Le dirigeant de Mizu no Kuni ne peut avoir les yeux partout à cause des multiples iles qui ornent son pays. Ainsi, il vient simplement de recevoir un gros problème qui se situe sur une des petites îles. Cela fait plusieurs mois que des femmes, ayant des cheveux dans les ton bleu pour la plupart, disparaissent. Enfants ou adultes, ce n'est que le seul point commun entre les différentes demoiselles. Il ne sait pas ce qui se cache derrière tous cela mais craint le pire. Vous êtes donc engagez pour enquêter sur la situation et la réglée.

Abusé. Voilà la seule chose que je pouvais dire en ce moment-même. J'avais reçu une mission de rang S pour le moins...Étrange. Enfin, à vrai dire la mission était tout ce qu'il y avait de plus banale. Une île, des enlèvements de femmes, un ou des ravisseurs dont les identités étaient inconnus. Bref, il n'y avait rien à signaler quant-à la nature de la mission elle-même. Non, ce qui était étrange, c'était le fait que la mission avait été donnée à moi, Kitase Shinichi. Vous ne trouvez pas ça étranges vous ? Toutes les femmes qui disparaissent ont comment singularité leur couleur de cheveux azur et le shinobis que l'on envois pour régler l'affaire à, comme par hasard, les cheveux de couleur bleu... Cela ne pouvait être une coïncidence. Les autorités Kirijins l'avaient fait exprès, c'était une évidence ! Qui plus est, je n'étais pas né de la dernière pluie ! J'avais deviné leur intention ! On ne prend pas Kitase Shinichi, épéiste de Kiri pour un abrutis ! Je ne servirai pas d'appât ! C'est mort ! Ils pensaient peut-être que j'allai accepter de m'habiller en robe et me laisser attraper par cette bande de dégénérés mais non ! J'avais une réputation à tenir, moi ! Un sens de l'honneur qui m'empêchait de me travestir même pour le bien d'une mission de rang S ! Alors croyez-moi, ils allaient m'entendre au QG ! Car oui, je comptai bien faire en sorte qu'ils m'intègrent à une autre mission que celle-ci. C'est donc dans cet optique que je sortis de chez moi, en colère, me dirigeant vers le centre décisionnel de Kiri. C'était là-bas qu'était rédigé toutes les missions. C'était aussi là-bas qu'on s'occupait des différentes affectations.

Une fois arrivé, je fus accueillis comme il se devait de l'être. C'est-à-dire avec un grand sourire – oui, j'étais tout de même épéiste et en tant que tel je jouissais d'une certaine influence auprès de ces gens-là –. Je demandai alors à ce qu'on m'amène vers le grand manitou de l'établissement. Chose que la femme de l'accueil fit sans discuter un seul instant. Quelques minutes plus tard, me voici devant celui qui était chargé de donner les missions aux Kirijins. A la vue du vieux sage, je souriais. J'avais un grade relativement élevé. J'étais jeune, j'avais quelques relations hauts placées. Il n'y avait aucune raison qu'il refuse ma requête. C'est donc très confiant que j'entamai la conversation.

« Je pense qu'il y a un problème avec l'ordre que vous venez de me donner. En effet, cette mission ne semble pas être de mon ressort. J'aimerai donc en chan...
– Non non non. Il n'y a aucun problème. C'est bien une mission de rang S non ? Et vous êtes un grand shinobis. Un shinobis de rang S si je ne m'abuse ? Non ? Elle est donc faites pour vous, je ne me suis pas trompé. Qui plus est c'est pas tout les jours qu'on trouve des shinobis de haut rang avec des cheveux bleu Kfufufufu.
– Pardon ? Vous êtes sérieux là ? Vous voulez que je passe pour une femme ? VOUS ETES SUR DE N AVOIR COMMIS AUCUNE ERREUR ?!
– Bah ! A quoi vous attendiez-vous, hein ? De toute façon vous serez obligé de le faire. J'y veillerai ah ah !
– Êtes-vous absolument sûr de ce que vous avancez ? Vous savez, je peux être TRES méchant ! Et cela peu importe votre âge papi !
– Euh... Vous avez certainement raison ! J'ai commis une erreur ! Donnez moi votre ordre s'il vous plait. »

Le vieux sénile avait retrouvé la raison ! Bien sûr qu'il avait commis une erreur pensai-je fièrement. Mon regard intimidant avait fait effet ! Pour sûr ! Je donnai l'ordre de mission au vieil homme, un sourire sournois se dessina alors sur son visage. Ça sentait mauvais, très mauvais. Une fois que ses yeux usés par le temps avaient parcourus toute la lettre, il me la rendit avec un grand sourire tout en s'esclaffant.

« J'ai oublié de mettre le nom de votre partenaire de mission. Il s'agit de Samui Hiroyuki. Il doit vous attendre aux longs tunnels de Kiri. Ne soyez pas en retard. Ah et, bonne chance à vous ! »

…Quelle enflure ce mec...Enfin bon. Je devais me résigner.

Être en retard ne me ressemblait pas pourtant aujourd'hui, j'allai l'être. Pourquoi ? Et bien tout simplement car j'avais fait un détour vers le QG. Ainsi, même si cela n'allait pas plaire au Samui, je ne serais certainement pas à l'heure au rendez-vous. En outre, je ne comptais certainement pas me presser pour lui. Non sérieusement, vous y croyez vous ? On m'envoie afin que je m'occupe de ça, on me demande clairement de servir d'appât et en plus je dois faire équipe avec lui ?! Non mais c'est quoi ça ? Déjà que la situation était assez honteuse comme cela alors si en plus il y avait des témoins pour assister à la scène et la raconter à tout le village alors c'était totalement mais alors totalement hors de question. C'était sans moi ! Ou alors...OU ALORS ON MET TOUT LE MONDE SUR UN PIED D'EGALITE ! C'était exactement ce que j'allai faire. Certes, j'allai subir l'humiliation de ma vie mais le Samui aussi ! Ainsi, il ne pourra à aucun moment se moquer de moi. Après quelques minutes de marche, j'arrivai enfin aux longs tunnels de Kiri. Le Samui était là, sur les lieux, comme convenu. Afin de montrer ma gêne, je portai maladroitement la main à la tête tout en esquissant un faux sourire au membre du Misuto.

« J'ai eu une affaire urgente à régler au quartier général. Désolé d'arriver en retard, ça ne me ressemble pas pourtant ! Enfin ! Ce qui est fait est fait comme on dit. Ne perdons pas de temps. L'île où nous devons allez est la petite île de Nadatô. Nous devrions y être d'ici une heure ou deux... Euh... Je vais pas te mentir, ça me gène un peu d'agir ainsi, mais pour le bien de la mission on va devoir se faire passer pour des femmes. Il est explicitement dit qu'il ne s'attaque qu'au femme qui ont la tignasse bleutée...Miracle, j'ai les cheveux bleu. En prime, j'ai même les yeux de cette couleurs ! Alors bon ! Je ferai un appât parfait. Toi, tu vas m'accompagner et jouer une blondinette. Tu ne devrais pas être la cible mais tu resteras près de moi ça te va ? Tu pourrais bien évidemment jouer un homme mais cela pourrait décourager le ou les ravisseurs alors on va rester sur cette idée de duo de copines. Ça te va ? »

De toute façon, même si ça lui allait pas, c'était pareil ! Non mais sérieusement vous croyez vraiment que j'allai lui laisser le choix ? Sûrement pas ! Il allait partager ma peine ce bougre. Qu'il le veuille ou non. Par contre, une chose m'intriguait dans cette mission...Pourquoi était-elle de si haut rang ? C'est vrai après tout...Des enlèvements c'est tout ce qu'il y avait plus de commun. Pourquoi une rang S ? Quand on y pense, j'avais déjà traité ce genre d'affaire en rang C voire B au maximum. Là il s'agissait d'une mission de la plus haute importance tout simplement pour quoi ? Pour des disparitions de femmes. C'était assez étrange mais soit. Nous verrons bien par nous-même de la difficulté ou non de cette mission. En attendant, nous entrâmes dans le bateau. Une fois entré, je ne perdis pas une seconde, je pris directement la direction de ma cabine. Je l'avais plus ou moins briffer sur la manière dont je souhaitais opérer. S'il avait quelques chose à redire, il pourrait bien évidemment le faire une fois que nous serions arrivé. Dans tout les cas, je comptai lui redonner mes instructions à notre arrivée sur l'île de Nadatô.

Arrivé sur l'île de Nadatô, je devais avouer que j'étais un peu surpris. L'île ne ressemblait en rien à ce que je pouvais imaginer. En effet, je m'attendais à une sorte de petit patelin remplis de vieux paysans mais il n'en était rien. Pourtant, on raconte que les enlèvements ont plus souvent lieux dans les petites campagnes quand dans les grandes villes. Car oui, pour être grande, Nadatô était grande. Ce n'était qu'une petite île cependant la ville principale de celle-ci n'avait rien à envier aux grandes métropoles. Elle semblait, au moins, tout aussi bien équipé. De grands bâtiments étaient visible dès notre arrivée. A l'extérieur du centre ville, non loin d'ici se trouvait plusieurs grandes usines avec de formidables entrepôts tous plus grands les uns que les autres. Allez savoir qu'est-ce qu'ils stockaient là-bas ! Dans tout les cas, la ville était très belle. A première vue, je n'aurai jamais pensé que derrière cette belle façade, une ou plusieurs personnes s'amusaient à kidnapper des femmes aux cheveux bleus. D'ailleurs... Pourquoi au cheveux bleu ? Non, sincèrement, réfléchissez-y cinq secondes, déjà, pourquoi kidnapper uniquement des femmes ? Puis ensuite, pourquoi celles-ci avaient comme particularité d'avoir une chevelure de teinte bleutée ? C'était tout simplement idiot. Était-ce simplement un caprice de la part du ou des ravisseurs ou bien...?

Si ça se trouve, sa première petite amie avait dû avoir les cheveux bleus et l'avait largué comme une sacrée merde ! Voilà pourquoi il avait tant de haine envers les femmes qui avaient la chevelure bleutée comme moi pensai-je en ironisant. Soi dit en passant, ce n'était pas totalement idiot comme raisonnement. Bon, certes c'était un peu tiré par les cheveux néanmoins ce n'était pas idiot ! C'est même plus ou moins plausible quand on a un bon sens de l'imagination ! Chose que j'avais à cette époque visiblement. Mais trêve de plaisanteries. Nous étions arrivé à bon port, nous pouvions donc désormais commencer l'enquête. Pour ce faire, peut-être fallait-il interroger la population ? Oui, c'était une bonne idée. Un peu conventionnelle comme idée cependant il fallait avouer que c'était souvent efficace d'avoir le ressentis de la population. Avant d'entrer en plein centre-ville, je me tournait vers le Samui afin de lui délivrer, pour la seconde fois de la journée, quelques instructions.

« Bien. Je pense que nous pouvons enquêter pendant que j'essaie de me faire kidnapper. Je suis une cible parfaite avec ma chevelure par contre je n'ai pas vraiment d'attributs féminin à faire valoir. Je vais donc rectifier le tir avec le Henge. Fais de même Hiro'. Ah et...Tu te souviens que je t'ai dit être passé au quartier général d'où mon retard ? Et bien, le vieux du QG m'a filé ça. Prend-le s'il te plait. Ça nous sera utile. Avec ça tu peux connaître avec exactitude ma position.  »

L'enflure qui m'avait forcé à prendre cette mission ridicule m'avait, avant de me quitter, offert quelques petits bijoux de technologies. Des mouchards ! Me demandez pas pourquoi ça s'appelait comme ça, je ne saurais vous le dire. En tout cas, c'était tout bonnement génial comme invention. J'avais simplement un petit bouton greffer à ma chemise et on pouvait me détecter à des kilomètres. Avec un objet tel que celui-ci, même en supposant que je me fasse capturer et vilainement lyncher, Hiroyuki pourrait venir à ma rescousse. Le vieux avait beau être irritable il n'en restait pas moins très compétant. Je n'avais même pas eu l'idée d'un tel stratagème dans le cas où je me faisais capturer. Naïf ? Oui je l'étais. Je pensais bêtement que je serai capturer puis que, comme par magie, le membre du Misuto qu'était Hiroyuki allait me retrouver. Bref, avec un tel dispositif, notre plan était parfait. Du moins pas encore ! Pour que cela le soit, il fallait que j'exécute le Henge. Je n'avais pas besoin de changer énormément mon physique puisque, de nature, j'avais les cheveux ainsi que les yeux bleus. Qui plus est, étant relativement jeune, j'avais des traits assez fins qui, de base, pouvaient me faire confondre avec une femme. De là à dire que j'étais effémine ; Loin de là mais disons que j'aurai pu être un bon parti si j'avais fait parti du deuxième sexe ! D'ailleurs ma transformation en témoignait. J'avais quelques peu modifié ma poitrine ainsi que mes cheveux – les rendant long –. Quant-aux traits de mon visage, je les avais eux aussi travaillé, les rendant bien plus doux et lisse. Sans évidemment omettre le plus important. C'est-à-dire la tenue. Oui, une femme avec un sabre ou vêtue comme un homme, ça ne le faisait pas, mais alors pas du tout ! Alors que j'avais accomplis ma transformation, je regardai le bougre d'Hiro, attendant qu'il fasse de même.

Comme prévu, le bougre s'était esclaffé en me voyant ainsi. En même temps, le contraire m'aurait vraiment étonné ! Qu'il le profite le saligaud, de toute façon il allait bientôt, lui aussi, se transformer. A ce moment-là, je pourrai moi aussi me payer sa tête. D'ailleurs ce moment arriva bien plus vite que prévu. En effet, juste après que j'eus donné l'exemple, le membre de Misuto qu'était Hiroyuki se transforma en une jeune et jolie brune aux yeux verts. Remarquant cela, je soupirai un court instant. Était-il daltonien ou bien se foutait-il tout simplement de moi ? Je lui avais dit de prendre une blonde ! Pas une brune. Enfin qu'importe. Pas la peine de le réprimander pour cela, nous avions une enquête à résoudre. De ce fait, il était hors de question de perdre du temps pour les chamailleries et les provocations en tout genre.

Après nos deux transformations effectuées, nous nous dirigeâmes vers le centre-ville. Là-bas était vendus diverses fournitures. Des tissus, des tapis, de la nourriture aussi. Bref, tout les produits dont vous pouviez avoir besoin se trouvaient ici. Le Samui fut quelques peu intrigué par ces tissus. Allez savoir pourquoi, il demanda même plus amples informations sur ceux-ci à un petit marchand. Celui-ci se pressa donc de répondre et en tant que bon commercial proposa même un échantillon à la jeune femme brune qu'était maintenant Hiroyuki. J'écoutai avec attention tout ce que se disait ici mais rien ne fit réellement tilt dans mon esprit. Pas même le discours du marchand. Pour moi, il nous faisait perdre du temps. Et ça, je le fis d'ailleurs comprendre au Jonin de Kiri.

« Évitons de nous intéresser aux produits de pacotilles que vendent ces gens tu veux bien ? Nous ne sommes pas là pour faire nos courses. Bon...Euh...Du coup, moi, il faut que je me fasse capturer, je suppose. Il va bientôt faire nuit et les commerces vont fermer. A mon avis, c'est à ce moment là que le ou les grands méchants loups vont sortir pour me cueillir. Enfin ! Je pense qu'il vaut mieux se séparer. Si on nous voit à deux les kidnappeurs risquent d'être découragés. Tu peux donc disposer, fais ce que tu veux de ta journée. Pour ma part je vais me promener un peu partout tout en posant quelques questions sur les ravisseurs. Peut-être que quelqu'un les a déjà vu et n'ose pas parler. Dans tout les cas, tu peux rentrer à l'auberge si tu veux. Ce n'est même pas sûr que je me fasse kidnapper aujourd'hui et puis, dans le pire des cas j'ai toujours le mouchard pour que tu puisses me retrouver. »

Loin de moi l'envie de me débarrasser de lui mais il valait mieux que je sois seul. Cela pouvait paraître risquer puisqu'au fond, on ne savait rien du tout de ce qui pouvait se tramer mais il fallait bien pousser le loup à sortir de son bois. D'ailleurs en parlant du loup, avoir quelques informations sur celui-ci pouvait nous être capitale. J'allai donc faire, comme je l'avais dis à Hiroyuki, une petite enquête sur eux. Les villageois, de peur des représailles, n'allaient peut-être pas coopérer néanmoins je pouvais toujours essayer. Après tout, comme on dit, qui ne tente rien n'a rien .

C'est donc dans l'optique de dégotter quelques informations que je me dirigeai seul – oui, je m'étais séparé du Samui – vers un petit quartier résidentiel. Là-bas, il y avait quelques enfants qui jouaient tranquillement jusqu'à ce que leur parents vinrent les chercher. Parmi tout les bambins, une fillette d'une dizaine d'années tout au plus s'était fait grondé par sa mère. Celle-ci ne souhaitait pas que la jeune fille reste dans les rues à cette heure-là. Évidemment, je vous laisse deviner de quelle couleur était la chevelure de la gamine. La mère s'était précipitée vers elle pour la ramener tout en s'exclamant avec inquiétude « Rentres immédiatement ! Tu veux que le brigade pourpre te capture ou quoi ! ». La brigade pourpre hein ? C'était ainsi qu'ils avaient appelés les ravisseurs. La mère de famille, en me voyant, me demanda de regagner mon chez moi. Les rues n'étaient pas sûres le soir d'après elle. Se balader à cette heure était donc clairement déconseillé pour une femme tel que moi. Assez intrigué par cette fameuse « brigade pourpre » je décidai de questionner la jeune mère de famille.

« Dites, je ne suis pas du coin, j'aimerai savoir qui sont ces gens de la brigade pourpre comme vous dites ? Ai-je réellement quelques chose à craindre ou bien est-ce juste un mythe ?.
– Un mythe ? Non non non ! Absolument pas ! Ma sœur ,Sakaya qui, tout comme moi et ma fille a les cheveux bleu a été capturée il y' a de cela quatre jours ! Elle avait eu la mauvaise idée de trainer un peu trop tard et voilà ce qui lui est arrivée. Croyez-moi, rentrez chez vous sans plus attendre ! La brigade pourpre comme on l'appelle ici ne rigole pas ma chère enfant ! Ce sont des êtres abominables reconnaissables à leur uniforme noir orné de dorures pourpres. Ils sont très dangereux et agissent dans l'ombre sans que l'on s'en rende compte. Ces malfrats sont partout. Aussi bien à l'Est de la ville qu'à l'Ouest. Ne trainez pas ma petite, rentrez chez vous ! »

Ils sont partout ? Une chose était sûre, ces enlèvements n'étaient pas le fait d'une seule personne. Ils étaient nombreux, très nombreux. Assez nombreux pour occuper un vaste territoire. Cette mission prenait vraiment une tournure étrange. Moi qui pensait que ce n'était rien de plus qu'une simple affaire d'enlèvement. Et si au fond c'était bien plus que ça ?

Spoiler:

J'avançai tranquillement dans les rues tout en me remémorant tout les évènements de la journée. J'essayai tant bien que mal de comprendre le pourquoi du comment mais rien ne me semblait plausible. Si ce n'est...Non, c'est impossible pensai-je. Allez savoir qu'est-ce qui se tramait dans l'ombre. Dans tout les cas, il était l'heure pour moi de me faire kidnapper. Vivement qu'ils viennent ces fameux ravisseurs de la brigade pourpre ! Je les attendais le pied ferme. Alors que je me promenais dans une petite ruelle des bas quartiers de l'île, quelques bruits de pas se firent entendre. La providence avait certainement entendu mes supplications et avait donc décidé d'y répondre positivement. Des hommes me suivaient mais je ne fis rien. Au contraire même, j'avançai de plus en plus lentement afin qu'il me capture. Si bien qu'au bout de quelques minutes de poursuite, quatre personnes bloquèrent ma route et me capturèrent comme si de rien était. Au vue de la manière dont ils m'avaient capturé, ils n'étaient pas des shinobis. Juste des petits sbires sans importances. Je pouvais bien évidemment m'occuper d'eux cependant je jugeai plus intelligent de me faire capturer. C'était certes risqué mais bon. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire dit-on.

Les quatre membres de la brigade pourpres me maîtrisèrent alors comme si je n'étais qu'un simple civil, je fis alors mine de me débattre comme une jeune femme de mon âge l'aurait fait à ma place. Toutes mes pseudos tentatives furent bien évidemment vaines puisqu'un des quatre sbire s'amusa à m'asperger d'un étrange gaz qui me fit dormir. J'aurai préféré rester conscient dans le cas où cela dégénérerait mais visiblement ça n'allait pas être possible. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire dites-vous ? A ce moment-là, si je devais citer un seul proverbe, je citerai celui-ci : Qui s'y frotte, s'y pique. J'avais un peu trop joué et maintenant j'étais inconscient. Ils pouvaient bien faire de moi ce qu'ils voulaient, je ne pouvais en aucun cas réagir. Espérons simplement qu'à mon réveil, je puisse me sortir du pétrin dans lequel les quatre gorilles allaient me mettre. Quoique, non. Espérons simplement que je puisse me réveiller un jour.


Première nouvelle, je n'étais pas mort. Mes paupières étaient lourdes mais j'étais encore en vie ! Quoique...Peut-être que j'étais mort en fait. J'étais sûrement en enfer d'ailleurs. Comment le savais-je ? Et bien tout simplement car – mon sens de la vue étant plus ou moins indisponible – je ne pouvais me fier qu'au touché, à l'ouïe et à l'odorat. Le moins que l'on pouvait dire était que ces trois sens ne me donnaient guère la sensation d'être dans un autre endroit que l'enfer. Tout d'abord, j'étais allongé à terre sur une sorte de paille à la texture horrible. Des bruits de machines type moissonneuses batteuses se faisaient entendre. Quant-à l'odeur et bien je vais éviter de vous la décrire en détail mais soyez-en sûrs, ça ne sentait pas la rose !

Peu à peu, mes paupières s'ouvrirent et là, le paradis s'ouvre à moi. A bas le touché désagréable, l'odeur qui fouette, les bruits gênants digne d'une ferme typée agriculture productiviste. Ce que je vis rattrapais bien tout ce que mes autres sens m'offrirent. Pourquoi me demanderez-vous ? Tout simplement car, en face de moi se trouvaient un nombre incalculable de femmes. Toutes étaient relativement jeunes et belles. Qui plus est, elles avaient toutes la chevelure bleutée. Il n'y avait pas à chercher plus loin, je venais d'être emmener dans une des prisons où on emmenait les femmes. Mais où pouvais-je bien me trouver ? Je n'en avais aucune idée. D'un geste de main, je prenais le bouton qui cachait le mouchard et soupirai un ouf de soulagement. Ces brutes n'avaient pas endommagés l'objet. Je n'avais donc rien à craindre, normalement le Samui ne devrait pas tarder à venir à ma rescousse. Pendant ce temps, je pouvais toujours tenter d'en savoir plus sur cet endroit. Pour ce faire, je regardai à ma droite puis à ma gauche. Comme dit précédemment, un grand nombre de femmes étaient réunis dans ce qui ressemblait fortement à une « prison ». Toutes ces femmes avaient un point commun, la couleur de leur chevelure ; Bleue. Cependant ce n'était pas leur unique point commun. En effet, en plus de la couleur bleue, leur chevelures étaient toutes plus imposantes les unes que les autres. Certaines femmes possédaient aisément une chevelure dépassant les deux à trois mètres de longs. Le puzzle prenait forme. Je commençais à comprendre. Tout cela était édifiant mais réel. Il me fallait encore quelques informations afin de pouvoir agir. Qui plus est, je devais attendre l'arrivée du Samui. Oui, agir seul dans de telles circonstances, ce n'était rien de plus que du suicide.

Le Samui se trouvait maintenant sur l’un des toits des bâtiments délimitant la rue qu’avait emprunté Shinchi et il avait donc une vue imprenable sur ce dernier. Alors que dans l’ombre on pouvait distingué plusieurs formes, l’épéiste ne fit mine de rien voir et ralentit même jusqu’au moment où quatre types lui sont tombé dessus. Sans trop de résistance, il fut capturer et emmener tandis que le Samui les suivait depuis les toits lorsque soudain ils disparurent. Le point jaune sur le radar, symbolisant l’épéiste avait également disparu pendant quelques secondes et il n’y avait pour ce problème que deux solutions possibles qui sont : soit l’ennemi à découvert le mouchard et l’a détruit, soit ils disposent d’une sorte de système de brouillage et le signal ne passait donc pas, dans tout les cas Shinichi était dans la merde.

Mais comme dit plus haut, le récepteur captait, après plusieurs secondes, de nouveau quelque chose à l’autre bout de l’ile, plus précisément dans la direction d’où ils étaient arrivés. Le Samui accéléra et après avoir atteint sa vitesse de déplacement maximal il arriva devant la zone industrielle où se trouvaient les usines et entrepôts de l’île et visiblement Shinichi était à l’intérieur ! le seul hic allait être comment rentrer car il y avait plusieurs hommes qui montaient la garde. Toujours sous sa forme féminine, il alla accoster l’un d’eux :

"Dis toi sur la droite, j’ai besoin d’un homme pour rentrer en boite de nuit tu veux bien m’accompagner tu auras une récompense !" dit-il en esquissant un sourire et concluant sa phrase par un clin d’œil.

Le destinataire de se message ne se fit pas prier et accompagna le Samui la où se dernier voulait bien l’emmener c'est-à-dire dans une ruelle à l’abri des regards. Il l’assomma, lui prit ses habits et le ligota dans une sorte de cagibi à poubelle puis il exécuta le Henge à nouveau afin de s’approprier les traits physiques et vocaux du type. Son plan ne s’arrêtait pas là, en effet il était bien plus précis car il ne souhaitait rien laisser au hasard, il créa un Kage Bunshin et ce dernier prit l’apparence d’une jeune femme aux cheveux bleus, il lui attacha les mains et rentra par la grande porte malgré l’interrogation de l’autre garde :

"Hé ! tu t’es bien éclater ? je vois que tu nous ramène un cadeau, mais pourquoi t’es pas passer par le tunnel comme tout à chaque fois que l’on ramène une de ses créatures ?"

*Un tunnel ? ils ont du amener l’épéiste par là voilà pourquoi j’ai perdu le signal ! bon faut que je lui réponde..*pensa le Samui

"Hum.. bah j’avais la flemme et puis j’étais à deux minutes d’ici alors bon.. j’apporte ça où il faut puis je te retrouve ici hein !"

Malgré le regard suspicieux du garde, Hiroyuki parvint à rentrer et cette usine était particulière.. En effet c’est apparemment ici que le textile bleu est conçu et on pouvait voir de grandes machines tisser le fameux tissu. L’heure n’était pas à la visite mais fallait trouver Shinchi afin de voir si il était toujours vivant, en suivant le point jaune il espérait tomber sur des geôles afin qu’on ne lui pose pas trop de question sur le fait qu'il se dirige vers la jeune femme dans un endroit autre. Au fond d’un couloir plusieurs personnes en blouses blanches et des types de la brigades pourpres, au vu de leurs habits, fêtaient quelque chose et d’après l’intuition d’Hiroyuki ce n’était pas vraiment un truc qui sauvera l’humanité..
Un peu plus loin, la cellule de Shinichi était en vue et autour de lui, enfin de elle puisqu’il était toujours sous son Henge, se trouvaient plusieurs dizaines de femmes, toutes au cheveux bleus et très très longs, tellement long qu’elles pouvait faire des milliers de pull !
Hiroyuki utilisa son Kaikin No Jutsu pour libérer son coéquipier, le cadenas se gela et explosa permettant l’ouverture de la porte. Il fallait maintenant répéter l’opération pour toutes les autres cellules.

"Bien résolvons ce mystère et fichons le camp de là ! j’ai bien peur de comprendre ce qu’il se passe ici…"

Étant nouvelle au sein du groupe de prisonniers, je tentai tant bien que mal d'obtenir des informations. Pour ce faire, je pris un air apeuré et dis à l'une des femmes au long cheveux bleu qui se trouvait non loin de moi.

« Excusez moi, madame, où est-on et qui êtes-vous ? J'ai peur. Par pitié, répondez moi. Que faisons nous dans un lieu aussi austère ?
– Ne vous en faites pas ma petite, je suis comme vous, une victime. Mon nom est Sakaya mais cela importe peu. Ici, nous ne sommes plus des êtres humains mais des bêtes. Du moins c'est comme cela que l'on nous considère. Certes nous ne sommes pas dans l'endroit le plus accueillant qui soit néanmoins nous n'avons rien à craindre. Il ne nous feront pas de mal. Ils ont trop besoin de nous.
– De nous vous dites ?
– De nous oui...Ou plutôt de notre maudite chevelure. Ils nous la coupent pour faire leur fichu textile haute gamme. Et comme si cela ne suffisait pas, ils font en sorte que nos cheveux poussent plus vite que la moyenne grâce à la nourriture qu'il nous donne. En effet, à l'intérieur de celle-ci se trouve des médicaments qui font que les femmes voient leur chevelure croitre à vitesse grand V. Je suis navrée de vous l'apprendre ma chérie, mais vous êtes ici dans ce que l'on pourrait appeler : Une exploitation humaine. »

Tout cela me fit froid dans le dos. Cette femme était donc la fameuse Sakaya qui avait été kidnappée il y avait de cela quelques jours. Les cheveux de cette femmes étaient si longs. Pourtant si mes souvenirs étaient bons, cela ne faisait guère plus d'une semaine qu'elle avait été capturée...Tout cela était édifiant. Qui plus est...Une telle concentration de personnes dans un même lieu pour exploiter leurs cheveux. Comment pouvait-on en arriver ainsi ? Qui pouvaient être les malades à l'origine d'un tel projet ? Et surtout, qui étaient ces gens de la brigade pourpre ? Représentaient-ils un véritable danger ou bien n'étaient-ce que des fanfarons qui kidnappent des jeunes femmes pour leur bon vouloir ? Il y avait là tant de question qui s'entrechoquèrent dans mon esprit. J'avais bien évidemment ma petite idée quant-aux réponses néanmoins, vu la gravité de la situation ce n'était pas de supposition ni même d'hypothèse dont j'avais besoin mais bel et bien de certitudes. Bien que je fus terrifié par les propos que tint la jeune femme, je me forçais à garder mon calme. L'heure était grave et ce n'était surtout pas le moment de céder à la panique.

« Je vois... Nous sommes donc bien là où les gens de la brigade pourpre emmène les femmes qu'ils ont enlevé. Je comprend mieux maintenant. Sakaya, sachez que j'ai parlé à votre sœur et que nous allons sortir de là, tous autant que nous sommes. Il suffit d'attendre, quelqu'un va arriver pour nous sauver.  »

Je lui tins un tel discours. Elle devait me prendre pour un fou, ou du moins pour une folle puisque j'avais encore cet accoutrement ridicule de femme. A l'écoute de mes paroles, la belle jeune femme ne put s'empêcher de sourire. Elle ne se moqua pas non, elle souriait juste. Peut-être devait-elle se dire que j'étais bien optimiste mais ne voulait pas briser les espoirs d'une jeune gamine. Dans tout les cas, j'avais vu juste. Le Samui arriva et me libéra. Suite à quoi il s'occupait de briser les liens qui retenaient toutes les femmes. L'heure était grave, et le membre de Misuto l'avait bien compris. Nous avions en grande partie résolu cette affaire de disparitions il était désormais temps pour nous d'arrêter tout ce beau monde. Croyez-moi, ces usines diaboliques allaient vite fermer.

« Je pense aussi avoir compris ce qui se trame dans ce foutu village et crois-moi, il règne ici une atmosphère nauséabonde. Les kidnapper et les exploiter comme de vulgaires bêtes, ils vont le payer cher. Il est temps de mettre un terme à leurs conneries. Je compte sur toi pour me guider dans cette usine. J'ai été emmené sans que je m'en rende compte, je ne connais donc pas les lieux. Toi en revanche tu t'es admirablement bien infiltré. Tu dois savoir par où passer, non ? Dans tout les cas, on va passer ce site industriel au peigne fin. Je ne veux oublier personne : Brigade pourpre et son chef, chimistes, sans oublier le grand manitou de l'usine. Je les veux tous hors d'état de nuire, tous. »

J'étais hors de moi il fallait bien l'avouer. Cependant, malgré ma colère j'étais parfaitement lucide. Je ne comptais pas leur foncer tête baissée juste pour me défouler, non. J'étais assez intelligent pour laisser le Samui me guider. Il avait, sans aucun doute, une meilleure connaissance du terrain que moi alors j'allai le laisser prendre les devants pour une fois.

« Çà me convient parfaitement...»

Voilà la seule chose que j'étais en mesure de répondre. Le plan du Samui semblait correct, imparfait certes, mais tout à fait correct. Il était suffisamment fort pour s'occuper du labo' et de tout les gus qui s'y trouvaient. Quant-à moi, il fallait que je passe toute ma haine sur l'initiateur de cette aberration. Je ne savais pas vraiment qui il était ni comment il avait eu cette idée saugrenue toutefois une chose était sûre, il allait passer un sale quart d'heure. Suivant donc les instructions du membre du Misuto, je partis donc à la recherche de ce fameux « chef » tandis que lui se dirigea vers le laboratoire qu'il avait vu à son arrivée. L'objectif était simple, nous devient désormais mettre tout ce beau monde hors d'état de nuire. Pour ce faire, je courus vers ledit escalier dont m'avait parlé mon partenaire de mission. Gravissant les marches quatre à quatre, j'arrivai, comme il me l'avait signalé, là où se trouvait le bureau du grand chef de l'usine. Je me faufilai donc à l'intérieur. Un homme d'un certain âge – et d'une certaine corpulence – était en train de compter ses billets. A première vue, il ne semblait pas dangereux, il était petit, grassouillet. Bref, il avait la carrure d'un grand homme d'affaire mais absolument pas d'un combattant hors pair. Cependant, à peine m'eut-il remarqué qu'il appuya sur un bouton qui se trouvait en dessous de son bureau. Il activa alors une sorte de système d'alarme qui eut pour effet de faire venir un shinobis d'on ne sait où.

Contrairement à son employeur, lui avait la carrure d'un véritable combattant. Je ne savais pas vraiment qui il pouvait être néanmoins nul doute qu'il devait être doué de certains talents. Après tout, il était tout de même chargé de la protection du boss lui-même. Par conséquent, il était invraisemblable que son niveau soit faible. A en juger par la confiance et le sourire et par la sérénité du PDG de l'usine, il devait même être très fort. Cela ne serait d'ailleurs pas étonnant qu'il soit l'un des dirigeant de cette fameuse organisation qu'est la brigade pourpre. Celle-ci étant au service de l'entreprise, il ne serait pas étonnant que son chef soit désigné comme étant le garde personnel du PDG.

Bref, si je voulais arrêter le patron de l'usine, il allait d'abord falloir que je me charge du gros méchant garde du corps. Pour ce faire, il n'y avait pas trente six solutions, j'allai tout simplement devoir sortir la lame à pouvoir, mes capacités de sabreur, de shinobis et tout ce qui allait avec. En bref, encore un super combat contre un super gros méchant en perspective. Non pas que ça m'énervait mais si, pour une fois, je pouvais avoir une mission qui ne nécessite pas de taper du gros méchant, ce serait sympa. Enfin bref, trêve de pensées inutiles, l'heure était au combat. N'hésitant pas une seule seconde, je sortis mon arme à pouvoir, la fis liquéfier et fonçai sur lui tel le bœuf que j'étais. Lorsque je me retrouvai à mi distance de sa personne, mon sabre pris la forme d'une épée dentelée d'environ deux mètres. L'intérêt d'une telle manœuvre ? Surprendre tout simplement. En outre, en utilisant ce procédé, ma lame s'était allongé ce qui m'offrit la possibilité de le trancher d'ores et déjà. Chose que je ne fis pas puisque bizarrement, le colosse bloqua mon coup avec sa simple main. Main qui, allez savoir pourquoi, s'était transformé, devenant poilus et dure comme de l'acier. A l'aide de sa seconde main, il me donna un puissant coup. Je fus alors projeté quelques mètres plus loin, atterrissant difficilement sur le mur. Un filet de sang sortit de ma bouche tandis que je regardai mon adversaire. Son corps entier s'était transformé, il était devenue une sorte de gorille géant...

« Un Gekei... »

Oui, il n'y avait que cela de plausible. Sa force ainsi que sa taille ne pouvait être dû qu'à cela. Le chef de la brigade pourpre était donc un Gekei du Gorille.

L'affaire était résolu. Il ne nous restait plus qu'à mettre tout ce beau monde et cette enflure de dirigeant d'usine en taule. Malheureusement un obstacle se profilait et dieu sait que cet obstacle était titanesque. En effet, le gorille, ou plutôt le polymorphe de ce dernier allait être très difficile à battre. Aussi, au vue de sa force physique et de sa morphologie impressionnante je ne pouvais pas m'approcher trop près de lui sans risquer de me faire écraser en petit morceau. Pourtant, j'étais un sabreur, un expert au combat au corps à corps en somme. Malheureusement, j'allai devoir éviter de m'approcher de trop près sans quoi le combat risquait de tourner court. Analysons bien la situation. Avec un tel poids, ce gros lardon allait FORCEMENT avoir des difficulté à se mouvoir. J'avais, de ce fait, la technique idéale pour le mettre à l'épreuve. Une technique Yoton sortie doton sortie du sol ! Ce genre de technique était très rapide et très difficile à esquiver. Avec un tel poids à traîner derrière lui, il allait avoir énormément de mal à esquiver les projections. D'autant que mes piques de terre faisaient énormément de dégât sur les corps, même les plus robustes. En effet, les piquets du Doryuusu – tel était le nom de la technique – pouvaient aisément transpercer un corps y compris les os. Après m'être difficilement relevé du coup qu'il m'avait donné, je composais un simple mudra afin de faire jaillir du sol cinq piques relativement grands. Ces derniers vinrent s'enfoncer dans le corps du Gekei qui...n'avait rien.

… Mon dieu c'est quoi ça ? Pensais-je désabusé. Il s'était pris des piques aiguisés comme des lances de guerre et il n'avait rien ? Les piquets de terre n'avait même pas transpercer sa peau. Celle-ci était dure comme l'acier. C'était sûrement une technique Gekei. De la même façon que je possédais une technique d'armure Yoton lui devait posséder le don naturelle d'avoir une peau aussi solide que l'acier. Si je ne me fourvoyais pas, j'étais vraiment dans de sales draps. À peine mes piques avaient-ils heurtés sa peau dure comme de la pierre que le gorille fonça vers moi à toute vitesse.

« … Oh mon dieu. »

Imaginez vous la scène. Un monstre de deux mètres trente presque aussi musclé – et poilus – que Chuck Norris en train de vous foncer dessus. Il y avait de quoi avoir peur. Cependant ce n'était pas mon cas ! Car oui, je suis un lutin fière et intrépide et je ne connaissais pas la peur – un peu tout de même mais il faut que ça reste secret – de ce fait, j'eus l'idée d'utiliser mon manteau de lave afin de me protéger de l'attaque frontale du babouin. Il était peut-être fort mais jusqu'à preuve du contraire il n'était pas invulnérable. Et dieu sait que la lave était certainement l'une des affinités les plus destructrices qui existait en ce bas monde. Ainsi, il m'attaqua d'un puissant coup de poing se brûla. Pour ma part, bien que mon armure me protégeait je subis en parti le coup de par son extrême violence et fut, encore une fois, propulsé quelques mètres plus loin. Fort heureusement je n'avais pas de blessure grave cette fois-ci. On ne pouvait cependant pas en dire de même du Gekei. Son coup étant d'une violence inouïe, il avait pris la lave de plein fouet si bien que son poing gauche – poing avec lequel il m'avait frappé – était désormais quasiment hors d'usage. Je souriais en voyant cela et lui fis d'ailleurs une remarque quelques peu déplacée.

« Je vois que tu as mal mon gros babouin. Tu veux un pansement ? Ah ah. »

La provocation...Une très mauvaise idée. En effet, à l'écoute de mes moqueries le Gekei devint rouge de rage et me chargea dessus tel un taureaux. Ses poings avaient soudainement pris une couleur jaune or incroyable. Il s'agissait certainement d'une forme de Kumotai no Jutsu développée. Dans tout les cas, il fallait absolument que je me protège de sa technique. Il était devenu tout rouge ce qui laissait penser qu'il avait augmenter sa force via une technique Gekei et son jutsu Raiton ne me disait rien de bon. Déjà qu'il avait une force herculéenne simplement par ses attributs physique naturelles avantageux alors si en plus il augmentait sa puissance avec des éclairs concentrés dans sa main je risquais de prendre cher, très cher !

« Euréka ! »

Dans un élan de génie, j'eus une idée ! J'allais retourner sa force contre lui. Pour ce faire, j'avais la technique idéale. Avant même qu'il n'arrive à ma hauteur, je pris mon sabre et le plantai sauvagement au sol. L'Eiba Eki Kara se liquéfia alors puis liquéfia toute la pièce afin de former des fils qui bloquèrent le Gekei du gorille. En plus d'être bloqué par mes fils, il s'était pris sa propre technique Raiton de par le fait que l'eau conduisait l'électricité. Et comme si cela ne suffisait pas sa taille et son poids colossale qui pourtant faisait sa force était dorénavant un grand handicape. Effectivement, il était tellement compressé dans la toile exigüe et les fils s'enroulaient si facilement autour de lui qu'il n'allait pas tarder à s'étouffer de lui même. Après quelques secondes à se débattre comme un beau diable et à tout essayer afin de se libérer de mes fils, l'homme cessa de respirer. C'en était trop pour lui. L'étreinte du Mizu no Su avait eu raison de sa force prodigieuse. Le chef de la brigade pourpre étant mort, il ne me restait plus qu'à emprisonner le patron de l'usine et le tour était joué. D'ailleurs en parlant de patron, il était où celui-là ?

« L'enflure a profité de notre combat pour se barrer, il faut vite que je le retrouve ! »

Une trentaine d’ennemis à battre alors qu’ils étaient quatre pour leurs faire face. Le Samui et ses pingouins allaient devoir passer à l’action rapidement car les adversaires commençaient à se transformer en tout et n’importe quoi, et rapidement, on pouvait voir des léopards, des éléphants et autres bêtes aussi terrifiantes les une que les autres. Mais cela ne s’arrêtait pas là, des Samui exilés et des Kaguya expatriés leurs faisaient faceet cela montrait donc que le combat n’était pas vraiment gagner même si, le fait qu’ils aient été écarter de Kiri et du monde shinobi signifie qu’ils n’avaient pas vraiment le niveau de vrais futurs ninja.

Les pingouins se mirent à voler et à utiliser leurs art Hyôton, une technique pas si original que ça puisqu’à la différence du Samui qui a besoin d’être au contact de l’adversaire pour le congelé et bien eux tirent un puissant laser qui glace instantanément la zone toucher. Le Han’kei Koori.. quel magnifique procédé ! peut être qu’un jour Hiroyuki apprendra à l’utiliser qui sait ? Mais l’heure n’était pas aux interrogations mais aux combat ! l’ennemi étaient disperser en cône devant le Samui qui n’avait pas vraiment d’attaque pour tous les avoir d’un coup et ainsi éviter de se faire submerger par l’un ou l’autre des côtés. Les pingouins congelèrent les premières lignes ennemis grâce au lasers de glace et ainsi une quinzaine d’adversaires s’étaient transformer en statue. Il restait donc l’autre quinzaine d’ennemis qui avait été épargner par les pingouins mais Yuki et Hiro’ n’en avaient pas fini pour autant avec les survivants. Le Samui exécuta le Kiri Gakure afin de masquer sa présence et de les prendre par surprise, ou du moins de les surprendre un minimum puisqu’ils devaient s’attendre à un nouvel assaut.

La combinaison était simple, il enverrait une trombe d’eau afin de projeter un maximum d’ennemis sur le premier obstacle venu puis, ses pingouins glaceraient le tout et PAF ca fait des chocapic ! Enfin une chose est sûr, c’est que cela donnera forcément des victimes car en essayant de fuir la trombe d’eau qui leur fonce dessus et bien ils vont se marcher dans les pattes et il y aura un taux de réussite encore plus important. Après que tout cela se sera mit en place, Yuki le petit pingouin aux double-sabres n’aura plus qu’à achever les derniers survivants. Une bonne coordination et c’était gagner ! enfin si Shinichi s’en sortait de l’autre côté parce qu’autrement il était pas dans la merde, Hiroyuki avait dépenser beaucoup de chakra et enchainer sur un autre combat ne ferait que le rendre vulnérable ou le tuer.

Il lança alors sa technique, Suiton Daibakufu No Jutsu, cette technique habituellement utilisable contre une seule et unique personne fut quelque peu modifié pour l’occasion. En effet, il ne cibla pas un ennemi mais le sol se trouvant devant lui dans le but de pouvoir submerger toute une zone et toucher un maximum de personne. A Yuki et ses comparses de jouer maintenant, le gros du travail était fait et les lasers de glace entrèrent en action. En quelques secondes, tout le monde avait été transformer en statue de glace. Tandis que les pingouins allaient faire un tour pour vérifier qu’il n’y ait aucun survivant, Hiroyuki rejoignit Shinichi.

"Une fois que tout le monde sera mort, retourner chez vous je n’ai plus besoin de votre aide pour aujourd’hui les gars. Merci !"

"Pas d’quoi chef ! merci à toi de nous avoir fait participer à la fête !" répondit Yuki.

Le Samui retourna dans l’usine à la recherche de son camarade voir si il n’avait pas besoin d’aide..

« Je vais l'étriper ». Voilà la seule chose que j'avais envie de dire en ce moment même. Je ne savais pas où il était mais croyez moi si je revoyais ce gros lard de patron, j'allais lui faire passer un sale quart d'heure. Après tout, on ne se moque pas impunément du Lutin Bleu de Kiri. Ainsi, j'allais lui faire passer l'envie de fuir comme un lâche pendant que son petit copain gorille – qui n'avait rien de petit d'ailleurs – m'affrontait. Sans perdre un instant, je croquai mon doigt puis fis apparaître la salamandre de nuit : Suppai. Ce dernier ne se fit pas prier et me demanda directement pourquoi l'avais-je invoqué. Je pris simplement un des billets que le gros PDG s'amusait à compter tout à l'heure et le portais au narine de l'amphibien. J'attendais de Suppai qu'il le détecte et je savais pertinemment qu'il avait compris ce que je souhaitais de lui. Nous avions l'habitude de travailler ensemble et je n'avais pas pour habitude d'appeler Suppai pour rien. De ce fait, à peine lui avais-je montré le billet qu'il s'écria non sans une certaine ironie :

« La cible s'en va vers l'ouest ! Elle cours vachement vite en plus ah ah ! Je savais pas que tu te mettais à la chasse au lapin Shinichi. »

Ce qu'il fallait comprendre par là, c'est que le gros-lard qui servait de PDG à cette maudite usine courrait affreusement lentement... En même temps vu son poids, le contraire m'aurait étonné. Il devait être plus habitué à compter son argent qu'à faire du sport le bougre et ça, même Suppai qui ne l'avait pourtant jamais vu l'avait compris. Après quatre à cinq minutes à suivre les instructions de la salamandre, celle-ci me mena au patron tout essoufflé. Nous étions dans une petite pièce de dix à quinze mètres carrés tout au plus. Cette dernière était affreusement mal éclairée et aucune issue n'était présente. En bref, l'homme d'affaire était piégé. La mission de rang S touchait à sa fin. Celle de Suppai était désormais finie puisque j'avais retrouvé le PDG grâce à lui. Cependant, avant de partir, il ne put s'empêcher de lâcher son petit commentaire.

« Oh mon dieu Shini, c'est un gros lapin que tu chasses là. Tu m'étonnes qu'il cours si lentement. Il doit peser au moins trois fois ce qu'il devrait...Mais dis-moi ; Pourquoi tu chasses ce gars-là ? Il semble inoffensif et est tout essoufflé tu devrais le laisser reprendre sa respiration. 
– Détrompe-toi ; Il est tout sauf inoffensif. Il n'en a pas l'air comme ça mais c'est sûrement l'une des plus grandes enflures que ce monde ait jamais porté. Vu sa morphologie il ne peut pas tuer ; Il ne peut même pas courir convenablement comme tu me l'as si bien fait remarqué. Toutefois, il peut engager des gens qui se chargeront de ce travail à sa place. Si tu voyais tout ce qu'il a pu faire...Cet homme n'est pas dangereux en soi mais dieu sait qu'il peut être terriblement fourbe. Ce n'est pas l'heure de perdre du temps. »

Une fois mon explication terminée, la salamandre disparut de mon épaule dans un nuage de fumé. Je m'avançais donc prudemment vers l'homme d'affaire qui, resté collé au mur, suait à grandes gouttes. Le patron de l'usine de textile me supplia bien évidemment de le laisser partir appuyant sur le fait que si je le laissais quitter l'île je « deviendrai riche » cependant il faisait affaire à la mauvaise personne. Je n'étais absolument pas motivé par l'argent ni quoi que ça soit. Actuellement la seule chose qui m'intéressait, c'était la justice. Et croyez-moi, cet homme allait vite apprendre le sens de ce mot. Son procès allait avoir lieu à Kiri. Et au vue des preuves accablantes et de nos nombreux témoins lui et ses compagnons allaient certainement prendre la peine capitale.