La guerre à Konoha était inévitable compte tenu de leur absence à la rencontre internationale. Au sujet de cette rencontre, Aomine fut attaqué par une offensive que, malgré mon anticipation, je ne pus déceler et déjouer. C'était, une attaque frontale et ultra rapide que je n'avais pas pu anticiper. Il s'agissait donc d'une attaque atypique, hors du commun. L'auteur de cette lâcheté se présenta peu à peu. C'était de nouveau cet enfoiré de Jiseyama. Plus d'excuses, cette fois, j'étais avec le régent, Monjara Shinji et les Sunajins, certainement les plus puissants de leur village. Je me devais de le terrasser sur place, lui et ses troupes, mais il disparut de nouveau. Toujours impossible de mettre la main sur lui.

Son Kunai était imbibé du sang du régent, il s'agissait d'une attaque au corps-à-corps de Jiseyama que je ne pus même pas anticiper, ce qui était incompréhensible pour moi. Ces pouvoirs étaient donc bien meilleurs que ce qu'il a montré jusque-là. Cet enfoiré, derrière le Patriarche j'en faisais ma cible principale. Non, en fait, il avait fait plus de conneries que le moine de Ta, donc il était ma priorité. Le moine nous a permis de nous débarrasser du furyou Obli, lui, il ne cesse de nous causer du tort à tout-va, il était mesquin.

D'ailleurs à ce propos, la compagne de Kibo nous a raconté l'entière vérité au sujet de la mort du Rokudaime, car oui, comme je le pensais, cela m'avait paru un peu gros. Je ne pouvais que croire et porter crédit à son témoignage compte tenu du fait que je lui avais déjà parlé une fois et que les démarches de Suna et leur implication nous prouvaient qu'ils étaient de bons amis et qu'ils souhaitaient éviter une guerre.

Elle mentait peut-être, mais j'avais entièrement confiance en elle et en Kibo, donc j'eus cru sa version des faits qui coïncidait avec le machiavélisme de l'homme masqué. C'est donc lors d'un combat en équipe où nous dûmes protéger le régent affaibli par cette attaque que nous pûmes terrasser nos ennemis. J'enchaînais des attaques furtives et au corps-à-corps de sorte à les gêner, à créer des diversions pour que mes coéquipiers puissent saisir ces opportunités et en profiter pour les attaquer.

Néanmoins, le régent était buté et plus bourrin que moi. J'agissais tout en finesse tandis que lui fonçais davantage alors que nous devions le protéger. C'est un colosse, une montagne de muscles, un dur bourrin, mais il était affaibli. A terme, nous pûmes les terrasser et rentrer au village, sauf que dès mon retour, si ce n'est quelques heures après mon retour, j'eus appris qu'un de nos Shinobi avait déserté. Kamikaze était également déployé avec moi, nous avons pour objectif de ramener le fugitif mort ou vif et c'est ce que nous essayions de faire. Nous partîmes donc sur-le-champ, mais à la suite d'un scénario invraisemblable, d’aléas inespérés, je dus fuir et rentrer au village en toute urgence. J'étais rentré au village suite à la querelle avec l'Hokage.

Je repensais toujours à toute cette histoire, j'eus d'ailleurs fait mon rapport aux hautes instances du village en y expliquant la situation dans les moindres détails et en y détaillant jusqu'au moindre battement de sourcils, je n'épargnais aucun détail, car même les plus futiles pouvaient avoir leur importance. Très vite, Kamikaze et Saru Tetsu rentrèrent au village ce qui attestait que l'Hokage avait bel et bien tenu sa promesse ; néanmoins, je n'eus pas croisé le Jônin, je ne savais pas s'il était en bon état, mais j'étais presque sûr qu'il avait subi le scan mental des Yamanaka.

La situation se calmait peu à peu, nous n'avions eu plus aucun contact avec le village caché de la feuille. Il n'y avait eu aucune représaille, rien du tout, car oui, tous les yeux étaient fixés sur Jiseyama et le Patriarche ainsi que sur les gênes dont nous avons eu connaissance. Nous nous focalisions là-dessus principalement, ce qui laissait Konoha en dernier plan, c'est ainsi que nous perdîmes de vue le village caché de la feuille qui resta impuni. De toute manière, ce Jiseyama était un fléau, il était derrière l'assassinat du Rokudaime et je considérais qu'il était notre priorité devant le Shukai et devant Konoha qui était en dernière position.

J'avais d'ailleurs très envie de le tuer, lui et le Patriarche et d'extraire les fameux gènes qui permettaient de décupler la puissance de son porteur pour ensuite me les approprier. Le régent modifia sa politique qui était axée sur la neutralité vis-à-vis du conflit entre l'ordre et la nation pour se focaliser sur l'élimination pure et simple du Kaihô-sha. Pendant ce temps-là, nous évoluons avec un traitre dans nos rangs, ce fameux traitre de Kiri dont personne ne connaissait le nom et dont tout le monde avait oublié, car le Rokudaime avait mystérieusement étouffé cette affaire.

Je ne fis part d'aucunes de mes informations au Régent, je pensais qu'il allait contrecarrer mes projets puisque je souhaitais éliminer le Kaihô-sha et m'approprier les gènes, cependant, le Régent étant instable psychologique, versatile, imprévisible et très émotif, je préférais garder ce projet pour moi. Je savais que si je le lui en parlais, je courais le risque de me voir freiner dans mon objectif. Cependant, il ne souhaitait pas s'approprier ces fameux gènes, il souhaitait juste les éradiquer purement et simplement, mais je ne savais pas s'il était suffisamment malin pour ordonner à ses troupes d'éliminer toute trace de le mort de nos ennemis.

Je devais m'assurer qu'il n'est pas cette idée, sans pour autant lui en souffler la raison. J'eus tenté de faire en sorte de le convaincre d'analyser et de conserver les corps des Shinobi que nous éliminerons. En effet, tout cela était facilité par le fait que je faisais partie du département qui était déployé en première ligne dans cette affaire. Notre tâche était extrêmement importante et cruciale et j'eus fait en sorte de tourner les informations à mon avantage. De façon évasive et réfléchie, j'eus synthétisé les informations que nous avions reçues avec celles que je détenais pour ensuite en discuter avec les autres membres de mon département et les faire remonter jusqu'aux hautes instances.

Aomine monopolisa toute nos forces contre Jiseyama, d'autant plus que nous possédons des informations uniques que personne n'ont. En d'autres termes, nous étions les plus à même à remplir cette tâche, en supposant que les scans des Yamanaka, si le Jônin en a été victime, ne leur ont pas permis de nous subtiliser certaines de ces informations. Cependant, je n'avais pas vu Kamikaze depuis pas mal de temps, j'étais très occupé par mes fonctions.

Je dus me préparer sérieusement à affronter des ennemis de taille : les membres du Kaihô-Sha. Parmi les membres de cette unité, je voulais à tout prix tomber sur l'homme au bras liquéfié et me focaliser sur son élimination puisque je l'avais déjà combattu et puisque je connaissais tous ses secrets et toutes ses faiblesses qui m'ont été révélés par la Shodaime Hokage.

J'étais le plus à même à pouvoir le vaincre et je comptais bien le prouver. J'eus donc mis au point de nombreuses stratégies, conçu des techniques et préparé plusieurs plans pour pouvoir mettre hors d'état de nuire l'homme au teint bronzé et ses coéquipiers. Certains de nos informateurs et de nos pisteurs avaient peut-être trouvé la trace d'un membre du Kaihô-sha, cependant le plus dur restait à faire : il fallait l’identifier et l'éliminer.

Je faisais partie de cette unité d'élite comprenant les meilleurs Shinobi du village. Ma place dans cette unité était légitime puisque j'étais l'un des rares Kumojin à avoir déjà affronté un Shinobi du Kaihô-sha et puisque je détenais des informations qui pouvaient nous être utile. Il se trouve que par coïncidence, par heureux hasard, par chance, nous tombâmes nez à nez avec l'homme que j'avais déjà combattu.

La bataille fut rude, mais nous avions plusieurs avantages sur lui. Nous étions plus nombreux que lui et je possédais de nombreuses informations sur ses capacités et je connaissais tous ses secrets et je savais comment le contrer, il s'en est d'ailleurs très vite rendu compte : il était acculé et cela l'énervait. J'eus juste à obéir au plan que j'avais conçu et synchronisé mes attaques avec mes coéquipiers, c'est ainsi que nous pûmes le terrasser.

Nous récupérâmes le corps pour le ramener à Konoha où il sera analysé par nos experts en sensorialité et en médecine. Parmis eux, il y avait notamment Enko Shigeru, dont la réputation n'est plus à faire. Je fus mis au courant que le défunt portait en lui un gène qui lui permettait de posséder un bras liquéfié vivant. C'était un gène avec des priorités uniques tout comme en possédait le Patriarche.

Il y eut une analyse complète du gène, des tests ont été effectués pour en évaluer les capacités et les dangers. Pendant ce temps-là, Aomine partit pour se charger du cas du Kaihô-sha en personne. Il déserta les rangs avec quelques hommes, mais il demeura tout de même un shinobi de Kumo. Pendant qu'Aomine était au front, son bras droit, Monjara Shinji tentait de s'approprier le pouvoir, mais il fut freiné par le responsable du département dans lequel j'appartenais.

Nous focalisions nos ressources sur plusieurs missions ; parmi celles-ci, il y avait l'enquête et l'élimination du Kaihô-sha et l'identification du traitre de Mizu, qui après tant d'années, avait peut-être un nom : Monjara Shinji. J'étais affecté aux enquêtes sur le Kaihô-sha, cependant, le Monjara, sachant qu'il a été démasqué par les informations et les soupçons que l'intelligent Hakushi Jadis possédait, a préféré s'enfuir. Je fus donc réaffecté à l'élimination de Monjara Shinji.

Ainsi, au côté de Dobutsu Otoke et de Kuki, une kunoichi que j'avais déjà rencontré lors d'une mission, nous nous mîmes à traquer le criminel pendant plusieurs jours. Nous le retrouvâmes après plusieurs jours, il était fatigué puisqu'il devait être sur ses gardes pendant plusieurs jours et constamment tandis que nous, nous pouvions nous relayer.

Nous étions restés longtemps sans fermer les yeux, toujours concentrés et attentifs aux rares indices. C'était un Shinobi d'expérience, il nous connaissait par coeur, il savait ce dont on était capable et il savait comment effacer ses traces, le retrouver était extrêmement difficile. Cependant, les dons sensoriels du Dobutsu ainsi que notre acuité nous ont permis de le débusquer.

Il s'était caché au fin fond des marécages au sud du pays profitant de l'eau et de la forêt pour se cacher. Nous engageâmes une offensif sur lui, elle fut longue, puisque le Monjara résistait. Nous pûmes voir les ravages de ce combat. Il y avait de nombreux arbres au sol complètement cassés, nous nous étions salis à cause des marécages surtout moi puisque je courrais un peu partout dans l'eau pour essayer de l'attraper.

Il avait conçu des pièges profitant de l'eau, de la terre et de la verdure, il savait ce dont on était capable et il s'est adapté ; il était vraiment fort. Il parvenait à nous tenir tête alors que nous étions en très nette supériorité numérique : il était seul, nous étions trois. Cependant, la balance pencha d'un côté avec l'arrivée d'un Shinobi, tandis que je chargeais le Monjara pour tenter de créer une ouverture. Quelqu'un l'avait déjà attaqué par surprise, c'était une attaque d'un Kadoria.

Kouga ? Kotetsu ? Non, il s'agissait d'un autre Kadoria, un Kadoria tout aussi puissant, mais que je ne connaissais pas. En fait, il était plus puissant, il parvenait à acculer le Monjara et pouvait vaincre le Monjara seul sans notre aide, mais je ne restais pas les bras croisés, j'eus profité de ma vitesse et de ma maîtrise du Shurikenjutsu pour créer des ouvertures que le Kadoria utilisera pour vaincre notre ennemi. A force d'effort, nous pûmes tous les quatre le vaincre.

Immobilisé et capturé, nous pûmes ramener le traitre dans les prisons du village. C'est alors que nous apprîmes que le mystérieux Shinobi qui nous était venu en aide était en fait sous les directives du Daimyo et ce dernier, suite à ses exploits et notamment suite à l'importance qu'il a eu lors de la capture du nukenin, fut nommé Raikage. Il était connu des Shinobi des hautes instances, il fut chargé de remplir une longue et périlleuse mission que lui seul devait pouvoir accomplir.

Il devint Raikage et pendant son discours d'investiture, il affirma qu'il allait exécuter décapiter le Monjara. Chose qui m'eut réjouie, je m'en allais donc assister à cette exécution où la tête de Shinji fut érigée telle un trophée symbolisant la fin d'une ère de mensonges et de manipulation. J'avais vraiment l'impression de servir les intérêts du village, c'était un sentiment unique qu'aucun autre kage ne m'avait procuré excepté peut-être le Godaime, mais je n'étais qu'un simple Genin parfaitement banal à l'époque.

Le moment était venu, le projet que je partageais avec Kamikaze allait peut-être finir par se concrétiser. Le Jônin et moi-même présentâmes notre projet au Nanadaime. Je lui fis part des informations que mon appartenance au département Renseignement et Espionnage m'avait permis d'avoir, en plus de celles que j'avais récoltés sur le front lorsque j'eus combattu et vaincu IV et enfin, en plus de celles que j'avais eues lorsque j'avais assisté à la mort d'Obli.

Au final, j'avais des tas d'informations qui pourraient nous conduire jusqu'au Patriarche et nous permettre de l'éliminer. Il accepta ma requête et au côté de Kamikaze, nous pûmes aller à Ta no Kuni où nous enquêtâmes sur place au sujet du Patriarche, nous étions à la recherche d'éventuels traitres qui pourraient nous fournir d’éventuelles informations au sujet du moine, n'hésitant pas à nous servir de notre influence Kumojin pour les obtenir de gré ou de force.

Le Nanadaime nous a témoigné toute sa confiance en nous donnant carte blanche pour obtenir ses informations. Cela signifiait que nous pouvions absolument tout faire et qu'il en serait responsable, cela attestait bien d'une immense confiance en nous. Nous utilisâmes justement tous les moyens possibles qui étaient à notre portée, allant même jusqu'à utiliser les moyens les plus immoraux.

Au fur et à mesure de recherches, nous pûmes obtenir une preuve imparfaite, mais relativement solide. Une source, dont la fiabilité n'a pu être prouvée, nous affirma que le Patriarche se trouvait en difficulté après l'utilisation de son gène comme je l'avais déjà supposé ; c'était une simple hypothèse infondée qui s'avérait peut-être vraie.

Nous retournâmes au village rapidement et lors d'une nuit, au cours d'une réunion exceptionnelle des élites, des hautes instances, du conseil et des plus hauts représentants des différents départements où Kamikaze et moi-même fûmes invités, nous pûmes effectuer notre rapport et discuter de tout cela. C'était risqué, mais il fut décidé, à la suite de cette réunion nocturne tenue secrète, qu'un plan allait être conçu pour éliminer le Patriarche.

Nous avions pu le localiser, il nous manquait plus que d'agir, cependant avec les informations que l'on possédait, le village de Kumo seul ne suffirait pas à l'éliminer puisqu'il fallait éradiquer tous ses potentiels soutiens et nous étions limités en terme de puissance militaire, puisque nous ne pouvions pas utiliser toute notre puissance militaire pour cette mission qui était beaucoup trop risquée.

Le Nanadaime eut donc l'audace de s'allier à notre vieil ennemi depuis des années pour ainsi lancer une offensive majeure sur Ta no Kuni afin de défaire le Patriarche. C'était une alliance temporaire qui n'allait pas à l'encontre de nos principes, de nos valeurs et de nos intérêts, c'est pourquoi, je n'eus pas à m'y opposer. Grâce à cette alliance qui enterrait temporairement la hache de guerre, nous pûmes déchoir le Patriarche à la suite d'une offensive de grande ampleur dont je faisais partie.

Nous récupérâmes ensuite la dépouille du Patriarche pour s'approprier son fameux gène de la foi. Grâce aux compétences médicales avancées d'Enko Shigeru, nous pûmes ensuite greffer les deux gènes que nous avions récupéré dans deux Shinobi du village. Ces deux Shinobi avaient été choisis par l'élite en se basant sur des critères qui m'étaient inconnus. Mais l'important, c'est que je fus choisi pour hériter du gène de IV qui m'avait causé tant de soucis lorsque je l'avais combattu, tandis que Senritsu Hak hérita du fameux gène de la foi du Patriarche si dévastateur.

La puissance des gènes nous accordait un immense bonus en terme de puissance militaire. Hak et moi-même étions devenus deux armes essentielles au village qui nous permettraient de faire la différence lors des futurs conflits qui ne sauraient tarder. Nous avions un différend, mais puisque nous étions tout deux détenteurs de gène, nous étions contraints d'effectuer un rapprochement. Cela valait mieux pour nous, mais surtout, pour le village. Nous devions mettre à profit nos compétences, concevoir des tactiques, des stratégies communes afin d'exploiter pleinement nos nouveaux pouvoirs.

Le Shukai qui n'a pas accepté que nous nous appropriions le gène de la foi, nous déclara la guerre. Il n'avait pas accepté notre action parfaitement légitime puisque, sans notre aide, il n'aurait pas pu vaincre, ni localiser le Patriarche, étant donné que nous détenions beaucoup d'informations capitales qui nous avaient permis de vaincre le moine. Nous devrions donc logiquement être récompensés pour notre forte contribution au succès de cette opération. Nous nous étions fortement impliqués dans la mort du Patriarche, ce qui paraît logique que nous recevions une compensation à la hauteur de notre implication, non ?

Cependant, la logique échappait au Shukaijin, tous assoiffés de puissance et tous fortement attiré par le pouvoir. Cette soif de puissance, cet impérialisme a fait couler beaucoup de sang et représente une menace pour les Kumojin et surtout pour le monde. A partir de ce moment-là, grâce aux précieux conseils d'Enko Shigeru, je dus m'entraîner dur pour contrôler ce fameux gène de l'Autre qui nous serait donc très utile pour la lutte contre le Shukai.

Je ne connaissais pas même les effets de ce dernier qui, d'après justement les expériences d'Enko, variaient d'un individu à l'autre. Je venais régulièrement le voir, car il m'avait recommandé un suivi pour voir ma progression. Au début, j'avais eu énormément de mal à m'adapter aux effets du Jutsu, les effets secondaires étaient très puissants ; néanmoins, avec le temps, mon corps devrait réussir à s'habituer à mon nouveau pouvoir.

J'avais d'ailleurs pour habitude de m'entraîner avec Hak puisque nous nous aidions mutuellement à contrôler nos gènes. Je connaissais les effets de son gène, mais pas dans le détail et il se trouve que ses effets que le gène avait sur Hak étaient loin d'être aussi puissants que ceux qu'il avait sur le Patriarche. La puissance de celui-ci dépendait donc grandement de la puissance initiale de leur porteur.

Mais le plus incroyable, c'est de savoir que je portais en moi un gène dont je ne connaissais pas l'origine. Ce gène provenait des Senju d'après le Patriarche, en plus du fait que j'avais scellé une partie du chakra du furyou primaire qui est une création des Uchiwa, j'espérais donc que le mélange de ces deux puissances n'allaient pas être trop néfastes pour moi.

D'ailleurs, je m'inquiétais concernant ce chakra du Furyou en moi qui n'avait fait aucune apparition, qui ne s'était même pas manifesté. Personne ne sait que je le possède, cependant, je n'eus aucun effet. Il était quand même inexistant, cependant, étant une création des Uchiwa, je craignais qu'il interagisse avec le gène Senju que je portais en moi et que cela ait des conséquences dramatiques.

Je dus donc m'entraîner à maîtriser ce nouveau pouvoir pour que mon corps s'adapte à celui-ci. Le Nanadaime était attentif à mes progrès, il m'eut permis de prendre un long congé pour pouvoir m'adapter et me familiariser à mes nouveaux pouvoirs. Il m'avait accordé ce privilège alors qu'il était en train de revoir l'organisation interne du village qui se voyait complètement chamboulé.

L'entraînement fut long et rude, j'ai aujourd'hui encore un peu de mal avec ce nouveau pouvoir, mais compte tenu de la situation vis-à-vis du Shukai, il est plus que temps pour moi de refaire surface. Shirudo, que dis-je, le nouveau IV va faire son apparition. Complètement métamorphosé, il est prêt à honorer le précieux présent qu'on lui avait confié, symbole de l'immense confiance que l'élite a placé en lui.