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Cette ville pue, cette ville est hideuse, toutes ces prostituées partout sitôt qu’on quitte les quartiers riches. La mégalopole est vraiment un endroit coupé en deux. Où d’un côté on a de l’or partout, de la musique dans les rues, des lumières presque féériques, ça rigole et ça chante. Et à tout juste quelques rues, il fait noir, les plus pauvres dorment sous des cartons et échappent à la dure réalité du quotidien à l’aide d’alcool, de drogue voir même de mutilation. Je vous assure, c’est moche, vraiment moche. Même pour une gamine comme moi, qui a vu ses parents mourir il y a peu dans l’effondrement d’un mur de plusieurs dizaines de mètres, ça a quelque chose de dérangeant. Mais c’est la vraie vie. Une vie sale, une vie qui ne fait pas de cadeau. La gosse joyeuse et immature s’en est allée. Maintenant je dois faire face seule à ce monde, et je refuse que le sacrifice des deux êtres les plus chers à mon cœur soit vain.

Je vais poursuivre mes objectifs, je vais gagner en puissance, en influence, et je trouverais ce continent perdu, ce monde engloutit que tu rêvais de découvrir, papa. Toi et maman pourront être fiers de moi !

C’est dans cette optique que désormais je m’entrainais férocement. Les ninjas appelaient ça du taïjutsu, moi j’appelais ça simplement du combat de rue. L’échange de coups, avec ou sans alcool dans le sang, pour une bonne raison ou simplement pour se défouler. Il n’était pas rare que soudainement une bagarre éclate alors que personne ne s’y attend. C’est devenu presque un fait courant, banal dans ces quartiers dessués et à l’abandon.

Le point positif par contre, c’est que c’est tellement devenu quotidien que des propriétaires en venaient à louer leur cave pour ces combats purement illégaux. Vous connaissez le fight club ? Non ? C’est normal, la première règle du fight club est qu’il est interdit de parler du fight club. Et la seconde règle du fight club est qu’il est interdit de parler du fight club !

C’est là-bas que j’ai appris à donner mes premiers coups de poing, et surtout à manger la poussière sur le sol sale et dur. Enchainer, esquiver, serrer les dents, anticiper et enfin mettre au tapis son adversaire. Aujourd’hui encore j’ai beaucoup à apprendre, mais je sens que je deviens plus forte. Quand à mes débuts, je n’avais que des filles en adversaire, différence de poids oblige, maintenant j’arrivais à mettre K.O. certains hommes. Les plus frêles, certes mais ils ont quand même un plus imposant gabarit que moi.

Donc aujourd’hui comme hier, comme les jours précédents, je me rendais au lieu de rendez-vous le plus discrètement possible. C’est un peu devenue une drogue, un besoin, toute cette haine pour la perte de mes parents, pour Suna, pour cette guerre de pacotille, il fallait que je l’expulse, que je m’en débarrasse et pour ça, rien de mieux que de laisser exprimer ses poings.

Oula, il y a du monde ce soir. Pourquoi donc ? Il se passe quelque chose de particulier ou quoi ? Non, visiblement pas. Enfin il y a les mêmes têtes que d’habitude, le même vacarme. Bon, allons nous préparer.

« Aie ! » M’écriai-je soudainement alors qu’une combattante venait de passer en me collant un coup d’épaule au passage.
« Dégage … » Répondit-elle avec un sourire provocateur.
« Regarde plutôt où tu vas, gros cul ! »

Ça commençait sur les chapeaux de roue, c’est le moins qu’on puisse dire. Le regard noir, l’ambiance, tout était là commencer de suite à se taper dessus. Mais ce fut sans compter les gens autour de nous. Et oui, ce genre de lieu a beau respirer la bestialité, il y a quand même des règles et un semblant de respect entre les participants, même si parfois il est difficile à trouver, ce respect, ahah.
Nous fûmes donc aussitôt séparées, cela ne m’empêcha pas de rajouter à la volée en la voyant rejoindre le bar :

« Pas étonnant que tu marches pas droit, à force de picoler ! »

La petite provocation gratuite. Oula oui celle-ci était totalement gratuite, et pourtant tellement plaisante pour l’égo.
A présent légèrement à l’écart, je retirai ma veste et le surplus de tissu, que je fourrai aussitôt dans mon sac en bandoulière, pour me retrouver avec un débardeur orange sur une brassière noire, et un short noir lui aussi descendant jusqu’aux genoux. Pas de gants non, ni de casque. Pas besoin. Certains ici vous diront que ça rendrait le combat trop facile, trop mou, trop ennuyant.
Aussitôt libre je montai sur le ring et gueulai à travers la salle à l’attention de vous savez qui :

« Ramènes-toi grognasse au lieu de boire comme un trou ! Qu’on règle ça proprement ! »

Tant de grossièreté ! Tant de vulgarité sur un si joli minois, déconcertant. Et pourtant je vous l’ai dis, il faut que j’évacue ma rage, ma colère.
Dans la salle, le public se mit à ses "woh woh woh" comme pour réclamer le sang et la sueur du prochain combat, pour faire monter la tension, pour le spectacle. Nous ne sommes que des bêtes de foire ici. Des brutes à l’instinct plus primitif que réellement évolué.
En même temps que m’échauffer la nuque et les épaules, j’observai mon adversaire monter à son tour. Même taille, à quelques petits centimètres près, des cheveux roses avec une partie totalement rasée, et un tatouage d’un V et d’un I sur la joue gauche. Quel manque cruel de goût … Cependant je remarquais à sa tête et à son allure globale qu’elle avait déjà combattue, et tout récemment en plus. Est-ce que ça va aller ? Le combat n’est pas tellement égal du coup. Bon, faisons mine que tout va bien.

Sautillant légèrement sur mes pieds pour sécuriser mon équilibre tout en restant en mouvement, les poings à hauteur d’yeux, la pause de quasiment tous les boxeurs. Je me rapprochai ainsi de la femme et commençai à lui tourner autour. Au premier son qu’elle sort, elle prend un kick dans la cuisse droite. Vu son gabarit, normalement trois coups au même endroit et elle ne pourra même plus s’appuyer sur sa jambe.

-Six
...Mais c'est qu'elle n'a pas la langue dans sa poche pour une mollassonne.

À peine avait-elle bousculée l'autre jeune femme que Six s'était simplement dirigée vers le bar d'où, malgré la réplique bien lancée de celle qui allait devenir sa prochaine opposante au ring, elle l'envoya tout simplement balader d'un doigt d'honneur bien droit et ce, toujours en lui tournant le dos. De l'autre main, elle agrippa son nouveau verre qu'elle pensa siroter tout doucement, mais la provocation passa déjà à un nouveau supérieur alors que l'autre combattante l'invitait directement à venir s'éclater la gueule avec elle. Soupirant, roulant les yeux, puis calant son verre à la manière d'un "shooter", elle pivota sur le banc de son tabouret pour ensuite se relever et rejoindre l'air de combat.

Là, elle s'assura que ses gants étaient bien enfilés jusqu'au poing où ses jointures semblaient vouloir déchirer la fine couche de cuir dans lesquelles elles étaient enfermés. Elle enleva ensuite le manteau qu'elle avait mise sur ses épaules suite au combat précédent et enleva aussi les pantalon de cuire qu'elle portait pour dévoiler un "kit" à peu près semblable à celui de l'autre, si ce n'était des couleur qui étaient différentes. Une tenue parfaite pour le combat en arène...

-Six
Hm, belle tenue...au moins t'as le sens de l'utilitaire...ça te fera au moins ça...hehehe Dit-elle en approchant son poing vers l'avant, comme pour indiquer qu'elle était prête à commencer, n'attendant plus que sa rivale en fasse de même.

Elle plongea alors un regard perçant dans les yeux de celle qui frappa ses jointure contre les siennes tout en reculant de trois pas alors que l'arbitre faisait rugir sa corne de combat pour annoncer que celui-ci était bel et bien commencé. Et là, sans perdre un instant, Six fut la première à agir et à foncer vers celle qui allait devenir, elle l'espérait, le prochain knock out à inscrire sur sa fiche.

Préparant un crochet de la gauche, elle n'eut cependant pas d'autre choix que de réviser son approche lorsqu'elle vit le talon de la blonde quitter le sol et le reste de sa jambe venir frapper contre sa cuisse. Tournant simplement la jambe afin de laisser la surface la plus musclée de son membre absorber l'impacte, elle referma son bras droit à la jonction entre le mollet et le genoux de son adversaire pour ensuite tenter de la frapper d'un jab bien directe sur le nez. Malgré son combat d'avant...l'alcoolo semblait être en parfaite possession de ses moyens...et c'était donc sous les sifflements et cris de la foule que les deux tigresses allaient se livrer un combat surprenant. Autant la technique était au rendez-vous...que la force brute et la rapidité.

Cependant, penser que son adversaire se laisserait voir aussi facilement aurait été une erreur. Évitant le direct que Six lui avait envoyée, elle n'eut pas de difficulté à se retirer de la prise que la rebelle maintenait sur sa jambe. La riposte qu'elle lui rendit par la suite obligea l'amateur de boisson forte à protéger son visage grâce à son bras droit. Ce fut donc un sourire qui se dessina sur son visage en voyant que son adversaire réussissait à bien lui tenir tête.

-Six
He...tu te débrouille bien...hehe ça risque d'être un de ces cassages de gueules monumentale!

C’est partit, ça ne rigole plus. La péteuse aux cheveux colorés lança la première les hostilités avec un poing à hauteur de tête. Une boxeuse elle aussi ? Je vois, il va donc falloir varier les styles pour espérer emporter la victoire, et surtout éviter que ce combat s’éternise. Je n’ai pas une très grosse endurance, malgré mes entrainements.
Comme prévu, sitôt son action je jetai mon pied le plus violemment possible contre sa cuisse. La rotation me permettant d’échapper au coup de poing. Par contre je ne pensais pas qu’elle saurait réagir aussi vite et refermer son second bras sur mon genou. Mince, me voilà en déséquilibre total. Punaise lâches-moi ! Pourtant elle enchaina par un rapide coup de poing. Un jab, comme on dit dans notre jargon, est direct du bras avant généralement non appuyé et rapide, contrairement au direct du bras arrière qui est souvent de puissance supérieure. En somme, tout en vitesse quitte à délaisser la force.
C’est une occasion parfaite. Un petit mouvement de cheville pour sortir tout juste de la trajectoire de son attaque, et je profitai de cette avancée de son centre de gravité. L’attrapant par le poignet j’accentuai son mouvement et lui rendis exactement le même coup. J’y aurais volontiers mit plus de puissance mais sans ma jambe droite je manquais déjà d’appuis.

Elle réussi cependant à encaisser le coup en plaçant son bras qui tenait justement mon articulation entre son visage et mon poing. Bon le but n’était totalement atteins mais elle devait maintenant avoir une petite douleur au poignet. Et puis au moins je récupère ma jambe, parfait.
Voilà pourtant que la nana s’amusait :

« Hey … tu te débrouille bien … hélé ça risque d'être un de ces cassages de gueules monumentale !

- T’as de bons réflexes aussi. Mais je ne suis pas là pour m’éclater. »

Sitôt après, je lui portai une feinte, faisant mine de lui porter une droite je me baissai au dernier moment pour la plaquer au sol. Les pieds bien écartés pour maintenir ses jambes hors d’atteinte, bim une première droite, puis une gauche. Elle se protégeait bien la garce. J’avais beau l’attaquer elle arrivait toujours à encaisser ou à dévier.
Finalement je fis l’erreur de ne plus observer les alentours. Elle avait réussi à se libérer les cuisses et soudainement je vis son mollet passer dans mon champ de vision et me plaquer au sol à mon tour, en appuyant sur ma gorge du même coup. Merde. Il fallut un coup dans sa cuisse la plus proche pour lui faire juste suffisamment lâcher prise, et retourner la situation en lui faisant une clé de jambe.

« Excuses-toi de suite ou je te déboite le genou ! »

Si, pendant un instant, la rebelle aux cheveux fleur de Sakura semblait avoir le dessus, les choses tournèrent alors rapidement à l'avantage de son adversaire. D'abord, après avoir attrapée la jambe de celle-ci, celle qui avait prise quelques verres déjà se laissa bêtement frapper la jambe à quelques reprises suite à avoir bloquer un direct qui lui était réservé au visage. Tentant de frapper de son coude sur les côtés de la jambe de son opposante, elle tenta malheureusement de se déplacer...ce qui lui coûta sa jambe à son tour.

Prise au moment précis où elle déplaçait son centre de gravité, pendant que sa jambe gauche avait quitté le sol de quelques secondes à peine, l'autre combattante n'hésita pas un seul instant pour saisir son opportunité. D'abord, elle repoussa Six, puis elle pivota sur elle-même assez rapidement pour passer ses membres autour de cette même cuisse qu'elle avait frappée. Ce qui eut l'effet escompté.

Sentant une douleur intense lui prendre la jambe, notre amateure de scotch serra les dents tout en tentant de se débattre, mais la blonde tenait mordicus à cette victoire. Tranquillement, elle sentit ses muscles êtres compressés sous la technique de la demoiselle qui avait bien l'intention de terminer le combat ici...et maintenant. Son genou était dans une position dangereuse aussi et non seulement elle le savait bien, mais l'autre n'hésita pas une seule seconde à le lui rappeler. Chose qu'elle n'apprécia pas suffisamment pour lui laisser gagner aussi facilement.

-Six
Argh! J'suis pas ta coiffeuse conasse...lâche moi tes confidences


Puis, se repliant sur elle même en usant de sa flexibilité, elle réussit à se dégager un tant soit peu, juste assez pour ne pas avoir à souffrir des menaces de sa rivale...mais elle n'était pas encore sortie d'affaire. Elle essaya donc, à son tour, de passer sa jambe en crochet autour de sa taille et de basculer leurs poids en sens inverse, histoire de reprendre le dessus et dégager complètement sa jambe de la puissante étreinte de l'autre femme...

...jusqu'à ce qu'un bruit puissant vienne à sonner en écho dans la foule qui arrêta aussitôt de crier et d'applaudir.

Sans pour autant lâcher ses efforts sur son combat, elle se tourna en direction du bruit pour y apercevoir deux hommes bien sculptés en short et torses nus. À leurs côtés...un homme en habit noir et aux lunettes fumées qui venait de frapper d'un coup de matraque sur le comptoir du bar...et qui éleva ensuite la voix.

Y'A UN TRUC QUE JE COMPRENDS PAS...et j'dois dire que ça me chicotte un peu...mesdames.Dit-il en posant le pied sur le bord de l'air de combat

Ça...voyez-vous...c'est MON ring...mon établissement. Et...sans vouloir vous vexer...la place où j'avais prévu de faire combattre ces deux gentlemen ici présent. Voyant alors qu'elles étiaient probablement dans la merde...elle cessa alors de se battre...

Et vu le retard que j'ai pour le combat...vous êtes mieux de me trouver une bonne raison ou une compensation pour l'argent que je risque de perdre...capiche?

Se retournant alors vers la blonde, qui elle aussi semblait avoir relâcher tranquillement sa prise face à cette "surprise", la rebelle se releva la première tout en arquant un sourcil. Décidément, elle semblait agacée par la tournure des événements et le sourire malsain qui s'affichait maintenant sur ses lèvres prévoyait déjà qu'elle s'apprêtait à faire une connerie. Elle murmura alors à son opposante quelques mots...

Bon bha...si on a pas le choix. Tu défonce celui à droite et je prends celui à gauche? J'ai pas l'habitude de dire "oui monsieur"...on continuera nos mumuses plus tard.

Et j’étais sérieuse en plus, il suffit de pas grand-chose pour que son articulation se retourne, juste un peu plus de force. Ou un coup de bassin … Ce serait légitime, elle refusait de se plier à ma volonté ! J’augmentai donc progressivement la force de mon étreinte, seulement elle réussi tout de même à se tourner, rendant ma technique de soumission totalement inefficace. Saloperie. Et pire encore, à force de se tortiller comme un vers de terre, elle réussi même à totalement se libérer.
A vrai dire, il n’y avait pas que ses mouvements qui avaient permis cette libération. Non une petite cloche venait de retentir, le genre de truc pas prévu et pas normal du tout. Et pour cause, deux armoires à glace sur pattes venaient de monter sur le ring, dont l’une d’elles braillait de sa grosse voix bien bourrue et masculine que la place était à eux, et qu’il fallait qu’on ait une bonne raison de lui avoir fait perdre son argent.

Autour, personne d’autre ne semblait vouloir bouger, que ce soit pour prendre notre défense ou pour se joindre aux balourds. A coté la nana colorée se remettait sur ses pieds. Faisons attention, ça pourrait tout aussi bien être une de ses ruses pour s’assurer la victoire au cas où ça se passerait mal. Cela dit, ce qu’elle me proposa à voix basse rendait les probabilités de coup fourré plutôt faibles. C’était simple, elle souhaitait s’attaquer à celui de gauche, moi à celui de droite, et on reprendra notre tabassage ensuite. Pourquoi pas mais si c’est vrai que l’établissement lui appartient, à ce type baraqué et bavard, alors je ne pourrais plus revenir ici … Bon, de toute manière ce n’est pas non plus comme si j’avais vraiment le choix … Je lui fis signe de la tête que c’était ok puis m’approchai de mon nouvel adversaire.

« De toute évidence notre collaboration s’arrête ici monsieur. Aussi je vous demanderais de me rendre ma part sur les paris que vous avez gagné me concernant. Sans quoi je me verrais dans l’obligation de recourir à l’usage de la force.

- Comme si ça pouvait exister ! Ahah je t’permets déjà de t’ramener tous les soirs ici alors fait pas de vague … »

Il n’eu pas le temps d’enchainer qu’un kick en travers de son genou droit le plia sur place, l’obligeant sur le coup à se retenir aux cordes pour ne pas tomber.

« Je le répète monsieur, rendez-moi ce qui m’appartient de droit, ou bien je le récupèrerais moi-même … Cela vaut aussi pour la nana aux cheveux roses là, évidemment. Une part des sommes gagnées doit nous revenir. »

Je vous épargne les détails et les arguments, il refusa, estimant n’avoir aucunes dettes et pour cela le combat ne se fit pas sans douleur. Il était plus grand et plus musclé que moi, mais également plus lourd et c’est ce qui se retourna contre lui. Mêlant esquives et attaques régulières sur les articulations, il fini tant bien que mal par tomber au sol, me permettant de lui monter sur le dos et de fouiller ses poches à la recherche de plusieurs billets.

« Tiens. » Tendis-je à la combattante sitôt qu’elle avait fini avec le sien. « C’est 50-50. Je te propose qu’on s’arrête là, personnellement je suis crevée … Mais qui sait, peut-être qu’un jour on pourra finir ce combat. A la prochaine. »

Descendant du ring, en sueur et passablement essoufflée, je récupérai en vitesse mes affaires et disparue, à la recherche d’une nouvelle caverne où perfectionner mes compétences.

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