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 Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori]

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Samui Aéra
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Message(#) Sujet: Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] EmptyMar 12 Mar 2013 - 22:19


Un hâtif regard vers le somptueux panorama que m’offrait la large baie vitrée de ma piaule, je passais une dernière fois à mon laboratoire, m’assurant de la sûreté de quelques expérimentations. Et puis, les gestes lambda, rajouter quelques solutions là, diluer quelques mixtions d’une poignée d’ingrédients chimiques. Toujours dans cet effréné tempo, je remontais à l’étage, passant promptement sous la douche. Dérangé en pleine ablution, je fûs malheureusement contraint d’abandonner la tièdeur aquatique pour des tons extérieurs hivernaux plus agressifs. Me sapant de quelques habits de fortune pris à la hâte, je me précipitais à la porte, grelottant de froid. Souhaitant tout aussi prestement la bonne journée au facteur, je remontais de nouveau en haut, pénétrant sous la douche fumante.

***

Finalement apaisé après cette mini hydrothérapie, j’apposais mes doigts fripés et encore humectés sous l’effet de l’affusion à la bafouille que m’avait remis l’intermédiaire. Tout en sifflotant nonchalamment, je détachais le sceau de l’hydrométéore, m’attendant bien entendu à une besogne en ma qualité de Shinobi. On me sollicitait fréquemment ces temps-ci, surtout pour des missions périlleuses. Celle-ci aussi... Une rang S, avec les deux membres restants de l’Ahôdori. Michiki et Kyôji. Inori avait voulue quitter, je n’en l’avait pas empêchée. Nous étions donc maintenant des Juunins au complet, voilà ce qui devrait ravir Michiki, et moi même en fin de compte. Ca nous permettrait d’enchaîner des missions plus risquées.

« Un déserteur dangereux a été aperçu dans le village de Kawa no Kuni. Son niveau de puissance est élève à un rang SSS, donc un ninja égale à un Kage. Il provient de la Brume Sanglante, Jisetsu Aoi, ex-shinobi connu pour ces excellentes techniques de Fuinjutsu et de Ninjutsu, souvent appelé " L'illuminé ". Votre mission est donc de ramener le corps vivant ou mort de ce déserteur, c'est un ninja extrêmement, la capture va être difficile. »

Je fus d’autant plus étonné lorsque je vis la nature de la lettre. Une traque. Et bien, voilà que l’on obtenait notre première chasse, comme-ci elle nous était tombée du ciel. Et pas n’importe quel Shinobi en plus... Un rang SSS, c’est à dire plus puissant que certains kages. Un gros poisson, et une indéniable occasion pour les membres de l’Albatros de se tester mutuellement, mais aussi en tant que collectif.

Mais bien rapidement, je retombais sur terre. Mon globe oculaire ressortit littéralement de son orbite, et je fus assailli de légers soubresauts. Les flashbacks s’entremêlaient dans mon cortex, et revenait sans cesse la même image. Cette image de boue, et de ma main giclant de sang. Cette image de ce petit garçon, plus grand que moi de quelques années, qui me regarde de haut, en tenant un surin ensanglanté. Imprégné de mon sang. Et puis cette vue qui se brouille, et les matriarches qui accourent. Aoi qui part en vainqueur.

Si il y’avait sur cette terre un homme plus complexe, étrange et mystérieux que moi, c’était bien lui. Un beau apollon au regard de braise, et son habituelle mèche blonde flottant au vent. Son corps parsemé de scarifications qui n’auront fait que le rendre plus attirant et méritant au sexe opposé. Et cette aisance de vaincre. Ce fût mon premier, et l’un de mes rares échecs de ne pas avoir pu le mettre à terre. Lorsque j’avais 14 ans, il en avait 17, c’était au cours d’un tournoi organisé par la noble famille Jisetsu. Et il m’avait battu à plate couture pendant les préliminaires, comme j’avais été minable. Mon taïjutsu n’avait pas pu l’atteindre, lui et ses projectiles hypersoniques. Et pour finir, il m’avait tranché la main en signe de victoire. A ce moment de ma vie, j’étais captivé par les expériences, et renouvelait sans cesse mes toxines. J’avais délaissé l’entraînement, et il m’avait terrassé. Je n’oublierai pas non plus le jour où il avait déserté. J’avais essayé de le suivre, mais il s’était rapidement téléporté. Même nos plus imminents membres n’avaient pas pu le rattraper. Il avait 18 ans alors, et moi 15. Aujourd’hui, il était sûrement sur le point de clore son vingtième printemps. Qu’allais-je faire, maintenant ?

Je sortis à toute hâte, encore légèrement sur le choc. Mon visage livide fixait toujours l’avant, et je me dirigeais vers les portes du village. Sans cesse, l’image me revenait. De la peur ? Oui, je crois bien... Arrivant en avance sur mes deux comparses, j’eu le temps de me remettre, et de faire le point. Bien plus calme lorsqu’ils furent arrivés, je lançais :

  • Bonjour. Je tiens tout d’abord à vous informer qu’Inori n’est plus affilée à ce groupe, il y’aura sûrement un nouveau arrivant, peut être. Voilà aussi une mission qui arrive à point, et qui se montre assez périlleuse. J’ai déjà connu Aoi, c’est un jeune gars bien prometteur. Il est rang SSS sur le papier, et bien plus puissant en réalité. Du moins, c’est le cuisant souvenir que j’en garde.


Je tournais les talons vers Kawa, maintenant totalement calmé. J’ai hâte, Aoi.


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Message(#) Sujet: Re: Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] EmptyJeu 14 Mar 2013 - 2:30

Ordre de mission:

Quand les responsabilités vous bouffent votre temps libre, alors oui vous pouvez vous considérer comme un élément important du village ! Et bon Dieu ce que ça peut être agaçant. On poursuit ce but dès qu’on est Genin, on se dépasse dans le but d’atteindre cet objectif et au final quand on reçoit la charge de travail une fois qu’on y est, on peut en arriver à regretter ce souhait que l’on prononçait et qui nous maintenait debout lorsqu’un jutsu de rang B nous fatiguait à peu près autant qu’une journée de marathon. Et ce moment de regret, Michiki était en train de le vivre actuellement.

Il venait de quitter des gratte-ciels de paperasse administrative pour une mission de rang S. il les enchaînait en ce moment à un rythme des plus affolants qui ne lui permettait que de se reposer un strict minimum. Avec sa charge au Misuto, il ne pouvait se permettre des temps libres à vaquer à des occupations qu’il se permettait avant. Il n’avait pas travaillé sur l’Edo Tenseï depuis un moment. Ça par contre c’était vraiment grave car les entraînements ne lui manquaient pas. Les missions étaient un peu là pour ça également. Il ne pouvait y élaborer de toute nouvelle technique mais au moins cela le maintenait en forme niveau combat. Encore heureux car s’il devait se contenter de remplir des papiers, cela ferait bien longtemps qu’il aurait rejoint son armée.

En tout cas aujourd’hui, c’était une mission en compagnie de l’Ahodori, une équipe toute nouvelle formée par Jisetsu Xaldin. Un groupe de Kirijins non pas là pour apprendre d’un senseï mais pour traquer des Nukenins. Le travail que le nécromancien devait gérer en tant que dirigeant du Misuto en sorte. Et pour jongler sur deux fronts, ce n’était pas évident. Mais il devait le faire. Et puis faire partie de cette équipe permettait d’empêcher tout soupçon vis-à-vis de Pô. Une histoire des plus complexes à approfondir un autre jour.

Il était appelé à Kawa avec ses coéquipiers pour se charger d’un déserteur justement. Un Jisetsu. D’où l’intérêt d’envoyer Ahodori. Trois Jônins dont un qui faisait partie du même clan que la cible. En plus la supériorité numérique permettrait de mettre vite fin au litige malgré le niveau du coco. Boulot standard : le ramener ou le tuer. Rien de bien compliqué et ce serait parfait. Le chemin jusqu’à Kawa serait long et ennuyeux mais il fallait au moins ça. Michiki avait quitté la tiédeur de son bureau pour s’aventurer dans le froid hivernal de l’extérieur et se rendre au point de rendez-vous, à savoir les portes du village.

Il arriva sur place après les deux autres Jônins. Kyôji et Xaldin étaient déjà là. il ne manquait plus qu’Inori. A moins que… Le Jisetsu prit la parole et il commença à expliquer que la jeune fille avait quitté l’équipe. Ce qui arracha un soupir d’exaspération au Jônin. En plus de ne pas avoir confiance en elle pendant tout le long de sa présence au sein de l’équipe, elle n’avait pas eu la force de caractère pour rester. C’était d’un pitoyable ! Mais il n’allait pas s’attarder sur des détails aussi insignifiants. Il voulait se charger de cette mission dans les plus brefs délais. Avec un peu de chance, quand ils reviendraient, toute la paperasse aura été faite. Du moins il le souhaitait au plus profond de son cœur.

Mais en plus d’informer de la démission d’Inori, Xaldin précisa l’éventuelle arrivée d’un nouveau membre. Pourquoi pas. Puis ensuite, il annonça connaître personnellement la cible. Il prétendait que l’ordre de mission se trompait sur le réel niveau de ce type. C’était vraiment peu probable mais après tout pourquoi pas. Il expliqua ensuite que c’était le souvenir qu’il en gardait. Tout s’expliquait. Bébé Xaldin s’était fait piqué sa sucette à la crèche des Jisetsu par ce vilain pas beau et il en gardait l’âpre souvenir d’un adversaire terrifiant ! Pas de quoi exagérer les choses ! Michiki se contenta donc de quelques mots :

-Si cela fait longtemps, tes souvenirs sont peut-être faussés en effet. Et puis tu as progressé aussi depuis j’imagine. En plus cette fois tu n’es pas tout seul. Ce type a beau être fort, nous restons membres de l’élite de Kiri. Alors je ne m’en fais pas trop pour la suite.

D’un signe de tête, le nécromancien invita les autres à commencer la route sans plus tarder. Il tenait vraiment à en finir et vite ! Parce que plus vite ça se terminerait et plus vite il pourrait…retourner dans son bureau ? Hum…où était la logique initiale déjà ?
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Samui Kyōji
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Message(#) Sujet: Re: Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] EmptySam 16 Mar 2013 - 19:57

Les cheveux dans le vent, et le regard perdu dans le ciel. Je scrutais les étoiles depuis le toit d'une des maisons de mon quartier. Je songeais à la guerre qui n'allait pas tarder à être lancé. En tant que Jônin, et donc élite du village de Kiri, j'étais au courant de pas mal de choses. Je ne faisais que m'entraîner et enchaîner les missions, surtout de rang S. Je n'en avais jamais fait avant, et là on m'en donner à la pelle. D'ailleurs, je devrais être entrain de m'entraîner en ce moment même. Il ne fallait pas relâcher prise, que je sois au summum de mes capacités pour les batailles à venir. Mais tout guerrier avait besoin de repos. Et je profitais de ces quelques heures pour méditer, et me relaxer. Le calme avant la tempête comme l'on dit.
Je croyais être libre pour la journée, ou au moins la matinée. Je faillis même m'endormir. Mais c'était sans compter sur ce satané commanditaire qui vint jusqu'à moi. J'essayais même de lui échapper, je n'avais pas très envie de travailler aujourd'hui. Surtout que si je ne faisais que m'entraîner, je serais fatigué pour les combats. Mais apparemment le village ne voulait pas me laisser de repos. Il devait être senseur pour me retrouver de cette façon. Mais voila que j'étais bien obligé de prendre l'ordre de mission qu'il avait pour moi. Et oui, encore une mission...Et bien sûr de rang S, une nouvelle fois. Il y en avait de plus en plus ces temps-ci. On se demandait pourquoi d'ailleurs...

Une fois le gars partit, je retournais dans mon petit havre de paix pour prendre connaissance de la mission qui m'avait été attribué. Je ne devais surement pas être seul pour l'accomplir, j'avais hâte de savoir qui était mon coéquipier. Dans ce cas là, c'était mes. Nous n'étions pas deux sur cette mission mais une équipe. Et pas n'importe laquelle. L'ordre de mission était attribué à Ahodori. L'équipe dont je faisais parti avec Xaldin, Michiki et Inori. Trois Jônins et une BubbleGum. Au moins, je connaissais les alliés que j'allais avoir pour cette périlleuse mission. Cela n'en serait que plus facile puisque nous connaissions à peu près nos capacités respectives. Certes ma maîtrise de la Médecine devait encore leur être inconnu, je serais surement contraint de la révéler au cas ou il y aurait un blessé. Je n'allais tout de même pas faire mon salaud et le laissé crever juste pour ne pas leur montrer mes capacités. Quoique...

Descendant du toit pour atterrir en plein dans une ruelle, je commençais à marcher pour rejoindre les portes. A vrai dire je n'étais pas tellement pressé. En même temps j'avais le temps. L'heure du rendez-vous fixait sur l'ordre de mission n'était que une trentaine de minutes. Et cela ne m'en prendrait même pas dix pour rejoindre les portes. En revanche, je m'inquiétais. Ainsi, je traînais des pieds. Cette mission de rang S allait vraiment être risquée. Là ce n'était plus une promenade de santé. On ne déconnait pas, on entrait dans la cour des grands. Et encore, j'étais loin du compte. Nous devions retrouver et tuer, ou ramener, un ninja de rang SSS. Ouais, gars du niveau de Kage. Tout à fait normal. On lui mettrait certes une bonne raclée, ça serait quand même compliqué. Surtout que c'était un déserteur de Kiri, et un Jisetsu. Xaldin allait être content de pouvoir chasser la vermine de son clan, un déchet comme Tama qui a déserté et donc trahi sa famille. Lorsque j'arrivais aux portes, il était déjà là. Je soupirais légèrement avant de le saluer.

« Dommage pour elle, elle aurait pu progresser. Enfin, on va pas s'attarder sur le sujet c'est son choix. »

Je n'en dis pas plus. Même lorsque Michiki arriva. Je n'avais pas grand chose à ajouter. Ils avaient tout dit. Je n'allais parler inutilement. Nous étions l'élite de Kiri, l'homme que nous chassions était un renégat. N'ayant pas sa trace de chakra j'aurais du mal à le retrouver tout de suite mais une fois que nous l'aurions trouvé je pourrais le suivre à la trace. Il nous restait donc plus qu'à aller jusqu'à Kawa no Kuni. Encore un putain de trajet. Si seulement on avait des oiseaux pour voyager plus rapidement ou un truc du genre...
Michiki ouvrit la marche. On était partis pour des jours de marches. Mais la récompense valait bien tout ces efforts. Pouvoir tuer un déserteur, rien ne me faisait plus plaisir.

« Bon, on discute du plan sur le trajet comme d'habitude ? Le truc, c'est qu'il faut le trouver. A partir du moment où j'aurais senti son chakra une fois ça ne sera pas un problème de le suivre à la trace. »
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Samui Aéra
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Message(#) Sujet: Re: Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] EmptyLun 18 Mar 2013 - 1:04

Tu sais, je n’ai pas changé Aoi. Je suis toujours ce petit hypocrite fallacieux, au milieu de ces bourges. Ouai. Je suis toujours celui qui agit comme eux, qui pense d’une certaine façon comme eux, mais qui est différent. Tout au fond de moi, je les abhorre. Je vilpende ces augustes seigneurs qui se donnent les beaux rôles. On dit que l’homme nait libre, mais ces belles paroles ne sont qu’une belle fantasmagorie, une utopie destinée à s’immiscer dans notre conscient, et qui déforme la réalité. Tu veux que les hommes soient égaux, car c’est bien ça, ce que voulait notre dieu. Et cette chimère nous détruit, peu à peu. Seuls les initiateurs de ce mirage le savent, et en profitent.

Mais toi aussi tu le savais, Aoi. Tu connaissais tout ça, tu haïssais tout ça. Plus que moi. Mais ce n’était pas toi, malgré ta dominante puissance, qui allait changer les choses. Premièrement, parce qu’un homme tout seul ne peut rien. Et puis, parce que tu était jeune. Aussi, Gabushi qui partageait un tantôt tes idées, avait désertée. Tu t’étais retrouvé complètement isolé. On t’excluait des réunions importantes, et l’animosité du clan vers toi grandissait, chaque jour. Mais tes idéaux ne vanissaient pas. Tu voulais un monde de paix, un monde d’égalité, et pour ça, tu devais commencer par tes propres racines. Les détenteurs du kinnegan... Une parfaite bande d’imbéciles, oui. Bientôt, tes idées, ton comportement, ton « tout », te valurent le surnom d’illuminé. Un petit génie en somme. Mais cela ne te suffisait pas. Les matriarches t’esseulent, et tu essaye de te libérer de cette emprise. Mais voilà, le social, ce n’est pas ton point fort. Tu est de ces colosses de la brume retranchés dans le mutisme et l’aphasie.

Tu voulais sûrement m’avoir en tant que potentiel allié. Seulement, me transpercer les phalanges n’était pas la meilleure idée. Tu voulais sûrement me faire comprendre que la vie ici n’en valait pas le coup, qu’elle était rêche et amère. Mais je le savais. Tu pensais intelligemment, aussi. Les Matriarches ne céderont jamais leurs siéges, alors tu comptais sur la prochaine génération. Les jeunes génies Jisetsus, dont tu faisais partie. Mais j’avais gardé rancune, et bien que j’avais à un moment partagé tes idéaux, je ne m’étais jamais confié à toi.

Et puis, tu vira totalement du mauvais côté. Je ne sais pas si c’était ton désir de paix mal retranscrit dans tes gestes, ou un revirement total de position entre le bon et le mauvais, mais oui, tu avais changé, brusquement. Désormais, tu n’était plus connu sous le cryptonyme d’illuminé seulement pour tes capacités intellectuelles et tes idées novatrices, mais aussi pour l’illumination que tu avais dans tes crimes. Une série de cinq meurtres sur des Jisetsus finement effectués. Le pire, c’est qu’ils avaient étés pris totalement au hasard. Dans le lot, il y’avait un enfant, et une femme qui partageait secrètement ses idées. Après une serie de quatre mises à mort dont l’instigateur n’était pas connu, le Jisetsu tua la dernière victime, écrivant une lettre où il expliquait tout, tout. Tout sauf les raisons.

C’était cette puissance, cette démence, et cette facilité à tuer, à me vaincre qui m’avait faite craindre cet homme. Mais comme le disait Michiki, mes souvenirs de lui sont peut être erronés. Et puis j’ai pris en grade et en puissance, mais lui aussi très certainement. Alors mieux vaut être sur ses gardes.

Nous marchions donc, discutant des plans au cours du trajet comme l’avait suggéré le Samui. Notamment cette dernière nuit, celle qui précédait notre présumée arrivée sur les lieux que le manipulateur du flux temporel avait élu foyer. On était autour d’un feu de camp préparé par mes soins, et il fallait bien sûr mettre tous les petits détails restants au point :

  • Aoi est un kamikaze, mais un kamikaze intelligent. Il sait quand prendre les risques, il sait comment faire pour vous déstabiliser. Il va sûrement nous envoyer sur de fausses pistes. Mais si jamais on tombe sur lui à trois, je ne pense pas qu’il pourra nous vaincre. Cependant je vous assure que ça sera très difficile, en ce moment, il doit être entrain de soudoyer des mercenaires à Kawa et de poser des pièges un peu partout. Kyôji il faudra le repérer très vite. Si nécessaire je ferais appel à mes kuchiyoses pour le chercher, mais il ne faut surtout pas se disperser.

***

L’aube naissant, Nous nous mimes en route vers Kawa.

Spoiler:
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Nukenin
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Message(#) Sujet: Re: Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] EmptyJeu 21 Mar 2013 - 16:47

Les supputations et les débuts de stratégie s’échafaudaient au fil du temps. Le trio Kirijin s’était mis en route et il commençait à échafauder le plan qui leur permettrait de mener à bien leur mission. Il suffisait de localiser le fameux Jisetsu et ensuite ce ne serait plus qu’une question de temps pour que ce dernier termine dans une geôle de Kiri ou bien dans un des rouleaux d’invocation de Michiki. Il y avait bien une solution qui avantageait plus que l’autre ! Sachant que Yoru et Michiki avait juste terminé de nettoyer la prison, ce serait vraiment dommage de gâcher ce travail en la remplissant vous ne pensez pas ?

Pour l’heure, il fallait déjà trouver un moyen de mettre la main sur ce déserteur et ça ne s’annonçait pas facile. Leur cible était membre du clan de Xaldin. Du moins, « était ». Les raisons de sa désertion n’étaient pas connues. Seul le Jisetsu de la bande devait être au courant mais ce détail importait peu car il ne permettrait certainement pas de faire revenir le renégat. Certains se seraient basés sur la psychologie pour agir. Pour sa part, Michiki trouvait cela parfaitement inutile. Il ne correspondrait pas à une mission de rang S si la proie était un simple déséquilibré à qui il fallait chuchoter des mots doux à l’oreille pour lui dire qu’il était bon au fond de lui et qu’il manquait au village. C’est des conneries tout ça.

Pour qu’il soit recherché dans le cadre d’une mission de ce rang, ce type devait être à la fois assez fort, mais pas autant que trois Jônins d’élite comme ceux formant Ahodori, et il avait dû également commettre certains actes impardonnables pour que le village de la Brume Sanglante ordonne une traque à son encontre. Il faudrait se montrer prudent une fois face à lui car il ne serait pas évident de combattre quelqu’un pouvant manipuler le temps et l’espace. N’ayant jamais vu Xaldin à l’œuvre, Michiki ne pouvait que deviner ses capacités. Et elles devaient être assez impressionnantes. Le Kinnegan était une arme redoutable dont le secret était jalousement gardé pour ne pas tomber entre de mauvaises mains. Ce Dôjutsu exclusif à Kiri était l’une de leur fierté. Pas question qu’un village ennemi s’en empare.

C’était peut-être également dans ce but que la haute direction de Kiri envoyait cette équipe traquer le Jisetsu. Après tout, un gars de ce niveau ne se ferait pas capturé si facilement. Et puis essayer d’emprisonner quelqu’un capable de créer des portails dimensionnels. Ça s’avère inutile. Non ce n’était clairement pas le premier but que recherchait la Brume. Leur devoir aujourd’hui serait surtout d’éliminer cette personne pour garder son corps. Peut-être même que Michiki pourrait le garder ! En tout cas, il l’espérait. Cela ferait une arme de choix. Il souriait de toutes ses dents en songeant à cette idée.

Mais pour l’heure, les Kirijins avaient établis leur campement. Xaldin leur décrit sa vision de la situation. Le nécromancien n’avait pas ouvert la bouche depuis qu’ils étaient partis du village. Ils avaient pris le bateau et avait débarqué sur le continent. Maintenant que la nuit étaient tombés, ils s’étaient arrêtés pour se reposer. Lorsqu’ils furent autour du feu, Michiki commença enfin à s’exprimer :

-Si ce que tu dis est vrai Xaldin, le trouver sera chose aisée. On tombe sur l’un de ses mercenaires et je suis certain qu’il saura se montrer assez aimable pour nous indiquer le chemin. Je fais confiance en ton jugement pour le reste. Restons groupés et une fois sur le sol de Kawa, laissons Kyoji se chargé de l’analyse des endroits où nous irons. D’ailleurs si tu peux rester concentré le plus de temps possible pour prévoir les éventuels pièges cela nous aiderait. Si ça demande trop de chakra, oublie ça. Nous ne devons pas nous épuiser inutilement à de si basses œuvres si le gibier qui nous attend est gros.

Ce furent là ses seules paroles. Il en était venu à l’essentiel et il laissa ses coéquipiers commenter ce qu’il venait de dire. Le lendemain, après une courte nuit troublé par d’étranges rêves, Michiki et ses compagnons se remirent en route. Après quelques jours, ils atteignirent la frontière menant à Kawa. Et lorsqu’ils pénétrèrent plus avant dans l’enceinte du pays, ils restèrent chacun en alerte. Le nécromancien devinait tout du moins que ses acolytes faisaient de même. Le plan maintenant était de faire venir à eux un éventuel maraudeur engagé par le Jisetsu pour lui soutirer des informations. Michiki excellait dans ce domaine !
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Samui Kyōji
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Message(#) Sujet: Re: Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] EmptyLun 25 Mar 2013 - 20:38

Les portes du village étaient à présent derrière nous. Nous étions sur le chemin du port de Kiri. C'était le seul moyen pour aller dans d'autres pays. On avait pas le choix. A chaque fois que l'on partait en mission, il fallait passer par là. Le fameux voyage en mer. Toujours la même chose. Dès que l'on avait une mission un peu loin, il fallait toujours voyager sur l'eau. Mais bon, je n'avais pas à me plaindre puisque dans d'autres cas il fallait marcher pendant des jours. Même si là, une fois arrivait nous devrions tout de même y aller à pieds. C'était ça le désavantage, tout le temps prendre un bateau pour sortir du pays. Mais cela pouvait aussi se transformer en avantage. Et pas des moindres. Le pays n'était que très peu attaqué à cause de son accessibilité réduite. Kiri avait aussi une tactique de guerre sur mer implacable. A vrai dire, Kiri avait toujours la meilleure stratégie. Cela se voyait depuis quelques temps, le village était le plus craint de tous. Ce n'était pas pour me la raconter, mais ces derniers temps Kiri dominait. On l'avait prouvé à maintes reprises dans les guerres et les conquêtes. Et nous allions le prouver une nouvelle fois en abattant un ninja du niveau d'un Kage.

Le trajet jusqu'au bateau fut assez court. J'avais ouvert la discussion sur la stratégie à adopter même si cela n'avait pas abouti à quelques choses de concret. Après tout ce n'était que le début du voyage et on avait encore plusieurs jours pour établir un plan. Autant en profiter pour se revigorer. En plus il n'y avait rien à faire sur un bateau, à part dormir et manger. On pouvait même pas s'entraîner au risque de tout casser. En y repensant, Xaldin devait connaître le ninja que l'on traquait. Il était Jisetsu lui aussi, et en plus le borgne nous avait filé des informations personnelles. Surement une mauvaise expérience. Il avait du lui mettre la raclée quand ils étaient petits. Aoi devait être une racaille des bac à sable, et Xaldin le sous-fifre. Aujourd'hui, il avait l'occasion de se venger. Je savais très bien ce qu'il pouvait ressentir. C'était le même cas de figure avec Tama et moi. Je chassais moi aussi un déserteur de mon clan, un cousin. Alors bon, je comprenais que le borgne avait envie de s'occuper de son cas personnellement.

Cela fut plus rapide que je ne l'avais imaginé. En même temps, j'avais dormi pendant tout le trajet. Et quand je ne dormais pas, je m'empiffrais. Alors bon. J'étais paré à toute éventualité. J'avais le ventre plein, et j'étais reposé. J'étais fin près pour la chasse ! Nous allions accoster, et le plan s'établit peu à peu. Chacun pris la parole pour montrer son point de vue.

« T'inquiète pas, les mercenaires seront plus un atout pour nous. J'aurais pas de mal à repérer une embuscade et dans ce cas on pourra les capturer pour les torturer. Cela ne sera pas bien compliqué, hein Michiki ? Pas de problème pour ma technique, je devrais pouvoir la tenir tout en gardant mes forces pour des affrontements. Par contre, je l'activerais par salve en laissant quelques intervalles entre temps pour pas bousiller mon chakra, ça devrait le faire. »

On avait notre plan, enfin une partie. Soit on le trouvait directement, soit on menait une enquête. Il ne serait pas bien compliqué à repérer. Une grosse réserve de chakra comme la sienne ne passait pas inaperçu, à part s'il pouvait la dissimuler. Ce qui était tout à fait possible car j'en étais moi-même capable. Et quelqu'un de son niveau devait sûrement savoir faire ça. Michiki avait aussi raison. Il ne fallait surtout pas se séparer. S'il advenait qu'un de nous tombe sur Aoi alors qu'il était seul, il n'aurait aucune chance. Contre un gibier pareil, il fallait rester ensemble. Le travail d'équipe était primordial. Nos capacités étaient assez complémentaires en plus. A partir du moment où on l'aurait trouvé, ça ne serait qu'une question de temps.

Nous entrions donc dans Kawa. Un pays assez petit par rapport aux autres, mais nos recherches prendraient tout de même du temps. Une fois que nous avions assez avancé, j'activais ma technique. Plusieurs possibilités s'offraient à nous.

« Bon, il y a l'air d'avoir un petit village au Nord. A l'Ouest, on a quelques chakras isolés. Vu le niveau, sûrement des ninjas et donc des mercenaires. Alors qu'à l'Est il n'y a rien de spécial, ça serait un bon moyen pour tenter une approche furtive. Quelle option ? »
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Samui Aéra
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Message(#) Sujet: Re: Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] EmptyMer 27 Mar 2013 - 13:06

Nos pas foulaient la terre sans relâche, nous conduisaient peu à peu à notre destination, les bourgades de Kawa no Kuni. Charmant pays très certainement, mais aussi l’un des rares qu’il ne m’avait pas été donné de visiter. Sinon vous vous doutez bien que je me serais téléporté là-bas sans trop me casser les burnes. Mais comme c’était pas le cas, on a du tracer, hein. /o/ Sur notre route, on avait croisé beaucoup de gens. Des paysans qui labouraient leurs champs, des petits enfants qui étaient sortis profiter du rare beau temps en cette arrière saison. Mais aussi, ce vieil homme conduisant une charrette de subventions alimentaires, un amas de fruits régionaux, quelques mets salés et deux rangées de sucreries. Le tintement des cloches qu’il avait superposé sur le haut du chartil indiquait qu’il se dirigeait vers nous. Fredonnant une chanson autochtone, le vieillard au chapeau de paille s’arrêta à notre hauteur, comme il devait le faire pour chaque étranger qu’il croisais. Sa voix douce, évoquant une sagesse de paysan, celui dont les mains étaient crevées par les ampoules à force de labeur nous demanda :

  • Hallow jeunes hommes, héhé. Voudriez vous quelque chose ? Même des braves gaillards comme vous ont besoin de se remplir la panse, non ?


  • Non, merci nous avons tout ce qu’il faut.


  • Comme vous le souhaitez. Bonne journée à vous !


  • Vous de même.


Et il continua son chemin, cherchant une maigre clientèle éparpillée un peu partout dans ce monde. Une rencontre lambda quoi. Enfin, aux premiers abords.

Quand finalement nos pédicules foulaient le terroir fertile de Kawa, le Samui usa de ses capacités perceptives pour repérer les autres reîtres présents aux alentours, l’astre diurne était déjà à son zenith. Le senseur de l’équipe indiqua la présence d’une agglomération en ce qui concernait la partie tramontane de la localité, et quelques chakras isolés vers l’ouest, et suggéra une approche à partir de la côte ouest, apparemment déserte.

  • Ok, on contourne par l’est pour aller voir ledit village au nord. S’il y’a R.A.S, on va voir l’ouest.


Et nous nous mîmes en route, à nouveau... Puis.
Une sorte d’impact, copulé à un rêve. Comme-ci on venait de me sortir d’une léthargie contre mon plein gré. Mon corps, était mutilé, comme-ci je ne le sentais pas, comme-ci on m’avait tabassé longuement. Et maintenant, on me passait des cordes autour. Instinctivement, je retenais mon souffle au maximum, gonflant ainsi considérablement mes poumons. On m’avait asseoir sur une chaise, et ligoté à cette dernière. Je ne comprenais toujours rien, mais je me contentais de retenir mon souffle. Je tournais la tête, ici et là, voyant que mes deux comparses étaient attachés eux aussi. J’sais pas si ils s’étaient fais taper d’sus eux aussi, j’espère que non. L’homme qui me ficelait sortit finalement de la fuligineuse pièce où on nous avait faits prisonniers, apparemment accompagné d’un autre homme. J’attendis encore un peu pour être sur qu’ils étaient définitivement partis, puis...

Je relâchais mon souffle, et me faufilais avec une extrême difficulté en dehors des fils spéciaux. Certainement pas déliables avec un simple kaï qu’on apprenait à l’académie. Exténué, je rampais maintenant sur le carrelage poussiéreux. J’essayais de reprendre mon souffle, comme vidé. Totalement vidé. Sans bouger, je me contentais de répartir mon chakra eisenin sur tout mon corps, guérissant ainsi mes blessures. Mieux remis de mes scarifications, j’allais délier les nœuds de mes deux comparses, tout en essayant de reconstituer les pièces du puzzle :

  • Kyôji, repensez-y. Quand ce vieillard nous a demandé de prendre quelque chose de sa charrette, tu n’a pas ressenti une perturbation dans ton chakra ? C’était lui, le mercenaire. Quand je vous disais qu’il était fourbe. Il nous a attaqué avant même qu’on débute notre mission. Heureusement, les bonnes vieilles méthodes payent toujours. J’ai retenu mon souffle pour pouvoir me délier des cordes. Si vous êtes blessés dîtes moi je vous soignerai. Maintenant on dégage, et on attends qu’ils reviennent.


Nous sortîmes donc de la maison, pour nous cacher dans un bois à proximité, attendant le moment où ils se pointeraient à nouveau pour pouvoir les piéger et leur soutirer des infos’. Et je me chargerai moi même de leur délier la langue, ah ah.



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Message(#) Sujet: Re: Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] Quand le temps nous contrôle, il est inutile de retourner en arrière. [Ahôdori] EmptyLun 1 Avr 2013 - 14:09

Dommage. Très dommage même. Commencer si bien pour au final se planter c’était vraiment con. Tout s’annonçait plutôt bien en plus. Kyoji avait précisé que le repérage ne serait pas un problème et ils avaient donc pu commencer à sonder le terrain. Les premières constatations du Samui s’avéraient concluantes puisqu’il semblait qu’ils avaient une ouverture à l’Est pour mieux se renseigner sur les traces de chakra et de vie alentour. Le trio Kirjin s’était mis en route pour mettre en place leur plan et ils avaient croisés un vieillard sur le chemin qui leur avait proposé ses marchandises. Xaldin s’était chargé de répondre. Et c’était mieux comme ça.

Si Michiki avait dû répondre il se serait montré moins courtois. Ce genre de comportement l’énervait au plus haut point. Comme beaucoup. N’est-ce pas que c’est désagréable ? Tous ces vendeurs à la sauvette qui viennent vous importuner au mauvais moment ! Vous êtes tranquillement en train de vous promener et de profiter des bienfaits de la vie et BAM : un putain de vendeur à l’accent douteux vous propose des marchandises bon marché où la contrefaçon est facilement décelable. Un lot de quinze kunaïs à bas prix s’avèrera être en mousse en réalité. Ce genre de détails. Mais au-delà de l’arnaque, il y avait l’esprit. C’était d’une impolitesse et ç avait vite fait de vous énerver. Michiki se serait retrouvé tout seul quand ce vendeur était là, son raisonnement aurait été simple : ils sont deux, au milieu de la forêt, personne autour, un vendeur itinérant ne doit pas voir de famille ou de proches qui l’attend, pas une grosse perte pour la communauté. Le résultat venait de lui-même ! Kunaï => sceau => arme pour Michiki. CQFD.

Après cette rapide rencontre rapidement rejetée, les Kirijins avaient continués leur route pour se diriger vers l’Est. Le chemin défilait sous les pieds de Michiki pour finir par laisser place au sol froid et humide d’une sorte de cellule. Vous vous demandez quel est le lien entre les deux sûrement ? Très bonne question car Michiki lui-même l’ignorait. Il finit par repérer ses acolytes à ses côtés. Xaldin avait réussi à se libérer de ses liens et vint le détacher. Le nécromancien était déboussolé et un peu dans le brouillard. Il parvint quand même à percevoir des brides de conversation et à grossièrement faire le lien. Un Genjutsu. Pour ça qu’il était si atteint. C’était sa faiblesse majeure. Il se concentra un maximum pour faire passer cet aspect de décalage et recouvrer pleinement ses esprits. Alors qu’il était toujours sous le coup d’un brouillard pesant, il fut entraîné par le mouvement de ses coéquipiers à l’extérieur. Une fois à l’abri près de l’endroit où ils avaient été détenus, le Jônin put reprendre ses esprits.

Il se rendit alors compte de l’inutilité de ce plan. Rester cachés là était une erreur monumentale ! A quoi avaient pensé ses compagnons de mission en faisant ça ? Pas grand-chose semble-t-il. Heureusement qu’il venait de retrouver sa faculté de réflexion maximale parce que sinon ils auraient été bons pour repartir dans cet endroit en tant que prisonniers et cette fois ils auraient eu plus de mal à s’échapper. Michiki quitta donc l’endroit où il se trouvait et avant que les autres ne lui demandent ce qu’il faisait, il se retourna et leur expliqua rapidement le problème :

-Si ton pote est si prévoyant il doit avoir au moins un senseur de son côté. Suffit qu’il vienne voir si on est toujours là et il se rendra à compte à dix kilomètres qu’on s’est échappé. Faut qu’on retourne là-bas et qu’on simule d’être toujours prisonniers le temps qu’ils arrivent.

Sans plus de détails, car il pensait s’être montré très clair dans son explication, il repartit vers le cabanon qu’ils venaient de quitter il y a quelques instants. Il rentra à l’intérieur rapidement et se plaça à l’endroit où le Jisetsu l’avait délivré. Il attendrait ici. Si Kyoji et Xaldin voulaient rester dehors c’était leur choix mais ça ferait foirer la mission. Lui en tout cas, il s’en tenait à ce plan pour l’instant.
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