Hai no Kuni, j'en ai les chocottes en y pensant. Cet île parsemé de cendres mortes ou vivante, les corps de shinobi jonchant dans leurs propres sangs, plutôt sympathique comme île, ça faisait longtemps que j'avais pas pris de vacances dans un endroit de ce genre-là. Raclant ma gorge, je mettais paisiblement une cigarette au bec. D'un simple claquement de doigt, une flamme venait de se créer sur mon index. Une fumée grisâtre sortait de mon nez, mon acolyte me regardait d'un air méprisant. Bouah, ces jeunes-là, ils connaissent pas le vrai bonheur. D'un sourire gamin, je posais ma main sur sa chevelure brune tout en le décoiffant. Mes yeux peu sérieux, je me méfiais un peu de cet île, regorgeant de mercenaires avec leur soif de tuer. Pas trop mon truc d'abattre des personnes. Crachant sur le sol, ma bottine se logea sur ce dernier pour l'effacer rapidement. Je marchais en direction de la forêt accompagné de mon élève. Sur mes gardes, j'avançais paisiblement, mon regards au aguets. Le son de mes bottines pouvait surement les alerter mais bon on s'en fiche, elle avait la classe ces bottes. À la recherche de survivants, j'avais besoin de petites informations sur cette guerre, il y avait surement quelqu'un ici encore vivant. Un petit sifflement lors de mon avancée, je venais arrivé dans une vaste étendue de cendre. Un moment de concentration, je fermais mes yeux. Un silence parfait, Sho comprenait qu'à ce moment-là qu'il fallait qu'il se taise un peu. Une vraie commère. Entendant une pulsation faible à quelques mètres d'ici, un sourire se dressa rapidement sur mon visage.

- Des Survivants ?
- Ouai ... le petit chanceux.

La valise à la main, je marchais à travers les cadavres. Cet odeur nauséabonde omniprésente, j'expirais une bonne latte de ma cigarette. Balayant mon regard sur les blessures reçu par les cadavres, je pouvais analyser des étranglements, des plaies faites par des katanas ou par des kunais, des brûlures et même des hémorragies internes faites par des coups au corps à corps. Une belle guerre pleine de sang, comme je les aime. La pulsation devenait de plus en plus grande, mes regards rapides. Je l'avais trouvé, m'approchant rapidement de lui. Sa bouille me disait quelques choses. Il avait participé à cet guerre, ce con. Me frottant les mains, je diffusais rapidement mon chakra dans mes doigts. Une lueur verdâtre apparaissait rapidement. Mon acolyte venait de couper le haut de Raikon. Je posais mes mains sur son torse, diffusant mon chakra médicale. Mais Pourquoi Raikon a participé à cet putain de guerre ? Il pouvait pas rester chez lui comme moi. Il a vraiment de la chance que je sois là. Faut toujours que je le sorte de la merde, ce con.


Mon acolyte avait tout simplement construit un abris avec un lit pour Raikon. Je lui avais administré un anti-douleur pour qu'il n'ai pas trop au réveil. Je fumais paisiblement dehors, attendant qu'il se réveille. La nuit venait de tomber. Il fallait attendre que l'autre con soit en bonne état pour déguerpir d'ici. J'avais pas envie de rester plus longtemps et il allait surement m'informer un peu de cet guerre lors du voyage. Sho m'alerta de son réveil, je marchais en sa direction.

- Alors Raikon, on s'amuse sans moi ? Ta de la chance que je sois passé par là hein !

Ce raikon ne changeait pas. Toujours la même tête de mule, il me faisait vraiment sourire ce mec avec ces conneries. Il ne savait pas encore que sa connerie allait le tuer.les manches de ma chemise retroussé, ma veste sur l'un des lits, je me posais dans ce dernier. Ma clope au bec, je déposais un amas de cendre sur le sol. Je regardais ce blondinet sur le bord de son lit, il avait acquis de la puissance. Je le sentais, comment avait-il pu acquérir cet puissance aussi rapidement. Ma cigarette entre mes doigts, je me touchais paisiblement ma barbe. Sa source de chakra était immense, avait-il un but important dans cet guerre ? J'allais bien le savoir, un peu d'information en retour de mon coup de main. Son ego sur-dimensionné m'impressionnait toujours, remettant ma cravate, je demandais à mon acolyte de préparer le repas. Parler après un bon repas, c'était une bonne façon d'attirer les informations. Mes jambes croisé, ma joue contre ma paume, cet énorme puissance acquis en si peu de temps, je ne comprenais pas, un sujet à aborder. Il se levait, un légère grimace se dressa sur mon visage, je me levais tranquillement, la cigarette au coin des lèvres. Cet légère fumée grisâtre, le blondinet tendis sa main, je lui serrais la main tout en plaçant ma main sur l'épaule. Il ne devrait pas bouger avec ces blessures, il faut dire grâce à mes talents en Iroujutsu et sa puissance, sa régénération était plutôt intéressante.

- Tu devrais plutôt te reposer Raikon, bien que je sois un médecin brillant, tes blessures peuvent se ré-ouvrir alors vaudrais-mieux que tu reste tranquillement dans ton lit- Inspirant dans mon cône en papier, je me laissais tomber sur le matelas - Et bien Raikon, j'ai continué mon enseignement dans l'Iroujutsu, je suis maintenant un médecin confirmé, et toi qu'est que ta foutu pendant ce temps ?

Perdre de vue un ami d'enfance, plutôt triste mais bon on s'endurcit avec le temps. On devient des adultes, ces dernières phrases que raikon m'avait dit. Il y a bien quelques années, je me posais la question si j'allais revoir ce bougre et j'en ai eu de la chance de le revoir dans ce champ de bataille. Son corps jonchant dans son propre sang, ces blessures plutôt importantes causé certainement par des jutsu de niveau supérieur. Écrasant ma cigarette sur cet terre cendré, mon regard sérieux se tourna vers Raikon.

- Alalala Raikon, tu a bien changé physiquement, ton voyage t'a fait acquérir de la puissance, voilà la raison, tu es partit pour acquérir de la puissance et je vois que tu a réussi. Bref, tant que tu es vivant, ça me va. Pourquoi venir à Hai no Kuni ? - je me grattais le dessus de ma tête, éparpillant mes cheveux gras - J'avais besoin d'informations sur un certain groupe mais ils sont surement partit d'ici, je te retourne la question ... Raikon. Sho, le repas est-il prêt ?
- Dans quelques secondes ...

Détachant ma cravate, je la laissais sur le matelas. Me levant, je me dirigeais paisiblement en dehors. C'est vrai que Raikon ne connaissait pas mon acolyte, mon élève qui me suivait comme un petit caniche. Mon regard se retourna lentement en direction de l'ange, un sourire se dressa sur mon visage.

- C'est mon élève, je lui apprend la médecine ! Sympa non ? Tu devrais essayer de prendre un petit, tu pourrais sans doute former une personne de confiance !
- Le repas est prêt Akio !

J'attrapais des bols, les balançant à mon élève. Il versa la soupe de légume dans les bols. Je m'approchais de Raikon, lui tendant le bols. Je me posais sur le matelas paisiblement. Vide ton sac, Raikon, j'adore les histoires en mangeant. Sho dans son matelas restait attentif.

- Allez raconte-moi cet guerre ! je veux tout savoir !