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 Aptitude Kyomu : Purge nocturne

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Message(#) Sujet: Aptitude Kyomu : Purge nocturne Aptitude Kyomu : Purge nocturne EmptyDim 13 Nov 2016 - 18:30



Aptitude Kyomu : Purge nocturne Aptitu10

Contexte

Si le Kyomu vise a étendre son influence sur Haï no Kuni, le restant du continent n'est pas en reste. La prochaine cible de l'organisation n'est autre que la Mégalopole de Kawa. Malheureusement la criminalité en présence ne semble guère tolérer la venue de nouveaux arrivants, d'autant plus s'il s'agit d'une potentielle concurrence. Naturellement Red ne l'entend pas de cette oreille et vous demande d'effectuer une descente en ville afin d'effectuer une petite purge. Rien de bien méchant, éliminez seulement les dirigeants des cinq plus gros gang œuvrant dans les quartiers sud de la cité. Vous avez une nuit, les dommages collatéraux sont autorisés à partir du moment où cela permet de libérer un peu de place.

Principe

    Ø Ce topic servira à monter l'aptitude « Réseau d'influence » de l'Organisation. Il n'y a pas de nombre de post précis demandé. La qualité de vos écrits primeront sur la quantité.
    Ø Pour valider la monter de l'aptitude Aozora S. Oniri devra poster au moins une fois dans ce sujet.
    Ø Il n'y a aucun délai à respecter il vous sera néanmoins demandé d'éviter de faire traîner le rp.
    Ø Le contexte de ce topic d'aptitude consiste à éliminer les chefs des différents quartiers Sud de la mégalopole. Vous pourrez demander à ce que le chroniqueur intervienne mais uniquement dans le cadre d'un affrontement avec des PNJ.
    Ø Si vous avez des questions n'hésitez pas à contacter @Aozora S. Oniri 
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Aptitude Kyomu : Purge nocturne Aptitude Kyomu : Purge nocturne EmptyLun 14 Nov 2016 - 21:29

Aptitude Kyomu : Purge nocturne Nilhem10

La première heure du matin venait de passer dans la mégalopole de Kawa qui à présent arborait des airs d'immense cité parsemées par des milliers de lumière semblables à des étoiles qui se seraient échouer depuis les cieux pour se greffer aux surfaces de béton. L'action venait de se passer dans les bas quartiers sud. Une maison en ruine dans lequel siégeait un groupe de trafiquant. Aucun n'avait présenté une véritable menace, mais tous étaient morts d'en atroces souffrances. Leurs cris avaient résonné durant plusieurs minutes à travers la ruelle. On pouvait facilement repasser pour ce qui était de la discrétion. Seulement sur l'instant cette notion passa au-dessus de la tête de Red qui resta interdite devant ce spectacle moribonds. Elle n'était nullement choquée par ce qu'elle voyait, la démone aliénée par la présence lunaire qu'elle était avait sans doute déjà commis des atrocités similaires. Pourtant cela ne l'empêcha pas d'être quelque peu surprise par le dénouement de l'escarmouche. Les corps tous autant qu'ils étaient demeuraient méconnaissable. Membres entiers, entrailles, éclats d'os et marre de sang recouvraient l'intégralité de la pièce du sol au plafond en passant par les murs.

A la façon dont était éparpillée les monceaux humains on devinait que tout ceci avait été commis dans un élan de brutalité parfaitement maîtrisé. On s'était d’abord assuré de les mettre hors d'état de nuire avec de méthodiquement les « éplucher » comme de vulgaires légumes. L'auteur de tout ceci s'était amusé, preuve étant du dernier cadavre qui, au milieu de ce théâtre macabre, ne laissait paraître aucune liaison physiologique tout du moins si l'on exceptait le fait que ce dernier était atrocement déformé. Bras, jambes et tête n'étaient plus à leurs places. Pour ainsi dire il n'y avait plus aucune physionomie humaine et se présentait davantage comme un amas de chair informe.

C'était comme si l'on avait reproduit un corps humain en pâte à modelée pour ensuite s'amuser à la tortiller, à le malaxer pour en faire une boule aussi informe que répugnante. Le pis étant que Red pouvait clairement sentir, à travers ses facultés sensoriels, que ce machin vivait encore. Sur l'instant elle ne sut si elle devait abréger ses souffrances ou l'offrir à un musé d'art contemporain. Finalement ce fut la première pensée qui trouva sa conclusion en une lance de foudre qui transperça la boule, mettant ainsi fin à son calvaire.

-Il aurait encore pu vivre une heure. Vous n'avez vraiment pas de cœur Red-sama...Lança l'homme dans l'ombre juste derrière elle.
-Votre sœur ne m'avait pas menti. Vous n'êtes pas du genre à faire les choses proprement. Elle se tourna en direction du concerné pour lui adresser un regard réprobateur. Tâchez de faire preuve de davantage de retenu la prochaine fois. Je préférerai que nous évitions d'alerter toute la ville.

Nihilem afficha un sourire tantôt profondément sadique, tantôt profondément satisfait à l'encontre de sa supérieur. Lentement il sorti une paquet de cigarette et tapas dans le fond pour en sortir une avant de la coincer dans la commissure de ses lèvres. Il l'alluma en l'aide d'un zippo avant d'en proposer une à Red qui, après une seconde d'hésitation se servit pour l'allumer à son tour. Tout deux se mirent à fumer tranquillement comme si de rien n'était au milieu de cette somptueuse boucherie. Après une longue expiration qui relâcha quelque volutes de fumée Nihilem, aussi élégamment vêtu qu'un gentleman, s'inclina respectueusement devant sa cheffe.

-Il en sera fait selon vos souhaits !

Dit-il d'un ton charmeur après ce long moment de silence. Une fois son couvre chef repositionné repositionné il rejoignit Red vers la sortie. Un simple bond leur suffit pour rallier les hauteurs là où les attendaient un groupe de shinobi exclusivement composés de membres du Kyomu appartenant aux deux branches de l'organisation. Le massacre orchestré un peu plus bas quelques minutes auparavant ne leur avait certainement pas échappé et tout accusait l'homme à la peau grise. Red de son côté ne manifestait aucune forme d'intérêt pour ce qui venait de se passer. Elle était passée à autre chose et planifiait déjà dans son esprit le restant du programme étalé sur la nuit.

-Nous allons vous séparés en trois groupes. Fit-elle comme si de rien n'était. L'équipe une se dirigera à l'ouest, la deux au sud et la trois à l'est avec moi. Vous avez déjà reçu les informations concernant les gang et leurs chefs dans chacun de ces quartiers. Je veux qu'ils soient tous hors d'état de nuire avant le levé du jours. Coinçant le mégot de sa cigarette entre ses doigts elle le lança au sol pour l'écraser sous la semelle de sa rangers. Vous avez cinq heures...


Dernière édition par Aozora S. Oniri le Lun 21 Nov 2016 - 14:47, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Aptitude Kyomu : Purge nocturne Aptitude Kyomu : Purge nocturne EmptyLun 14 Nov 2016 - 23:31

Aptitude Kyomu : Purge nocturne Sumera14

La tour d’immeuble est là, écrasante de son envergure, couvrant le ciel étoilé de l’été. L’atmosphère étouffante qui règne dans les ruelles ne semble pas vouloir céder sa place à la fraîcheur de la nuit. Non la chaleur ambiante ne peut s’échapper, comme piégée entre ces immeubles aussi imperturbables que des colosses.
Les rues bondées de monde, laissent échapper une moiteur qui se faufile partout. Oppressés, on tente de trouver une ligne de fuite, un horizon, mais rien ne vient soulager la vue, seulement d’autres immeubles, d’autres néons, saturant le champ de vision de couleurs toutes plus vives les unes que les autres, ne répondant à aucune harmonie, seulement le chaos de la vie qui tente de proliférer ici-bas.
Les cheveux roses, j’ai pris l’apparence que j’avais lors de mes jeunes années, car désormais trop vieille pour les critères mafieux de la prostitution. Il fallait que je me fasse passer pour l’un de ces filles fauchées, sans un rond, qui a réussi à récupérer tout ce qui lui semblait de plus luxueux dans ses vêtements pour essayer de plaire, quitte à ce que cela frôle le vulgaire. J’arpente les rues avec d’autres filles toute habillée dans des tenues invitant à la luxure, toutes avec ce même air de ne pas être là où elles le devraient, toutes perdues et horrifiée par ce qui va leur arriver. Nous sommes escortées par deux mafieux, pas des gradés, non juste des sbires, ils sont tendus, cela se voit, ils savent très bien ce qui leur arrivera si la précieuse marchandise n’est pas dans un parfait état, ou bien si l’une d’entre elle s’échappe. Chacun d’eux porte un tatouage qui dépasse sur leur encolure, une forme de carpe affrontant un dragon. Un numéro en chiffres arabes surplombe le dessin, il n’est pas identique pour chacun et semble avoir une signification particulière.
D’un pas rapide ils nous font rentrer par une ruelle adjacente à l’immeuble qui est clairement l’un des points névralgique de l’organisation.
« Je ne trouverais pas le patron ici, mais certainement le trésorier, ce doit être ici qu’ils marquent leurs prostituées, et quand on gère le stock des marchandises on doit également gérer le flux d’argent qu’il entraine » Me dis-je tandis que l’on me pousse sans un mot à entrer par une porte métallique.
La garde est ici assez renforcée, de nombreux individus fortement armés et relativement bien musclés gardent les lieux. Chaque couloir, chaque porte, chaque escalier est étroitement surveillé. On ne se balade pas impunément au sein du bâtiment.

Ma présence ici n’est pas le fruit d’Oniri, enfin si il l’est, mais j’ai fait exprès de prendre de l’avance sur son plan. Je connais ses méthodes, hum comment dire, peu clémentes, et je veux éviter que le maximum de sang ne coule. Certes ces gens sont pour la plupart on ne peut plus liés au crime organisé et tout ce qu’il engrange comme horreur, mais je ne suis pas juge ni bourreau, seulement là pour faire en sorte que l’argent change de main, et j’aimerais le faire le plus proprement possible, ou bien de la manière la moins salle possible, voyez le comme cela vous chante.

-Par ici.

On avance dans un dédale de couloirs tous éclairés par une lumière néon qui vous donne la migraine. On passe une porte, puis une autre, on tourne à gauche, puis à droite, puis on revient sur nos pas. Mon oreille interne se perd et mon cerveau n’a rapidement plus aucune notion d’orientation. Finalement on arrive devant une énième porte qui s’ouvre cette fois ci, non pas sur un couloir, mais dans une pièce en bois traditionnels, portes coulissantes, jeu d’ombres et tapisserie fine. On nous fait nous agenouiller chacune sur un coussin, toutes côte-côte, en une ligne, face à une estrade sur laquelle siège un seul coussin couvert de pourpre et or.
La cérémonie ne va pas tarder, selon mes renseignements, c’est l’administrateur qui s’occupe de marquer les prostituées au fer. Une séance douloureuse, mais imposée, ainsi on est sûr que si la marchandise s’échappe on la reconnaîtra sans mal.
Une porte s’ouvre, deux individus rentrent, une femme, pas bien grande, les traites tirés, cheveux grisonnant, un poil trop maquillée dans une tenue traditionnelle et un air strict. Avec elle, un homme, cheveux en bataille, vêtements amples, quelques cicatrices sur le visage, et un air étrangement décontracté :

-Bonjour mesdames, veuillez-vous agenouiller devant le représentant de l’administrateur. Dis la vieille femme d’un air sec et aussi froid

Quoi ? Non ce n’est pas possible, mes informations étaient donc erronées, ce n’est qu’un pâle représentant qui vient nous marquer, et non l’administrateur. Comment faire tomber une telle organisation si je ne peux couper les têtes pensantes ? Peu importe le plan n’est que peu modifié, il rajoute seulement quelques intermédiaires. D’un geste dédaigneux de la main, l’homme nous salut avant de s’assoir sur le coussin, et nous toiser d’un regard de mépris :

-veuillez ôter vos atours mesdames, continua ce qui semblait être la gouvernante.

D’un geste je défais une partie de mes atours, pour laisser apparaître mes épaules ainsi que mes deux seins, mamelons pointant sous l’air frais qui vient les chatouiller. L’homme ne semble pas plus s’émoustiller que ça quand on regarde l’expression sur son visage bien qu’une bosse semble se former au niveau de son entre jambe. Une feuille de papier dépasse de ma tenue, la gouvernante ne s’empêche de le remarquer et se dirige vers moi d’un pas menaçant. Elle s’empare de la feuille avant de me donner une gifle qui fait rapidement monter le sang sur mes joues :

-Ce n’est pas digne d’une geisha que d’être ainsi débraillée, vous apprendrez suffisamment tôt que le moindre écart se paye le prix fort ici.

Elle chiffonne le morceau de papier qu’elle range dans sa manche avant de joindre ses deux mains. Fatale erreur que de s’en prendre physiquement à moi, t le crime ne reste pas longtemps impuni.
Les mains cachées par les vêtements à moitiés retirés, j’effectue quelques mudras, rapidement le papier situé dans la manche de l’acariâtre vieille femme n’est plus la simple feuille de papier blanc, mais bel et bien un parchemin de ma facture personnelle. J’attends quelques instants qu’elle vienne se placer non loin de l’homme pour activer ce qui est en vérité un parchemin explosif.
Un bruit violent vient faire trembler les murs, l’explosion ainsi produite fait exploser littéralement la vieille femme, éparpillant de ses tripes un peu partout dans la salle, suffisamment proche pour choquer, mais pas trop pour ne pas le blesser, le représentant est sur les fesses, bouche bée, incapable d’agir.
C’est le moment que je choisis pour lui foncer dessus, et m’emparer de lui, dégainant mon Wakizachi, que j’avais préalablement scellé sur un parchemin, et que je lui mets sous la gorge. Dans quelques secondes la pièce sera pleine de sbires en tous genres, je me dois de trouver une issue, rapidement, tout en emmenant le précieux otage avec moi…
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Message(#) Sujet: Re: Aptitude Kyomu : Purge nocturne Aptitude Kyomu : Purge nocturne EmptyMar 15 Nov 2016 - 10:39

J’avais assisté, sans lever le petit doigt, à la première purge nord des quartiers sud de la Mégalopole. Sans sourciller, le spectacle sanglant de quelques fous de guerre, enhardis par la perspective de sang et de combat, s’étalait devant moi pendant plusieurs minutes. Des cris, des suffocations, des pleurs, des supplications, tant de bruits qui parvinrent à mes oreilles tandis que stoïque non loin de la Saibogu je constatais tout simplement avec quelle véhémence certains éléments s’appliquaient à la tâche. On pouvait le dire, Saibogu Red sous peu serait bien plus influente et dangereuse que la plupart des Daimyos et Kage de ce monde. N’était-elle pas en train de commencer à ébranler la Mégalopole ? Comptait-elle saper l’autorité de la Grande Grue ? Une perspective intéressante, que j’avais moi-même en vue mais dans mes plans les plus lointains. En termes de mise en œuvre de mes projets m’allier à elle puis progressivement tenter de la renverser était prévue après ma totale prise de contrôle du pays des moines. Autant dire d’ici quelques années au moins... Si Red y parvenait, eh bien cela ferait mes affaires de toutes façons.

Je fis une moue lorsque le principal instigateur de ce carnage, un shinobi à la peau grisâtre, le front comme recousu, l’allure élégante se rapprocha de sa cheftaine. Ils eurent un échange tant verbal que de cigarette. Mais de là où je me trouvais, je ne pouvais comprendre ce qu’ils se disaient. Je pouvais cependant voir, par moments, combien les sourire du bonhomme pouvaient s’avéraient effrayants : à la fois charmeurs et sadiques. Pour sûr, il faudrait apprendre à se méfier de ce détraqué. Lorsque tous deux revinrent vers nous –je parle du groupe de ninja du Kyomu resté en retrait– la Saibogu lâcha ses instructions. Nous étions mandatés pour traquer, débusquer et éliminer sans autre forme de procès les chefs de gangs des quartiers ciblés. En réalité, après avoir nettoyé ceux du nord, tous les autres quartiers de la mégalopole, divisés en secteur par la Saibogu, allaient être passés au crible. Tous seraient éliminés. Nous pouvions en être certains. Je hochais de la tête, avant de me tourner vers l’escouade que je dirigeais. Notre zone à nous serait celle plus au du sud de ces quartiers !

Le dispatching était fait et sur le champ les hommes à ma disposition et moi-même nous dirigeâmes vers notre cible. A grande vitesse, nous passions par plusieurs ruelles vides. Il se faisait tout de même assez tard. La plupart des gens de biens sont endormis à l’heure qu’il est, même si ce constat n’est pas forcément vrai dans une cité telle que la Mégalopole ; cité par excellence de la débauche, de la luxure et de toutes affaires peu nettes. Nous poursuivîmes notre route en évitant de trop perdre de temps dans des endroits où nous n’avions rien à faire. Quelques minutes après notre départ, nous nous étions retrouvés à l’entrée du secteur dans lequel où nous devions entrer en action. Nous nous arrêtâmes dans une ruelle sombre, faiblement éclairée par l’astre lunaire. Je checkais la carte à ma disposition. Nous étions à quelques mètres de l’endroit indiqué où se trouvait le leader de ce secteur. J’échafaudais un plan tout simple. Nous étions en tout cinq. Deux allaient surveiller les environs tandis que le reste de l’équipe se chargerait de faire le sale boulot. Les deux chargés de la surveillance serviraient également comme équipe de soutien ou d’extraction au cas où les choses se dérouleraient mal. J’aime bien avoir un plan de repli sous le bras. Ne jamais totalement se lancer dans un projet sans se ménager une porte de sortie…

Les deux préposés à la surveillance étaient des senseurs. Ils observèrent les environs et réussirent à débusquer les ninjas préposés à la garde. Trois ninjas en tout dont un qui semblait comme assoupi. Il nous fallait en avoir le cœur net. Je donnais l’ordre au trio de prendre chacun par derrière un garde tandis que j’allais tenter de faire diversion. Ma diversion serait celle d’une femme aux formes généreuse, ivre morte déambulant dans les ruelles proches de l’endroit que nous devions attaquer. C’était la première idée qui m’était venu en tête. Eviter de gaspiller du chakra et attirer l’attention des gardes suffisamment pour que justement ils oublient de prendre garde.

Arrivé au niveau de l’entrée principale, je feignais de poursuivre mon chemin. Habillé en tenue légère, mes formes généreuses et mon état suggérait bien des choses à des hommes qui ne pouvaient être que des thugs. Que fait un thug lorsqu’une proie facile passe sous son nez ? Il l’abat et la croque. Une manière imagée de dire que je ne fus guère surpris lorsque je fus repéré. Le premier élément sur le toit du côté où je me trouvais, héla son compère, également sur le toit du complexe cible, mais à l’opposé.

_ On dirait qu’une pétasse s’est perdue dans l’coin !
_ Ah ouais ?
_ T’inquiète j’men occupe !

Fit le premier d’un air sadique tandis qu’il faisait descendre la fermeture de sa braguette. Il me semble qu’il bandait déjà. D’un bond il sauta du toit pour parvenir à ma hauteur. Aux aguets, malgré le rôle que je jouais j’entendis l’homme resté sur le toit lâcher un cri étouffé. On devait probablement lui avoir fait sa fête. Le bonhomme devant moi, lui n’avait visiblement rien entendu, probablement trop obnubilé par le bon coup qu’il s’imaginait prendre aussi facilement. Je pris un air apeuré et perdu pour renforcer ses certitudes tandis que lui avançait en vainqueur vers moi. Il n’eut pas le temps de prononcer aucun mot. Il fut subitement abattu d’un coup de poignard dans le cou entre le bas du cou et l’épaule. Le sang gicla abondamment et je reprenais mon apparence tout en soutenant son regard. Désormais c’était bien lui qui était surpris, pris de court ; mort sans avoir eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait.

_ Et le troisième ? lâchais-je à mon coéquipier.
_ Il a été liquidé.

Toute la team s’était à nouveau réunie. J’ordonnais au duo de senseur de demeurer vigilant et de prendre l’apparence des deux mecs sur le toit. Quant à nous, nous allions pénétrer le bâtiment. Deux étages et deux sous-sols ainsi était construit ce complexe. Un lieu où était fabriqué de la drogue. Un lieu qui servait également de maison de passe selon les jours. Ce soir, par chance, les putes n’étaient pas à l’œuvre. Probablement leur jour de repos. Nous entrâmes par l’étage du haut. C’est par là que commencerait notre purge.


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Message(#) Sujet: Re: Aptitude Kyomu : Purge nocturne Aptitude Kyomu : Purge nocturne EmptyJeu 17 Nov 2016 - 14:14

Nous pénétrâmes dans le bâtiment à travers une fenêtre ouverte au deuxième étage. A l’endroit où nous avions atterri, il n’y avait guère personne. Il s’agissait d’une petite pièce où étaient stockés quelques cartons et visiblement d’autres objets inutiles. Je me dirigeais vers la porte que j’espérais non fermée à clé. Par chance c’était le cas. Après avoir tourné la poignée de la porte, celle-ci coulissa lentement, sans bruit. Hasardant un regard sur la droite, je me baissais et risquais un regard sur la gauche, derrière la porte. Cette porte donnait sur un couloir sombre menant à deux issues. L’une d’elle, celle de gauche justement, menait à des escaliers. C’est de là que provenait une lumière plutôt forte. Nous entendions des échos de voix de ce côté-là. J’avais pris le soin de mémoriser le plan de ce bâtiment et je savais qu’au premier et au deuxième, des escaliers de part et d’autre descendaient jusqu’au rez de chaussée. A partir de là, il faudrait la pièce qui donnait sur les étages inférieurs : le sous-sol 1 et 2. D’un signe de la main j’indiquais à l’un des hommes de partir en solo sur la droite. Je prendrais mon autre coéquipier car indéniablement, nous aurions du travail du côté où nous nous dirigions à pas feutrés en longeant les murs et en évitant que notre ombre nous précède. Par chance, la lumière la projetait derrière nous.

Au bout du couloir, avant de parvenir à l’escalier, un grand espace s’ouvrit devant nous. On aurait dit un atelier. Des machines à coudre en pagaille parfaitement alignées. Ici, le jour, probablement se faisait le travail de façade qui permettait au groupe d’éviter d’attirer l’attention sur leurs objectifs réels. En m’avançant vers l’escalier, tout en jetant des regards de gauche à droite, je remarquais un homme affalé sur un sofa prêt d’une fenêtre. Il était armé mais semblait épuisé et endormi. J’indiquais à mon coéquipier d’aller sécuriser l’escalier tandis que je m’occuperais de notre dormeur. En quelques pas, je fus derrière lui. D’un coup sec, je lui tranchais la gorge d’un coup de kunai après avoir veillé à lui tenir la bouche fermée. Après quelques convulsions le quidam fut à terre, sans bruit. Il avait cependant tâché le mur en face, de son sang qui avait giclé. Une fois le travail fait, je rejoignis mon coéquipier. Au passage, je n’ai toujours pas parlé de lui. Il s’agit de Haza fine-lame. Un mec blond, réputé pour sa justesse à envoyer des projectiles sur ses adversaires là où ça fait mal. Il ratait très peu souvent sa cible. Je lui laissais la primeur de l’action qui allait suivre. Il surgit sur la rampe de l’escalier de façon à lui permettre de tenir en visuel les hommes qu’il avait précédemment pris le soin de localiser au son. Au moment même où ses pieds avaient touché la rampe, des shurikens avaient fusé de ses doigts pour se ficher sur la gorge des deux individus qui causaient tranquillement. A peine avaient-ils eu le temps de voir la forme de leur agresseur qu’ils étaient morts. Ils avaient cependant lâché un cri de surprise et en tombant, leur masse avait créé un certain bruit, étouffé cependant par mon acolyte. Oui, Haza maîtrise le son. Un avantage lorsqu’on est en mission d’infiltration.

Nous avons par la suite parcouru toute la pièce en éliminant aussi silencieusement que précédemment tous ceux qui s’y trouvaient. L’effet de surprise combiné au fait qu’ils étaient éloignés les uns des autres jouaient en notre faveur. Rapidement notre trio parvint à se réunir sans grabuge. Sans émettre la moindre parole, j’émis mes ordres par signaux et cette fois-ci je décidais de progresser à l’étage d’en bas, le premier, en passant par l’escalier de gauche. Les deux côtés étaient éclairés. Par instinct cependant, j’avais préféré le côté indiqué et j’allais rapidement me rendre compte que j’étais plutôt bien inspiré. En descendant, Haza, qui ouvrait la voie, s’arrêta brusquement. D’un signe de main, poing fermé, il nous invitait à en faire de même. Il semblait contracté, comme inquiet. Après avoir exécuté plusieurs mudra à grande vitesse, il nous indiqua, toujours sans piper mot, que nous étions attendus en bas.

_ Ok, je prends le lead ! Lâchais-je froidement en m’avançant. Mes pupilles venaient d’être activées.
_ OK, j’ai insonorisé cet étage.

Je hochais de la tête pour lui dire que je comprenais le sens de son message. Nous pourrions nous en donner à cœur joie donc. D’un signe de la main j’ordonnais au duo de prendre finalement l’autre escalier. Même si nous étions attendus du côté où je comptais m’engouffrer, il fallait m’assurer que personne ne survive au combat qui allait se dérouler.

Dégainant un ninja-tô, je sautais sur la rambarde de l’escalier et m’engouffrais dans la pièce qui donnait juste en bas. J’eus à peine le temps de remarquer combien elle était spacieuse, comment elle était structurée et combien d’adversaires m’y attendaient lorsque que quel’qu’un coupa la lumière. J’exécutais une technique me permettant de ralentir tout ce qui se trouve dans un champ autour de moi de sorte que je n’eus pas beaucoup de difficultés pour la suite. J’évitais une boule de feu fusant sur moi, je déviais divers projectiles parvenant à l’intérieur de ma zone d’action. A chaque fois, in extremis, je parvenais à éviter les pièges qui se refermaient sur moi tandis que la clameur s’élevait un peu partout dans la pièce. Ils devaient être cinq au moins. Cinq ninjas décidés à en découdre fermement. Je me débrouillais d’un bond pour parvenir à hauteur de l’utilisateur du katon, qui déjà s’activait en exécutant une série de signes incantatoires. Je ne comptais guère lui laisser le temps. Une fois à sa hauteur, il subit les contrecoups de ma technique tandis qu’allègrement, je lui plantais mon ninja-tô dans le ventre. Malgré le corps à corps avec cet individu, les autres n’avaient pas hésité à poursuivre leur offensive. Un coup d’œil en arrière et je pus me rendre compte que de nouveaux projectiles, scintillaient faiblement, fusaient en ma direction.

Lâchant un juron, d’une impulsion je fusais sur mon adversaire et fonçant sur les kunais qui m’étaient destinés. Le champ d’action de ma technique me permit d’en dévier quelques-uns, même si je fus touché au bras gauche et à la jambe droite. Ma course se termina sur mon adversaire. Au moment où je lui faisais goûter de ma lame, je remarquais que quelqu’un d’autre était entré dans mon champ d’action. Un autre ninja qui se rapprochait bien trop dangereusement. Au moment même où ma lame transperça le ventre du lanceur de Kunai, l’autre me toucha au niveau de la cuisse. Je ne doutais guère de ce qui suivait. Un adversaire cherchant le contact aussi imprudemment ne pouvait être qu’un utilisateur du fuinjutsu ou alors un de ces dangereux spécialiste du corps humain. Lorsque l’individu sorti de mon champ d’action et qu’il reprit l’intégralité de sa vitesse, il sourit tel un sadique en exécutant le signe du tigre.

_ Héhéhé… Tu es foutu !

Il me semble que ce serait le cas si je n’avais pas été accompagné. Je ne sentis pas les effets immédiatement, mais lorsque je vis un de mes adversaires utiliser une technique à la base de vapeur vers Haza et son compère, je fis un mouvement vers l’arrière pour mettre un maximum de distance entre l’utilisateur de fuinjutsu et moi. Exécutant des mudra je tentais de créer une technique, mais je pigeais à l’instant que je ne serai plus en mesure d’effectuer le moindre jutsu. D’ailleurs je sentais bien que mes pupilles s’étaient désactivées.

Mon adversaire parti d’un fou rire tandis qu’il exécutait de nouveau mudra. Je ne remarquais rien par la suite, la vapeur prenait l’ascendant dans la pièce et recouvrait tout. J’espérais que Haza et Momochi s’en étaient sortis vivants. La voix de mon adversaire résonna :

_ Qu’êtes-vous venus chercher ici ? La mort ? Héhéhéhé !!! VOUS L’AUREZ !!!!

Je sautais en arrière par chance, pile au moment où un sceau bizarre s’étala jusqu’à mes pieds. En vérité je voulais seulement éviter les effluves de vapeur dont j’ignorais les effets. Par précautions j’effectuais de nouveaux sauts jusqu’à me retrouver presque à l’entrée de l’escalier au deuxième étage. De là où j’étais, je voyais distinctement des gens courir vers la sortie, dont des femmes à moitié nues. Haza était-il mort ? Était-ce qui avait rompu l’insonorisation et donc permis à nos adversaires de comprendre que quelque chose ne tournait pas rond ? Il me sembla qu’un combat s’engagea au dehors suivi rapidement d’explosion dont les flammes parvinrent jusqu’à l’intérieur du bâtiment au niveau du rez de chaussée. Je montais au au deuxième étage avant de passer par la fenêtre histoire de grimper au toit. Je ne sais pas ce que sont devenus mes deux sentinelles, ni même Momochi et Haza. Tout ce que je sais c’est que l’une des sentinelles est experte en fuinjutsu et c’est bien de cette compétences dont nous avons besoin actuellement… On dirait que cette mission prend une autre tournure. Aurais-choisi la stratégie la plus adéquate ?


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Message(#) Sujet: Re: Aptitude Kyomu : Purge nocturne Aptitude Kyomu : Purge nocturne EmptyDim 20 Nov 2016 - 23:47

Une lumière sans fin brille au bout du chemin. Kawa no Kuni, un massacre, la curée pouvait commencer. Tous avaient eu leurs ordres, et déjà chacun partait ou la fête l'attendait. Il était si rare de s'adonner à tant de flots de violences que pour un nombre de Kyomujins cette nuit resterait sans doute dans leurs esprits d'avantage comme une petite sauterie autorisée qu'une mission. Et pour des Ketsuekis le sang qui irait ruisseler était une occasion parfaite de satisfaire des instincts de chasseurs, nettoyer cette ville des petits malfrats était donc d'avantage une excuse plus que réellement du zèle. Sur les hauteurs d'une tour un quatuor attendait fermement la transmission des équipes. L'ennuie c'était qu'ils étaient nombreux à participer à la purge. Et les quatre femmes voulaient d'avantage la sérénité que de devoir collaborer avec d'autre individus. Il ne restait guère que le groupe de la leader du Kyomu. La première du groupe leva sa figure dans l'ombre et grogna, la seconde esquissa un sourire de dégoût et la dernière posa sa main sur celle qui se suspendant dans le vide. Sans un mot elle se laissa tomber, le vent caressa sa tenue le sang lui permit de se rattraper avant l'impact mortel. Sans un mot elle se dirigea vers la dernière destination. Derrière elle, les trois autres suivaient, l'entourant bien vite. La dernière cible, il fallait faire vite Red ne tarderait pas à se manifester et avec elle des tueurs autrement moins délicats.

-En bas.

Affirmatif, la jeune Ketsueki s'y élance du haut de l'immeuble. Elle tombe directement à travers la vitre, le sang éclate les lumières. Dès lors dans la pièce c'est la panique, on beugle, on s'énerve et surtout on prend peur. Pas pour longtemps puisque la deuxième ombre qui rentre à travers la fenêtre se jette directement sur les malfrats. Elle arrive dans le dos d'un homme et y plante ses crocs dans sa gorge. Pendant deux secondes elle absorbe le sang avant de s'en détacher, l'hémoglobine en sort alors à profusion un léger jet. Poussant le cadavre d'un revers de la main, elle nettoie avec sa main sa bouche. L'opposition ne reste néanmoins pas sans rien faire, très vite des portes s'ouvrent deux précisément et ils évacuent la pièce se barricadant derrière les portes. Les deux autres Ketsuekis rentrent alors dans la pièce vide, le silence de plomb est néanmoins rapidement effacé par les cris de l'autre côté de la pièce.

-Ils sont si...

-Risibles mais je ne m'étais pas

-Autant amusé depuis des décennies.

La jette un regard exaspéré au trio familiale en soupirant. Allumant une cigarette elle fit signe à Carmilia de prendre le relais tandis qu'elle se mettait en retrait. Son ancienne conseillère afficha un visage radieux et posa la main sur une porte. L'instant d'après elle était transpercée par des tentacules de sang oblitérant le bois et attrapant dans la pièce sans distinction, mobiliers, humains. L'opposition finalement attendu arriva, de l'autre porte une boule de feu explosa dans la pièce. Sasha absorba la technique en l'avalant, les sceaux sur son corps avait contribué à répandre sa réputation de poupée tueuse. Elle la recracha depuis sa main, les cris d'agonies et l'odeur de la peau brûlée. Elle se jeta dans le brasier et Poïa la suivie en claquant sa langue. L'adolescente quand à elle se décida finalement à rejoindre sa conseillère avec une démarche nonchalante. Elle s'avança les tentacules de sang claquaient autour d'elle sans jamais la toucher. Elle jeta le premier misérable dans une illusion, le retournant momentanément contre ses collègues. Une technique futon la propulsa contre un mur lacérant ses bras. Lorsque la technique se dissipa, de ses blessures jaillirent des piques carmins. Tout dans la pièce virait au rouge, le mobilier était repeint. Et Carmilia avait le visage recouvert de sang, celui-ci coulait le long de son menton. De temps en temps elle passait sa langue autour de sa bouche cherchant à absorber autant que possible le précieux liquide.

-Ma reine tout ceci est si.

Délicieux

Répondit mentalement la Ketsueki sans langue, le visage de la rousse afficha un sourire lumineux. Radieux et transformant son corps en une expression entière de bonheur, La était déjà retournée dans la mêlée plongeant presque au corps à corps de ses adversaires. Les corps se déchiraient, elle plongea ses crocs dans la gorge d'une victime tandis qu'elle l'écartelait avec son propre sang. Le corps explosa littéralement sous la pression. Comme une orange sanguine trop mure, ce qui ressemblait à un rire sortit alors de sa gorge. Et cet étrange bruit accompagna le reste du nettoyage.

Encore et toujours plus de sang. Parce que le Kyomu en réclamait. Parce qu'elle le voulait, et qu'enfin elle le pouvait.
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Message(#) Sujet: Re: Aptitude Kyomu : Purge nocturne Aptitude Kyomu : Purge nocturne EmptyLun 21 Nov 2016 - 18:04

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-Ils ont l'air plutôt nombreux...
-Une cinquantaine au bas mot. Les actions des autres groupes on finit par attirer l'attention. L'ensemble des gangs de la ville son en alerte. Les choses risquent de se compliquer à partir de maintenant.
-Avez-vous une idée en tête ?
-Attendons que Nihilem revienne, j'aviserai la situation en fonction de son rapport.

Le groupe de cinq Shinobi attendait posté au sommet d'un immeuble. En contre bas, deux cent-mètres plus loin se trouvait les quartiers d'un des membres les plus influant de la triade occupant cette partie de la ville. Pour ainsi dire toutes les habitations dans un rayon de cinq kilomètres lui appartenaient et des gardes étaient postés partout dont plusieurs ninja senseur. Red assumait son erreurs de ne pas s'en être directement prise à cet homme en premier. A présent ce dernier était parfaitement alerte et conscient des dangers qui pesaient sur-lui. Ce faisant toute sa garde était sur le qui vive. A cette distance la Saibogu arrivait malgré-tout à sentir les différentes sources de chakra aller et venir dans la résidence. Le problème étant qu'il lui était impossible de différencier la cible des sbires assurant sa sécurité.

Cela risquait d'accentuer ses chances de fuites dans l'éventualité d'un assaut d'envergure, chose que Red souhaitait éviter. Nul ne devait ressortir vivant de cette nuit de carnage. Tel était l'objectif qu'elle s'était fixé, l'objectif que le Kyomu devait atteindre. Emmaillotée dans sa tenue d’assassin, holsters attachées aux cuisses et sniper dans le dos, la cheffe continuait d'épier les environs avec sa sensorialité tout en fumant, aux premiers abords, sereinement sa cigarette. La vérité était tout autre. Elle avait judicieusement choisi une nuit à la lune absente spécialement pour être sure de pouvoir refréner ses ardeurs. Seulement face à une telle situation, avec un atmosphère aussi palpable de tension, son sang d'Akuma bouillonnait d'instinct. Elle était une chasseuse à la recherche d'une proie pour satisfaite ses pulsions. Heureusement cette dernière ne tarderait pas à être désigner. Elle le comprit quand elle vit un homme surgir sur le toit. Malgré l'obscurité tous purent distinguer qu'il portait une tenue similaire à celle des individus œuvrant pour le chef de la triade. Les Kyomujin s'apprêtèrent à l'intercepter avant d'être brutalement interrompue par la chasseresse.

-Laissez. Il est avec nous.
Dans la seconde qui succéda ces paroles le corps du mafieux tomba inerte sur le béton et laissanapparaître derrière lui la silhouette peu commune de Nihilem toujours aussi élégamment vêtu. Il prit soin de réajuster son chapeau sur sa tête avant de prendre la parole.
-Cela me navre de le reconnaître, mais nous ne pourrons pas autant nous amuser que pour les précédents. Sur le rapport nombre/puissance ils nous dépassent largement. Mais je sais que leur chef nous attends dans son bureau, l'arme au poing. Un saibogu si je ne m'abuse...

Sitôt dit Red fit une nouvelle fois appel à ses capacités pour sonder la zone, elle repéra une source de chakra canaliser dans une arme à feu. Un sourire viscéral fendit ses lèvres dans le même temps où ses pupilles se dilatèrent d'excitation. Le bureau se trouvait au centre du bâtiment. Les murs de béton étaient beaucoup trop épais pour envisager un tire de sniper.

-Seriez-vous en mesure de vous réinfiltrer ?

Nihilem remua l'épaule de sa victime gisant à terre. Celle-ci émit un petit gémissement plaintif.

-Tout a fait. Il reste encore assez de vie en lui pour une utilisation.
-Je présume que vous avez trouver une issue pour entrer.
-C'est exact, mais elle est étroitement bien surveillée. Sans mes capacités je n'aurais sans doute jamais pu la franchir. Dans votre cas je doute que vous puissiez y faire quoique ce soit.
Red finit sa clope et jeta le mégot dans le vide qui s'échoua contre le béton une dizaine de mètre plus bas. Sa respiration s'était alourdit et le sang pulsait violemment à travers ses tempes.
-C'est mal me connaître... Vous trois, je vous donne le timing. Attaquez la façade est d'ici trente minute. Ne vous mettez pas en danger inutilement contentez-vous d'attirer l'attention. Dit-elle au restant des membres de l'équipe. Quant-à vous Nihilem...
-Oui Red-sama. ?
-Ouvrez la marche, je vous suis.
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Message(#) Sujet: Re: Aptitude Kyomu : Purge nocturne Aptitude Kyomu : Purge nocturne EmptyLun 28 Nov 2016 - 14:17

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Red marchait littéralement dans l'ombre de Nihilem, invisible et totalement indétectable, elle se confondait avec l'environnant. Ne laissant aucune trace d'elle dans son sillage, c'était comme si elle avait disparu de la surface de la terre. De son côté son coéquipier avait une nouvelle fois adapté l'apparence du garde capturé quelques instant plus tôt. Il dégageait la même odeur, la même chaleur et le même chakra en plus d'adopter exactement la même gestuelle. Si la Saibogu avait demandé à l'entité qu'était Nihilem de rejoindre l'organisation ce n'était pas sans raison car, outre son naturel particulièrement sadique, c'était également un redoutable assassin dont les capacités d’infiltration dépassaient de loin celles de la Saibogu sur certain aspect, preuve étant en cet instant où les gardes ouvrirent la voit à celui qu'ils pensaient être des leurs. La Nukenin continua de le suivre de près sans se faire détecter. Désormais dans l'enceinte de la résidence ils arrivèrent devant une porte de service tenu par un garde. Ce dernier commença à interroger Nihilem sous couverture, jugeant étrange ses allé et venu depuis tout à l'heure. Le sociopathe répondu d'un ton calme et courtois qui mirent aisément à mal la vigilance du mafieux. La voie ainsi libérée les deux Kyomujin s'apprêtèrent à entrer quand ils furent interrompu par la venu d'un second garde de passage fermement déterminer taper la discute avec la fausse identité de l'homme noir. Il s'agissait visiblement de connaissance.

Naturellement Nihilem se prêta au jeu, seulement plus le temps passait et plus le dialogue semblait se prolonger tant et si bien que leur délai avant que ne survienne la diversion risquait de se perdre dans les mots échanger. Toujours invisible, Red analysa les environs avant d’exercer une pression délicate sur le dos de son coéquipier. Il était temps de mettre fin à ce dialogue. Elle c'était assuré qu'aucun regard n'était rivé dans les parages. Les deux hommes présent furent éliminés sans donner l'alerte Le corps du garde initialement présent fut restituer debout à sa place près de la porte de service tandis que le second fut purement et simplement vaporiser de la surface de la terre. Nihilem s'étant chargé de le « dévorer » en moins d'une dizaine de seconde. Ainsi purent-ils passer la porte, à présent gardée par ce mannequin cadavérique, en toute sérénité. En l'intérieur de la résidence tout exultait le faste et la luxure.

Des tapisseries au sol et aux murs, en passant par le mobilier et les tableaux signés par de grands artistes. Le couloir qu'il traversèrent était étonnamment lumineux et silencieux. Là ils rencontrèrent d'autres gardes, beaucoup plus sur le qui vive. La pression de mort qui pesait sur leur chef se répercutait sur eux. En analysant plus en détail les localisations de chaque hommes ainsi que sur leur niveau de chakra, Red comprit que plusieurs autres Saibogu se trouvaient dans le bâtiment, plutôt bien armés. Elle qui aurait espéré pouvoir profiter du vacarme d'un combat pour glisser subtilement sa lame derrière la nuque du patriarche, elle devait à présent reconsidérer son plan. Une arme à feu était beaucoup plus stable et précise, causait beaucoup moins de grabuge tout en restant aussi meurtrière qu'une technique de ninjutsu classique. D'autant plus que des détecteurs de présence Saibogu avaient été disséminé dans les murs de tout l'étage supérieur. La tension s'installa un peu plus autour du duo qui, chacun, la gérait sans difficultés et de la même façon. Car dans le fonds tous deux n'étaient rien de plus que des monstres partis en chasse appliquant le savoir faire et le méthodisme pervers des humains pour parvenir à leur fin.

D'un simple regard à l'encontre de la dizaine d'hommes présent dans le grand hall, ils comprirent que l'identité que portait Nihilem ne leur suffirait pas à garantir l'accès vers les autres étages. Ce fut à ce moment précis que tout-deux se séparèrent. Red sauta sur la rampe d'escalier et marcha dessus avec autant de grâce qu'un félidé, le tout sans émettre le moindre son, le bois ne sembla étrangement pas décidé à craquer sous la pression exercé par son corps. Parvenue à un tel stade la Saibogu exploitait l'intégralité de ses capacités sensorielles aux points d'avoir l'impression de ne faire plus qu'un avec l'environnement. Elle ressentait tout ce qui se passait autour d'elle, que ce soit la moindre vibration dans l'air ou dans les éléments du décors, la moindre oscillation ou projection d'énergie à travers la matière. Elle aurait été capable de dire combien de thermites s'agitaient dans les combles ou encore qu'un grain de poussière venait de toucher le carrelage dans la pièce avoisinante. Faire usage d'un tel pouvoir était à double tranchant car il tendait à stimuler le penchant démoniaque de la Kunoichi qui ne demandait alors qu'à ressortir. Ce fut donc dans cet état d'esprit qu'elle commença à arpenter les couloirs en longeant le plafond. Nihilem de son côté se posta au rez-de-chaussez afin d'imiter ses comparses d'un temps. Un rapide coup d’œil à sa montre lui permis de comprendre que les Kyomujins posté à l'extérieur donneraient l'assaut d'ici une dizaine de minutes...


Dernière édition par Aozora S. Oniri le Dim 18 Déc 2016 - 19:19, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Aptitude Kyomu : Purge nocturne Aptitude Kyomu : Purge nocturne EmptyDim 4 Déc 2016 - 19:20

Rapidement la salle s’est bondée de monde, gardes du corps en tout genre, quelques shinobis de bas grade. L’explosion avait tapissé l’ensemble de la salle de boyaux et de sang. Le corps originel de la pauvre femme était devenu méconnaissable, et c’est ce qui me permit de trouver la meilleure porte de sortie.
Les apprenties Geishas horrifiées par ce qu’elles venaient de voir ne bougeaient plus. Certaines tétanisées s’étaient évanouie quelques secondes après l’explosion.
Un Kunaï solidement bloqué dans les reins de mon otage, je garde mon arme bien cachée dans la manche donnant l’impression d’avoir la main juste posée sur les hanches de l’homme. Je crois que la pression que j’exerce sur sa peau doit être un peu trop forte car je sens qu’un léger filet de sang couler sur mes doigts. Je regarde un garde du corps qui s’approche de nous d’un air avenant :

-Tout va bien madame ? Que s’est-il passé ?

Je le regarde du haut de mon mètre cinquante, avec cet air supérieur que pouvait arborer cette vielle femme tyrannique :

-Une Geisha a tenté de se faire exploser, mais Mr le représentant s’est comporté en véritable héros et l’a stoppé net.

D’une pression supplémentaire de la main, je lui fais arracher un sourire et un petit signe de tête pour acquiescer. Le garde du corps nous regarde impressionné puis retourne examiner la scène de boucherie. Mon Henge marche à la perfection tout comme mon jeu d’actrice. La supercherie ne tiendra pas toute la nuit, mais le temps que les jeunes femmes ne se remettent de leur état de stress aigu, je serais déjà loin et ils pourront toujours courir pour m’attraper :

-Aller, sortons. Nous avons perdus suffisamment de temps ici, dis-je à haute voix en m’adressant à mon otage, comme si la main placé sur ses hanches n’était pas là pour le menacer mais juste pour le soutenir. Messieurs, veuillez raccompagner ces femmes dans une autre pièce, nous les reverrons une fois qu’elles se seront remises de leurs émotions d’accord ? Ah et puis nettoyez moi cette horreur j’en ai la nausée.

Nous quittons rapidement la pièce, moi avec une cadence de marche deux fois plus rapide que celle de mon otage, tentant de compenser tant bien que mal la petite taille de cette femme que j’essaie d’incarner. A chaque coin de couloir je sens que l’homme contracte ses muscles comme s’il se préparait à m’échapper, mais à chaque fois je raffermis ma poigne et la douleur qui doit le lanciner dans les reins.
Nous marchons ainsi plusieurs minutes jusqu’à atteindre un ascenseur gardé par deux hommes lourdement armés. En haut se situe le bureau du vrai administrateur, mais le plus délicat est encore d’y arriver en un seul morceau :

- Démerde-toi, on doit être dans cet ascenseur dans 5 minutes et sans encombre, lui dis-je en chuchotant.

On s’approche des deux hommes qui nous scrutent de haut en bas, avant de nous aboyer une question :

-Vous voulez quoi ?

Le souci de mon apparence c’est que je ne connais rien au fonctionnement de cette Triade, quels sont les codes, ce qui peut être dit et ce qui ne doit pas l’être. J’aurais aimé avoir le temps de comprendre tout ça mais c’est ce qui vient à me manquer malheureusement dans ma préparation. Mon otage s’avance alors, moi fermement accrochée à lui comme une enfant à ses parents :

-Bonjour, on vient faire un rapport sur l’incident qui vient d’arriver dans la salle d’Or.

Pendant quelques secondes un silence pesant prends place, je suis un peu tendue, j’ai quelques fuinjutsus de prêt au cas où, mais compte tenu de l’espace restreint dans lequel nous nous tenons, si l’affrontement tends à durer, il risque de tourner à mon désavantage.
Les deux hommes s’échangent un regard septique avant de nous laisser passer pour mon plus grand soulagement. Je ne pensais pas que ce serait aussi facile, ni même que le jeun soit capable d’une telle réussite.
La porte s’ouvre, l’ascenseur couvert de murs feutrés semble bien étroit même pour nous deux. Il s’installe, puis je prends place à ses côtés. Je regarde la porte se fermer lentement sur nous, laissant la cabine métallique nous enfermer pour une ascension vertigineuse dans le gratte-ciel.
En une fraction de secondes je reprends ma forme originelle, abandonnant pour de bon les Henge sous quelque formes qu’ils soient. Dans l’action je laisse un peu plus de liberté à l’homme qui tente de s’écarter le plus possible de moi :

-Vous êtes folle ? Vous savez à qui vous vous en prenez ? Me dit-il tandis qu’il tente de soulager par des frottements la douleur au niveau de son flanc. Vous ne sortirez pas vivante d’ici. Dans quelques minutes des shinobis vont grouiller dans tout l’immeuble, et quand ils vous auront attrapée, vous regretterez d’être venue au monde.

Sans tenir compte de ce qu’il vient de me dire je déscelle mon Wakizachi que je venais de resceller juste arpès avoir capturé l’homme. J’admire son éclat, regarde le tranchant, passe mon doigt sur les fins kanjis gravé sur la lame avant de me tourner vers mon otage du soir :

-Combien de secondes avant que tu ne meures si je te tranche les carotides avec cette lame ?

Son regard se remplit d’effroi, son visage devient blême, et il sembe vouloir prendre le moins de place possible dans la cage d’ascenseur. Je range la lame dans son fourreau avant de continuer :

-Toutes tes menaces ne sont que du vent elles ne te protégeront pas dans cet espace clos, ta vie ne tient qu’à ma volonté alors ne jette pas ta haine à mon visage car je ne suis pas réputée pour ma patience et mon sang froid.

Une petite secousse nous signale que la montée vient de se finir. Avant que les portes ne s’ouvrent j’appose un sceau sur la peau du jeune homme avant de lui dire :

-ça c’est pour éviter que tu ne fasse des bêtises, sinon tu finiras comme mamie en bas…

Un petit tintement de cloche et la porte s’ouvre…



hrp:
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Message(#) Sujet: Re: Aptitude Kyomu : Purge nocturne Aptitude Kyomu : Purge nocturne EmptyDim 18 Déc 2016 - 20:20

Ce fut une fois arrivée à ce stade que Red se retrouva comme qui dirait face à une impasse. Toujours invisible et accrochée au plafond comme une araignée, elle se tenait en face d'une porte close gardée par deux hommes. Sa cible l'attendait de l'autre côté, sur le qui vive, en compagnie d'autres gardes. Les capacités de camouflages de la Kunoichi lui avaient permis d'échapper à la vigilance des senseurs ainsi que des nombreux dispositifs de détection implantés dans les murs du bâtiments, seulement, malgré son niveau, elle aussi possédait ses propres limites. La cheffe du Kyomu savait qu'à la moindre initiative son corps risquait de produire l'étincelle de chakra qui la trahirait sur l'instant. A sa droite, située dans l'angle du couloir, se trouvait également une caméra de surveillance. Le grand calme dans lequel baignait les lieux témoignait avant toute chose de la tension présente dans l'atmosphère. Tous étaient sur le qui vive et bientôt cette « forteresse » serait en état d'alerte. La Saibogu devait alors déterminer quand et comment agir face à cette situation. Il ne restait plus que trois minutes avant que ses hommes ne donnent le sièges sur l'entrée principale. A partir de-là il serait certainement plus difficile d'agir, mais si elle s'y prenait trop tôt elle risquait de se retrouver avec l'ensemble de la garde sur le dos.

Devant ces faits, elle décida d'agir juste avant en se prépara à lancer un assaut coordonné avec les siens encore posté sur l'immeuble avoisinant cette résidence. Elle attendit alors que le temps passe. Ses facultés de perception étaient presque entièrement tournée vers sa proie. Cette dernière faisait les cent pas dans son bureau. Elle voulait qu'il se rapproche suffisamment de la porte. Seulement quelque pas, tout au plus. Et ce fut précisément ce qu'il fit. Red réagit presque à l'instinct, en se laissant tomber du plafond. Sans sa chute elle matérialisa une lance de foudre qui traversa la porte pour tenter d'empaler directement sa cible. Celle-ci portait le nom de Kentaro Miura et la chasseresse aurait préférée que l'on parle de ce nom au passé à partir de cet instant. Seulement, quand bien même les Kyomujin assaillirent l'entrée principale à ce moment précis, le restant du plan ne se passa pas comme prévu. La chasseresse comprit que sa technique n'était parvenue à blesser le mafieux.

Elle l'avait pourtant touché, elle en était certaine, mais quelque chose était parvenue à bloquer sa lance et ce sans qu'aucune émanation de chakra ne soit dégager. Retombant sur le tapis à quatre pattes, camouflage désactivé, les deux gardes postés devant la porte lui fondirent aussitôt dessus. Les sirènes se mirent à hurler dans l'ensemble de la structure alors qu'une succession de secousses ébranlèrent les fondations. Les Kyomujin se battaient à l'extérieur et Nihilem affrontait à lui seul tous les gardes du rez-de-chaussez. Red se retrouvait donc seule face à ces opposants. En jouant sur ses appuies elle se donna une impulsion afin d'esquiver la balle qui lui était destiné. Celle-ci frôla sa joue en y laissant un mince filet de sang. A son tour elle dégaina ses propres armes. Les coups de feux retentirent dans le couloir. Ces deux hommes étaient bien entraîné, mais pas suffisamment pour vaincre Red, ni même pour réussir à lui tenir tête. Ses facultés d'analyses et son adresse lui permirent de prendre l'ascendant sur ses opposants, en évitant chacun de leur projectiles tout en répondant avec des tires d'une précision millimétré.

Des renforts arrivèrent depuis les étages inférieurs et subirent le même sort, sauf que cette fois-ci la Saibogu donna l'illusion de littéralement voler entre les balles, en enchaînant les sauts acrobatiques tout en déversant un feu nourrit sur ses ennemis. A la fin ses deux pistolets fumant recrachèrent les chargeurs vides sur le monceau de douille parsemant le sol. Elle s'apprêta à souffler un instant, mais une violente accumulation de chakra la mit en alerte. Cela traversa le mur juste à côté pour tenter de lui fracasser le visage. Son seul réflexe fut de concentrer son affinité raiton dans ses bras pour parer l'attaque. Seulement le choc fut si violent qu'elle fut éjecté sur le côté, traversa plusieurs murs avant d'être finalement propulsé à l'extérieur du bâtiment. Elle retomba lourdement sur la terrasse en contre-bas, mais parvint à se réceptionner avant de percuter une statue.

-Alors comme ça c'est vous la fameuse Red !! Cria une voix grave depuis le bâtiment.

La concernée vit la silhouette de sa cible effectuer un bond magistral pour la rejoindre sur la terrasse. Un sourire mauvais fendait son visage passé par des années d'alcools et de tabacs. Des cernes englobaient ses yeux et trahissaient un manque flagrant de sommeil. Il tremblait légèrement et semblait sous pression.

Aptitude Kyomu : Purge nocturne Kentar10

-Je dois dire que je suis vraiment déçu. Je m'attendais à rencontrer cette légende urbaine dont tout le monde parle, mais je ne vois ici qu'une gamine maigrichonne et sans expérience !! Il éclata d'un rire gras et déluré avant de retirer sa veste, révélant ainsi l'armure qu'il portait depuis le départ. Une protection faite d'acier et de cuivre. Invention Saibogu s'il en était et ayant pour caractéristique de ne dégager aucun chakra. Je vais vous montrer ce qu'il en coûte de s'en prendre aux Triades. Les derniers qui ont osé s'en prendre à nous se sont retrouvez pendu par les pieds, le ventre ouvert avec les entrailles dans un seau. C'est le châtiment que je réserve à vos hommes. Quant-à vous... Il fit machinalement craquer sa nuque. Je vous réserve un traitement tout spécifique ma jolie... D'un simple mudra il activa un sceau qui invoqua le restant de son armure. Dès lors qu'il n'était plus qu'un immense exosquelette mobile, composé de rouage et de piston, alimenté par la vapeur.

Spoiler:

Enfin... S'il reste encore quelque chose de vous après ça!! Le paquetage dans son dos s'ouvrit et se déploya afin de libérer une salve de petits missiles qui fusèrent droit sur la Kunoichi.

Red ne répondit pas. Pour la simple et bonne raison qu'elle n'était déjà plus là mentalement. Toute lueur de vie dans ses yeux venaient de s'éteindre pour ne laisser place qu'à deux orbites lumineux. Elle n'était plus la cheffe du Kyomu, elle n'était plus une Nukenin pas plus qu'une Kunoichi. Elle n'était plus que sauvagerie bestiale. Un monstre en chasse.
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Message(#) Sujet: Re: Aptitude Kyomu : Purge nocturne Aptitude Kyomu : Purge nocturne EmptyJeu 29 Déc 2016 - 20:46

Red dégaina brutalement son arme à feu et vida son chargeur de douze balles en moins d'une seconde. Chaque projectile heurta la tête d'un des missiles pour le faire exploser en plein vole. La Saibogu profita de l'écran de fumée généré par la détonation pour dégainer son deuxième pistolet tout en expulsant son chargeur vide du premier pour en ré-invoquer un aussitôt à l'intérieur. Ses facultés de perceptions démoniaques lui permirent de voir à travers l'écran afin de faire feu directement sur le golem de métal. Les impacts de balles résonnèrent tandis qu'en fond retentissait les explosions des combats. Confortablement installé dans son armure Kentaro émit un rire gras au milieu de ce chaos. Il élança sa machine à travers le nuage pour t'enter d'écraser la Kunoichi à l'aide de son énorme bras mécanique.

Red évita l'assaut de justesse et bondit en prenant appuie sur l'épaule de la machine pour lui passer par-dessus. Durant la manœuvre elle utilisa le même procédé pour recharger ses armes, déversant ainsi un feu nourri en cloche sur le titan dans le but de l'atteindre sous tous les angles. Une fois de plus cela fut sans effet. Pis encore, le golem libéra une violente décharge d'énergie sous forme d'impulsion qui déstabilisa la Saibogu alors qu'elle passait dans son dos. Les vérins s'actionnèrent, propulsant d'épais filet de vapeur, afin d'élancer le bras mécanique à une allure si soudaine qu'il ne put-être évité. Le choc lui fractura plusieurs côtes avant de l'éjecter sur pas moins d'une dizaine de mètre en arrière. Cette fois-ci elle traversa la statue.


-C'est tout ? Faire mumuse avec des pistolets ne suffit pas à se prétendre Saibogu. Je ne pensais pas être à ce point déçu. Mais dans un sens tant mieux. J'ai tout compte faire reconsidéré la question. Plutôt que de faire de toi mon jouet, je vais plutôt t'incinérer !

Les bras mécaniques se déboîtèrent pour laisser paraître deux lance-flammes qui déversèrent un flot de napalm sur toute la surface de combat. L'unique réflexe de Red fut de joindre ses mains entre elles en un unique mudra avant que la terrasse ne soit littéralement noyée dans les flammes. Kentaro se mis de nouveau à rire semblant plus détendu. La peur le quittait peu à peu en même temps qu'il se confortait en pensant qu'il ne serait pas celui qui mourrait ce soir. Pour autant il utilisa les systèmes de détection de son armure pour s'assurer de la bonne mort de sa rivale. Ainsi ne fut-il pas surpris lorsque les voyants lui indiquèrent que celle-ci vivait toujours. Hors tous les détecteurs du monde n'aurait pas été nécessaire pour percevoir la lueur rouge qui se dégagea des flammes. Une onde de choc, étonnement similaire à celle projetée un instant plutôt par le golem, fut alors relâchée.

La différence étant qu'elle venait directement de Red qui révéla à son tour une combinaison intégrale d'un noir de jais profond faisant office de seconde peau. La lueur rougeoyante aperçue précédemment provenait en réalité de la visière de son casque. La démone en armure se redressa lentement au milieu du cercle de flamme. En tendant la main sur le côté elle y matérialisa une lance à double lame équipée de canons. Sa posture comme chacun de ses gestes évoquaient en elle une nature féline où se mêlaient grâce et sauvagerie. Tout en avançant lentement elle s'amusa à faire tournoyer l'arme entre ses doigts habiles avant de finalement adopter une posture défensive tout en invitant, d'un geste de la main, son adversaire à l'attaquer. Le sang de Kentaro ne fit qu'un tour, sans doute en raison de la surcharge de cocaïne qui circulait dans son cerveau. Fou, mais lucide, il déploya une nouvelle salve de missile qui se divisa en deux pour prendre leur cible à revers. Dans le même temps il élança sa machinerie infernale à toute allure. La terre tremblait sur son passage et ne laissait dans son sillage que des plaques de bétons fracturées portant l’empreinte de ses pas.

Ce fut à ce moment-là que Red disparu dans un flash lumineux pour réapparaître à moins d'un mètre du golem. La lance se planta dans la nuque métallique sans parvenir à la percer. Pris de surprise Kentaro n'eut pas le temps te tirer sur ses commandes pour annuler sa charge. La chasseresse n'eut alors qu'à presser sur la détente pour actionner l'un des canons placé au bord de la lame de sa lance. La balle parvint à se loger directement dans la mécanique du golem qui tressauta. Sursaut qui fut amplement suffisant pour permettre à la Kunoichi se disparaître à nouveau dans un flash. Elle réapparut alors dans son dos et répéta l'opération. Un coup de lame, puis un tire chirurgical entre les infimes aspérités de l'armure. L'affrontement se poursuivit ainsi. Grâce aux systèmes de son armure Red donnait l'illusion de se téléporter sans cesse tout en continuant de l'assaillir de toute part. Rapidement l'image de sa silhouette englobée de chakra raiton s'imprégna sur la rétine du mafieux qui ne put alors suivre la cadence en débit des nombreux détecteurs de mouvements implantés dans son exosquelettes.

-Salope !! Hurla-t-il de tout son saoul. Pourquoi !! Pourquoi est-ce que je n'arrives pas à te toucher ? Kentaro n'avait pas gagné son armure dans une brocante. Il l'avait confectionné lui-même et la pensait jusqu'à présent impossible à contrer de la sorte.
-Tu es effectivement plutôt doué en tant que Saibogu.Dit-elle d'une voix légèrement déformée par son casque tout en poursuivant ses assauts. En terme d'avancée techniques ton équipement est largement plus aboutit que le mien. J'ai cependant cet avantage que tu n'as pas.

La lance se perdit sous le bras du golem endommagé si bien que ce dernier se décrocha du reste de son corps en emportant l'arme avec lui. Red fut légèrement déstabilisée. Kentaro profita alors de cet instant où elle était également désarmée pour la frapper avec toute la puissance de son golem. Une onde de choque propulsa l'unique poing dans un tourbillon de vapeur en direction du visage de Red. Il y eut un choc métallique suivit d'un craquement. Lorsque l'écran brumeux se dissipa le mafieux se retrouva confronté à un cauchemar devenue réalité. En combinant ses capacités physiques amplifiée par son affinité raiton aux capacités défensives de sa propre armure Oniri était parvenue à arrêter le coup de poing titanesque simplement en tendant la paume vers l'avant. Les griffes qui traversaient ses gants s'étaient alors empressées de broyer la main mécaniques.

-Tu comprends à présent...

D'un revers du bras elle repoussa le membre déformé adoptant cette fois-ci une posture de combat propre aux pugilistes. L'armure de Kentaro n'était désormais plus qu'un tas de ferraille cabossé qui laissait par endroit entrevoir ses mécanismes mit à mal par les précédentes attaques.

-Plus qu'une Saibogu je suis avant tout une Kunoichi.

Le sceau activé fut ainsi libéré un module additionnel mécanique qui vint se superposer aux gants de l'armure. En faisant une nouvelle fois usage de son affinité raiton Red fit pleuvoir les coups à une allure effrénée, les dégâts furent décuplés par le système de percutions implantés dans les dit gants. Le golem vola en éclat et Kentaro fut éjecté, le squelette en parti broyé par l'attaque. Malheureusement, à l'instar de a compatriote Saibogu, le criminel ne possédait pas de faculté démoniaque pour faire taire la douleur. Fiers de sa victoire Red s'approcha de lui afin d'y loger, dans sa bouche, le canon de son arme

-Faire mumuse disais-tu ?

Après qu'elle eut pressé sur la détente le crâne de Kentaro explosa. Les morceaux de cervelles et d'os se répartirent équitablement le long de la terrasse sur plus de deux mètres derrières son corps gisant.
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Message(#) Sujet: Re: Aptitude Kyomu : Purge nocturne Aptitude Kyomu : Purge nocturne EmptyLun 20 Fév 2017 - 2:00

Sais-tu seulement à quel point tu ne sais rien? Insectes, mollusques, ils étaient pareil aux fourmis que l'enfant brûle avec une loupe. Ils étaient retranchés, ils se battaient comme des démons mais les démons ne peuvent rien face aux archanges. Face à un quatuor de Ketsuekis, les cavalières de l'apocalypse. Et que ça tirait, que ça hurlait dans tous les sens. Mais comme dans un mauvais film d'horreur ils étaient happés et massacrés, leurs organes se répandant sur les murs et les figures inquiétantes des Ketsuekis qui se faufilaient. Cette nuit il ne fallait pas seulement purger et affirmer la force du Kyomu mais également ne laisser que des os récurés derrière eux. Carmilia se régalait et sa fratrie aussi.

La de son côté empoigna le premier adversaire passant dans son angle de vue et l'envoya s'écraser contre le plafond. Il traversa d'ailleurs son dernier offrant un nouveau point d'attaque pour la Ketsueki. Comme les mythes des vampires elle sauta dans le trou encore poussiéreux. Couvrant son attaque avec le corps encore vivant de sa précédente victime, et ils mordirent à l'hameçon. Abrutis sur abrutis, ils se replièrent non sans laisser derrière eux deux de leurs camarades. Tous n'étaient pas des shinobis, trop coûteux à payer les civils ne représentaient donc guère des victoires. Il fallait chercher dans les rangs adverses les ninja cachés et camouflés. Lorsque le mur se jeta sur elle pour l'embrocher l'ancienne reine comprit qu'elle avait affaire à un de ceux qui l'avait enfermée des décennies auparavant. Sorciers à l'époque et maintenant leurs descendants les shinobis. Une plaie de plus sur ce monde.

Le sol était son adversaire elle décida donc de le faire disparaître en l'aspergeant de son sang. La surface liquide était désormais acquise, pourtant elle ne décelait nullement son adversaire. Et le bois continuait de surgir de l'obscurité les échardes se plantant dans ses avants-bras. Elle esquiva un marteau de bois de justesse et se retrouva plaquée contre un mur. Le choc lui coupa le souffle un instant, le moment d'après elle se relevait et fonçait son œil droit saignait. Elle ignora la douleur et déchaîna la violence qui brûlait son estomac. La haine qu'elle réservait d'habitude à son égard, elle oblitéra l'étage entier. Et dans les ruines et la destruction elle trouva son adversaire. Un vétéran borgne qui lui lançait un regard mauvais. Il n'était pas encore au sol, il composait des mudras.

Elle se rendit compte de son erreur lorsqu'elle distingua son sourire mauvais. Elle lui avait donné autant de ressources qu'il souhaitait, sa colère se décupla et la muette poussa un hurlement qui déconcerta son ennemi. Ce cri guttural venant de ses tripes, prenant appuie sur le pan de mur elle se jeta sur lui et se clona. La réplique ne se fit pas attendre, des myriades d'échardes mortelles fusant dans sa direction. Les clones qui disparaissaient les uns après les autre, elle saignait mais encaissait. Et tout ce sang, toutes ces blessures devinrent l'instrument de sa vengeance. Elle l'empala avec son sang elle transperça littéralement son corps. Le coupant en deux et atterrissant de justesse. Ses genoux la lâchèrent et elle s'écroula. Ses réserves avaient été entamés sérieusement. Et elle était à la merci des opposants au Kyomu.

Ils apparurent, une poignée ébahis par la force qu'avait utilisé la freluquet. La moitié de leur QG avait été détruit, et leur cible était à leurs merci. Comme quoi engagé des mercenaires suicidaires avait des avantages. Ils se ruèrent sur leurs victimes, La se releva sentant l'approche de la fratrie. Hors de question, hors de question de dépendre de qui que ce soit de nouveau. La pierre en empala la moitié, elle plongea dans un Genjutsu le plus proche d'elle, il s'écroula dans son passage. Puisant dans ses ressources elle rendit exsangue le reste avant de s'écrouler.

Carmilia la releva lui jetant un regard accusateur. Elle l'ignora, les sermons elle n'avait plus l'âge. Tout ceci n'était que le commencement, elle était rouillée et devait travailler pour progresser de nouveau. Elle ne se précipiterait pas, chaque chose en son temps.

Comme pour le Kyomu. Son organisation, son foyer.
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