La jeune adulte haussa le sourcil droit, étant un peu surprise de cette proposition. Ça serait la première fois depuis X nombres d'années qu'elle jouerait une mélodie avec quelqu'un. Non ce n'était guère à cause de sa timidité ou qu'elle aimait mieux jouer toute seule, par contre, la belle ninja n'avait guère trouvé un compagnon qui aimait jouer de la musique et qui jouait super bien. Cependant, Naoko se recula un peu quand celui-ci lui présenta une cigarette de chakra. Oui, une cigarette de chakra! Peut-être qu'il n'avait pas d'effet secondaire, mais, déjà que la kunoichi ne fumait guère et ne buvait pas, alors elle n'irait pas fumer un truc fait à base de chakra.
-Non merci, je ne fume pas...mais c'est gentil quand même. dit-elle rapidement tout en ayant un ton neutre.
Après tout, Naoko n'avait pas besoin de quoique ce soit pour avoir les idées en place et avoir de l'inspiration. Il ne suffisait que la ''kumojin'' soit dans un environnement paisible, calme et en harmonie avec les beautés de la nature pour avoir, ne serait-ce qu'un petit fragment d'inspiration. Enfin bref, après ses dires, un petit silence s'installa et Naoko en profita pour déposer son violon contre l'arbre, vu qu'elle ne savait pas quel instrument utilisé entre son ocarina ou son violon. Ensuite, elle se retourna pour fixer le Seki et laissa un léger sourire sur son visage tout en s'approchant un peu de lui. Rendue proche, elle plaça sa main pour que celui-ci la serre.
-Enchantée Rikku. Malheureusement, je ne vous connais pas. En fait, votre prénom ne me dit rien. Peut-être que nous nous sommes croisés avant ma désertion, mais je ne me rappelle guère de cette rencontre. Par contre, j'ai une question pour vous. Est-ce que vous faites partie de la famille de Raiken ou de Ryûsai? Je veux dire, vous êtes un cousin, un frère... si je me rappelle bien, le clan Seki était, généralement , une grosse famille. demanda-t-elle avec une voix plus calme et douce.
Après ses dires, la eiseinin reprit son violon. Elle avait finalement prit cet instrument pour accompagner le Seki dans sa mélodie. Installant ses doigts et son archet sur le violon, Nao mit à nouveau son regard émeraude dans celui du Seki. Un léger sourire sur le coin de sa lèvre apparut et reprit.
-Cela serait un plaisir de jouer avec vous. Vous pouvez commencer une mélodie, n'importe laquelle, et je vous accompagnerais au violon.
La jeune femme trembla un peu lorsque j’apposais ma main sur son épaule. Surprise, très certainement. Mon but n’était pas de l’effrayer, nullement. Au contraire, j’aimerais bien faire la connaissance de cette charmante demoiselle. Enfin, les choses empiraient quand je lui proposait ma cigarette de chakra. Non seulement elle n’en voulait pas, mais en plus, elle s’était reculée. Elle avait peur de ma cigarette....
- Haha, désolé. J’ai l’habitude d’etre un peu trop familier avec les gens. On me prends aussi pour un fou, un dégénéré au village, donc ne soyez pas trop surprise.
Avais je dit en fourrant ma main dans mes cheveux, un peu embêté. Enfin, elle ne voulait pas de ma clope... Ca n’allait pas être facile de me suivre dans mon délire musical... Et puis, après avoir posé son instrument a coté d’un autre, a savoir une ocarina, la femme me demanda si je faisais partie. Bah oui, je m’appelle pas Seki Rikku pour rien. Elle ne me connaissait donc pas personnellement, par contre, ma famille si Elle me parla de Raiken et Ryusai.... Je vois. ILS ON FAIT DES TRUCS PAS NETS ENSEMBLE !
- Nah, jamais connu le Raiken. C’est un bon m’avait on dit. Mort hein ? C’triste, ou pas. Pas d’Ryusai non plus, et j’peux t’assurer qu’il n’est pas a Kumo, j’connais le clan un par un... Ah ouais, je peux faire peur en jouant de la musique, parce que j’utilise mes talents shinobis pour ça. Et disons qu’ils se coordinent parfaitement avec mon hobit musical.
Sans plus attendre, des mains de chakra sortirent de toutes les parcelles de mon corps, une batterie, une harpe et une basse matérialisèrent. Puis, un son aigu, provenant de mon coude, un enregistrement de chorale que je ressortais grâce a une technique onkyoton particulière. Les premières percutions s’enchaînaient...
Après la réaction de la petite femme, le jeune Seki s'excusa de lui avoir fait peur. Bah, il ne l'avait pas fait vraiment peur, mais elle ne s'attendait aucunement qu'un inconnu qui sort on ne sait trop où lui propose de fumer un truc fait en base de chakra. C'est vrai! Ce n'était pas comme si ça lui arrivait chaque jour un truc de ce genre. Enfin bref, après ceci, Rikku avoua à la eiseinin que la population de Kumo le prenait pour un fou, un dégénérer. Naoko haussa légèrement le sourcil droit. C'était un peu inhabituel et surtout imbécile de penser comme ça, car il en n'avait pas l'air. En fait, il avait plus l'air triste ou confus que fou. D'après la demoiselle aux yeux purs, il ne fallait pas se fier aux autres. En fait, il faut être un peu insensible aux remarques négatives des gens, car beaucoup d'entre elles ne servent qu'abaisser la victime. Ah tiens! La kunoichi l'avait mis mal à l'aise. Pourquoi? Qu'avait-elle dit ou fait pour le rendre ainsi? En tout cas, après ces dires, Naoko fit un léger sourire en gardant toujours son expression neutre sur son visage délicat. Par contre, quand le Seki parla de Raiken et de Ryûsai, elle ressentit un léger pincement au coeur. Cela faisait très longtemps qu'elle les avait perdu, mais cela la blessait un peu. Pourquoi? He bien, Raiken était comme son frère à la jeune princesse de Yuki no kuni. Elle n'avait que de l'amour fraternel envers ce Seki et c'était surement réciproque. Ryûsai, quand à lui, a été la première personne qu'elle avait eut une étrange attirance. La Haku ne savait ni pourquoi et comment, mais elle a eut certains sentiments envers son égard. Un coup de foudre peut-être? À bien y penser, Naoko était vraiment rendue :foreveralone:, vu que toutes les personnes qu'elle apprécie sont soit mortes ou disparues...
En écoutant Rikku parlé, la ''kumojin devina, par ces paroles, que celui-ci maîtrisait la technique d'Onkyoton qui est la maîtrise du son. ''Ah ben... c'est cool!'' pensa la jeune demoiselle. Ensuite, le regardant faire, elle fut un peu impressionner par la manière de maîtriser ses techniques de son clan et l'Onkyôton. Alors, Nao se prépara avec son violon et analysa rapidement les instruments du Seki. Un drum, une basse et une harpe. Parfait! Son instrument pouvait très bien intégrer le groupe. Ensuite, la petite musicienne écouta attentivement la musique de celui-ci. Mmm... c'était un peu agressif comme musique et un peu du n'importe quoi aussi. Ah merde... elle aurait bien voulu avoir un violon électrique pour ceci... Enfin bref, ayant analyser le genre de musique, la jeune femme embarqua dans la mélodie. Son rythme au violon était rapide et agressif. On pouvait sentir la passion dans les notes.
La eiseinin ne savait guère combien de temps que la chanson avait duré, néanmoins, quand ils eurent finis la mélodie, elle lui sourit joyeusement avant de laisser un léger ''Bravo!'' entre ses lèvres pulpeuses. Ensuite, la kunoichi rangea son violon blanc dans son étuis et se retourna vers le Seki.
-Vous avez du talent en musique. Je suis très heureuse d'avoir pus jouer avec un autre musicien de ma catégorie....*temps* Ah et, en fait, j'aimerais émettre un petit commentaire à propos de vos affirmations. En fait, vous ne devez pas vous fier aux remarques négatives des autres, car cela pourrait gravement vous nuir à votre estime. Si les gens vous trouvent fou et dégénéré, fine! Ils ont le droit. Par contre, vous ne devez pas les croire. En tout cas, moi, quand je vous ai vu, ce n'était aucunement de la folie que j'ai vu en vous, mais bien une sorte de déception. Vous êtes surement confus, déçu ou encore même triste d'un événement qui pèse lourd dans votre coeur. Je me trompe?
Tous mon corps s'anime. Mon être suffoque. Il veut sortir. Il est euphorique. Comme à chaque fois. Comme à chaque fois que je jouais. Il voulait crier. C'était son seul échapatoir de cette coquille. Mon seul échappatoire. Le seul moment ou ma vraie personnalité refaisait surface. Perturbée. Déchainée. Colérique. Malheureuse. Je transmettais tout celà dans ma musique. Ma pensée, mon corps, les ondes que je produisais, mes materialisations. Tous bougeaient. Les sons qu'ils produisaient étaient vagues, crus. Violents, vastes, informes. Le "flow" s'accentuait, pendant quelques minutes, il redevint régulier. Je laissais à la violoniste le soin d'entrer dans la dance, a son rythme. Et puis, cette vibration singuliaire, au millieu de cette cachophonie que je produisais. Elle m'appaissait. Le rythme redevint fort, puis baissa, la pseudo-chorale se tut, les percutions stopperent, les cordes cesserent de vibrer. Seul les ondes émanant des differentes parties de mon corps tachaient d'accompagner les vibrations mélodieuses... C'était la deuxième fois de ma vie que j'avais vécu une telle experiance. Onpu, celui qui m'avait inspiré la façon d'utiliser mon don en musique. Oui, c'était lui la première personne avec laquelle j'avais partagé cette émotion. On' m'avait compris a travers le language musical. Il avait sympathisé avec moi sans parler. Il m'avait donné son diapason. Que j'ai toujours, oui. Je l'ai toujours quelque part, au millieu des paquêts tout pleins à craquer dans ma chambre. Après tout, c'est un cadeau venant d'un ami d'enfance ! L'un des rares amis d'enfance que j'ai eu…
Et puis, la musique stoppait, le violon de la deserteuse reprit sa place. Et là, elle me parla. Mon coeur fit un bond. Une pulsation terrible. C'était la première fois depuis cette foutue mission qu'on me parlait comme ça. Qu'on me donnait de l'importance. Qu'on essayait de me comprendre, et qu'on y arrivait. L'armure se fissurait. Petit à petit, je ne sais pas pourquoi, mais cette femme m'inspirait confiance. Elle m'avait comprise, a travers… La musique.
Mes jambes cédérent, j'avais envie de reparler, de me reposer, de tout expliquer. Mais non. Et puis l'armure craqua. Le masque tomba. Je me laissais tomber entre les mains de la jeune femme, tandis que des larmes coulaient. Je n'étais plus qu'un enfant qu'on devait consoler.
Dans le regard du jeune homme, Naoko remarquait que celui-ci allait craquer. Que son masque qu'il avait créé pour se protéger allait s'effacer et c'était une très bonne chose pour lui, vu que ça lui permettrait d'être lui-même. Ça lui permettrait aussi, en ce moment, de dégager toutes ses peines et ses colères. Cependant, la jeune demoiselle aux pierres précieuses ne s'attendait guère à cette réaction de la part de Rikku. En fait, après le petit discours de l'eiseinin, le shinobi se laissa tomber dans les bras de celle-ci qui l'attrapa et il pleura. Pendant un temps, la kunoichi resta surprise, ne savant pas quoi faire ou quoi dire, puis, souriant doucement, elle le prit dans ses bras et le laissa pleurer. En ce moment là, Naoko se sentait comme une mère qui essayait de consoler son enfant, une mère qui voulait cesser les pleures et les souffrances de son garçon. Tiens...c'est fou comment il ressemblait à la kunoichi avant de réintégrer Kumo par force. Il est aussi confus et a aussi un très gros manque d'estime de soit comme elle, anciennement. La kunoichi comprenait tellement cette souffrance et voulait tellement l'aider à s'en débarasser. Par contte, quoi dire ou faire si elle ne savait guère ce qui le rendait dans un tel état? Enfin bref, trouvant une petite idée, elle resta un moment comme ça, le laissant pleurer dans ses bras, puis, elle se décolla un peu de lui. Ensuite, avec son index, la petite ninja relava doucement la tête de celui-ci, le forçant à le regarder dans les yeux, et sourit doucement.
-Allons, il est temps de se ressaisir maintenant, tu ne trouves pas? Si tu veux enlever toute cette tristesse, il faut parler dès fois. De plus, je serais là pour t'écouter. Je ne supporte pas de voir les gens pleurer...
En effet, Naoko ne supportait aucunement que les autres souffrent. Cela la blessait gravement au point émotif. Pourquoi? He bien, souvent, la jeune demoiselle à chevelure châtain se sentait coupable de les laisser comme ça, sans rien faire. Donc, c'était pour cette raison qu'elle s'obligeait à aider les gens. Enfin bref, regardant plus loin, elle remarqua un banc de parc non loin du terrain d'entraînement. Alors, prenant son caisse de violon d'une main et prenant la main de Rikku de l'autre, la jeune femme traîna celui-ci jusqu'au banc avant de s’asseoir. Ensuite, souriant calmement, elle fit signe de s'asseoir proche d'elle pour mieux discuter.
Je restais comme ça. Longtemps. Très longtemps. Un sanglot a tout rompre. Jamais je n'avais pleuré de toute ma vie. Ça faisait un moment déjà que je ne me comprenais plus. Un moment déjà que je faisais semblant. Je jouais avec mes propres sentiments. Mais j'étais a bout. Je n'étais pas fait pour être ninja. J'ai peut être le talent, mais je n'ai pas le mental. Je suis fait pour être un bucheron. Un gars qui vit simplement. Qui n'as besoin de rien. Qui a une famille et des amis pour l'épauler. Je resserais l'étreinte autour de la taille de la nouvelle mère. Je n'avais jamais éprouvé ce sentiment. Je n'avais jamais pris ma mère dans mes bras, et elle n'en avait jamais fait de même. Je n'avais jamais cherché a la comprendre. Et elle de même. Depuis que le "padre" n'était plus, tout allait pour le mal.
Je restais donc comme ça, longtemps. Puis, je commençais comprendre qu'elle était genée. Je desserais alors mon étreinte en même temps qu'elle en faisait de même. C'est bien une brave femme que j'ai là. La deserteuse me releva alors doucement la tête, me parlant avec tendresse. Celà faisait très longtemps, qu'on ne m'avait pas parlé de cette façon. Oui, cela remonte a des lustres… Ou alors, peut être que non. Peut être que je n'ai juste pas sû faire attention a ce qui se tramait autour de moi. Je n'ai pas su écouter ? Ai-je regatdé ou il fallait ? Peut être bien. Mettant fin ai flot de larmes tandis que la jeune femme faisait tout son possible pour me consoler, je dématerialisais mes créations.
Elle me trainait presque jusqu'à un banc. Là, elle me dit de parler. Elle me prit la main. Mon coeur s'ouvrait peu a peu a cette Kunoichi inconnue il y'a peu... Je devais parler… Encore une fois ? Soit.
- Parler, je l'ai fais, plusieurs fois. Mais ça ne sert a rien. J'ai des envies suicidaires, j'ai déjà failli me donner la mort a plus d'une reprise. Alors je vis derière ce masque ridicule, je me shoote comme un imbécile chaque jour. Pour les oublier. Ceux qui ne sont plus. Ceux que je ne vais pas tarder a rejoindre.
Naoko fixa le jeune Seki tout en analysant les moindres mots de celui-ci. Elle voulait voir s'il avait des indices à propos de sa vie familiale et sociale. Elle voulait savoir qu'est-ce qui pourrait désarmée ce shinobi pour le remonter et le sortir de ce calvaire. L'écoutant s'ouvrir à la petite demoiselle aux yeux émeraude, Naoko sentit une étrange douleur au coeur en même temps que ses yeux rondirent. Rikku dit qu'il était une personne qui avait des envies suicidaires et ce genre de personne devait être entourer et surveiller par quelqu'un qui lui tient à coeur. Nao pensa alors à la mère de cet enfant.. qui ne faisait rien apparemment pour régler ce problème... ou c'était peut-être même elle le problème de ses tentatives suicidaires. De plus, non seulement qu'il était suicidaire, mais il se shoutait en plus. Naoko avait très bien deviné que le jeune Seki se droguait. Mais....QUE FAISAIENT SES PARENTS?? Soupirant longuement en baissant la tête, Naoko réfléchit longuement aux paroles du jeune garçon. Ensuite, relevant sa tête en affichant un léger sourire, la eiseinin déposa sa main sur l'épaule de celui-ci et dit beaucoup plus sérieuse, mais tout en restant douce et calme.
- Je crois que je comprend pourquoi que tu es comme ça, Rikku. Ça ne va pas bien dans ton entourage et tu as perdu une personne qui était chère à tes yeux. C'est ça qui te fait beaucoup souffrir? Est-ce que je me trompe?
Prenant une pause, Naoko essaya de trouver une solution à son problème. Si c'était un problème au niveau familial, le jeune garçon ne devait guère rester là-bas. S'il y reste, il ne ferait qu'empirer sa situation et de s'enfoncer dans le trou noir. De plus, la kunoichi aux yeux purs avait deviné que le Seki ne tiendrait guère longtemps avant de vraiment s'enlever la vie et cherchait désespérément de l'aide. Oui, la jeune femme voulait bien l'aider, mais elle ne savait pas comment. Il ne devait pas juste être réconcilier ou médicamenté, mais le kumojin devait sortir de son cercle vicieux. Il devait prendre du retrait et vivre un peu. Mmmmh...prendre du rentrait hein...
Levant à nouveau sa tête pour fixer Rikku, elle sourit à nouveau tout en baissant légèrement la tête sur le côté droit.
-Dit Rikku, j'ai une idée pour t'aider dans ton problème. Je crois que tu dois t'en aller de chez toi et prendre de l'air ailleurs. En fait, je te dis ça, car je serais prête à te prendre chez moi. J'essayerais de régler tes problèmes, vu que tu as vraiment besoin de l'aide. De plus, je crois que je serais la meilleure personne pour t'aider, vu que j'ai déjà vécu une situation similaire quand j'étais jeune. Qu'en dis-tu?
La pseudo-Kumojin m'avait écouté attentivement et silencieusement, écarquillant briévement les yeux. Je sentais que j'allais de nouveau devoir déballer le sac. Je n'en avais plus vraiment envie. Je n'avais plus envie de rien. Même de vivre. Alors oui, j'étais Jonin a seulement 16 ans. Oui, j'avais passé deux grades en moins d'un an. Oui, je maitrise trois affinités. Oui, je maitrise le son et la materialisation. Oui, je suis un "sensei". Tout celà est impressionnant, sur le papier. Oui, je ne suis pas prêt de m'arrêter dans ma fulgurante ascession. Oui, mais… En vrai... Toute cette importance, toutes ces responsabilités, toute cette force... Comment un gamin de seize malheureuses années pourrait la supporter ? Comment pourrait-il supporter son parcours pour arriver a ce stade ? Comment ? Comment, quand, en plus de tout ça, sa mentalité n'est ni celle d'un ninja, ni celle du noble clan dont il fait partie, mais bel et bien celle d'un bûcheron ? Un pauvre bûcheron bien trop gentil pour ce monde de ninjas.
Naoko parla finalement, après avoir choisi ses mots, soignesement. La pauvre ne devait surement que cerner des bribes de mon histoire, et pourtant, elle persistait. Elle a bien une mentalité de bucheron elle aussi. Elle avait effectivement vu juste. Dans une certaine mesure. Ce n'était pas une, mais bel et bien trois personnes cheres a mes yeux que j'avais perdu. Je répondis douloureusement alors que je sentais sa main se poser sur mon épaule
En l'éspace de trois mois, j'ai perdu mon père adoptif, mon père biologique et une amie très chere. Tous morts devant mes yeux, dont deux assasinés. Et le comble, c'est que l'un des meurtiers était ce que l'on pourrait appeller un "ami d'enfance".
La Kunoïchi enchaina une deuxième réplique tandis que je finisais de placer ma première. Cette fois, ce fut moi qui écarquillais les yeux. Venir vivre chez elle ? En gros, comme une mère ? Une deuxième mère ? Haha, a vrai dire, l'actuelle, enfin, ma "mère" était encore plus mal en point que moi. Je ne pouvais donc pas la blamer. Non.
Oh, et puis fuck ! Je n'ai qu'une seule vie. Autant la vivre plainement. Naoko allait surement m'aider a oublier le passé. Il fallait que je reste avec elle, quelques temps. Je reviendrais alors, plus determiné que jamais. Je serais en mesure de guider le clan, a nouveau. De redorer le blason. Autant le mien, que celui de mon clan. Je vais me relancer, encore. Ça ne sera pas facile, je sais. Je tomberais encore, je sais. Mais je me releverais. Je le sais ! L'ouro boros bats encore en moi. Il ne demande juste qu'a être ravivé. Je me levais soudainement, prenant la main de Naoko : - On va faire un tour, maman ?
