Arf ! Encore une mission ? Décidément, il enchainait en ce moment. Le rythme effréné avec lequel il enchainait les missions commençait à le dépasser. A peine s’était-il reposé qu’une seconde mission lui tombait sur les bras. Cette fois-ci, un oisillon vint se poser sur son épaule, tapoter son armure avec son bec avant de repartir. C’était une convocation du bureau des missions. Normalement ils envoyaient directement des messages ou des aigles avec les missions, mais non, là, ils devaient être à court ! Bref, notre jeune protagoniste se hâte de se diriger vers le palais du Mizukage où une salle était prévue à cet effet. En arrivant, un homme lui demanda d’approcher en lui remettant un parchemin de mission. L’homme précisa qu’il devait se dépêcher car son compagnon de mission était déjà partit depuis quinze bonnes minutes. Merde ! Encore en retard, il fallait vraiment qu’il perde cette habitude, même si cette fois ce n’était pas vraiment de sa faute. Déroulant la parchemin de mission, il en vit l’ordre : Un voleur à la sauvette avait frapper dans les commerces du centre ville de Kiri, il fallait que lui et son compagnon y mette un terme. Avec bien entendu une remarque comme quoi il fallait laisser le voleur en vie. Il fallait qu’il soit jugé devant la justice du village. Des bipèdes condamnant d’autres bipèdes !

Se dirigeant rapidement vers le centre-ville de Kiri, il se devait de trouver le jeunot qui allait l’accompagner lors de cette mission de rang C, mais en passant devant une boutique, il entendu parler de vols, ce qui l’interpella immédiatement. Devant lui, dans une boutique, trois vieilles dames agressaient verbalement un jeune homme qui essayait de se renseigner sur les vols commis dans cette boutique. Apparemment de mauvaises humeurs, elles envoyaient chier le genin qui semblait alors désemparé. Saloperie de bipède, ils ne s’arrangeaient pas avec l’âge ! Manquant bien cruellement de tact, Pô s’approcha des quatre personnes, plaça sa main sur l’épaule gacueh du genin en le tirant légèrement en arrière, regardant la responsable du magasin dans les yeux. C’est avec un ton froid et un regard glacial qu’il répondit à la place de celui qui l’accompagnait.

« Nous sommes là pour régler ce problème, alors sois vous parlez, sois on vous laisse dans votre merde.. Jusqu’à ce que vos magasins fasse faillite ! »

PAF ! Pô balançait ça comme du beurre sur des pates. Une véritable claque qui fit fermer immédiatement la bouche de ses trois bipèdes. Leurs regards étaient méprisants, mais Pô les soutenaient avec force, il ne se laissait jamais impressionner, et encore moins par des humains. Après ce duel du regard perdu par les trois grands mères, elles avouèrent tout, avec une voix qui ne cachait pas leurs mépris envers les jeunes.

« C’était hier soir ! Alors que je fermait l’arrière boutique, un homme habillé de noir est passé, a prix un rouleau et est partit comme de rien n’était. A mon âge, je ne peut plus lui courir après.. »
« Ca j’en doute pas. Viens.. » dit-il en s’adressant au jeune homme.

Une fois sortit à l’extérieur du magasin, Pô se plaça devant le jeune homme qui semblait réfléchir. Ils avaient donc à faire à un homme qui agissait la nuit ? C’était bien plus pratique d’agir la nuit, car il y avait beaucoup moins de personne pour surveillez ou alerter les autorités. Ce voleur était malin. Froidement, d’un coup, il laissa tomber :

« Gekei Pô »

Citation :

HRP : Je te laisse diriger la mission, je te seconde.

Le jeune homme avait suivit directement l’exemple de Pô en s’imposant auprès des vieilles folles qui avaient littéralement agressé verbalement le dénommé Morui alors que celui-ci était venue les aider. Une question très importante que l’heure du vol. Huit heures et demi.. Il avait prit une initiative très intéressante et même pour un bipède, Pô reconnaissait ses louanges. Pô et son bipède compagnon de mission partirent directement vers un autre magasin, apparemment lui aussi victime de ce voleur. C’était un marchand d’arme shinobis, avec un œil de verre et une jambe de bois, un bien triste destin, même pour un bipède.. Quoi qu’il en était, Morui commença à le questionner sur le vol en lui-même.. Mais le plus intéressant, est qu’il posa une question sur l’heure à laquelle c’était passé le vol, et il s’avérait que c’était pile à la même heure que le vol de la vielle de tout à l’heure. Pourtant, Pô avait bien remarqué que pour venir d’un commerce jusqu'à l’autre, il fallait bien une quinzaine de minutes, même pour un shinobis.. Bien étrange, très étrange même. De suite, Morui usa sa logique pour émettre l’hypothèse soit d’un doublet, soi d’un ninjas utilisant son clone. Cependant, l’hypothèse du clone tombait rapidement à l’eau, car il fallait que l’utilisateur soi a proximité afin que le clone puisse vivre, mais la distance entre les deux commerces était bien trop grande pour cela.

« L’ordre de mission précise que les vols ont eu lieu tous les soirs depuis quelques jours, il faudrait donc se placer en embuscade et leurs tomber dessus. Ce soir ! »

Pô se mit alors à bouger, sautant sur les toits, cherchant des endroits adéquats où ils pourraient se cacher afin de ne pas être vus par les voleurs. Très rapidement, Pô trouva sa place, au-dessus d’un commerce, derrière une sorte de cheminée. Il pouvait avoir l’œil sur la grande place ainsi que sur le quartier commerçant. Bien entendu Morui lui allait devoir trouver une cachette pour lui, un peu plus loin histoire de pouvoir couvrir un plus large rayon. Les hommes n’étant probablement pas des ninjas, les deux hommes avaient un avantage sur les voleurs : leur chakra ! Ils pouvaient leurs tomber dessus sans aucun soucis, il n’y aurait certainement aucun danger lors de cette mission, mais quoi que, il ne fallait pas tuer la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Quel proverbe débile.. Inventé toute pièce par des bipèdes..

« Attendons le soir »

Citation :

Hrp : Va y tu peux lancer la scène avec l’arrivée des voleurs

Quelle imprudence ! Alors qu’Ashitaka se lança a la poursuite d’un homme encapuchonné, il gueula à Pô de s’occuper du deuxième, donc par la même occasion, il alerta le voleur de la présence d’un deuxième ennemi. Celui-ci d’ailleurs regarda rapidement à droite et à gauche avant de partir en vitesse dans la direction inverse à celle empruntée par Ahitaka. Pô souffla de lassitude avant de suivre sa cible, de par les toits. Il n’était pas un ninjas, mais en tout cas, il savait courir ! Même Pô avait du mal à le suivre malgré que celui-ci fasse partit du monde ninjas. N’ayant plus de toit sur lequel poursuivre l’homme, il se propulsa du dernier toit pour arriver quelques mètres devant l’homme qui en voyant Pô changea directement de direction, relançant alors la poursuite. Techniquement, il ne pouvait pas lancer d’armes pour l’arrêter, car les ramener en bon état serait un plus. Et il fallait les ramener vivants aussi, c’était toujours précisé sur l’ordre de mission. Quelle plaie !

L’encapuchonné commença à fatiguer, son rythme effréné diminuait de plus en plus. Rattrapant rapidement l’homme qui continuait tout de même à courir, Pô appliqua sa main sur son dos et le poussa assez fort. Ne pouvant suivre cette vitesse de course, il chuta lourdement sur le sol, mais se releva, prêt à combattre. Cependant, pendant sa chute, sa capuche était tombée, dévoilant alors son visage à son poursuivant. Des traits fins et légers, des yeux noisettes : C’était un enfant… Enfin, plutôt un adolescent. Il devait avoir seulement un an de moins que le membre de la famille Gekei, soi dix sept ans pour être plus précis. Mais pas le temps de plus observer le petit voleur qu’il se lança sur lui, armé uniquement de ses poings, il essayait de frapper Pô au visage. Malheureusement, bien que le taijutsu n’était pas sa spécialité, il s’en sortait assez bien. Il tenta de frapper notre héros de la droite, mais Pô para avec son avant bras gauche et frappa légèrement avec sa main droite, dans le nez de son assaillant. Celui-ci recula de quelques pas en se tenant le nez.

« Espèce d’enfoiré, qu’avez vous fait de mon petit frère ? »

Celui que poursuivait Ashitaka était donc son petit frère ? Ils agissaient donc en famille. Pourquoi ? Cela n’intéressait pas Pô. L’homme se relança directement à l’attaque. Une nouvelle fois il frappa de sa main droite, parer de celle gauche de Pô, mais cette fois-ci, il frappa aussi de la gauche, parer par la main droite. Bam, Pô lui administra un coup de boule, encore une fois dans le nez, léger, fait pour le déconcentrer. Ce fut un résultat garanti, car désormais, il frappait absolument n’importe comment, il cherchait juste à faire mal, alors que dans un véritable combat, il fallait contrôler et comprendre ses coups, toujours rester à l’affut de l’action de son adversaire. Pour terminer ce combat, Pô mit un coup de poing droit dans la mâchoire du jeune homme qui tomba au sol, hors d’état de combattre. Voyant ensuite Ashitaka revenir avec un petit garçon en pleurs, Pô s’adressa à son compagnon qui semblait inquiet pour la suite.

« Vu leurs âges, les juges seront indulgents.. »

Citation :

Hrp : Ayant remarqué que Morui a quitté le forum, je termine ce dernier post de mission seul.

Une fois que le compagnon de mission de Pô fut de retour avec sa cible, Pô se contenta de regarder les deux protagonistes dans les yeux, ils étaient jeunes, terriblement jeunes. Pourquoi faisaient-ils cela ? Pourquoi avaient-ils besoin de voler ? Mais sans poser la question, le polymorphe les attrapa sous le bras en compagnie de Morui et ils partirent en direction du bureau des missions qui était ouvert jusque très tard le soir afin de remettre les deux voleurs aux autorités compétentes dans ce domaine. Vu l’âge des deux rebelles, les juges allaient être indulgents, ils auraient au pire le droit à des travaux d’intérêt général, rien de plus. Une fois arrivée au bureau, un vieil homme s’approcha des deux cibles ligotées et les regarda attentivement. Il partit ensuite hors du bureau et revint avec deux hommes qui attrapèrent les jeunots sur leurs épaules avant de quitter la pièce. Le vieil homme faisait signe aux deux shinobis d’approcher, ce qu’ils firent de suite. Ils furent féliciter avant de se voir remettre une petite bourse emplie de ryos. Après un signe de tête à Morui, Pô partit en direction des marécages.

« A une prochaine.. Morui.. »