J'étais là, à plusieurs kilomètres du village caché des nuages tout au bout de ce qui ressemblait à un sentier. C'était censé être à cet endroit précis que commençait le sentier perdu, à cet endroit que n'importe quel voyageur pouvait commençait son périple pour gravir les montagnes, suivre le sentier et se retrouver plusieurs heures plus tard à Kumo, notre fier village. Oui, c'était ici que j'avais été dépêché aujourd'hui, une mission capitale à ce qu'il parait, il me fallait surveiller cet endroit et le défendre au prix de ma vie. Non mais quel ramassis de conneries, comment allais-je faire la différence entre une simple voyageur touriste désireux de découvrir notre village et un connard d'enfoiré de Nukenin ? Plus le temps passait et plus je me disais qu'on m'avait envoyé dans un coin paumé, une branche du sentier perdu que plus personne n'empruntait puisqu'elle n'existait tout simplement pas ! J'allumais une cigarette, aspirais une bonne bouffée de fumée pour la recracher rapidement tout en formant une multitude de petits ronds. Jetant de multiples regards autour de moi je repérais enfin de quoi m'asseoir, un beau rocher recouvert d'une fine couche de verdure. Je m'y assaillais, puis je me mis à penser à la cause de ma venue ici. Pourquoi donc avais-je été envoyé ici à surveiller un endroit que personne ne fréquente ?




Quand on s'est fait une réputation à Kumo, il est très difficile de s'en défaire ! La preuve pour moi, cela faisait plus d'un an que j'arpentais tous les endroits du village ou une table de poker pouvait s'y trouver. C'était un jeu que j'adorais et dont je possédais un talent assez particulier, en effet depuis ma première partie à ce jeu je n'avais jamais perdu. Jamais. Cela était surement lié au fait que je manipulais le papier puisque lorsque je jouais avec mes cartes, je pouvais sentir chacune d'elle vibrer en moi, même face caché elles pouvaient me révéler leur identité. Ainsi il me suffisait de tirer une carte de mon jeu face caché pour que je la reconnaisse sans crainte. Mais je ne joue pas toujours avec mon jeu de cartes me direz vous. En effet, mais le papier reste le papier. Il m'est aisé de sentir la couleur et le signe de chacune, la partie se joue donc rapidement par la suite. Tout cela pour venir au fait que désormais j'étais une homme assez connu mais pas pour ma réelle identité, presque personne ne connaissait Mihawk, mais beaucoup de monde avait déjà entendu le nom de l'As. L'homme qui ne perd jamais au poker. Ouais, c'était bien moi.

Le pire était que des fois je croisais des personnes dans les rues du village qui levaient légèrement les yeux vers moi, les écarquillaient puis les baissaient. Surement des personnes que j'avais plumé au cour d'une partie. La situation avait commencé à se développer un mois plus tôt et plus personne n'osait m'affronté si bien que je m'étais retrouvé sans moyen de gagner de l'argent sauf en effectuant des missions. Un enfoiré de Jonin se vanta alors publiquement de pouvoir me battre, enfin battre l'As au poker. Il promettait en plus de d'offrir le triple des gains à l'As s'il perdait. C'était une offre alléchante et j'avais donc bien entendu accepté. Mais rapidement je m'étais rendu compte que la partie était truquée, le donneur trichait, mon adversaire trichait aussi. Pourtant, comme à chaque fois, j'avais gagné, et puis j'étais partis. Et deux jours plus tard on m'affectait à la surveillance d'une sorte de sentier super important pour le village, il fallait le protéger des brigands et tout !


"Mon cul !"

Simple expression vulgaire pour exprimer mon mécontentement. Cet enfoiré de Jonin m'avait expédié à l'autre bout du monde pour me punir de ma victoire, c'est assez ironique en y repensant. Finalement il avait gagné la partie, il avait réussi à me faire chier. Connard ! C'était dans ces moment comme celui-ci ou j'avais hâte d'être promu pour en mettre plein la gueule aux jeunes ! Façon de parlé, je pouvais déjà m'estimer heureux d'être Chunin à 20 ans.

Je jetais mon mégot plusieurs mètres plus loin en claquant des doigts puis fis mine de m'assoupir. C'était une journée de merde et j'avais bien l'intention de l'oublier. C'est en fermant à peine les yeux que j'entendis une sorte de craquement, un gars venait de marcher sur un truc sans le faire exprès surement. Privilégiant mon boulot à mon envie personnelle j'ouvrais les yeux, me relevais puis reprenais mon poste. L'homme ne tarda pas à se faire voir, dans le même temps de l'apercevoir l'as de pique venait d’atterrir dans ma main, prêt à être lancé ! Mon regard de faucon croisa celui de l'homme, il devait faire ma taille, son regard était assez étrange et il était vêtu de noir. C'était pas un touriste ça ! Je sortais une nouvelle cigarette puis l'allumais. C'est dans ce mouvement que je lâchais ces quelques mots:

"T'es qui toi ?!"

Il était bizarre se mec. Je savais pas trop s'il se foutait de moi ou quoi, peu probable, j'imagine qu'on cherche pas à provoquer un autre inconnu sans raison. Mais tout de même, il dégageait quelque chose qui éveillait ma curiosité. De plus j'avais l'impression qu'il se parlait à lui même, comme s'il était en conflit intérieur, pire que ça il ne s'intéressa pas à moi tout de suite. Il préférait se parler à lui, comme si une autre personne faisait partie de lui. Putain mais c'était vraiment trop bizarre ! La suite ne me réjouissait guère, j'eu le droit à plusieurs remarques, sur ma politesse, sur mon village, sur une inconnue. Difficile de suivre sa pensée, j'avais déjà mal à la tête rien que de penser au pourquoi du comment je me retrouvais ici, j'avais pas envie de me choper une migraine de plus à cause d'un mec qui se croit au dessus de tout. Il se présentait, c'était bien mais il m'étais inconnu. Un inconnu qui ne semblait pas être un amateur, un Nukenin donc. Oui les conclusion avec moi c'était rapide. C'était pas vraiment compliqué de comprendre qu'un gars est Nukenin, surtout en le voyant débarquer sur un sentier paumé. A moins que cela soit le fruit du hasard ? J'en doutais.

Mais en y réfléchissant je repensais à ce qu'il venait de me dire. Il avait déjà rencontré une Kumojin, cela devait donc signifier qu'il était déjà allé au village. Je souriais alors, peut être qu'il était vraiment perdu ce con ! Je pris quelques secondes de réflexion puis aspirais une bonne bouffée de fumée que je recrachais en un nuage blanchâtre qui s'évapora rapidement dans les airs. Je scrutais l'homme, puis après quelques secondes de silence, enfin, je répondais.

"Simple vagabond ? Ahhhh.. La flemme de me prendre la tête à essayer de vérifier le pourquoi du comment."

Je soufflais un bon coup pour essayer de trouver un ton de voix qui pouvait me rendre moins désagréable, plus facile à dire qu'à faire. Pas facile de paraître sympa quand on est préalablement énervé. Toutefois j'essayais de prendre sur moi.

"Mon nom est Hakushi Mihawk, membre du village de Kumo. Désolé pour l'accueil un peu brutal mais disons que je suis ici à cause d'un enfoiré donc je l'ai un peu mauvaise si tu voix ce que je veux dire !"

Mais qu'est ce que j'étais en train de dire ?! Toute ma politesse avait disparue, je n'avais même pas pris la peine de le vouvoyer, pas que ce soit super important, mais tout de même. Je n'avais certes pas la tête à faire des efforts, mais tout de même, ne représentais-je pas Kumo par mon intermédiaire ? Les dernière paroles de l'homme me revinrent alors à l'esprit, comme s'il fallait que j'en tire quelques chose.

"Pourquoi tu risquerais d'avoir des problèmes ? Tu as quelque chose à te reprocher ?"

Et merde je venais de taper dans un truc évident. Il avait quelque chose à cacher, c'était le sens de ses mots ! Ou alors c'était la fatigue et l'énervement qui me faisait faire fausse route. Quoiqu'il en soit maintenant que j'avais commencer mon interrogatoire, autant le terminer. Je n'avais plus qu'à espérer qu'il soit coopératif. Auquel cas, je devrais sévir.

Ses premières paroles ne me paraissaient pas tellement importantes, d'ailleurs je n'y attachais pas une grande attention. Mais c'était son regard qui me déstabilisait ce qui était pour le moins surprenant étant donné que généralement c'était mon regard de faucon qui avait pour habitude de mettre mal à l'aise mon interlocuteur. Une sorte de sueur froide traversa ma nuque quand il commença à s'approcher de moi. Pourtant je ne bougeais pas, je rompais instinctivement mon regard qui croisait le sien préférant lever les yeux au ciel. mais peut être était il déjà trop tard, sans m'en apercevoir j'étais peut être déjà piégé dans une sorte de Genjutsu. mais ce n'était pas cela qui me maintenait immobile, c'était plutôt la peur d'être effectivement contrôlé par l'homme. Pourtant je voulu bouger mes doigts et ceux-ci répondirent présent sans aucune défaillance. Les mots du Kagami me parvinrent alors qu'il me chuchotait à l'oreille, cette fois il me menaçait clairement, et même si d'habitude je ne refusais pas l'affrontement, dans la situation présente je craignais l'homme.

Ma main commença à trembler puis dans un mouvement affolé je poussais violemment Sendaï sur le côté ce qui eut pour effet de l'éloigner de plusieurs mètres, surement que la surprise de mon geste avait du le déstabiliser. Mais je n'étais pas dupe, j'avais senti quelque chose lorsque nos regards s'étaient croisés et maintenant je fixais simplement ses pieds. J'aspirais une nouvelle bouffée de ma cigarette pour me calmer puis pris la parole d'un ton moins serein que précédemment.

"M'apprendre les bonnes manières ?!"

Rapidement je sortais mon jeu de cartes de ma poche puis en dégainais quelques unes prêt à faire feu, s'il continuait il allait bientôt comprendre ce qu'un Hakushi est capable de faire !

"J'aimerais savoir quelques chose avant ! Qu'est ce que tu m'a fait ?"

Peut être ne m'avait il rien, je me fourvoyais peut être tout simplement. Pourtant j'avais ce sentiment que ses yeux n'étaient pas normaux.

Me voici alors devant sa poussette retrouvé à quelques mètres en arrière. Je pressens en lui une grande méfiance et il fut loin de s'en cacher. Je lisais également dans son regard le gout du combat. Il était prêt à l'affrontement semblait-il. Je lui fis en ce sens un étrange sourire énonciateur de malheur tout en accompagnant cela d'un penché de tête comme j'en avais le secret.
Il hurla, du moins je le pris ainsi, avec une haute ironie ma propre proposition. Puis une simple question vint en conclusion. Mon regard s'obscurcit alors singulièrement et je redressais le visage froid sous le silence que j'imposais par mon mutisme.
Mes yeux brillèrent de toutes leurs intensités à nouveau traduisant la force des émotions qui me traversèrent l'espace d'une seconde. Senzo ne demeura pas silencieux cette fois-ci, comprenant par la force de l'habitude ce qu'il était advenu de mon action. Son timbre se fit aussi grave que représentatif de suffisance.

• -Finit, nous n'avons pas que ça à faire... Ce pays n'est pas fait pour nous...
  -Oui... Mais je crois qu'aucun ne l'est...
  -Alors soit un homme et non un shinobi...
  -Je crains que nous soyons gravés à jamais dans la mémoire de ce jeune homme...
  -Si cela peut lui être utile...
  -Oui... Si cela peut...

Ma main droite se redressais machinalement devant moi tandis que le fixais. J'allais formé un unique sceau et de cela je ne m'en cachais nullement. Le pauvre jeune homme n'avait rien fait de mal. Mais je découvris l'envie de lui prouver une erreur à ne jamais commettre.
Peut-être qu'ainsi, au delà d'un ennemi je découvrirais un allié. Mais il était encore trop tôt pour juger de cela. Le sceau formé je lui répondis enfin en personne. Sans prendre de forme d’intonation théâtral. Le plus naturel au possible, comme dépourvu de toute humilité autant que d'indifférence.

• -Ce que je t'ai fais.... Je t'ai vaincu....
  Sokubaku Jigoku 束縛地獄

Dès maintenant le Genjutsu devait opérer. Ce qui m'accordait sans quasi le moindre effort... Je pouvais à ma guise l'achever d'un coup de sabre... Même l'humilier... Mais il n'en n'était rien de mes intentions. Je m'approchais de nouveaux vers lui. Aussi lentement qu'assurer m'adresser à lui sans avoir à lever la voix plus haut que nécessaire.

• -Cette douleur se dissipera bientôt. Il ne faut avoir confiance en personne. Il faut se méfier de chaque geste. Chaque regard, quand on est face à un shinobi. Tu as crains mon regard n'est ce pas ? Mais ce ne fut qu'une diversion. C'est quand je t'ai touché que tu fus pris dans le Genjutsu... Ne te crois pas stupide... Cette petite manœuvre a si souvent fonctionné que cela en est désolant... Nul homme en ce monde ne mériterait de mourir si misérablement. L'honneur que tu portes en toi m'empêche de te tuer ici, dans la plus sombre et basse ignorance. Tu me dois normalement la vie désormais. Je te laisse le choix simple. Me haïr et vouer notre prochaine rencontre à ma mort. Ou m'être redevable de la leçon que je t'ai donné pour me venir en aide le moment venu. La sagesse t'appartiens. A bientôt.

Je passais maintenant à côté de lui, sans lui offrir de dernier regard. Pour m'éloigner à pas lent. Et ce sans lui porter le moindre coup. C'est alors que tandis que je me dirigeais de ce pas lent vers la sortie du sentier. Senzo me parla sans retenu, peut-être avec l'espoir d'une réponse de celui que je venais de laisser bloqué...

• -Tu prends un gros risque... Il voudra surement ta mort le jour d'une futur rencontre.
  -Alors je mourrais... Le destin sait toujours faire résonner les erreurs passé...

Spoiler:

"Ce que je t'ai fais.... Je t'ai vaincu...."

Ces mots semblèrent résonner en moi pendant une éternité. Bien sur la première réaction que j'aurais du avoir aurait été de m'enfuir le plus vite possible pour m'éloigner le plus possible du possible effet de sa technique. Le problème était que j'étais déjà pris dans son piège, mes membres ne me répondaient plus et j'étais dans une situation plus que précaire. En effet l'odeur du bois commença à arriver dans mes narines, pourtant je savais très bien que nous étions en pleine montagne et ce n'était pas une telle odeur que l'on pouvait sentir. Vint alors une souffrance presque indescriptible, une douleur presque inhumaine qui me fit ployer le genoux très rapidement. Des ronces sortais de mon corps pour venir me labourer la peau et les membres de traces d'épines et de griffures. La douleur était immense et pourtant je ne perdais pas conscience, et malgré le sang qui coulait je pouvais encore ressentir la vie et la totalité de mon chakra en moi.

Les réponses arrivèrent alors tel un écho dans ma tête. C'était les paroles du shinobi qui semblait vouloir m'expliquer le pourquoi du comment. Il avait donc décidé de m'humilier en ne prenant pas ma vir, il avait décidé de me donner une leçon, à moi ! Oui, peut être que je la méritait, mais je ne comptais pas en rester là. Je fermais les yeux alors que le dénommé Sendaï semblait s'éloigner. Le but était de regagner de contrôle de moi même ce qui bien sur n'était pas aussi facile à faire qu'à dire. La douleur me parvenait toujours violemment pourtant cela semblait être juste mental, et même si l'illusion que mon corps était mutilé était remarquablement effectuée, je pouvais entrevoir une solution. J'avais l'impression que cela faisait des heures que j'étais pris dans ce piège et il fallait que je m'en sorte coûte que coûte ! Essayant de discerner le faux du réel je plongeais ma main gauche dans ma poche pour saisir la première carte qui me venait.

Je sentais alors mon emprunte de chakra sur la carte et comprenais deux choses, la première était qu'elle soit bien vraie, et la seconde, c'était l'As de pique, ma favorite, signe du destin ou non je la rendait la plus tranchante possible alors que je crachais sur le sol une gerbe de sang. Réelle ou non je ne pouvais plus supporter d'être sous le joug de ce Genjutsu. Sans me ménager je plantais violemment la carte dans ma cuisse ce qui éveilla une douleur encore plus vive que les autres. Pourtant, les ronces était toujours là, j'avais toujours pensé qu'une douleur suffisamment violent pourrait me sortir de ce genre de technique. Je commençais à désespérer lorsqu'une idée me vint, il fallait que tout mon corps soit sous l'effet d'une douleur intense, si ce n'est plus que celle du Genjutsu lui même. La carte était toujours dans ma cuisse, je faisais en sorte de la toucher avec ma main pour pouvoir y diffuser mon chakra.

Tout en essayant d'éloigner la douleur de mon esprit je concentrais dans ma main mon chakra qu'en un instant je déversais dans mon corps par la biais de la carte qui était plantée dans ma cuisse, mais c'était une action réfléchie puisque c'était sous forme d'électricité que j'avais déversé mon chakra en moi. Ce fut alors comme une véritable décharge, je sentis mon corps effectuer plusieurs soubresauts, et mon dos percuta le sol en un instant. J'essayais enfin de reprendre ma respiration mais je ne pouvais pas, la douleur avait disparue, mais mon souffle aussi. Mes pensées commencèrent à s'égarer. Le dernier réflexe que j'eu fut de me m'octroyer une nouvelle décharge électrique. J'ouvrais enfin les yeux, mes pensées revinrent enfin et je comprenais que la première décharge avait carrément fait stopper mon coeur, la seconde l'avait remit en marche.

Je me remettais tant bien que mal sur mes deux pieds, puis sortais une feuille de papier tout en m'asseyant sur le même rocher que précédemment. Mon corps était tout endoloris, je ne ressentais plus la douleur des ronces sortant de mon corps mais plutôt le contrecoup de mes décharges électriques. Mon influence sur le papier prit le dessus et la feuille de papier que j'avais sortis se mit à léviter, puis se plia de différentes manières pour au final former un petit oiseau. Celui-ci s'envola et m'informerait de la présence proche ou non de ce Sendaï. J'espérais qu'il ne s'attende pas à ce que je sois sur pieds si rapidement, car j'avais une revanche à prendre sur lui. Je prenais le contrôle mental d'un bandage dont les fibres étaient parcourues de particules de papier ce qui me permettait de le manipuler sans difficultés, je l'enroulais donc autour de ma cuisse pour stopper le saignement. Le contact avec ma création de papier de rompit enfin, la position de l'homme m'était connue, à peine une vingtaine de mètres plus loin. Ma torture n'avait donc duré que très peu de temps, ma mort aussi.

Je rejoignais le chemin et je pouvais apercevoir un peu plus vingt mètres plus l'auteur du Genjutsu marcher tranquillement en direction du village surement. Je murmurais alors pour moi quelques mots.

"Plus question de le laisser approcher cette fois, ni de croiser son regard. Maintenant il est temps de lui montrer ce que je suis capable de faire. Nageru..."

Sous l'effet du nom de la technique un parchemin se descella et une centaine de feuilles de papier se virent être libérées du parchemin. Je pris le contrôle de chacune d'elle et une trentaine de lances de papiers furent formées en un rien de temps, toutes très concentrées donc très dangereuses. Les trente lances prirent alors la direction de l'homme à une vitesse fulgurante. J'espérais que ce soit la première fois pour lui qu'il rencontre un membre du clan Hakushi, ce Sendaï comprendrait bientôt n'est pas seulement fait pour écrire dessus.

Spoiler:

La paroi rocheuse du sentier s'écroula juste avant que mes projectiles atteignent leur cible si bien que chacun d'eux se vit être bloqué par les multiples rochers tombés au sol. Mon attaque que je pensais pourtant si puissante fut ainsi contrée sans grand effort de la part de l'homme, c'est du moins l'impression que j'avais. Je m'écroulais alors sur le sol fesses contre terre, je me mis alors à rire d'une manière dont je n'avais jamais fait, un rire qui démontrais clairement quelque chose, que j'étais soulagé. Soulagé d'avoir échappé à la mort, soulagé d'avoir échappé à un affrontement perdu d'avance, soulagé que ma souffrance allait se terminer bientôt. Je me rendais compte alors de mon impuissance face à un tel homme, ce Sendaï vagabondait de part le monde libre comme l'air et il semblait pourtant ne pas souffrir d'une faiblesse quelconque ou de la solitude. Je me rendais alors compte que la puissance pouvait s'acquérir autre part que dans un village.

Je sortais alors une feuille de papier d'une de mes poche puisque chacune d'elle en était constamment emplie. Je la déposais par terre, puis avec le peu de chakra qu'il me restais j’exerçais mon influence sur la matière pour voir la feuille se déformer, puis se plier dans tout les sens pour, au final, former un petit oiseau de papier. Je gravais alors quelques mots sur son aile droite, puis ma création s'envola dans les airs. Mes paupières devinrent alors très lourdes, l'envie de dormir et de me reposer devint de plus en plus forte. Mes yeux se fermèrent alors, le sommeil m'enveloppa doucement dans une nuit encore chaude.

L'oiseau quant à lui avait pour mission de se diriger vers l'homme qui m'avait vaincu. Et c'est ce qu'il fit, il n'y avait aucun piège, juste quelques mots à l'attention du vainqueur.

"La prochaine fois, ça ne se passera pas aussi bien pour toi. Merci pour la leçon."