C'est sous un soleil radieux et les applaudissements que deux nouveaux Genins rentrent dans l'arène principale pour s'affronter. Les trois Kages, de grands hommes politiques, de nombreux nobles ou encore d'autres shinobis et civils sont réunis pour assister à ce nouveau combat. Le public est assis dans les tribunes tandis que l'arbitre attend les deux ninjas. Le terrain est un plateau dont la surface est soit de la terre soit de l'herbe. D'un côté se trouve une petite zone d'eau et à l'opposé il y a quelques arbres. Quelques bas rochers sont éparpillés sur tout le terrain, mais l'ensemble reste plat.
Ordre de post :
Reyshui Saos
Dentô Tori
Règles :
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Le premier tour est un tour d'introduction, aucune technique ne peut être utilisée durant ce dernier.
Prenez en compte le contexte et la description de l'arène.
Le grand jour était enfin arrivé. Depuis le temps que j’attendais cela, j’allai enfin me mesurer à un adversaire dans un terrible combat. Du moins je l’espérais. J’espérais aussi ne pas perdre, pas dès le premier tour. Et pour cela, j’allai donner le meilleur de moi-même.
Ca faisait plusieurs heures que j’entendais les cris des spectateurs, déchainés devant les combats précédants. Malheureusement, je combattais en dernier, ce qui ne me réjouissait pas du tout. Touts les précédents affrontements avait du mettre la barre terriblement haut, et j’avais intérêt à ne pas les décevoir. Et en plus de la foule qui allai hurler, il y aurait les trois Kage qui assisteraient à mon combat. Pour me détendre je décidai d’allumer une énième cigarette. La pression qui avait disparu pendant le voyage en bateau jusqu’à Kiri revenait d’un coup.
La clameur des spectateurs avait largement diminué, ce qui devait signifier que le dernier combat était terminé. Puis, une voix venant d’un micro annonça les deux prochains participants. Reyshui Saos et… Dentô Tori. Ce nom ne me disait rien du tout. Je m’avança sous l’espèce de préau par lequel les genins faisait leurs entrée, et la, je découvris mon adversaire. Un jeune homme, bien plus jeune que moi, aux cheveux roses et plutôt souriant. Je savais que je l’avais déjà vu, c’était un ninja de Kumo ! J’allai affronter un ninja de mon village ! Sur le moment, je sentis déçu : j’espérais que tout les ninjas de Kumo présent exploserait leurs adversaires afin qu’il ne reste que des finalistes du village des nuages. Cela aurait été la consécration de la foudre ! Mais d’un autre coté, ce n’était pas si mal de savoir ce qu’on vaut au sein même de son village.
Nous entrèrent côte à côte, sous la clameur du publique, et nous nous placèrent face à face, éloigné de plusieurs mètres. Je lança un rapide coup d’œil aux trois Kage, qui observaient attentivement l’arène. Le combat n’allai pas être très intéressant pour eux. A la limite, le Raikage saurait ce que valent les shinobis de son village, mais pour les deux autres, cela n’allait pas être très passionnant étant donné que ce combat n’était pas inter-village. Je fixa ensuite le fameux Tori. Je tira une bouffé sur ma cigarette, souris et lança :
-Enchanté ! Je suis Saos Reyshui, le ninja Tàijí Tú. Je tiens à te prévenir, bien que nous sommes du même village, je vais tout donner contre toi ! Mais ça n’a rien de personnel tu t’en doute… Alors que le meilleur gagne !
Puis je continua d’observer l’autre kumoijin, afin de le sonder et de voir sa réaction.
A peine nous eûmes le temps de nous installer et visiter le village que l'examen Chuunin commença. Ils avaient appeler les premiers participants pour participer aux combats ; visiblement, je n'étais pas parmi les premiers. Il y avait apparemment plusieurs vagues au rythme de deux par jour. Je faisais partie de la seconde vague. Est-ce au début de cette vague ou bien à la fin de celle-ci ? Qui sera mon adversaire ? Je sentais un stress insoutenable à un point où j'en avais mal au ventre m'envahir. Nous, les Genin qui font partie de la deuxième vague, devions quand même venir avec le Raikage. Ils n'étaient pas autorisés à rester dans leur chambre d'hôtel et à sortir de celle-ci. Je décidai de rester en dehors de l'arène principale où aura lieu mon combat. Je ne voulais pas voir le combat qui allait avoir lieu dans cette arène, mais j'entendais le bruit des Jutsu et les cris des supporters. Je décidai de réfléchir à tout ce que je devais faire. J'étais perdu dans ma tête. J'avais certes des stratégies mises au point, mais j'avais quand même peur. J'étais assis sur une marche, je me tenais la tête tout en réfléchissant quand soudain un homme assez âgé m'interrompit.
"Qu'est-ce que tu fais là ? Tu dois te trouver dans l'arène en ce moment-même normalement."
En entendant sa voix, je levais ma tête puis je vis sur le visage de mon interlocuteur un joli sourire. Cet homme possédait des cheveux blancs, mais il n'avait pas énormément rides. Il semblerait que ce soit un Shinobi ou ex-Shinobi de Kiri.
"Je n'ose pas voir mes adversaires. Je ne sais pas si je suis à la hauteur. J'ai peur de me faire écraser sous les yeux de ceux qui ont foi en moi."
Voilà ce qui me faisait le plus peur. C'était le fait de me faire humilier par un Shinobi sous les yeux d'autres personnes notamment le Raikage et les hauts placés du village. Je n'avais pratiquement plus confiance en moi. J'étais vraiment perdu et je ne savais pas si je devais fuir ou pas. A cause de ça, je commençai à m'énerver. Il faut dire que la patience n'est pas mon fort.
"Si je devais fuir à cause du manque de confiance en moi, je n'aurais pas fait beaucoup de combats. Lors d'un vrai combat, si les deux Shinobi sont de puissances équivaux, seul l'amour, le rêve et l'idéologie sont susceptible de faire la différence. Tu ne dois pas abandonner, mais tu dois surmonter les obstacles un par un ! Tu es un Shinobi bon sang ressaisis-toi ! On dit que je possède le don d'estimer la puissance de ce que je croise à leur juste valeur et laisse-moi te dire que j'ai vu en toi d'excellence capacités."
En entendant ce que l'homme me disait, je le regardai avec de gros yeux. J'étais heureux de voir que de telle personne existait encore dans notre monde, j'étais choqué de voir qu'une personne est capable d'aider un adversaire, j'étais triste d'avoir montré une telle faiblesse à un ennemi, bref un tas de sentiments qui étaient tous différents. Ce fut comme un mélange de chaud et de froid qui crée un orage. Si ces sentiments continuaient, il y a de fortes chances pour que j'explose en plus de la pression que j'avais ; heureusement, enfin si c'est le mot qu'il faut employer, la tristesse prit le dessus.
"Pourquoi ? Nos deux pays ont été déchirés par des guerres et nous avons pris la vie de vos proches. Pourquoi apportez-vous votre aide à un ennemi ? Je ne comprends pas. Nous sommes pourtant trois pays différents qui se sont pourtant infligés d'énormes souffrances. "
Ce Shinobi était mon ennemi. Il n'y a pas si longtemps, nos deux pays étaient en guerre. Il a pourtant vu mon bandeau de Shinobi. On pouvait le signe d'appartenance au village caché des nuages très distinctement et je doute qu'il ne le vit pas, pourtant il me considère comme son allié. Si j'étais à sa place, je ne lui aurais pas parlé et je l'aurais laissé ainsi.
"Tu n'as pas combattu pendant cette guerre interminable, donc tu n'y es pour rien. A mes yeux et contrairement aux autres, les trois nations ne forment qu'une seule et même nation. Elles forment la nation de l'homme !"
Rien à dire, ce Shinobi est vraiment unique. Il est respectable et arrive encore à aimer la vie après avoir vécu autant de choses. Je n'oublierai jamais ce Shinobi et je gagnerai l'examen Chuunin pour lui. J'étais maintenant choqué et heureux. La pression retombait et j'étais maintenant serein et confiant de mes capacités.
"Qui êtes-vous m'sieur ?"
L'homme commença alors à sourire. J'étais admiratif et je le regardai de bas avec de gros yeux. C'était sûrement pour cette raison que le vieil homme du village caché de la brume avait souri.
"Je suis..."
Soudain, j'entendis la foule hurler. Il semblait que le combat, juste avant le mien, venait de se terminer. J'entendis la voix d'un organisateur de l'examen crier mon nom : Dentô Tori. Je remerciai le Shinobi puis partis en courant. J'étais à présent motivé et je pénétrai dans l'arène au côté de mon adversaire avec une entière confiance en moi. Je regardai dans les gradins en haut la foule. Les Kumojin qui me connaissaient et ceux qui avaient parié en ma faveur criaient mon prénom. Ils firent de même pour Saos. J'étais fier et les gens m'applaudissaient. J'orientai ma main en direction des gradins puis me parla à moi-même dans ma tête.
"Raikage... Kumojin... Parieurs, regardez-moi. Je remporterai l'examen."
On vit un regard sérieux et déterminé. J'avais une nouvelle fois grandi et j'étais devenu plus fort mentalement. Nous nous saluâmes puis nous approchâmes encore plus de l'arbitre. Il nous exposa les règles puis nous nous regardâmes dans les yeux.
"Bonne chance, car il t'en faudra pour me vaincre. Tu peux me croire. Et pour en venir aux présentations je suis Dentô, surnommé aussi Shôtaku no Tori. Je t'ai en grande estime et je me donnerai aussi à fond face à toi."
On sentit quelque chose de nouveaux dans ma tête. Cela ressemblait à une entière confiance en mes capacités, à une motivation et à l'impatience de débuter un combat qui allait être excellent. On pouvait voir sur mon visage, un sourire narquois. Sans le savoir ou plutôt sans le vouloir, mon sourire ressemblait à un sourire moqueur. Je ne voulais pas me moquer de ce Shinobi, mais j'étais heureux d'en être arrivé là. Après ma remarque très insolente, je commençai à attaquer mon adversaire. Je n'allais pas l'attaquer de face dès le début, mais j'aillai procéder, pour commencer, par une période de test. Une période qui a lieu dans chaque combat au tout début. Une période d'analyse qui consiste à analyser les capacités de l'adversaire et ses limites.
Je mis ma main dans mon étui de Shinobi se trouvant au niveau de ma fesse droite étant donné que j'étais droitier, puis grâce au sens que l'homme a appelé : le touché, je saisis de façon "aléatoire" deux fumigènes. Je lançai un fumigène devant à ma droite et un autre devant à ma gauche. Les deux boules se trouvaient à un mètre de moi. Une fois que les boules fumigènes heurtèrent le sol, ils explosèrent afin de former un nuage de fumée me permettant d'agir en toute discrétion. Je me trouvais au beau milieu de ce nuage de fumée pour effectuer un Jutsu ; heureusement pour lui, l'ennemi ne pouvait pas savoir ceux que j'allais effectuer dû à l'épaisse fumée conçue pour agir discrètement, il ne put donc pas voir mes clones.
Je créai trois clones de foudre provenant du Raiton Bunshin. Les trois Tori se retournèrent afin d'aller se cacher derrière les buissons et les arbres. L'ennemi ne pouvait pas les voir à cause de la fumée, mais il pouvait les entendre ; néanmoins, ils essayèrent de ne pas faire de bruit et de se déplacer dans le plus grand secret même s'ils allaient forcément faire du bruit. Pour diverses raisons et surtout pour camoufler le bruit que pouvait faire les clones, je décidai de faire entrechoquer cinq kunaï que j'avais dans ma main. Le bruit des Kunaï qui s'entrechoquaient de façon forte pouvait camoufler le bruit des clones. Une fois que ces-derniers s'étaient cachés, je lançai les cinq kunaï que j'avais dans ma main en direction de mon adversaire.
On vit un kunaï en haut à droite visant l'oreille droite du Shinobi, un kunaï en haut à gauche visant l'oreille gauche du Shinobi, un Kunaï plus bas au centre visant le ventre du Shinobi, un kunaï plus bas à droite visant le cuisse droite du Shinobi et un kunaï en bas à gauche visant lui aussi, la cuisse gauche du Shinobi. Comment allait-il faire pour esquiver les Kunaï que je lui avais lancé ? J'avais, à peu près, enregistré la position de mon adversaire dans ma tête. Les Kunaï pouvaient ne pas être assez précis, car je ne voyais pas mon adversaire.
Je poursuivis ensuite par l'utilisation de deux Jutsu d'affilés. Le Narasu no Raiton et une technique de Ninjutsu ressemblant énormément au Kenjutsu. Le Narasu no Raiton me permettait de concentrer de la foudre le long de mon Katana, tandis que la technique de Ninjutsu consistait à me donner un énorme boost de vitesse me permettant de me déplacer très rapidement vers le Shinobi ; heureusement, il n'y a que 30 mètres qui nous espaçaient. Je me déplaçais encore plus vite que les kunaï, mais ma vitesse était loin d'être instantanée. Tout cela n'est rien de bien méchant, mais difficile à esquiver sauf si le Shinobi en une seule fraction de secondes avait un moyen d'esquiver le tout ; néanmoins, l'énorme boost m'empêchait d'assigner un coup précis au Katana et il m'arrivait parfois de trébucher.
Les capacités de mon ennemi étaient inconnues. Foncer tête baissée, ainsi n'était pas mon genre et surtout pas le genre du type de Shinobi que je suis. Nul doute que certains ont cru que l'assaillant était l'original, mais ces-derniers se fourvoyaient. Et oui l'assaillant était bien un clone, tandis que mon adversaire était l'original, sauf s'il s'était dupliqué d'une quelconque façon lorsque j'étais enseveli dans le nuage de fumée. Mais, j'envisageai la possibilité que mon adversaire était bien l'original. Plutôt, je m'efforçais à croire cela, même si au fond de moi, l'idée que celui-ci était un clone m'était parvenu, mais cela n'aura rien changé.
L'original était caché par le nuage de fumée qui était encore présent. Moi, l'original, je ne pouvais pas voir ce que mon clone faisait, je ne savais pas ce qui se passait derrière et cela m'énervait. Je ne pouvais que me concentrer sur l'ouïe. A mon goût, l'ouïe était le deuxième sens le plus efficace juste derrière la vue ; heureusement, j'avais le pouvoir de brouiller la vue et j'en étais fier. J'étais concentré comme je ne l'avais jamais été auparavant. Si on me lançait des Kunaï, il y a de fortes chances pour que je ne les esquive pas.
Soudain, j'entendis le bruit d'une blessure, comme si la chaire venait de se faire percer, une plaie s'était ouverte. Mon clone lui avait fait une plaie au niveau de l'aisselle, mais moi, l'original, je ne le savais pas. J'entendis le bruit de mon Katana tomber au sol et du corps de mon clone s'écrouler. Alors je pensai au pire. Mon clone avait-il été vaincu ? Mais pourquoi n'avait-il pas envoyé de décharge électrique ? Impossible... il était impossible de vaincre mon clone sans se recevoir une décharge électrique. De plus pour le faire trébucher ainsi, il fallait une attaque au corps à corps telle une balayette et là, il ne pouvait pas la faire, sauf s'il avait une vitesse hors-paire. Quel est cet adversaire ? J'avais envie de me lever puis de courir voir ce qui s'était passé, mais je ne pouvais pas.
J'entendis un cri de douleur, puis c'est alors que je pensais à quelques choses. J'avais complètement oublié le fait que mon Jutsu n'était pas parfait et le Jutsu parfait n'existe pas. A vrai dire, il avait plus d'inconvénient que d'avantage, mais il était très pratique. J'envisageai donc deux solutions. Soit mon clone a trébuché, soit l'ennemi l'a vaincu grâce à une quelconque technique ? Aurait-il brouillé le son, grâce à une technique de l'affinité Onkyôton ? Cela voulait dire qu'il a réussi à camoufler le bruit du choc électrique généré par le clone. Ce genre de technique de son appartient au village caché des nuages, mais ce serait du Mugen tout craché. Ce genre de technique, je ne vois que Mugen la posséder et encore. Saos n'avait aucun lien familial avec lui. De plus, ce genre de technique n'est pas commune pour un simple Genin. Elle fonctionnerait comme un Genjutsu interdit, de haut niveau comportant de hauts risques.
Soudain, la foudre qui parcourait le sabre de mon clone avait soudainement disparue. Ce dernier se leva puis regarda le Shinobi poser sa main gauche sur sa plaie qui se trouvait au niveau de l'aisselle droite. On vit du sang dégouliner de celle-ci et il semblait avoir mal. Mon clone regarda ensuite les gradins, il avait honte de trébucher comme un moins que rien ainsi à cause d'un simple caillou, mais il avait fait une erreur. Il n'avait pas remarqué la présence de rochers sur le chemin qu'il a parcouru jusqu'au Shinobi. Ce fut une erreur que j'avais comprise ensuite et dont je m'étais juré de ne plus recommencer. J'avais grâce à ce combat appris quelque chose : regarder le sol avant de lancer ce Jutsu.
Je pensais comme si mon combat était terminé, alors que mon ennemi n'est pas hors d'état. Pourquoi n'avait-il pas esquiver cela, alors qu'il pouvait le faire. Avait-il des réflexes et un temps de réaction très long ? J'avais néanmoins de la chance, car le Katana aurait pu ne pas le toucher, mais est-ce qu'on peut vraiment appeler ça de la chance ? Blesser un camarade de combat lors d'un combat pour la qualification au tour suivant de l'examen Chuunin, serait-ce bien ou mal ? Je ne pouvais plus le blesser davantage, c'était tout de même un des nôtres. Mon clone se leva, se déplaça le plus rapidement possible afin d'assigner un coup dans la nuque du Shinobi. Ce dernier tomba dans les pommes.
"Je ne sais toujours pas pourquoi tu n'as pas esquivé cela, mais je préfère te vaincre ainsi. Même si tu as perdu d'une façon lamentable sans que je subisse de dégâts de ta part, tu es quand même un Kumojin. J'espère que tu progresseras la prochaine fois qu'on se revoit."
Je parlais au corps du Shinobi allongé au sol inconscient, je pris ensuite de ma sacoche un bandage puis le jeta juste à côté du Shinobi. Je lui avais donné le moyen pour recouvrir la plaie. Je me retournai, les mains dans les poches regardant le sol tout en pensant à Saos. Ce Shinobi si mystérieux qui, même après avoir perdu, susciter ma curiosité.
