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 Un passé douloureux

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Suna
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Message(#) Sujet: Un passé douloureux Un passé douloureux EmptyDim 7 Aoû 2016 - 22:37

Courir, il fallait courir encore et encore, mais à l’époque j’étais si petite. J’avais à peine sept ans, comment aurai-je pu ? Nous étions traqué, on le savait très bien à l’époque. Ma mère me demandait de courir, qu’il fallait se dépêcher. On avait réussi à fuir ce groupe à plusieurs reprises, dans la ville, mais ils étaient trop nombreux, trop fort pour ma mère seul. Ce fut pour cela que nous avons fuis encore et encore. Les personnes de la petite ville où nous vivions n’avait pas à subir l’attaque de ces nukenins, j’en étais consciente même à l’époque. Nous étions en train de courir, nous avions quitté les abords du village, on était en pleine journée. Nous nous étions retrouvés sur une plage de sable fin, la mer se déversait encore et encore mouillant le sable et déposant quelques preuves de son passage. Nous nous étions arrêtés, j’étais faible à cette époque, ou trop jeune peut-être. J’avais besoin de repos, je ne pouvais pas suivre le rythme. Sans doute que ma mère pouvait largement les distancer sans moi, mais avec ma présence, comment aurait pu t’on échapper à ce qui allait venir ? J’ai beau tout ressasser encore et encore dans ma tête, je ne trouve aucune solution. A chaque fois, à chaque destination, ils nous rattrapent pour le pire.

Oui le pire, c’était bien cela le problème. Ce sont ce genre de choses qui ne devraient jamais arriver dans la vie d’une petite fille. Pourquoi voudrait-on alors s’en prendre à une gamine comme cela ? Pour un simple nom, un simple code génétique inscrit à la naissance. Akane ne maudissait en rien son nom, cela faisait partie d’elle, même si sa mère serait peut-être en vie aujourd’hui et elle aurait connu son père, mais je vais trop vite en besogne. Elle maudissait, elle haïssait ces gens, ces nukenins qui en voulaient aux sangs de maman. Elle maitrisait parfaitement son don contrairement à moi, qui commençait à peine à commencer à comprendre comment cela fonctionnait. Ils sont arrivés à quatre, quatre contre ma maman. C’était une femme expérimentée, elle avait survécu à sa manière à la grande guerre des ninjas, mais trois, c’était bien trop. J’avais si peur, j’étais terrifiée. Je tremblais de partout, je pleurais, je reculais comme je pouvais pour ne pas gêner.

« Allez, ne fais pas de bêtises, tu ne peux pas gagner cette fois-ci. Rends toi et toi et ta fille, vous servirez le lotus noir. »

Dit alors le premier nukenin, tandis que maman refusa alors à nouveau.

« Je ne vous aiderais pas ! Partez et laissez-nous tranquille ! »

« Très bien, alors comme tu veux, si ce n’est pas toi, ça sera ta fille de toute façon ! »

Maman se tourna vers moi avec une certaine peur, comme si elle sentait déjà qu’il ne pouvait pas avoir d’inévitable. Elle n’était pas assez forte pour réussir cet exploit. Elle avait peur de ce qu’ils pourraient faire contre sa fille, cet être innocent qui ne demandaient qu’à vivre normalement, mais la guerre entre shinobi ne se déroulait véritablement qu’entre des personnes aux gênes très particulières. Le clan Gogyou faisait tellement peur, que cela méritait la mort de tous, voilà pourquoi ces nukenins voulaient tuer ou contrôler. Il serait bien plus facile avec une gamine de neufs ans sans doute. Le combat commença alors entre des traitres et maman. Le combat faisait rage, maman était comme moi, une Gogyou du vent. Des techniques terribles, cruelles et mortelles, mais c’était bien pour cela que les ninjas s’entrainaient dure, réussir à tuer, être plus fort que l’autre.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé douloureux Un passé douloureux EmptyLun 8 Aoû 2016 - 9:21

Le combat faisait rage, maman devenait du vent pour esquiver les coups qui pleuvaient dans sa direction avant de contre-attaquer. Je sursautais à chaque attaque en tremblant comme une feuille avec les deux mains contre sa bouche. J'avais les yeux exorbités et tremblant. Les larmes coulaient le long de mes joues pouponnes, car je voyais le sang couler sous mes yeux, ce liquide épais rouge carmin à l'odeur caractéristique. C'était si âcre, si désagréable même si ce n'était pas celui de maman. Rapidement, le plus faible des ninjas fut terriblement blessé par une technique de ma mère qui repoussa que partiellement les autres, mais visiblement, ils étaient préparés à ce combat, enfin presque tous. Une volée de flammes balaya la plage et sembla faire du mal à maman. J'avais la voix coupée et je ne pus seulement que tendre la main vers elle en étant paralysée par la peur. Tout ce sang, ce n'était pas possible, c'était un cauchemar et j'allais me réveiller.

Les kunais volaient dans tous les sens, ricochant les uns contre les autres avec violence et détermination. Maman avait arrêté sa vie de ninja durant la grande guerre à cause de moi. Elle ne pouvait pas faire grandir une petite fille et risquer sa vie ainsi. Quelque part, maman était une traîtresse, mais c'était pour la bonne cause, je ne pouvais évidemment pas pouvoir voir les choses ainsi. Maman se battait pour la liberté, pour la vie de sa fille avec désespoir. Elle ne pouvait pas se résigner au cruel destin que tout le monde ninja semblait imposer à son clan, du moins ce qu'il pouvait en rester.

Maman était blessée, essoufflée, elle me regarda et je lui lançai un regard désespéré. Je n'arrivais pas à parler d'aucune façon. Elle avait des kunais plantés dans le bras, elle saignait abondamment. Je te dis légèrement mes mains vers elle dans l'espoir de simplement partir, et elle me rendit ce sourire malgré la situation comme pour ma calmer, mais cela ne fonctionnait pas. Je n'étais pas si dupe malgré mon jeune âge. Je ne pouvais pas courir pour m'enfuir, mais ce n'était pas l'envie qui me manquait. Mes jambes tremblaient et refusaient catégoriquement de m'obéir, j'étais totalement paralysée sur place. Le combat reprit alors sous mes yeux d'enfant, mais maman était trop faible et elle tomba à genoux faisant une dernière fois barrage de son corps comme si cela pouvait protéger sa fille, sa chair de sa chair. Le nukenin n'eut aucune pitié et il lui trancha la gorge sous les yeux effarés d'une petite fille de sept ans. Une giclée de sang aspergea son visage alors que maman tombait lentement à terre. Je ne contrôlais plus rien, je poussai un cri puissant de terreur sous les regards presque amusés des malfrats. Ils avaient finalement réussi leur coup en se débarrassant de maman, qui pouvait toujours poser un problème, mais une gamine ?
 
Le cri semblait avoir fait réagir un ninja en retour d’une mission vers Kumo. Intrigué par ce cri, il s’approcha de loin de la scène, et il put voir qu’il y avait du grabuge, mais sans réellement comprendre la situation, il était bien trop loin. Les nukenins savaient bien qu’ils ne pouvaient pas trop rester longtemps dans une même position, alors ils s’approchèrent de l’enfant terrorisé et encore recouvert du sang de sa propre mère. Maman avait commencé à m’apprendre les rudiments du contrôle de la forme d’avatar élémentaire du clan. Ce n’était pas dans l’idée de combattre, mais davantage pour se contrôler et rester discret. Cependant, j’étais bien trop perturbée actuellement pour pouvoir me controler, je ne le voulais pas de toute façon.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé douloureux Un passé douloureux EmptyLun 8 Aoû 2016 - 16:44

Ces monstres avaient assassinés maman, juste sous mes yeux. Je voulais tous les tuer, tous jusqu’au dernier. On n’avait rien fait de mal à personne, alors pourquoi ? Je sentais comme une énorme injustice, alors que je ne savais rien à la situation de guerre, de tension et encore moins ce qu’était un nukenin évidemment. En tant que gamine, j’avais encore le cœur pure, mais il venait de se faire briser en quelque. Tout mon monde que je m’étais construit en quelques années de jeunesse s’écroulait comme un château de cartes. Je pensais être un minimum à l’abri, même si j’étais consciente de la traque sur nous. Je m’y étais habituée, mais je me rendais compte aujourd’hui de la dureté de la vie. Ce n’était d’ailleurs qu’un début malheureusement.
 
Le ninja de Kumo se dépêchait sentant un drame arrivé, mais ce n’était pas celui attendu voyez-vous. En pleine rage, en pleine colère sentant encore le fluide de vie de maman sur son propre visage, je me transformai en une bourrasque venteuse de vengeance contre ces mécréants. Je ne me contrôlais en rien, et c’était la première fois qu’elle gouttait à un sang ennemi. D’instinct, je me jetai alors sur le ninja qui était blessée et malgré ma jeunesse et comme justifiant pourquoi l’on se méfiant du clan Gogyou, j’en finis avec lui en le dépeçant en morceau de toutes mes petites forces. Il s’écroula mort alors que pleine de rage, je me retransformai en cette petite fille qui piétinait un corps lacéré de coups tranchants, un cadavre.  J’aurai bien voulu tous les tuer, mais je n’en avais plus la force. Je m’écroulai alors sur le cadavre en maudissant ma jeunesse, mais sans doute que j’aurai fini comme maman si ce n’avait pas été le cas. J’essayai de me relever en m’appuyant sur ce corps, qui était bien loin de me dégoutter. C’était des monstres, alors c’était normal de les tuer. Les nukenins s’aperçurent de l’arrivée prochaine du ninja de Kumo visible au loin, alors ils prirent cette petite fille et commença à courir le plus vite possible. Ils n’étaient pas du tout enclin à vouloir se battre, surtout avec une gamine évanouit dans leurs pattes velues. Ils arrivèrent alors à semer le brave ninja de Kumo qui ne put guère se permettre d’insister de trop en solitaire. Il avait malheureusement perdu la trace. Il fit demi-tour en constatant bien que cette femme sur la plage était bien morte. Il ne pouvait guère faire plus pour elle à part l’enterrer noblement. Il s’en retourna alors vers Kumo afin de trouver une solution. Il ne pouvait pas accepter de laisser une petite fille quel qu’elle soit aux mains de traitres.
 
Pendant ce temps-là, je me retrouvais alors dans la charmante demeure de ce clan de fous et de déviants. J’avais l’impression d’être véritablement en enfer. Ils n’avaient aucun respect pour moi ou mon jeune âge. Quand j’y pense, je me surpris de ne pas être devenue folle. Je me retrouvais alors dans une petite prison anti-shakra enchainée au mur. Je pouvais sentir que je ne pouvais rien faire pour me libérer. Il m’aurait été pourtant facile de jouer les filles de l’air, littéralement, mais je n’y arrivais pas. Je me dis qu’aujourd’hui, je ne pourrais sans doute pas non plus et je me retrouverai alors piégée.  Un homme portant un masque de cuir très laid et usé se présenta alors devant moi. Je me souvenais encore de son odeur âcre et désagréable.  Il puait véritablement avec ses dents jaunes. Je n’avais jamais connu mon père, cet homme absent depuis toujours, alors je n’étais pas tellement habitué au style masculin, mais celui-là était j’espère une exception.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé douloureux Un passé douloureux EmptyMar 9 Aoû 2016 - 8:29


« Alors, je vais t'expliquer les règles petite. Tu nous obéis, tout va bien pour toi, tu nous obéis pas, tu souffriras. J'aime beaucoup ce jeu, pas toi ? »

« Vous... Vous êtes complètement fou ! Qu'est ce que vous me voulez ?! »

« Pas si vite, ce n'est pas amusant sinon petite, je me fiche d'ailleurs de ton vrai prénom, il n'a pas d'intérêt. Tu as des capacités très intéressante, tu vas t'en servir pour nous. On va t'entrainer, on va te discipliner et notre ordre ne se trouvera que mieux. »

« Vous avez tuer maman que pour ça ? Juste pour ce que l'on sait faire ! Laissez moi partir ! Je veux juste être avec maman ! Laissez moi tranquille ! »

L'homme alors ria de bon cœur en entendant la gamine que j'étais tenter de se rebeller. Il me donna une claque d'une grande force, de celle dont on entend encore l'écho quelques secondes après l'avoir reçu. J'étais pétrifiée de peur et tremblante. Comment aurai-je pu réagir autrement ? Je me retrouvai dans une prison pour ninja, humide, sale, et je sentais bien que rien n'y personne ne pourrait m'aider. À part maman, personne n'était du même camp que moi, et maintenant, j'étais seule. Je ne devais pas pleurer, j'en avais envie évidemment, mais il ne fallait pas. Je sentais les larmes aux bords des yeux, il ne fallait pas grand chose, mais elles ne coulaient pas. L'homme me fixait alors que je n'osais pas lui répliquer une petite phrase cinglante. Il hocha la tête doucement en me pointant du doigt.

« Tu vas apprendre à obéir, tu vas apprendre à utiliser tes pouvoirs. Quand on est une Gogyou, ce serait gâché de ne pas utiliser ce pouvoir, et tu vas le faire pour nous. »

Que pouvais-je répondre à cela ? Je n'avais que sept ans, j'étais faible même si aujourd'hui je ne me sens pas forcément assez forte encore. Cet homme puant sortit alors de la prison afin de me laisser seule attachée au mur comme une bête. Je ne pouvais pas me retenir davantage. Alors cette nuit là je pleurai à chaude larmes pour ma maman, pour ma situation. Je ne voulais pas aider ces méchants hommes, je ne voulais pas faire de mal aux autres. Je réalisai alors ce que j'avais bien pu faire sur la plage, j'avais tué un homme, dans une rage incontrôlable, mais il était quand même mort. Je plaquai ma main sur la bouche en écarquillant les yeux. J'avais l'impression de sentir encore son sang, son corps chaud sur le miens. Je revois alors encore et encore cette scène où la vie le quitte et moi je suis encore en vie. C'était l'un de ceux qui avait tué maman, mais je n'aurai pas dû faire cela. Cette nuit là, je m'endormis alors d'épuisement au bout d'un moment dans mes chaînes, mais je n'étais pas au bout de mes surprises.

Ce n'était pas ce genre d'expériences que l'on attendait habituellement dans la vie d'une petite fille. J'avais toujours vécu dans une sorte de paradis jusqu'à ce jour, même si je me savais traqué et en danger, mais j'avais l'impression que rien ne pouvait arriver, que cela continuerait toujours. Ma maman était obligatoirement immortelle, qu'elle serait là à jamais pour m'aider, mais j'étais belle et bien seule. Je le suis toujours encore aujourd'hui, mais je brûle à nouveau quelques étapes. Dans ma tête a cette époque, je ne voyais pas comment je pourrais m'en sortir. C'était terrible à se dire dans la tête d'une fillette de sept ans que l'on allait pas s'en sortir, que la vie était bientôt finie. Je ne pouvais pas m'y résoudre, je n'avais pas envie de leur faire se plaisir, ne pas se rendre, ne pas baisser les bras. Maman n'aurait pas fait cela.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé douloureux Un passé douloureux EmptyMar 9 Aoû 2016 - 15:19

Le l’an demain matin, l’homme au masque de cuir vint à nouveau dans ma prison. Ce n’était pas comme si j’avais pu m’enfuir avec l’impossibilité d’utiliser du shakra. J’étais totalement bloquée dans ces chaines. Je commençais même à avoir mal au bras à être enchainer de la sorte. Je regardais furieuse cet homme depuis mon mètre vingt, ce qui le fit bien rire à mon grand désarroi. Je détournai le regard alors que l’homme prit la parle.
 
« Alors petite, bien dormi ? Ta situation pourrait s’améliorer si tu acceptais de travailler pour nous. On veut juste vivre libre à notre manière, ne fais pas tant de manières. Chacun doit gagner sa croute petite.   »  
 
« Je ne ferais pas de mal à des gens à l’aide de mon pouvoir ou alors juste à vous !   »  
 
Répondis-je du tac au tac à cet homme. Cela le fit bien rire visiblement, mais à moi beaucoup moins longtemps lorsqu’il retira sa ceinture pour s’en servir en guise de punition. Il me plaça ventre contre le mur de ma prison. J’étais terrifiée, car il semblait bien sérieux sur le coup. Je ne pouvais pas y croire, on ne m’avait jamais traité de la sorte. Il commença alors sans rien dire à lézarder mon dos, mais ce n’était que la première punition sur une longue liste. Les marques indélébiles dans mon dos étaient une preuve suffisante pour chacun. Ce n’était pas un aspect que je souhaitais mettre en avant, peut-être pour cela que je n’aimais pas tellement m’approcher des autres. Aurai-je peur de me faire blessée à nouveau ? Sans doute que je ne réagirais pas de la même façon aujourd’hui. J’espérais être plus forte aujourd’hui qu’hier, et encore plus demain.
 
L’homme puant au masque de cuir s’arrêta au bout d’un moment, alors que je tombais à genoux à bout de chaines en sang. Mes vêtements étaient lacérés, et mon dos meurtrit. J’étais toute tremblante avec les larmes aux yeux, le souffle court. L’homme m’indiqua qu’il reviendrait plus tard afin de voir si j’étais d’humeur plus coopérative. J’étais comme dans un monde parallèle, mes sens étaient totalement oblitérés par la séance, je ne sentais plus rien pendant quelques minutes. Je serais les dents pour ne pas pleurer, j’en avais tant envie, mais je ne devais pas lui faire plaisir. Quelques jours passèrent ainsi, entre tortures, pressions psychologiques et nourritures dégoutantes. Ils commencèrent alors sous surveillance étroite de voir comment utiliser mes pouvoirs du clan des Gogyou. Ce nom était une véritable malédiction, en plus d’être traquer à mort, cela devenait presque pire, car je subissais la torture encore et encore jusqu’à obéir. Sournoisement, je faisais semblant d’accepter un petit peu pour qu’ils m’entrainent à utiliser mes pouvoirs. Tout ce qui les intéressait, c’était que j’arrive à maîtriser des techniques pour tuer. Ils n’avaient que ce mot là à la bouche, Je ne comprenais pas trop à l’époque ce qu’ils cherchaient, mais ce n’était que des assassins et des mercenaires sans foi ni loi. Je ne pouvais pas aider ce genre de personne, alors il me fallait souffrir pour ne pas en faire sourire d’autres.  
 
Petit à petit et avec étonnement, je m’habituais à cette douleur, à me faire fracasser le dos à coup de fouets, de cordes ou de ceintures. C’était mon lot quotidien durant ces quelques semaines, enfin, je ne savais pas trop depuis combien de temps j’étais emprisonnée. Je savais que je ne pourrais pas tenir éternellement, petit à petit, je laissais filer un peu de corde, il fallait juste que je ne craque pas.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé douloureux Un passé douloureux EmptyMer 10 Aoû 2016 - 8:30

Alors que j'étais au plus mal, un événement eu lieu au milieu du petit train-train habituel. Quel horreur de parler d'habitude pour une chose pareil, cela ne devrait pas arriver chez une petite fille de sept ans. J'étais dans un état second, mon dos était en sang et mes vêtements déchiquetés, mais j'entendis la voix d'un garçon de mon âge sans doute dans la prison d'à côté.

« Hey ! Ça va aller ? Ils y vont pas de main morte dis donc. »

« Qui.... Qui t'es ? »

« Je... Viens d'arriver, mais toi il faut que tu tiennes, soit forte. »

« Tu dois avoir quelque chose de spécial pour être ici. »

« Je suis le fils d'un seigneur, ils ne me feront pas de mal. Je vaux une rançon après tout. Et toi ? »

« Moi ? Je... Je sais faire des trucs, c'est ma malédiction. »

« Tu as de la chance, tu as des pouvoirs, moi, je ne sais pas me battre. Tu devrais relativisée. »

Nous discutâmes longuement dès que c'était possible, et je dois dire que sans ce petit garçon, j'aurai sans doute craquer il y a longtemps. Il me redonnait des forces, mais les sévices ne s'arrêtaient pas pour autant. J'avais l'impression que ce petit garçon était toujours en mouvement dans les geôles de cette maison, car il n'était pas tout le temps présent. Je ne connaissais même pas son nom, à l'époque, cela ne comptait pas tellement. J'étais presque certaine que je ne survivrais pas longtemps. Chaque jour, j'étais même étonnée en me levant que ce n'était pas le dernier. J'avais la force de résister ou de faire semblant d'obéir pour avoir de quoi manger et boire, mais j'étais consciente que cela ne pourrait pas durer éternellement. Un jour, il me demanderait de faire quelque chose d'horrible à quelqu'un. J'avais très peur de ne pas trouver cela anormal, d'aimer cela peut être ? Non, je ne suis pas une tueuse, j'ai déjà tué, mais je n'aime pas cela. Je fais cela pour mon village, ce n'est pas une déviance quelconque. C'est juste que j'ai une dette énorme que je ne pourrais jamais combler.

Je ne pouvais pas dire depuis combien de temps j'étais là, mais cela ne faisait pas une année, le temps commençait à se refroidir. C'était de pire en pire dans ma prison, ma chaleur de l'été quittait les murs de ma prison, et je me demandais comment je survivrais aux premières neiges dans cet état. Heureusement, je n'ai pas eu à me poser longtemps cette question, car quatre anges gardiens vinrent me sauver de cet enfer. Lors de ma capture sur cette plage, je n'avais pas réalisé que l'on m'avait vu, qu'il y avait un espoir, que contre toute attente, quelqu'un ne cherchait pas à me tuer, mais à me sauver. C'était une nuit sans lune, comme si tout était préparé à l'avance. On ne voyait quasiment rien dehors, tout était calme jusqu'au moment où j'entendis des bruits de pas. En pleine nuit c'était anormale, personne ne venait ici avant le matin. J'ouvris les yeux avec difficulté, encore un peu dans le brouillard. Il fallait dire qu'avec le traitement que je subissais, je n'avais guère de force. Je ne pus que me lever un peu encore assise par terre afin de guetter qui pouvait arriver. Les chaînes qui me retenaient tentèrent contre le mur comme pour me rappeler où j'étais, ce que j'étais. Je ne pus alors qu’entendre une phrase être prononcée.

« Elle est ici, c'est une prison anti shakra. Il faut faire vite, ils risquent d'arriver. »
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Message(#) Sujet: Re: Un passé douloureux Un passé douloureux EmptyJeu 11 Aoû 2016 - 8:31

J'entendais des bruits au niveau de la serrure de ma prison, sans doute préféraient ils être discret plutôt que de risquer d'être découvert. C'était une mission de sauvetage après tout, pas d'extermination. J'étais peut être mal placé pour juger, mais je ne rêvais que de voir tous ces gens mourir dans d'atroces souffrances, comme j'avais pu vivre. Soudain, la porte s'ouvrit sans bruit, je savais que cette fois-ci cela n'allait pas être pour une énième séance de tortures. Des kumojins entrèrent alors dans la prison, ils étaient au nombre de quatre, on pouvait distinguer que chacun portait ce fameux bandeau de ninja, tantôt à la cuisse, plutôt au bras. Je ne sus pas ce qu'il me prit, mais j'eu peur en les voyants. Je tentai de me relever, mais mes chaînes me paraissaient extrêmement lourdes. Cependant, je ne réalisais pas à quel point j'étais faible à cette époque, j'arrivai à peine à tenir sur mes jambes. Mes sauveurs tentèrent de me calmer de peur que je n'alerte les nukenins, mais je me tus. Des ninjas ne désiraient pas me tuer ? C'était bien une première. Après des mois dans une prison, après des tortures aussi bien physique que mentales, je voulais bien les croire, cela ne pouvait pas être pire de toute façon. Je commençai alors à me relâcher perdant l'équilibre, seule la volonté me permettait d'encore tenir. J'avais appris à ne pas pleurer, alors, je ne pleurais pas, je montrais à peine d'émotions, quelque chose sans doute était mort en moi.

On brisa mes chaînes à l'aide d'une lame aiguisée, et je tombai légèrement sur l'un de mes sauveurs. Ils s'aperçurent à quel point j'étais faible. Ils devaient me porter s'ils voulaient sortir rapidement d'ici. L'un d'eux me prit alors sur son dos, il fallait dire que je ne pesais pas très lourd. Il fut même surpris de cela, et me lança ce genre de regard lorsque l'on regardait une handicapée. Alors que les ninjas expérimentés de Kumo commençaient à sortir par où ils étaient venus, je crois que je m'endormis sur ce dos. Je quittais enfin cette prison glaciale et humide, pour un dos chaud, fort et rassurant. J'avais beau ne pas avoir connu mon père, j'imaginais parfaitement un homme de la sorte, fort et rassurant. Je m'endormis alors comme un rien tandis que nous quittâmes la base du lotus noire, Kumo leur avait volé une arme qu'ils espéraient précieuse, mais ils n'étaient pas finis pour autant. Ils seraient là dans les ombres et sans doute que l'on entendra encore parler d'eux un jour.

Je ne me rendis compte que l'on était en train de voyager vers ma future liberté lorsque je me réveillai alors dans un passage sinueux entre deux flancs de montagnes. Notre arrivée était surveillée et ce fut alors que je vis Kumo pour la première fois. Il y avait une légère brume et le soleil commençait à peine à darder ses rayons réchauffant mon petit corps de petite fille. Cela faisait combien de temps que je ne m'étais pas senti aussi bien ? Je ne pouvais pas répondre, c'était comme si j'avais toujours vécu en prison et que l'on venait de me délivrer. L'opération de sauvetage lancée par un homme miraculeux ayant vue la terrible scène de mon enlèvement et surtout de l'assassinat de maman avait réussi. J'étais libre, mais maintenant seule. Comment j'allais vivre dans un monde qui me faisait si peur ? Je ne montrais aucune émotion réelle, mais à l'intérieur je suis une petite fille apeurée, craintive d'être blessée à nouveau par ce monde cruel qui m'avait toujours rejeté.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé douloureux Un passé douloureux EmptyVen 12 Aoû 2016 - 8:46


Je fus amenée alors à l'écart dans une petite pièce alors que le village commençait à peine à se réveiller. Les ninjas de Kumo tentait gentiment d'avoir des informations sur ceux qui m'avait enlever et torturer, mais malheureusement, je ne savais pas grand chose. Je le gardais bien de dire que je venais du clan Gogyou même si l'un le savait forcément et l'étude du corps de maman le leur apprendrait sûrement. Ce fut ce jour là que j'utilisai pour la première fois mon nom de famille Otoshi pour me présenter. Il faudrait simplement que cela soit plus naturel, je n'étais pas encore trop habituée à mentir à cette époque. Le regard de celui qui m'interrogeait en disait long sur ce qu'il était capable d'apprendre rien qu'en me regardant. Il était certain que la maison où ils m'avaient délivrer serait rapidement abandonnée par l'ordre du lotus noir, cela ne servirait à rien d'y retourner après l'échappée belle de la nuit précédente.

Ils commençaient à se demander ce qu'ils allaient faire de moi. Ils ne pouvaient pas tellement me laisser partir ainsi, je n'avais que sept ans après tout, et j'étais traquée. Moi, tout ce que je voulais sur le coup c'était d'aller dormir, manger peut être aussi de la vrai nourriture et pas la bouillie infâme qu'ils me donnaient depuis des mois. Un médecin m'examina dans les moindres détails et fut étonnée de voir des marques pareils sur un corps si jeune. Il avait bien entendu déjà vu ce genre de marque dans un monde si violent et cruel que celui des ninjas, mais quelqu'un de si jeune méritait il ce genre de traitement ? Certains sans doute vous répondrait que oui et que cela n'avait guère d'importance. Quoi qu'il en soit, ils devaient trouver rapidement une solution. Le village de Kumo était en passe de trouver enfin un peu de calme avec la future nomination du Raikage. Il fut alors décidé que j'allais être placée dans une famille d'accueil. Ce n'était pas cela qui allait le gêner, cela serait nécessairement mieux que la prison précédente, mais la femme qui allait s'occuper de moi ne serait jamais ma mère. C'était une évidence pour moi, le souvenir de ma mère, ces mots, son amour, ses conseils pour moi, tout resterait gravé en moi à jamais. Sans doute que la vie n'avait pas été très tendre jusqu'à aujourd'hui, mais j'étais en vie. C'était comme un petit miracle, en vie et libre, mais j'avais été accueilli dans un village caché de ninjas. Cela voulait dire simplement qu'ils attendaient nécessairement quelque chose de moi et je savais bien quoi malgré mon jeune âge. Ils voulaient que je rejoigne leur armée, et je pouvais bien faire cela. C'était le minimum, car j'ai toujours estimé que j'avais une dette envers Kumo, envers ces personnes qui m'avaient sauvées. C'était un combat que je pouvais choisir ou non, je n'étais pas forcée comme avec le groupe de nukenins. Je je sais pas jusqu'à quel point la bonté de Kumo était intéressé entre sauver une petite fille d'un cauchemar et utiliser des pouvoirs rares. Je ne préférai sans doute pas avoir la réponse exacte à cette question. Je préférais largement la version de la bonté d'âme sans arrière pensée.

Je fus alors amenée à ce qui allait devenir ma nouvelle maison. Je découvris alors la mère d’Eiko, et mon nouveau frère d'adoption, mais mon frère quand même. Devant tout le monde, j'étais cette petite fille sans émotion et froide, qui allait grandir avec cette blessure et sans doute que seul Eiko savait qui j'étais vraiment et pleinement. On expliqua alors à la jeune femme mon histoire sans doute, mais je n'ai pas trop de détails à ce propos. Les relations avec mon frère d'adoption ont toujours été très étrange. Je n'avais jamais eu de maison, d'endroit fixe, ni de frère, cela faisait beaucoup d'un seul coup, mais la suite de cette aventure vous sera comté une autre fois.

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