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 Marcher avant de courir (Ayame) [Ouvert]

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Konoha
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Asshu Moesashi
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Message(#) Sujet: Marcher avant de courir (Ayame) [Ouvert] Marcher avant de courir (Ayame) [Ouvert] EmptySam 25 Nov 2017 - 21:28



*-__Cinquante-quatre ans plus tôt, en l'an -50__-*

Les jointures du gamin fendaient le bois d'un arbre mort. À chaque coups, ses petits os se dégarnissaient peu à peu de l'enveloppe de peau et du sang qui les séparaient de l'air sec du haut des monts de Tsuchi. Chaque coups qu'il portait arrachait un petit morceau de bois du tronc tout aussi sec du bouleau sur lequel il s'acharnait maintenant depuis quelques dizaines de minutes. Des larmes coulaient sur ses joues, et à chaque fois qu'il s'élançait de nouveau, c'est-à-dire à peine une seconde après le dernier jab ou crochet, un gémissement de douleur sortait de la gorge du petit. Il pleurait, tant la douleur était insupportable, mais il savait que le sort que l'on lui réservait serait bien pire que celui-ci, si jamais lui prenait l'envie d'arrêter. D'ailleurs, le simple fait d'y penser lui avait fait perdre la cadence et le bruit d'une paume ferme et solide, claquant la pierre de la montagne, résonna derrière lui. Son père le surveillait...et avait fait reconnaître son mécontentement. Aucunes paroles n'étaient nécessaires, aucun son supplémentaire...que déjà le jeune Seiryoku reprenait de plus belle en poursuivant d'une rafale de trois jab bien direct, au maximum de la force qu'il pouvait déployer. Trois petits copeaux de bois s'arrachèrent de l'arbre pour terminer leur course sur le sol...tachés du sang du bambin à peine âgé d'une dizaine d'année. Les jointures lui chauffaient...elles pissaient le sang...mais il continuait.

Seiryoku&Shougyou Suzurane:

-Shougyou
Tu continueras jusqu'à ce que tu aie réussis à fendre le tronc jusqu'au point où l'arbre tombera de lui-même...m'ai-je bien fait entendre?

-Seiryoku
Mais Papa...j'ai mal! Ça brûle...!

-Shougyou
Continue de geindre Seiryoku et je te donnerai de bonnes raisons de te plaindre.

-Seiryoku
...mmh!!

Et comme s'il répondait directement aux menaces de son père, le garnement se retourna vers le tronc pour y enfoncer ses poigns à cinq reprises, furieux. Au cinquième coup, l'arbre craqua, son petit tronc commença à pencher vers l'arrière et ses branches les plus haute touchèrent le sol après une chute lente. Mais...le plus jeune n'en ressentait aucune fierté...pas plus que son père qui avait déjà tourné le dos en prenant direction du reste du hameau dans lequel ils vivaient. "Bienvenu chez les Suzurane"...se disait le plus petit. Là où les exploits n'étaient jamais félicité, et que l'on n'encourageaient qu'à faire mieux que la dernière fois...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
*-_Aujourd'hui_-*

Assis sur un banc, derrière un petit bureau de bois qui servait de pupitre aux nouveaux élèves de la classe, l'ancien Suzurane avait les deux coudes bien installés sur sa surface polie. La chaise, fabriquée du même matériel, était probablement l'un des sièges les plus inconfortable qu'il n'eut jamais testé dans sa longue vie. Malgré tout, cela ne l'avait pas empêché de cueillir ce souvenir très lointain dans sa mémoire défaillante. Serrant les poings, il observa tranquillement ses jointures, retournant son bras de temps à autre avec la conviction qu'il y retrouverait peut-être les traces de ces vieilles cicatrices...mais il n'en était rien. Ses mains, bien qu'il eut passé près de cinq années dans un coma, restaient vieilles et usées. Les dizaines de batailles qu'il dût livrer depuis le jour évoqué par ses souvenirs eurent déjà raison de ces cicatrices d'une autre vie, effacées par d'autres, effacées par le temps passé et les coups donnés (et reçus) au fil de celui-ci.

Soufflant un long soupire, il se tourna enfin vers la porte d'entrée d'où venait quelques autres élèves. Déjà, les premiers regards qu'ils posèrent sur lui en disait long. Ils le jugeaient, ils se questionnaient...ils se demandaient qui était ce barbu assis au fond de la classe et, automatiquement, ils prirent tous des places éloignés du vieux loups solitaire. Mais...le vieillard avait peut-être oublié des bribes de son passé, son caractère restait le même et sa fierté occupait toujours une place prédominante de sa personnalité. Arquant le sourcil, remontant le menton et redressant son dos, il envoya un signe de tête en direction du plus insistant de la bande, le défiant de bien ouvrir sa gueule d'arrogant et d'en subir les conséquences s'il s'en sentait prêt, mais les manières du vieil homme portèrent ses fruits. Probablement intimidé, le jeunot se retourna, préférant éviter la confrontation que de continuer de juger du regard celui qui devait bien avoir au moins, au minimum, quarante ans de plus que lui.

Ne restait plus qu'à attendre l'arrivé de l'instructeur maintenant que tout le monde était présent. Un instructeur en retard...décidément les méthodes d'enseignements du monde Shinobi laissaient à désirer et il n'avait aucun doute que le reste de sa réadaptation n'aurait rien à voir avec ce que ses souvenirs lui avait bien laissés entrevoir de sa vie d'enfant. Était-ce surprenant? Non...après tout...les Suzurane étaient bien réputé pour ne rien faire comme les autres.


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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Marcher avant de courir (Ayame) [Ouvert] Marcher avant de courir (Ayame) [Ouvert] EmptyDim 3 Déc 2017 - 1:07

Takagami Ayame & Joseki

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Automne de l'an 4

Voilà quelques mois que j'avais quitté ce lieu. Et je n'en garde pas forcément de bons souvenirs. Cependant, je suis quand même un peu mélancolique en revoyant le lieu et surtout en m'y approchant. Aujourd'hui, j'avais terminé les examens de fin d'études et j'avais décidé de devenir une personne respectable même si cela diffère des points de vue. Je suis une personne des bas quartiers qui a dû montrer pourquoi elle avait intégrer le Centre de Formation au lieu de rester en bas. Mais rester en bas comme il était souvent dit durant les récréations n'était absolument pas mon dada et je voulais faire autre chose de ma vie que de rester à dépendre des autres. Oh non... Loin de là... je voulais montrer que j'étais désormais indépendante et même si la vie dans les bas quartiers me plaisait, ce n'était peut-être pas au goût de tout le monde. Forcement... Quelque part, la noblesse voulait garder ses avantages et en parvenant à réussir mes examens, cela fait forcement tâche. Mais dans le fond, je suis contente de ne pas être de la noblesse. Je ne risques pas de me retrouver fiancée à qui que ce soit. Enfin... En fait, je parle peut-être trop vite mais je doute que la seule personne gérant le village ait le temps de se préoccupe d'une petite genin de son village aussi discrète qu'effacée. Car contrairement à bien d'autre, je ne suis pas du genre à m'exposer au grand jour et à faire n'importe quoi pour attirer l'attention. Et pourtant, j'ai dû en croiser des cas de ce genre...

Enfin. J'avais oublié pourquoi j'étais revenu. Ahhh oui, c'est vrai. J'avais encore quelques cours à suivre en raison d'une spécialité compliquée et il arrivait souvent que je sois mêlée à des étudiants encore aspirants. Je sais ce que c'est puisque je suis passée par là mais je me dis que je suis contente de ne plus être obligée de me lever tous les matins pour aller suivre des cours ennuyeux. Car c'est exactement ce que je pensais et que je disais à mon époque même si cela n'a pas forcement plu à tout le monde. Notamment au Directeur des lieux qui s'est toujours débrouillé pour nous donner la meilleure des éducations. Étonnamment, mes examens n'ont pas été un fiasco comme je le pensais et je m'en suis même très bien sorti et je pansais que la pratique m'aurait plus enfoncée que ça. Par ailleurs, je ne cachais pas le fait de devoir redoubler juste pour une histoire de note à la pratique. Cela aurait été un peu ballot. Mais j'aurais fais ce qu'on me dit, je ne suis pas contraignante. Loin de là. Ce matin, j'avais donc un de mes derniers cours de spécialité à avaler cul sec. J'avais oublié à quel point je détestais ce lieu il y a encore peu de temps. Étrangement, cela va vite me revenir à l'esprit...

Marchant dans les couloirs, je regarde autour de moi et je portais un simple sac en bandoulière où il y avait mes maigres affaires. Même en tant que Genin, j'avais le temps de revenir ici de temps en temps afin de parfaire mes connaissances mais aussi de me mettre à jour au niveau compétences. C'est une obligation pour nous, shinobi de carrière. Bien qu'un retour ici ne me fasse pas réellement plaisir, je n'y vais que pour quelques heures voire quelques jours. Je n'ai donc plus grand chose à craindre de ce lieu. M'avançant, je prends garde à tous les pressés qui semblent être en retard puisque la sonnerie venait de retentir. Le pire, c'est que je n'ai pas réellement envie. Portant mon bandeau d'Iwa au front, comme de coutume, je me dirige toujours vers la salle de classe. Souriante en voyant les retardataires, je me mets à sourire car cela me rappelle l'époque où j'étais là-dedans et que mes camarades se bousculaient en permanence car ils étaient parfaitement incapable d'arriver à l'heure. Personnellement, j'arrivais toujours un quart d'heure avant, ce qui faisait que c'était toujours calme sauf au moment de la sonnerie où le calme que j'appréciais devenait un véritable bordel. De plus, les senseï me confiaient la clé de la classe sans problème. J'ouvrais le matin et je fermais le soir. J'attendais toujours que tout le monde soit parti pour faire la même chose.

Arrivant à la dite salle, je reprends un air neutre et je place ma main droite dans la poche avant de lever la gauche pour ouvrir la porte. Lâchant un soupire, je savais de qui il s'agissait et je savais aussi qu'il n'était pas souvent à l'heure à mon époque. Une fois, la porte ouverte, j'entre et je referme derrière moi sous les yeux des autres. Je ne m'attarde pas à leur regard car ils n'ont aucun sens. Mettant ma main gauche dans ma poche, je marche et je me dirige vers le fond de la salle. Je ne suis pas du genre à me mettre devant. Puis je lève la tête tandis que je monte les quelques marches qui me sépare de la plateforme de l'enseignant absent et je me rends compte qu'une personne est déjà au fond. Mais heureusement, il y a plusieurs places au fond. C'est alors que je passe à côté de lui en le saluant d'un signe de tête. Bien sûr, j'accompagne ça par un salut de vive voix plutôt chaleureux.

« - Bonjour ! »

Et ouais, le papy avait eu le droit à une salutation alors que j'avais snobé les autres. Il faut dire que ce sont tous des idiots pour moi. Ils sont plus obnubilés par leur pitreries que par leur avenir. Si seulement, ils comprennent ce que cela signifie. Mais pour la plupart, ils ont leur parents qui sont là à les choyer et à les nourrir. Les miens sont morts et enterrés... J'ai dû me reprendre et devenir indépendante. Retirant mon sac en bandoulière, je le garde en main et je demande poliment.

« - Cela vous dérange si je me mets ici ? »

Je montre alors la table situé sur sa gauche à lui qui semble vide. Je sais qu'on est dans une salle de classe mais la moindre des choses c'est de demander. Et puis, honnêtement, aller avec les gosses, non merci. Je ne suis absolument pas à l'aise avec eux. Forte heureusement, la période académique est bien terminée et elle a été bien assez longue pour moi. Je ne tiens pas vraiment à revenir de façon définitive ici pour le moment. Peut-être qu'un jour, j'aurais assez de cran pour devenir professeur mais pour le moment, il vaut mieux m'oublier. Je suis un shinobi de ce village et cela me suffit pour le moment. En attendant sa réponse, je le regarde de manière neutre sans jugement, ni pitié, ni crainte, ni colère. Rien de tout ça. Et je ne suis pas là pour frapper tout ce qui bouge même si parfois, ce n'est pas l'envie qui me manque... Patience comme me répétait souvent mes parents...

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Dernière édition par Takagami Ayame le Sam 16 Déc 2017 - 11:00, édité 2 fois
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Marcher avant de courir (Ayame) [Ouvert] Marcher avant de courir (Ayame) [Ouvert] EmptyMar 5 Déc 2017 - 7:55

L'académie, voilà un lieu où je n'avais jamais mis les pieds de toute ma vie et voilà qu'on m'obligeait à m'y rendre pour des raisons vraiment stupides. Selon la lettre, un ninja supérieur m'avait vu en train de frapper un petit de l'académie. Le minus en question s'en était tiré avec un bras cassé, mais ces parents étant une famille riche, impossible de laisser passer ce détail.

Marchant tranquillement dans leur cours de récréation, je plaignais déjà les jeunes shinobis qui était passé par ici. La guerre et la solitude m'avait forgé un caractère bien plus puissant qu'aucune académie ne pourrait me donner. L'expérience des heures passées dans une cellule à penser à la vie, à ce qu'on doit faire pour survivre et à la manière de se comporter pour garder la tête haute. Je n'étais pas sûr que ces jeunes soient prêts pour ce qui les attend en dehors de ces murs. Bien entendu la manière forte n'était pas recommandé, mais un petit coup de pression pour les motiver à s'entraîner durement ne ferait de mal à personne.

Les couloirs étaient propres bien qu'un peu délabrés par moment, toujours des élèves rebelles pour écrire sur les murs. Il faut croire qu'on ne leur permet pas assez de développer leur imagination dans ces académies.


* Bon… Elle est ou leur salle…*


J'étais déjà perdu alors que j'étais rentré depuis à peine 10 secondes. Il n'y avait aucun numéro sur leur fichue lettre, déjà que je me faisais accuser à tort en plus c'est moi qui devait les trouver. Le moyen le plus simple était encore de me faire remarquer pour demander mon chemin. J'ouvris la première porte sur ma droite et aperçut plusieurs têtes plus ou moins jeunes sur ma gauche. Tous assis comme de bons élèves, parlant de tout et de rien. Certains n'avaient même pas remarqués que j'étais rentré dans la classe alors que d'autres me fixaient déjà comme si j'étais un ennemi. Il faut dire qu'avec ma taille, je pouvais passer pour un nabot ne sachant pas tenir un kunai. Je m'apprêtais à faire demi-tour quand une personne arriva derrière moi et vue la tenue qu'il portait, c'était un instructeur. Je compris sur le coup que j'étais rentré dans une classe, mais au moins quelqu'un allait pouvoirrépondre à ma question.

« Dites où est-ce que je pour… »

« File à ta place gamin !! Depuis quand on accueille son professeur debout !! Allé dépêche-toi !! »

Je le regardais la bouche encore ouverte. J'avais envie de le taper car encore une fois on m'accusait à tort et ça commençait clairement à bien faire. Alors qu'il partait vers son bureau, je pris une grande respiration pour calmer ma colère. Il pensait bien faire ce pti trou de cul, alors le frapper juste parce qu'il n'était vraiment pas beau et très con n'était pas une bonne idée. Je me retournais pour le regarder et avec un beau sourire forcé, repris la parole.

« Je me suis trompé de salle… Désolé… »

Je fis donc quelques pas vers la sortie mais sentais une aura meurtrière derrière moi, il ne voulait vraiment pas lâcher l'affaire celui-là. D'un geste rapide je fermais la porte et partie en courant droit devant moi. Plusieurs mètres plus loin j'ouvris une porte et me trouva nez à nez avec ce qu'on pouvait habituellement appeler une famille de bourgeois. Entre chapeau et veste de riche, je passais pour un enfant des bois vu que j'étais sans t-shirt.

« Hari Kenjin… Je crois que j'ai trouvé la bonne porte cette fois-ci haha !! »

Oui, il fallait mieux en rire qu'en pleurer, parce que les emmerdes ne faisaient que commencer.


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