De nombreuses choses étaient sur le feu. Reconstruction de Nami, renforcement du village, développement du pays et du pôle médical, relations internationales. Mais parmi tous ceux-là, un problème plus important surgissait : le cas de la tentative d’assassinat du Daimyô. Elle avait déjà envoyé un courrier annonçant ce qu’il s’était déroulé à Nami no Kuni. Son homme n’était pas encore revenu mais avec toutes les formalités liées à une entrevue avec le Seigneur du pays, cela n’avait pas encore de quoi l’alerter.

Cependant un certain malaise se dégageait de toute cette situation. Un mauvais pressentiment. Une mauvaise ruse. Et avec ce sentiment, une idée qui commençait légèrement à prendre de plus en plus d’ampleur qui s’avérait convenir parfaitement à ses pensées originelles sur la question.

Ouvrant la porte de la salle de réunion, elle s’aperçut avec satisfaction qu’ils étaient tous déjà là. Parfait, la réunion pouvait commencer. À peine étaient-ils rentrés de Nami qu’elle les avait convoqués afin de faire la lumière sur la tentative d’assassinat et ce qu’il s’était passé.

Bien, la réunion peut commencer.

S’asseyant à son fauteuil, la Nanadaime Hokage prit de nouveau la parole.

Mizuki vous a déjà prévenu de la raison de votre présence ici j’en suis sûre. Suite à la tentative d’assassinat du Daimyô, il a été mis en lumière qu’il existait un lien entre celle-ci et Nami no Kuni. Vous avez tous j’en suis sûre une pièce du puzzle qui nous permettrait de résoudre ce mystère. Et les rapports papier étant souvent incomplets, il sera sûrement plus productif de mener la réflexion tous ensemble. Au cas où une chose qui vous aurait paru inintéressante s’avère avoir une certaine importance. Qui commence ?

Pianotant sur le bois de la table circulaire, elle attendit que quelqu’un prenne la parole.

Spoiler:

La conquête était finie depuis un peu moins d'une semaine,  les troupes konohajins étaient quasiment toutes rentrées hormis celles restées sur place pour instaurer la sécurité et aidé le nouveau gouvernement naissant sur le Pays des Vagues.

Cependant tout n'était pas terminé, le Kadoria avait été convoqué au Palais de l'Hokage pour une réunion qui allait tenter de comprendre le lien entre les tentatives d'attentats sur le Daimyo de Hi et Nami no Kuni, il allait sans doute s'agir de faire le lien entre les diverses conclusions d’enquêtes afin d'arriver à une conclusion totale.

L'assemblée était composée de trois genins, Sho récemment promu chuunin ainsi qu'Aburame Mizuki et l'Hokage actuelle. Miko ouvrit les discussions avant d'offrir la parole au reste du groupe.

- Bien, je vais commencer si cela ne vous gêne pas

En vrai il s'en moquait, le Kadoria rabattit alors ses coudes devant lui   avant de reprendre la parole :

- Surprenant de voir que Hyuga Munemasa n'est pas présent pour cette Assemblée, il est pourtant le lien entre le Conseil du Feu et Konoha ?

Enfin bref, là n'est pour le propos. Pour ma part, je me suis rendu en la demeure du Seigneur Vassal Ithoshigari Kempo qui faisait preuve d'un ton très hautain tout en esquivant mes questions et ne me donnant pas l'accès à « des preuves » qui auraient été, selon lui détruites.

Sho reprit son souffle.

- Comment dire que j'ai trouvé ça très suspect, surtout qu'il menait à des conclusions à des questions dont il n'aurait pas du être au courant ainsi qu'il a dissimulé des preuves en brûlant des supposés cadavres au lieu de les envoyer à la morgue. Il y a fort à penser que l'attaque sur sa personne soit une simple diversion pour faire croire à son innocence.

Une nouvelle pause.

- Je prie donc la décision de sortir le Seigneur de sa demeure, en usant d'une téléportation, pour l'emmener dans les prisons du Palais du Daimyo.

Le Kadoria assumait toujours sa décision.

- Cependant, mon action ne fut pas appréciée par tout le monde, et il ne me fut pas permit de rencontrer le Daimyo pour le prévenir de ce qui se passait en sa cour.  Un autre conseiller, qui semblait tout aussi crapuleux m'arrêta en chemin, me demandant des explications avant de faire libérer le Vassal.

Face de serpent.

- Puis il me fut demandé de me rendre à Nami où j'ai été blessé dans une bataille rangée remportée.
Mais là n'est pas le propos, pour conclure je peux dire qu'il y a de fortes chances qu'une partie du Conseil du Feu, ainsi que des seigneurs vassaux soient corrompues et ont attenté à la vie de notre Daimyo.

C'est alors que Miko prit la parole :

- Et concernant l’identité de ce fameux conseiller crapuleux dont tu parles ?

- Pour moi, il s'agirait de Shiro Ueshiyomi, mais il n'est sans doute par tout seul à baigner dans cette affaire. Et il va nous falloir aller vite, ce Shiro m'a informé que Monseigneur Takesho était actuellement dans le coma, et cela avant la conquête. Nous devons nous assurer de la bonne santé et de la sécurité de notre Daimyo.

Des conclusions qui n'allaient peut être pas plaire à tous.

Ouais ben je préfère vous le dire tout de suite: je suis déçu! Et pas qu'un peu! Non parce que vous voyez quand on m'a dit que l'Hokage m'avait invité au palais ben j'ai cru que c'était pour me remettre une médaille ou avoir un tête à tête avec elle. Ou au pire recevoir juste un bisou - je m'étais préparé à ce cas de figure, je sais qu'elle peut pas assumer son amour en plein jour (sa fonction, toussa) - mais certainement pas devoir partager la vedette avec d'autres personnes. Alors je boude! Ouais, je boude! Les bras croisés, mon bonnet péruvien vissé sur le crâne avec une classe indéniable, je me contente donc de me taire en jetant de temps à autre des regards à la volée à notre supérieure.

C'est un certain Kadoria Sho - un transfuge de Kumo je crois bien! - qui prend la parole en premier. Genre l'autre il veut me piquer la vedette hein? Ouais ben ça va pas se passer comme ça! C'est pas parce qu'il est plus grand, plus musclé et plus plus qu'il peut tenter de s'immiscer dans mon couple. Je tapote du doigt nerveusement sur la table puis lève les yeux au ciel quand le genin annonce qu'il a été blessé dans une bataille rangée. Vas-y comment il fait le beau lui! Genre "je verse le sang pour l'Hokage, chui fidèle et tout!". Pfff! S'il était vraiment digne d'épouser la Reine Cafard alors il aurait pas été blessé, c'tout! Par exemple moi j'ai pas été blessé! Vous voyez où je veux en venir?

Je me lève finalement de ma chaise et la traîne derrière-moi, perturbant un brin le discours de mon nouveau rival affectif! Ha ouais il veut la guerre? Ben moi je vais lui montrer que j'ai déjà mes entrées dans le coeur de l'Hokage. Parce que je l'ai déjà rencontrée, moi, l'Hokage! Et même que je lui ai parlé! Bon après j'ai terminé à nettoyer les toilettes de l'hôpital mais ça c'est parce qu'elle sait pas comment exprimer son affection à mon égard. C'est typique des femmes, ça. Genre elle vous font le contraire de ce qu'elles veulent vous faire! C'est vraiment compliqué...

Bref! Ma chaise, donc. Aburame Mizuki squatte déjà la droite de ma Miko. Mizuki aussi j'aimerais bien l'épouser. Bon son rang social est pas aussi élevé que celui de Miko mais elle reste jolie dans son genre. Si l'Hokage meurt avant qu'on soit mariés, je l'épouserai elle. Donc bon, ma future épouse de rechange étant assise à la droite de la Reine Cafard, je m'installe à sa gauche. La sainte trinité réunie! C'est pas beau ça? Je vois certains regards désapprobateurs! Hou les vilains jaloux. Bon maintenant que j'ai trouvé mon arbre, il s'agit de pisser dessus pour bien montrer à qui il appartient. Dans ce cas précis je ne compte bien entendu pas arroser la belle Hokage remplie de bestioles, évidemment. J'ai reçu une éducation!

"Bon! Maintenant qu'on a parlé du sujet le moins important peut-être qu'on peut passer aux choses sérieuses?" je me lève et me désigne du pouce. "Moi, Soma et une médecin légiste on a fait bien mieux que le genin Sho! Nous, on a sauvé le pays d'abord! Peut-être même le monde entier! Et le tout sans se faire... blesser!"

Regard méprisant à mon rival puis sourire enjôleur à l'Hokage. Mais je sais pas, le regard qu'elle me lance ne m'encourage pas vraiment à continuer. Elle fait encore genre elle est fâchée pour me dire qu'elle m'aime? Ha ouais ok, cette fois je me laisserai pas avoir! Je caresse donc la paume de la demoiselle furtivement avant de rougir comme un sunajin sans crème solaire. Ho nooooooooooon, je fonds. C'est trop! Ce regard, ces cheveux, cette poitrine... Trop de classe en elle! Kawaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!

"Je... heu... Soma va vous expliquer parce que je suis un peu mal à l'aise là en fait!"

Soma! Mon fidèle dest... ami, pardon! Il a bon dos, j'avoue. Mais c'est un excellent orateur! Et puis je suis certain qu'il saura vanter mes mérites avec éloquences! Je n'aurai qu'à écouter et faire le modeste...

( @Nara Sōma je te tague parce que Val il s'est trooooooooooooop foiré! )

hrp:

Tranquillou dans mon bain, je voyais mes pieds dépassr et je profitais de cette chaleur ambiante. Franchement, quel Shinobi je faisais ! On venait de mener une enquête de malade avec mon copain, on se retrouvait à être aussi réputé que les fondateurs de Konoha, le village entier allait parler de nous héhé-.. Bon pour l'instant ce n'était pas encore le cas hein mais c'était juste car la nouvelle n'avait pas circulé. Je me demandais bien qui était en charge du journalisme à Konoha, c'était pas tip-top hein ?! Bref pas très grave, ma célébrité pouvait attendre. D'ailleurs ma mamie m'avait prévenu d'une réunion qui n'allait pas tarder mais en tant que héro, je pouvais faire ma diva et arriver en dernier. Dans ma nature plutôt gentille même, j'avais prévu d'autoriser Yuki à trôner à côté de moi mais une marche en dessous quand même.

Tandis que je commençai presque à m'endormir, la vieille défonça presque la porte de la salle de bain pour me chasser à coup de rouleau à pâtisserie. Quelle fooolllee ! Avec mon agilité, je saisis une serviette pour la mettre autour de moi et après quelques chutes bah j'avais rejoint ma chambre. Elle criait, me demandait d'être sérieux et tout et tout.

«  Mamie tu ne comprends rien, je suis une légende ! »

Je n'avais pas trouvé de vaccin pour une populace en plein arrêt maladie mais on avait quand même bien travaillé avec Yuki. Le truc c'était que même en tant que héro je ne pouvais pas me payer une maison moi même alors je devais obéir à la vieille sinon elle pouvait me virer. Elle n'oserait pas malgré ses menaces mais si c'était vraiment le cas, j'avais pensé à aller dormir chez Yuki quelques temps. Je le voyais déjà me surveiller jour et nuit pour que je n'espionne pas sa sœur alors que franchement les Yamanaka non merci !

Je décidai quand même d'être sérieux pour une fois, je m'habillai correctement avec un jean et un tee-shirt avec un petit soleil en son centre. Hop, la veste sur mon épaule et j'étais parti en direction du Palais de la Hokage. D'ailleurs Palais, ça ne fait pas un peu trop reine ça ? Oh dieu, je venais de comprendre pourquoi il appelait notre Hokage la reine cafard, son intellect m'impressionnait de plus en plus. Il avait du beaucoup réfléchir pour ça ! Une quinzaine de minutes plus tard, j'arrivai devant le bâtiment de compétition de la mort qui tue. J'avais pris un peu de retard car je voulais regarder les épices importés de Suna et tout -j'avais réservé quelques sacs d'ailleurs- mais même avec ça j'étais à l'heure. Je n'allai pas faire ma diva aujourd'hui.

Direction la sallleee de réunion pour une assemblée de fou, j'imaginais déjà une médaille, une distinction.. Le rêve pour moi c'était une spatule en or croisé avec un kunaï, meilleur Shinobi et cuisiner c'est la classe. Il y avait déjà beaucoup de monde, pour ma part je pris la première chaise à disposition, je n'étais pas loin de Yuki d'ailleurs. Je lui fis signe en faisant de grands coucou avec mes bras, il m'avait vu c'était sûr !

La première personne à prendre la parole c'était euh.. qui c'était d'ailleurs ? Le mal poli il ne se présentait même pas face à nous, première très grosse erreur de sa vie, je n'aurais jamais osé à sa place. Ohhh en me tapant la tête à cause de cet âne, je vis que la Mizuki de compétition était là. Elle m'avait sûrement vu hein, je ne passais pas inaperçu moi moi moi ! Un p'tit clin d’œil avait sûrement suffit à la captiver, on y allait doucement de toute façon, ça ne servait à rien de se presser. Prendre son temps des fois ce n'était pas si nul. Pour en revenir à notre orateur du jour, il nous parla d'une morgue et de cadavres.. Olala il était ami avec la légiste lui ? Sérieux quoi, s'il voulait jouer au docteur il fallait juste nous le demander, on aurait pu lui donner son adresse. Bon en tout cas c'était cool, il avait servi à quelque chose d'après ses dires, c'était pas si mal mais comparé à nous.. zéro pointé !

Il fallait aussi m'expliquer pourquoi Yuki avait changé de place, il se trouvait à côté de la Hokage l'idiot ! Un génie ce mec, j'étais explosé de rire en le voyant. Et comme il accompagnait toujours une bêtise d'une autre bêtise, il prit la parole. Il donna même info, le bonhomme s'appelait Sho. Par contre il avait raison et on avait bel et bien sauvé le pays.. surtout moi mais bon. Et comme d'hab, je devais rattraper le coup, heureusement que c'était mon meilleur copain lui.

«  Ouais ! Moi c'est Nara Soma, vous devez sûrement tous me connaître mais au cas où je veux être poli.. »

Je bombai un petit peu mon torse et ne regardai pas une seule fois Mizuki, suis moi je te fuis, fuis moi je te suis.. Une expression plutôt bizarre mais j'voulais voir si ça marchait bien.

«  Yukine a raison genin Sho, laissons d'abord les grands parler s'il vous plaît. J'vais vous résumer tout ça les zamis, premièrement on est allé voir la légiste.. Elle a été très très très coopérative, même un peu trop. Elle nous a expliqué que le bonhomme avait peut-être était empoisonné, dans son estomac il y avait des fruits de mer et tout. Sans oublier le clan Suihou hein, tout le monde connaît j’espère ! »

Moi je ne connaissais pas perso', ce n'était que du bluff'.

«  Ensuite on s'est déplacé avec la légiste car elle nous collait trop pour voir Irobe, en utilisant un stratagème Yamanka-Nara très réfléchi on a réussi à déceler que ce n'était rien d'autre qu'un imposteur qu'on nous avait présenté, vous imaginez le truc de fou ! On a du retenir la légiste car elle avait posé ses atouts féminins sur le faux conseiller. Bref elle l'a assommé et capout, du coup on a du interroger une servante après avoir attaché la légiste. La servante nous a dit que c'était une mise en scène pour éviter la panique générale et que le vrai Matsuda Irobe avait été retrouvé transpirant et très fatigué. L'hypothèse du poison est encore bien présente mes sujets, il y avait une petite entaille dans son cou d'après les dires. Et... c'est tout ! Merci de m'avoir écouté héhé ! »

Je leur fis un grand sourire quand même car c'était la moindre des choses, si ça pouvait être un peu communicatif je ne dirai pas non, certains tiraient la gueule !

L'assemblée était constitué du duo d'Aburames à la tête du village, d'un mec qui avait l'air d'en avoir pas mal pris, et deux petits zigotos dont le discours semblait assez...comment dire...Enfantin.

Le Kadoria écouta les deux petits comiques faire leurs numéros, l'un pavanait autour de l'hokage et essaya tant bien que mal de prendre la parole, mais il semblait que la locution n'était pas le fort de ce petit genin qui, littéralement, se chia dessus.

Bon il essayait de faire le grand, mais ne semblait pas avoir les épaules pour prendre la parole. Voyons voir le deuxième larron, celui ci semblait assez confiant  puisqu'il se présenta assez clairement comme si il s'agissait du daimyo. Tout le monde devait le connaître, hum nan mais bon...

Et enfin il développa son histoire, avec quelques petits zozotements ainsi qu'un ton très hautain. Il se prenait pour qui ce petit effronté. Au moins il remercia l'assemblée pour avoir supporté sa petite histoire.

Sho se massa les tempes et toussa en regardant les deux genins autour de la table.

- Hum déjà tu connais mon nom bravo, tu sais donc que je suis un ancien kumojin, es juunin et ex chef de mon clan, donc très cher camarade, donc je pense que je suis assez « grand » pour discuter avec vous.

Il se tourna vers le blondinet.

- Vous avez sauvé un pays ? Hum intéressant et en gros vous n'avez pas pris votre enquête au sérieux ? Qu'avez vous fait à cette pauvre légiste ? Je pense que vous devriez développer la question, où j'irais moi même la voir en compagnie de votre sensei si il le faut.

Une foule de questions en somme.

- Bon dorénavant, j'aimerais que vous compreniez plusieurs chose, tout d'abord cette réunion a une importance nationale, elle concerne notre Daimyo, l'homme à la tête de notre pays qui a été victime d'un attentat tout comme d'autres conseillers, cela ayant un lien avec le Daimyo de Nami et la récente conquête. Compris ?

Il regarda les deux genins d'un air assez énervé :

- Ensuite, je peux comprendre que les aboutissants de toute cette histoire vous semble floues, et cela est normale mais s'il vous plaît comportez vous en personnes civilisées, retournez à vos places.

Et accessoirement parler avec respect, mais il ne fallait pas trop en demander. Et Sho espérait que les deux jeunes hommes comprenait l'importance de la discussion et iraient s'asseoir, et puis un cas où deux sceaux d'attractions de rang A feraient l'affaire.

- Et pour finir, si j'étais vous quand vous êtes en réunion avec la tête de votre village essayez d'agir de manière convenable, par rapport à la situation.

Un regard vers Miko. Puis il s'adressa à l'homme blessé :

- Désolé de cette intervention Hokage, mais maintenant reprenons s'il vous plaît, pouvez vous expliquer ce que contiennent les documents que vous avez récupérer ?

Cela pouvait être intéressant, car si il s'avérait qu'un lien existait entre le Daimyo de Nami, le Conseil du Feu et l'attentat sur le Daimyo, l'affaire ferait un grand pas vers l'avant. Et les coupables pourront alors être incriminés.

Spoiler:

Spoiler:

Pardon ? Haussant un sourcil mécontent à l’adresse du Kadoria, l’Aburame se craqua l’annulaire afin de se retenir de faire sauter l’insecte qui résidait dans sa caboche d’ancien Kumojin. À peine prenait-il la parole qu’il l’agressait concernant l’absence de Munemasa… Qu’il fasse attention. La dernière personne à lui avoir manqué de respect dans son bureau avait fini exécutée en place publique … Mais bon, elle lui accorderait pour cette fois le bénéfice du doute. Peut-être ne savait-il juste pas que Munemasa n’avait pas survécu à son affrontement à Ebisu … Le visage fermé elle ne pipa mot, gardant ses réflexions sur ce sujet pour l’enterrement auquel Sho la pressait tous les jours en hrp de poster...

Premier bilan : magnifique … Sho avait violenté un conseiller du Daimyo, elle le savait déjà et attendait d’avoir tous les éléments pour juger si cela méritait oui ou non punition. Quant aux présomptions de corruption … Cela n’avait rien pour la rassurer. On l’avait déjà mis en garde contre le conseiller Shiro Ueshiyomi et maintenant Ithoshigari Kempo … La situation lui déplaisait au plus haut point.

Et concernant l’identité de ce fameux conseiller crapuleux ?
Pour moi, il s'agirait de Shiro Ueshiyomi, mais il n'est sans doute par tout seul à baigner dans cette affaire. Et il va nous falloir aller vite, ce Shiro m'a informé que Monseigneur Takesho était actuellement dans le coma, et cela avant la conquête. Nous devons nous assurer de la bonne santé et de la sécurité de notre Daimyo.

Écoutant Sho qui lui répondait qu’il ne s’agissait ni plus ni moins de ce Shiro face de serpent, Miko pianota distraitement sur la table. S’arrêtant dans son mouvement à l’annonce. Takesho Imotori soi-disant dans le coma ? Le Conseil aux commandes de Hi ? … Il fallait qu’elle respire, oui, qu’elle ne montre pas à quel point elle avait besoin de se défouler à cet instant précis. Génial … Sho avait non seulement agressé un Conseiller mais ce dit Conseiller était à la tête du pays avec ses pairs. Et comment cela se faisait-il qu’elle n’avait pas été au courant de ce changement … Hmmm Shiro allait manger les pissenlits par la racine.

En pleine réflexion, un bruit stressant la tira de ses pensées pour constater que le petit blondinet, qu’elle avait déjà rencontré pour avoir fait une mauvaise blague à son fidèle destrier Senwashi, avait tout simplement décidé de se lever et de traîner sa chaise pour s’asseoir à sa gauche. Ouvrant de grands yeux colériques alors qu’il lui touchait sa main, il la retira bien rapidement, se faisant subitement tout petit. Mon dieu. Elle allait faire un massacre.

Évitant le rire nerveux quand le plus amoché du lot lui présenta des documents liant cette histoire de Nami au Johoukokan, elle laissa Mizuki récupérer les documents afin de les analyser personnellement. Au vu de la tournure des événements, elle préférait s’en charger elle-même plutôt que déléguer.

Et enfin après Chapi … Chapo. Se cachant le visage dans sa main de métal, l’Aburame ferma les yeux, le temps de récupérer sa patience perdue. Elle allait les claquer. Tous autant qu’ils étaient. Rouvrant les yeux et retirant sa main, son visage bienveillant, elle se tourna vers Notsuu.

Merci Notsuu, je ne vous retiendrai pas d’avantage, les documents que vous avez récupéré au péril de votre vie nous aiderons grandement. Je m’y pencherai moi-même dès que cette réunion se terminera. Mizuki, assigne l’un de nos hommes pour qu’il raccompagne Notsuu et pense à déposer les documents sur mon bureau. Je m’en occuperai et te laisserai le dossier Nami dans son entièreté.

Aimable, souriante mais tranchante, elle les raccompagna à la porte avant de fermer celle-ci dans un grand fracas et de se tourner vers les Genins qui restaient, son visage soudainement fermé.

Bien … Maintenant que ceux qui n’ont pas été décevants sont partis, nous allons pouvoir avoir une petite conversation.

Claquant des doigts en direction du blondinet pour l’inciter à bouger et reprendre sa place d’origine, elle leur fit à tous signe de s’asseoir avant de s’asseoir à son tour et de se tourner vers les deux plus jeunes.

Est-ce que vous pouvez m’expliquer qu’est-ce que c’était que ça ? Est-ce que vous pouvez m’expliquer depuis quand l’arrogance et la gaminerie sont de mise quand il est question de sécurité nationale ? Sans m’avancer, je vais vous expliquer ce qui semble se dégager de tout cela, en laissant Nami totalement à part. Sho, ici présent, semble assurer qu’une partie du Conseil Seigneurial serait vraisemblablement corrompue et aurait manigancé ce qui nous a été présenté de prime abord comme une tentative d’assassinat d’une nation extérieure. Oui votre enquête était capitale, mais je crois que vous ne mesurez pas la gravité de la situation. Vous parlez d’empoisonnement, d’attaques contre d’autres Conseillers. Attaques possiblement destinées à éliminer les rivaux politiques de ceux qui auraient fomenté la tentative d’assassinat. Des dissensions au sein du Conseil ? Des dissensions au sein du pays tout entier oui. Qui entraîneraient une instabilité politique en plus d’entraîner de nombreuses pertes humaines. Et au milieu de tout cela ? Notre village qui serait amené à prendre position. Alors non, vos sourires niais et vos descriptions ridicules je ne veux pas les voir ni les entendre. Pas lorsqu’il s’agit d’un sujet si important qui compromettrait non seulement le village, mais le pays tout entier et nos relations à l’extérieur. Et maintenant sortez tous les deux avant que je n’en prenne un pour taper sur l’autre. Vous donnerez les noms de la légiste et de la servante à l’accueil au premier étage et vous préviendrez votre sensei que je veux m’entretenir avec lui dans les plus brefs délais. Dehors !

Sèche au possible, amère, l’Aburame venait de congédier les deux gamins, arrêtant Sho au cas où il pensait devoir les suivre.

Pas toi.

Attendant que les Genins débarrassent le plancher, son attention se reporta vers le Genin restant.

Et maintenant, à ton tour de me fournir quelques explications supplémentaires. Kidnapper un conseiller de la sorte, le jeter en prison, le téléporter alors qu’en tant que civil son corps ne peut pas autant supporter les restrictions de l’Hiraishin que toi ? … Dis-moi, Sho. Toi qui était chef de clan et chef d’une unité spéciale… Tu ne t’es pas dit que de par ta position assez précaire à Konoha, tout cela allait entraîner des complications ? Quitte à kidnapper quelqu’un, non, on ne le met pas dans une prison à laquelle qui comploteraient avec lui ont accès. On l’isole. Et on le fait parler par tous les moyens possibles si sa culpabilité est assurée. Tu penses qu’une accréditation de Munemasa te donnait autant de crédibilité que cela ? Munemasa était certes un ami du Daimyo, hiérarchiquement parlant il n’en demeurait pas moins inférieur aux Conseillers d’Imotori. Que tu craques de la sorte avec un Conseiller sceptique je ne peux pas le comprendre et encore je suis ouverte d’esprit. Si tu avais forcé ton passage pour vérifier la véracité des dires de Shiro Ueshiyomi j’aurais pu le comprendre par exemple, étant donné j’exècre au plus haut point ce personnage … Mais là …

Soupirant profondément, elle se ressaisit.

Munemasa est mort. Tué par les partisans du Daimyô de Nami. Et il est plus que probable que le corps corrompu du Conseil de Hi ait comploté avec ce dernier au vu des ressources dont il disposait alors que son pays ne représentait économiquement et militairement rien avant notre attaque.

Pianotant doucement sur le bureau en bois, elle releva sa main et l’agita d’un petit mouvement de poignet, provoquant une petite douleur au niveau de la nuque de Sho malgré elle alors qu'elle lui retirait l'insecte tout en le gardant pour sa base de données.

Il semblerait que dans cette histoire nous nous sommes tous faits avoir et que nous avons tous été sur les nerfs à un moment ou à un autre… Je vais consulter les documents de Notsuu et j’irai confronter ce fameux Conseil afin de constater l’état de santé de notre Daimyo par moi-même. Ta mission même si elle n’a pas été une réussite m’aura permis une chose : m’apercevoir qu’il était temps que nous apprécions tes efforts et qu’il est temps que nous te fassions un peu plus confiance dorénavant. À ce titre, plus d’insecte explosif dans le crâne, et tu es promu au grade de Chûnin. Tu connais les modalités j’en suis sûr : plus de responsabilités, plus de devoirs. Continue sur ce chemin… Et bienvenue enfin à Konoha.

Et cette fois, sans scepticisme dans sa voix. L’incitant à partir d’un signe de tête et à fermer derrière lui, elle contempla alors la salle de réunion maintenant vide avant de se lever à son tour. Se positionnant derrière sa chaise. Elle ferma les yeux. Ce n’était pas cette réunion qui l’avait énervé à vrai dire. Mais ce qu’elle avait appris, ces présomptions de culpabilité qui tombaient bien trop tard à son goût. Toichi était mort, mais à quel prix ? Resserrant sa poigne sur son fauteuil, elle le souleva et le lança à l’opposé de la salle avec hargne et violence, de quoi briser le fauteuil en plusieurs éclats de bois et endommager le mur sans non plus créer un trou dans le mur renforcé. Sortant de la salle pour rejoindre son bureau, elle n’avait qu’une pensée en tête en cet instant : ils allaient tous payer.

Spoiler: