A chaque mission un enjeu. Lorsque je faisais des mission de rang D ou C, cet enjeu était moindre. Il était même ridicule à vraie dire. Ramener un chien...Trouver qui a volé une orange. Ces missions sont certes instructives mais elles ne sont en rien primordiale. Même lorsque j'eus augmenter ma puissance et mon grade on ne me confiait que des missions peu importe. Des tâches comme traquer un nukenin par exemple. Puis le temps passa et les missions prirent de l'ampleur, sauver un village ; Démanteler un complot à l'échelle local. Il fallait dire que j'en avais fait du chemin depuis l'époque où j'étais chargé de ramener un lapin sacré à son maître. Aujourd'hui, j'allai devoir agir pour mon pays.

Nuls n'est sans savoir que Konoha et Kiri ne sont plus en bons termes depuis maintenant longtemps. Une guerre allait forcer éclater entre nos deux pays. Si ce n'était pas dans les prochaines semaines, ça allait être dans les prochains mois. Et c'est bien connu : Qui souhaite la paix, prépare la guerre . De ce fait, la guerre, nous allions la préparer. Et comme il se devait ! Nous étions au courant que plusieurs messagers Konohajins devaient se rendre à Kawa no Kuni pour délivrer des informations essentiels sur leurs troupes. Nous étions donc chargés de nous occuper d'eux. Intercepter, exterminer le groupe chargé de garder le convoi et ramener toutes les informations en lieux sûr. C'est-à-dire à Kiri. C'était ce genre de mission qui pouvait déterminer l'issue d'une guerre. Et ça, je ne le savais que trop bien. Ainsi, je ne devais pas me rater. Nous ne devions pas nous rater.

Car oui, je n'allais pas être seul pour mettre à bien notre mission, un chûnin allait m'accompagner. Et pas n'importe quel chûnin, il ne s'agissait ni plus ni moins que de Samui Hiroyuki, un homme que j'avais déjà rencontré en mission puisqu'il avait accompagné la team Yoma récemment. Au moins, je n'allai pas me charger de ce travail avec un inconnus. C'était déjà une bonne chose. En outre, j'avais vu à l'œuvre ce Hiroyuki, et le moins que l'on pouvait dire était qu'il n'avait rien d'un incompétent.

Une fois sortis de chez moi, je rejoignis les grands tunnels prêt à partir. Kawa no Kuni. Ce n'était pas la porte à coté. Nous devions donc prendre de l'avance. De plus, l'avance que nous pourrons prendre nous sera utile pour tendre une embuscade à ce fichu convoi pensai-je. Enfin ; ne nous précipitons pas. Je n'étais à peine parti que déjà je prévoyais la marche à suivre. Pour que tout se passe bien, je devais procéder par ordre. Tout d'abord, il fallait que nous prenions le bateau pour rejoindre Kawa no Kuni. Le voyage en bateau allait aisément durée plus de trois à quatre jours alors autant partir le plus rapidement possible. Enfin, encore fallait-il pour cela que le Samui soit présent ce qui n'était pour l'instant pas le cas. Soupirant un grand coup, je scrutai les alentours. Le chûnin du Pays de l'eau n'allait pas tarder à arriver je devais donc être aux aguets pour ne pas le manquer.

Le Samui arriva, nous nous mîmes donc en route. Tandis que nous venions d'embarquer, j'interpellai d'ores et déjà le jeune chûnin. Cela pouvait paraître un peu prématuré, toutefois, je voulais absolument que tout soit clair entre nous. Cette mission n'allait en rien être une promenade de santé, il devait en être conscient – il avait intérêt en tout cas – néanmoins je voulais que tout soit opérationnel quant-à notre manière d'agir. La mission ainsi que le voyage allait être long. Plus vite nous nous débarrassions des banalités d'usage plus vite nous pourrons nous reposer et ainsi entamer de la meilleur des façons la mission de rang A.

Les yeux dans les yeux, je regardai le Samui, puis me retournant, je posai sur la table qui se trouvait sur le pont, une carte puis la dépliai délicatement. A l'aide de mon doigt je montrai rapidement le trajet que nous allions accomplir au chûnin du Pays de l'eau. Puis, toujours dans l'optique de lui expliquer comment nous allions procéder, mon doigt dessina une sorte d'arc de cercle entre la zone qui separait Kawa no Kuni de Konoha.

– Bon, comme tu peux le voir, la distance qui sépare ces deux nations est très faible. Le but de notre mission est simplement de prendre des plans. Rien de bien compliqué en somme. Ce genre de mission peut être établie pour du rang B. Cependant, nous aurons du mal à nous saisir du contenu du convoi. Déjà, il doit y avoir une sacré garnison...En plus, si nous attaquons trop tôt, nous serons à porter des attaques du Pays du feu. Si nous attaquons trop tard, nous risquons tout simplement de perdre les plans... En bref, il faut attaquer ici !

Je positionnai mon doigt environ vers les ¾ du trajet que les Konohajins allaient accomplir. Puis je souris à Hiroyuki.

– Ici, nous serons hors de porter des attaques du Pays du feu. Et nous aurons assez de temps pour nous emparer de ces fichus plan. Toutefois il y a un hic...

Je m'arrêtai de nouveau. Puis pris un verre d'eau qui se trouvait sur la table. Je bus le verre cul-sec puis le reposai sur ladite table. Une fois ceci fait, je me raclai la gorge pour me donner un air solennel – oui, j'avais toujours rêvé de dire ça un jour. De plus, je venais de créer un effet de suspense fantastique...LA TENSION ETAIT A SON COMBLE –.

– Le hic, comme dit précédemment, c'est la garnison. S'il y a une zone où les shinobis escortant le convoi seront sur leurs gardes, c'est celle-ci. Nous ne pourrons donc pas profiter de l'effet de surprise. Ce sera tout simplement impossible. Et même s'ils ne sont pas censé être au courant d'une présence Kirijin, ils s'attendront à voir un groupe de puissants shinobis débarquer. Nous pourrons donc poser quelques pièges histoire de les déstabiliser mais ils faudra s'attendre à un véritable bain de sang. Pour ce qui est de la formation de combat, tu sembles plus disposé à rester vers l'arrière. Moi compte tenu de ma condition de sabreur, j'irai de l'avant et attaquerai directement de front nos ennemis.

Une fois ceci dit, je déglutis de nouveau afin de reprendre de plus belles.

– Tu as tout compris ? Si oui, ne perdons pas de temps et allons dormir. Les routes maritimes sont tranquilles, nous n'avons donc rien à craindre. La mission commencera lorsque nous poserons un pied à terre.

Dormir. Ce fut difficile au vue de ce qui allait nous arriver. Toutefois, c'était pour notre tandem le meilleur moyen d'aborder la mission. De ce fait, bien que j'eus du mal à trouver le sommeil, je me forçai. Au bout de quelques minutes dans mon lit à gesticuler afin de trouver la position adéquat, je trouvai enfin la position de relaxation idéale puis succombais aux paroles de Morphée. Une fois le sommeil finit, nous accostâmes sur la terre ferme. Ou devrai-je dire, sur le sable ferme. Enfin, peu importe. Nous étions arrivé, la route était longue. Je décidai donc de ne pas perdre de temps en discussions ou en futilités. Notre groupe se devait de rejoindre le lieu de l'action au plus vite.

Des dunes des arbres ; Quelle terrain pourrie. Il n'y avait nul part où se cacher, quant-au éventuels pièges, il n'y avait strictement aucun lieu où en poser sans que ceux-ci se fassent remarquer. Autant dire que de tout les terrains, on aurait difficilement pu tomber sur pire. Je me voyais mal combattre dans ces conditions. On apprenait souvent aux jeunes enfants que tout les reliefs avaient leurs avantages ainsi que leurs défauts. Toutefois, dans une situation telle que la notre, j'avais réellement beaucoup de mal à trouver une quelconque aménité à cette zone. Enfin, trêve de pensées inutiles. C'est après de longues minutes de marche qu'enfin nous vîmes au loin ce qui semblait être un village. Il y avait fort à parier qu'il s'agissait du village où les informations devaient être envoyées.

D'un signe de main, je fis arrêter notre marche afin d'ouvrir la carte qui était en ma possession. S'il voulait atteindre le village, il était évident qu'ils passeraient par l'est. Je fis donc signe au chûnin du pays de l'eau de changer de direction. Nous allions avancer quelques peu vers eux. Pas trop évidemment. Car nous devions respecter le fameux « ¾ » de chemin afin d'être en sûreté.
Tout en marchant vers l'est, je scrutai le paysage. Et il n'y avait pas à dire, ce que je voyais me plaisais bien plus ! Un paysage forestier ainsi qu'un petit lac non loin. Nous n'étions pas exactement à l'endroit prévu néanmoins je décidai que nous allions rester ici. C'était le lieu idéal pour tendre une embuscade. Certes, ils allaient s'y attendre mais au moins nous aurions un petit avantage. Et cela, pour une mission de ce rang, ce n'était pas négligeable.

– Nous allons rester les attendre ici finalement. Ce n'est pas l'endroit parfait toutefois cela me paraît être le meilleur endroit. Bon. Sur ce je vais te laisser. Trouve un endroit où te cacher, dès qu'ils arrivent, tu me laisse faire la première offensive puis on y va à deux.

A ces mots, je composai les mudras de l'Iwagakure. Ce n'était pas la technique du siècle certes. Toutefois, dans ce genre de situation, un tel jutsu allait m'être utile. Ils allaient être surpris les bougres quand ils verraient un homme sortir de terre pour les attaquer directement.

Sous la terre, l'attente était longue mais bien moins que ce qui était prévu d'origine. Il était vrai que notre avancée avait favorisé cela cependant ils avaient eux aussi dû accélérer le pas sans quoi nous n'aurions jamais pu nous rencontrer aussi vite. Dissimulé grâce à L'Iwagakure, je n'entendais que les bruits d'une calèche avançant. Ses roues frappèrent le sol et m'offrirent de quoi les repérer parfaitement. Je me déplaçait alors sous terre tant bien que mal sans faire le moindre bruits. Bientôt, je fus arrivé à seulement quelques centimètres du véhicule transportant les informations. C'est ce moment que je choisis pour attaquer. D'après les bruits de pas, il y avait trois personnes. Leurs niveau ? Il m'était inconnu. Toutefois je pouvais supposer, compte tenu du rang de la mission, qu'il y' ait au moins une personne qui soit de niveau Jonin.

Ce ne fut pas très compliqué pour moi d'identifier cette personne. Comme dit précédemment, ils étaient trois. Un qui gardait l'avant tandis que les deux autres étaient positionné sur les cotés du convoi. Nuls besoin d'être un génie pour comprendre qui des trois était le plus haut gradé. De ce fait, il allait être ma cible. Le Samui allait s'occuper des deux autres. Enfin ; Tout cela était encore vague à vrai dire. Je ne les avait pas vu. Je ne pouvais pas juger de leurs âge – et donc de leur grade –. Peut-être étaient-ils un peu trop puissant pour que le jeune Hiroyuki s'en charge seul ? Dans tout les cas, j'allai me débrouiller. Si d'aide il avait besoin ; Je pourrai lui en apporter...Si mon combat n'est pas trop épuisant bien sûr – et accessoirement si j'arrive à le gagner –.

Bref, l'heure n'était plus au pensées ni aux paroles, mais bel et bien au combat. L'affrontement entre nos deux forces allait être terrible. Cependant, nous nous y étions préparé. Quant-à eux, il ne faisait aucun doute qu'ils le soient tout autant. Sabre en main, je surgis d'un bond à quelques mètres de mon ennemie – qui d'après moi était le plus haut gradé – . J'avais pris soin auparavant de faire liquéfier mon arme et de la mettre sous sa deuxième forme. C'est à dire celle de l'épée dentelée de deux mètres. Avec ma maîtrise en sabre ainsi que cette arme destructrice. Je comptais bien lui faire de gros dégâts d'entré de jeu. Oui mais voilà, une fois sortit, je fus quelques peu surpris par...La brume ? A tout les coups, c'était le Samui qui avait fait ça ! Enfin peu importe ! J'avais, sous la terre, bien détecter la distance qui me séparait de lui, je n'avais donc absolument pas besoin de le voir pour savoir où allais-je devoir attaquer.

Accélérant mes mouvements, je frappai clairement le flanc droit de mon adversaire. Celui-ci eut le réflexe salvateur de poser sa propre lame afin de contrer la mienne...Mauvaise idée. Certes, il allait éviter quelques dommages, toutefois, sous cette forme, mon sabre était bien plus efficace qu'une lame lambda. Son arme ne fit donc pas long feu face à la mienne. L'homme au cheveux rouge – qui était donc le fameux jonin leader du convoi – avait réussit à dévier une partie de mon coup néanmoins, je venais de faire une large entaille à son flanc. Le Jonin, afin d'éviter plus longuement le combat au corps à corps, fit donc un bond – sous une impulsion de chakra – de quelques mètres vers l'arrière. L'effet de « surprise » dû au positionnement de notre attaque ainsi qu'à notre ruse avait donc fonctionné. Toutefois, j'allai regretter de ne pas en avoir finis du premier coup avec le chef. Désormais ils étaient en alerte. Le vrai combat allait démarrer.

J'avais un avantage considérable au cors à corps. Ma première manœuvre l'avait très bien démontré. Une attaque, une seule avait réussi à grièvement le blesser. Il avait beau être, tout comme moi, haut gradé, il semblait avoir quelques faiblesse dans les arts du Kenjutsu et du Taijutsu plus globalement. C'était pour moi un avantage. Car j'étais justement un spécialiste dans ce domaine. Si je pouvais encore lui lancer ne serait-ce qu'une petite attaque, je pourrai facilement me débarrasser de lui et ainsi récupérer les fameux documents. Pour ce faire, je sortis mon second sabre. Celui-ci était parfaitement semblable à l'Eiba Eki Kara. Je fis alors circuler dans cette épée mon affinité Katon. C'était assez jolie à voir d'ailleurs. Une arme d'eau et une de feu dans chacune de mes deux mains. Enfin qu'importe. Cela pouvait paraître idiot toutefois, le brouillard gênait notre vue, j'avais donc la possibilité de lancer une attaque frontale très rapide. L'adversaire dans cette histoire ? Il allait très certainement me voir arriver néanmoins j'avais une petite idée pour l'empêcher d'agir à temps.

Accélérant mes mouvements de nouveau, je fonçai vers mon opposant en utilisant pour compléter ma vitesse uns des genjutsu que j'affectionnai tout particulièrement. Celui-ci me permit de modifier la perception de mon adversaire. Mes mouvements ? Il allait tout simplement les voir avec un certain temps de retard. Dans le cas ici présent, à peine l'homme me vit-il que je me trouvai déjà à quelques mètres de lui. Encore une fois, j'étais dans une situation de force. D'un ample mouvement diagonal formé par mes bras, mes deux sabres formèrent une croix sur son corps déjà meurtri...Le combat était terminé. Du moins c'était ce que je pensai. Car oui, à peine mes deux sabres avaient-ils touché leur cible que j'eus la surprise de voir qu'il ne s'agissait ni plus ni moins que d'un simple clone. Surpris, je scrutai les alentours afin de trouver mon opposant.

Le jonin du village caché de la feuille se trouvait à ma gauche. Toutefois, bien que je l'eus vu, il était trop tard pour éviter ce qui allait suivre. En effet, le chef du convoi avait fait preuve d'ingéniosité. Il avait profité de la brume pour se substituer avec un de ses clones consistants tandis que lui chargeait une puissante technique qui m'était destiné et que, comme dit précédemment, je n'allai certainement pas pouvoir esquiver.

La technique en question était du type raiton, il s'agissait d'une sorte de puissant laser. A la vitesse à laquelle il allait, celui-ci eut vite fait de me toucher et de m'électrocuter. C'était de bonne guerre après tout. Je lui avais trancher le flanc droit, lui m'électrocutait avec une puissante technique Raiton. Nous étions en quelques sorte à égalité. La décharge fut douloureuse. Certains de mes membres étaient complètement atrophiés par la force du laser cependant je trouvai la force d'utiliser, en guise de riposte, ma technique de création de salamandres doton.

Ce jutsu n'était en rien offensive. Non, je ne souhaitais pas attaquer. Pourquoi ? Tout simplement car je n'étais pas en position de le faire ! Je devais gagner un peu de temps. C'est en grande partie pour cela que j'utilisai cette technique. Mes petites bêtes allaient s'enrouler sur le jonin. Certes, elles n'étaient pas très résistantes. Cependant elles étaient parfaitement apte à gêner pour un certain temps mon adversaire.

Alors que mes salamandres gênaient tant bien que mal le Konohajin, je reculai de quelques mètres puis tentai de dégourdir certain de mes membres. A première vue, je n'avais pas énormément de séquelles. J'avais souffert certes. Cependant j'étais toujours en mesure d'attaquer et de me mouvoir correctement. C'était une bonne chose. Si jamais je n'avais pas eu la chance de m'en sortir sans dommage majeur, la mission aurait sûrement d'ores et déjà été terminée.

Grâce à sa technique suiton, Hiroyuki parvint à se débarrasser de l’un de ses adversaires en l’envoyant chercher dans le lac pour voir si il n’y était pas. De l’autre côté, le combat durait on pouvait entendre des coups de sabre s’échanger mais le Samui ne se préoccupe pas tellement de ce qui se passe autour de lui, préférant porter toute son attention à son combat. Le terrain possédant maintenant plusieurs flaques d’eau, Hiroyuki allait pouvoir exercer ses talents de Samui.

Hiroyuki souhaitait en finir vite, si ils tuaient ses trois gars là ce serait alors trois adversaires en moins lors du grand conflit si il devait y avoir une bataille évidemment, de plus il souhaitait rentrer au plus vite Gabushi Sensei lui avait demander de se rendre au Misuto pour un entretien urgent, une opportunité pour lui de rejoindre le Misuto et de réaliser son rêve ? il le verra bien plus tard, pour l’instant seule la mission compte. Il venait donc d’envoyer un ennemi dans le lac avec de la chance, il se noierait et ne se mêlerait donc plus des affaires de Kiri et ne gênerait plus le Samui dans son combat, il en restait cependant toujours un, un type hybride, aussi fort en ninjutsu qu’en taijutsu du moins d’après ses quelques coups échanger il pouvait en déduire ceci. Hiroyuki ne s’élança pas tout de suite, préférant reprendre son souffle après une telle technique il fixait son adversaire mais essayait de voir grâce au son comment se déroulait le combat de son camarade épéiste et visiblement cela trainait en longueur et ce n’est pas très bon. En effet, plus le combat durerait, plus les chances pour que d’autres Konohajins arrivent sont grandes, enfin «chance» n’est pas vraiment le mot adéquat. Il fallait en finir au plus vite, quitte à utiliser tout le chakra qu’il lui restait, mais ses informations sont trop importante pour le village.

Alors, le Samui reprit la Kazumichi en main et parti à la rencontre de son ennemi, ils échangèrent plusieurs coups d’épées tout deux, parant presque chacun à leur tour les tentatives de l’autre, Hiroyuki ne s’était pas beaucoup exercer avec cette épée mais arrivait tant bien que mal en s’en servir, mais peut être n’avait il pas encore exploiter toutes ses capacités ? Le Samui profitant d’avoir été repousser par son adversaire créa un nouveau clone pour l’aider dans son combat ainsi, le double parti lui aussi au corps à corps afin d’aider Hiroyuki dans sa tâche. Cependant, Hiroyuki en profita afin d’effectuer une attaque éclaire sur la cible et ce en tapant dans une flaque d’eau du pied, ce geste a eut pour effet de faire s’élever dans le ciel, une dizaine de senbons de glace qui s’abattirent ensuite sur la cible. Ne souhaitant pas en rester là, peut après avoir taper dans la flaque d’eau il se rua sur son adversaire et grâce à une série de mudra il exécuta sa technique préféré "Reitou No Jutsu".

Son adversaire était toujours vivant, bien qu’amocher il souhaitait le garder en vie on sait jamais, ils peuvent avoir une mauvaise surprise..

Je tentai quelques mouvements. Tout semblait opérationnel. Mes jambes répondaient bien à mon appel. Il en fut de même pour mes bras ainsi que tout les membres de mon corps. En bref, je n'avais pas de séquelle. On pouvait dire que j'avais éviter le pire en somme. Néanmoins, rien ne disait que j'allai avoir autant de chance par la suite. Vaincre le jonin du village de la feuille s'annonçait difficile. Mes salamandres l'avaient gêné quelques instants, j'en avais donc profité pour mettre un peu de distance entre nous deux. Le shinobi originaire du Pays du feu se défit rapidement de mes bêtes puis accéléra subitement ses mouvements grâce à une impulsion raiton. L'enflure était malin. Avec sa technique précédente, il avait réduit ma capacité à me mouvoir tandis que lui allait bien plus vite.

Compte-tenu de la vitesse à laquelle l'homme avançait, il n'y avait rien à faire. Je ne pouvais me protéger efficacement. Toutefois, je pouvais répondre à son attaque en usant moi aussi un jutsu offensive. On dit que la meilleur défense, c'est l'attaque ? J'aurai vite fait de vérifier la véracité de ce proverbe. Alors que le manipulateur de Raiton fonçait vers moi, je composai quelques mudras basique. Ainsi, autour de moi sortirent cinq piques de terres qui vinrent s'enfoncer vers mon opposant. Qu'est-il alors advenu de lui ? Et bien mes piquets l'eurent transpercés de toutes parts. Les jambes, les flancs tout y était passé. Moi dans cette histoire ? Et bien j'avais pris mon lot de blessures. En effet, j'avais beau avoir utiliser ma technique, il avait réussis à s'approcher suffisamment de moi pour me toucher. Toucher ? Je devrai plutôt dire trancher. Car oui, grâce à une technique ressemblant étrangement à celle qu'avait utilisé Jisetsu Sei lors de l'examen chunin, le shinobis était parvenu à perforer mon flanc droit. J'avais gagné, certes, mais si je ne faisais rien pour arrêter l'hémorragie, je risquais de ne pas rentrer à Kiri sain et sauf.

Faisant abstraction de ma blessure, je m'approchai vers le corps inerte du Jonin – Évidemment, j'avais pris soin de ne pas le tuer car je comptais bien le ramener à Kiri pour qu'il soit interrogé par le Misuto – puis pris les documents secrets qu'il portait à sa ceinture. Je jetai un rapide coup d'oeil vers la Samui. Il semblait, lui aussi, en avoir terminé avec les quelques shinobis qu'il avait eut a affronter. La mission était donc terminée, nous pouvions rentrer à Kiri. Du moins c'était ce que je pensai. Car oui, tout n'allait pas se passer exactement comme nous l'aurions souhaité. Tout d'abord, ma blessure. Il fallait qu'elle cicatrise. Second problème, et sans aucun doute le plus gros, les renforts. J'avais presque oublié que nous étions à porté des troupes Konohajin. Si seulement je n'avais changer nos plans... Désormais, il était certain que des renforts allaient venir sous peu afin de nous arrêter. Portant ma main à mon flanc ensanglanté, je composai quelques mudras puis invoquais ma salamandre de nuit : Supai. Celle-ci allait se charger de détecter les éventuels présences aux alentours. En attendant, il fallait en toute urgence que je m'occupe de ma blessure.

N'ayant aucune connaissance en médecine je ne voyais rien d'autre à faire que cautériser ma blessure. Pour ce faire, je sortis la réplique de l'Eiba Eki Kara, l'induisis de mon chakra Katon. Désormais, le sabre brûlant, apte même à provoquer des blessures du second degré. Je cautérisais donc ma blessure de cette manière. La souffrance fut tel que je faillis m'évanouir cependant je n'avais pas le droit de prendre du repos. Pas encore. Les renforts arrivaient, nous devions donc décamper.

– On...On y va avant qu'ils ne nous rattrapent. Prend les plans et emmène le chef s'il te plait. Je vais essayé d'aller le plus vite possible.

Dans mon état, « aller vite » relevait de l'exploit. Le pauvre Hiroyuki, à la vitesse à laquelle j'avançai, j'étais plus un poids qu'un soutient.

Hiroyuki venait d’en finir avec ses deux adversaires et alors qu’il s’apprêtait à aider son compagnon dans son duel, se dernier l’avait emporté également. Seulement, il était plutôt gravement amocher et ils devaient tout deux rentrer à Kiri au plus vite car des renforts ennemis sont surement déjà en route. Après avoir fini son combat, l’épéiste jeta un coup d’œil au Samui histoire de voir si il s’en était bien sorti et se fut le cas. Il prit son épée et par un curieux moyen cautérisa sa blessure en tombant limite dans les vap’ vu l’expression de son visage. Il devait maitrisé l’élément Katon et après l’avoir insuffler dans la lame il pût se soigner un minimum.

Ils ne devaient pas rester dans les parages, des renforts étaient en chemin du moins d’après la salamandre de Shinishi qui nous indiquer qu’ils étaient non loin. Dans l’état dans lequel était son camarade, Hiro’ ne pouvait pas espérer les battre d’autant plus que leurs nombre était inconnu mais probablement qu’ils sont en masse et relativement plus puissant que le Samui. La fuite était donc le choix le plus raisonnable, après tout ils avaient récupérer les documents et firent une capture non négligeable qui pourrait, après interrogatoire, révéler des informations sur l’ennemi. La mission serait donc un franc succès si ils parvenaient à s’échapper, il fallait rejoindre le bateau pour Kiri le plus rapidement possible. L’épéiste trainait, sa blessure l’handicapée fortement Hiroyuki se chargeait de porter le corps jusqu’à Kiri :

"Un peu d’aide serait la bienvenue ! qu’est ce que t’en pense ?"

C’est une question rhétorique, car en même temps qu’il parlait, il réalisa des mudras et invoqua trois Kage Bunshin pour l’aider dans sa tâche. En effet, tandis qu’un clone l’aidait à porter le jônin de Konoha, les deux autres se mirent à soulever Shinishi dans le but de le soulager un minimum en lui évitant de trop gros effort et aussi d’augmenter sa vitesse de déplacement. L’allure était plus rapide, ils courraient comme si rien ne les chargeaient ou même les handicapaient, néanmoins ils étaient toujours suivis par les renforts adversaires ces derniers gagnant même du terrain mais le Samui eut une idée :

"Laisse toi guider par mes clones notre chemin va dévier un minimum.."

Il exécuta à nouveau son Kirigakure de manière à ce qu’une brume très épaisse s’empare d’une très large zone, ils sortirent de la route. Il espérait les perdre dans le brouillard, ils étaient non loin du navire si seulement son coéquipier pouvait faire quelque chose…

Hiroyuki me soutenait avec ses clones...Quelle situation pathétique. C'était moi le jonin et il me portait. Le pire dans l'histoire était que même si son idée était brillante, nous n'allions pas assez vite par ma faute. Les quelques shinobis qui étaient venu en renfort eurent donc vite fait de nous rattraper et ceux malgré la brume crée par le Samui. A ce rythme là, nous n'allions pas tenir longtemps. Il devait être fatigué avec son combat. Quant-à moi ma blessure m' handicapait fortement. Autant dire que nous n'étions pas dans une position très confortable. Ou bien nous continuions d'avancer en espérant rejoindre le bateau sans qu'ils puissent nous gêner, ce qui avouons-le relevait du miracle, ou bien nous profitions de l'avance que nous avions pour leur tendre un piège et nous débarrasser définitivement d'eux. Pour moi, il ne faisait aucun doute que la seconde solution était la meilleure. Ainsi, je fis signe à Hiroyuki de me laisser marcher seul.

– C'est bon, je m'occupe des renforts.

C'était un peu présomptueux de ma part que de penser que je pourrai leur faire face seul. Cependant, j'avais une idée en tête. Concentrant ce qu'il me restait de chakra, j'invoquai une pluie fine. Celle-ci avait la particularité d'être tout particulièrement inflammable. Ajouté à cela le fait que nous nous trouvâmes dans une forêt et vous obtenez des conditions idéales pour créer un incendie. Ça, croyez-moi, ça allait les gêner ! Alors que nos assaillants se rapprochaient de plus en plus de nous, je fis apparaître, dans ma main gauche, une petite flamme bleue. J'étais presque à court de chakra cependant je comptais tout de même lancer cette technique. Les Flammes Bleues Du Lutin. Soufflant dans ma main, ce qui était autrefois une petite flamme se transforma en grande vague bleue qui détruisait tout sur son passage et qui, à chaque arbre présent devenait de plus en plus dévastateur. La pluie d'huile avait quant-à elle parfaitement joué son rôle d'amplificateur. De plus, mes flammes avaient ,de base, comme spécificité de se propager à vitesse grand V. Bientôt toute la zone qui nous faisait face au Samui et à moi avait été ravagé par le gigantesque brasier bleu que je venais de créer.

Avec ça c'était sûr, ils ne pouvaient pas nous rattraper. Satisfait de moi, je m'écroulai de fatigue devant le chûnin du Pays de l'eau. Mission terminée pensai-je. L'heure était venue pour moi de prendre un petit séjour forcé dans le monde de Morphée. Je comptais sur Hiroyuki et ses clones pour me ramener à Kiri. Pour ce qui était du rapport, j'allai probablement le faire une fois sortie de l'hopital.