Aisément, tu avances le long des rues du village, à la recherche de quoi que ce soit d’intéressant. Vous êtes de repos aujourd’hui dans l’équipe, aussi le temps semble propice à trainer. De toute façon, elle est occupée de son côté et tu n’auras pas l’occasion de la voir, qu’importe le temps que tu passes à sa fenêtre. Soupirant lourdement, au bout d’une heure, tu acceptes enfin de renoncer à ta petite joie du jour pour profiter du temps dans les rues de Kumo – non sans te dire qu’il vaut mieux être assuré qu’elle réussisse ses projets. Sans l’ombre d’une hésitation, tu consommes un peu de ton argile et créer l’une de tes petites sentinelles, puis une seconde. Malgré la construction du village et la paix ambiante, des pressions sont palpables de tout sens et tu refuses de te faire avoir par une momentanée faiblesse. D’un mudra agile, tu enclenches tes deux créations explosives, l’une se posant non loin de Yona afin de garder un œil empli d’amour sur sa personne, l’autre fouillant le village à la recherche de quelque chose d’intéressant à faire pendant que tu commences à avancer dans les rues, conscient de la faiblesse à ta vision que cette technique prodigue.

Trop. Tu vois trop de choses. C’est la bonne réalité. Celle qui blesse. Celle qui dérange. Autour de toi, le petit oiseau fend rapidement, s’avançant et reculant en battant de ses petites ailes – chacun des battements résonne dans ta tête comme si c’était les tiennes, et chaque mot qui arrive jusqu’à l’argile se redirige inexorablement vers ton cerveau, envahissant tes sens. Sentinelle. Un mot bien militaire pour la plus grande utilité non offensive que tu as trouvée à tes petits jeux, n’est-ce pas ? Secouant légèrement la tête et te disant qu’il te faudra t’entraîner bien plus, tu inspires calmement avant de reprendre ta surveillance active à Kumo. Ressentir, toujours plus, est une nécessité pour toi. C’est… Une façon de te sentir vivant. Slalomant le petit oiseau à travers les rues de la ville, tu admires à distance, tel le plus grand des pervers, l’animation qui y règne. Des grandes allées aux ruelles obscures, tu te forces à faire le scout dans toutes les zones pour étendre ta maîtrise de la chose, souriant quand tu la vois se coiffer avant de sortir de chez elle par le biais du jumeau.

Est-ce dérangé ? Probablement. T’en rends tu comptes ? Ton orgueil le refuse allègrement. Il n’y a aucun charme à ce que tu fais, seulement de l’utilité – pourquoi donc te cacher devant ton propre visage de mensonge ? Tu soupires. Ce sont des questions qui dépassent le jeune homme chargé de sève que tu es. Tu ne veux pas de ce genre de scénario. Tu ne sais pas toi-même ce que tu veux. Idiot. Tu n’es qu’un idiot – cependant avant que la réalisation ne te frappe, quelque chose interpelle ton regard et t’invite à te diriger rapidement vers l’endroit. Une escarmouche. Un maigre conflit sans probablement le moindre intérêt, mais c’est toujours ça de plus dans ta quête pour devenir un héros que de te t’interposer. Sans l’ombre d’un moindre doute, tu sautes du haut du toit sur lequel tu te trouvais et atterrit gracieusement en plein milieu de la petite arène créée dans la zone obscure, seulement pour tomber face à face avec une quantité sidérante d’enfants qui te regardent, perdus dans leur incompréhension.

Des enfants. Bien sûr qu’il s’agit d’enfants – le rapport des tailles manque de précision dans ta perception encore, et tu ne distingues que du flou. Te voilà, pauvre idiot, à jouer au plus héroïque sur une bande de gamins inutiles qui s’amusaient. Te sens-tu fier ? Pas plus que ça et tu as bien raison….

Tous des cons. Tous des idiots. Tous des bâtards. Comment se fait-il que je sois perdue dans une classe avec autant de débiles profonds ? Je me le demande encore putain. Lancer un shuriken, même ça ils n’y arrivent pas pour la plupart. S’étonnent-ils vraiment derrière que je leur tape dessus avec toute ma force ? Nous sommes là pour devenir des ninjas, pas des prostituées merde. Alors oui, je veux bien admettre que je suis loin d’être une sainte – mais de là à ce qu’ils aillent tous se plaindre que je les martyrise... Entre les filles trop hautaines et trop stupides et les garçons trop féminins, j’ai juste envie de me casser de là, mais je ne sais que trop bien le traitement que papa me réserve si je rentre à la maison de façon précoce. Je ne sais que trop bien la douleur qui sera mienne, car celle d’hier est encore attachée à mon corps comme l’odeur d’un putois en décomposition… Seulement le rouge de mon sang n’arrive pas à l’effacer, contrairement au jus de tomate pour cet animal de merde.

Mais putain ! J’ai fait quoi exactement pour qu’il me traite comme ça ? Je ne veux que son amour. Je ne veux que qu’il dise qu’il est fier de moi. Un petit peu. Juste un petit peu. Un câlin. Un bisou avant d’aller dormir. Que sais-je ! Il n’a jamais voulu de fille. Toujours d’un garçon. Ma conne de mère a été incapable de faire ce qu’il voulait et m’a mise au monde, et maintenant j’en subis les conséquences. La force de ses coups est remplie de l’amour qu’il aimerait me porter, et le sourire fade que je lui adresse en réponse à chaque fois n’est que le reflet de mes regrets – qu’importe. Je suis la plus forte à l’école. Que ce soit pour jouer à la courtisane avec les autres putes, ou que ce soit pour jouer à la guerrière avec les petits cons. Tous peuvent tomber à mes pieds et les baiser avidement, car c’est tout ce que je leur laisse toucher. Exemplaire. Je suis exemplaire.

Survivre ou mourir – la différence m’importe peu tant que le mouvement continue. C’est bien la raison pour laquelle j’accepte, après les cours, de les rejoindre dehors dans l’une des ruelles du village. Qu’importe s’ils sont seuls ou huit, je vais les détruire avec toute la violence qu’il m’est possible d’avoir. Il n’y a pas de place pour les faibles. Pas de place pour les idiots. Alors qu’ils arrivent, tel un troupeau de chèvres stupides, je leur adresse un grand sourire hagard et plein d’orgueil. Ils vont souffrir – et déjà le premier se jette sur moi et essaye de me frapper, uniquement pour que j’esquive sur le côté et lui assène un coup puissant dans le ventre. Fière de mon attaque, j’essaye de retirer ma main mais il s’attache à moi comme une merde qu’on n’arrive à évacuer, et rapidement ils sont quatre à me retenir. Est-ce là la beauté de leur art ? Me frapper ? Me blesser ?

Je soupire calmement alors qu’un cinquième me frappe. Coup de poing. Coup de poing. Coup de poing. Coup de pied. Encore. Encore. Quel connard. Il a appris une séquence de mouvements à l’école et les utilise sans arrêt, profitant du fait que je sois immobilisée. Si seulement j’étais libre, je lui casserai ses deux pieds pour lui montrer à quel point il manque d’entrain et d’expérience dans son mouvement. Inspirant profondément, je ne leur donne même pas le plaisir de me voir avoir mal lorsqu’ils me frappent. Leurs coups ne sont rien comparés à ceux de mon père. Ils n’ont ni la force, ni l’envie de blesser. C’est une vengeance de femmelette et j’en suis presque déçue. Ils pensent vraiment devenir ninja un jour ? J’ai presque envie de lancer un Genjutsu sur celui qui me frappe pour qu’il arrête de se ridiculiser, mais l’autre débile qui vient de sauter du toit les arrête tous net. Génial putain.

Jetant un rapide coup d’œil à la scène une fois ta sidération passée, tu remarques rapidement que nombre des petits garçons que tu as dérangé fuient sans répit, comme si leur vie en dépendait. A en juger par l’état du dernier qui reste, il s’agissait plus d’une sentence physique administrée par des enfants que d’un petit jeu – innocent, tu adresses un léger sourire au garçon demeurant près de toi. Ses cheveux, bleu foncés allant sur le violet, ainsi que sa figure particulièrement svelte te font hésiter sur son genre, mais son comportement et la hardiesse de son regard te confortent à penser qu’il s’agit là d’un homme qui ne se laisse pas abattre. Tant mieux, en quelques sortes – c’est quelque chose qui sera nécessaire à ce village. Une jeunesse motivée et faisant face à tous les obstacles, prête à assumer ses erreurs et ne pas répondre aux coups des siens. Sans savoir ce qui te prend, une certaine sensation de fierté d’avoir contribuer à la construction de quelque chose pour les gens de son espèce te fais sourire plus encore alors que tu lui tends la main.

« Bonjour ! Tu vas bien ? »

Il n’y a aucune animosité dans ta voix, sinon une légère inquiétude – cinq contre un, c’est un combat qui peut s’avérer vite déplaisant, surtout pour un enfant. L’idylle d’un monde de rêve, envahi par la paix et le calme serein : c’est ce que tu aimerais pouvoir leur donner. C’est l’envie de Yona également. C’est… La foi que vous avez placé en ce village dès sa création. Une foi que vous comptez bien pousser à être réalisée au sein de votre binôme magique. Détournant ton regard du petit garçon, tu souris comme un idiot. Non loin de là, à Kumo également, elle est en train de donner une leçon semblable aux jeunes apprentis médecins de l’hôpital. Vous vous êtes bien trouvés, tous les deux – une conviction que tu partages profondément avec toi-même, perdu dans tes rêveries incessantes. Si seulement les conflits de vos familles n’interféraient pas aussi sauvagement dans votre relation, l’agressant de toute part…

Claquant ta langue contre ton palet, tu te reconcentres sur le jeune garçon qui n’a l’air guère enchanté de te voir intervenir. Il va bien, c’était déjà ça – même si quelque part, tu te dis qu’il ment de façon abjecte. Pourquoi voudrait-il protéger les autres ? Soupirant, tu t’agenouilles au sol pour le regarder droit dans les yeux, ta main sur son épaule le forçant à te regarder.

« Il n’y a pas de honte à dire que tu as mal, tu sais. Tu as été battu par un groupe de cinq autres, ce n’est pas une honte d’afficher ses émotions. Malgré tout ce que l’on nous apprend en tant que ninja sur la nécessité de les mettre de côté… C’est quelque chose qui vaut seulement en mission. »

Tu souris une fois de plus et détourne ton regard, rougissant presque devant le regard inquisiteur qu’il maintien sur toi.

« Je n’ai pas l’habitude de dire ce genre de choses, tu sais ? J’ai seulement découvert le plaisir d’avoir des émotions pour quelqu’un et j’espère que tu le connaîtras un jour également. Raconte-moi ce qu’il s’est passé. Je ne ferai rien si tu ne veux pas que je le fasse, d’accord ? Seulement… Je ne sais pas. J’ai envie de croire que ton visage endurci est un masque résultant d’une éducation stricte mais juste au sein du village et qu’un jour… Tu puisses trouver quelqu’un qui le brisera. »

Tu es loin de t’imaginer le peu d’impact que tes mots puissent avoir – si tu t’écoutais toi-même, tu te rendrais compte que tu résonnes comme un vieillard ivre en mal d’amour. N’est-ce pas honteux ? Tu ne te le demandes même pas, perdu à moitié à contempler ta moitié en train d’apprendre quelques soins de base, n’écoutant qu’en partie le jeune garçon te répondre. Incorrigible. Tu es incorrigible.

Il est sérieux celui-là à parler comme de la merde en boite ? Le seul intérêt d’interrompre cette attaque, c’est qu’il a sauvé le cul de ces cinq connards pendant un petit moment, jusqu’à ce que je les rattrape. Ils voulaient jouer aux plus futés avec moi mais maintenant, c’est l’heure de leur rendre la pareille. Sans la moindre envie, je serre la main de l’inconnu de façon lasse, uniquement pour lui signaler par ce geste que je n’ai strictement rien à faire de tout ce qu’il peut me dire. Il va certainement me voir comme une victime stupide et martyrisée alors qu’il n’y avait vraiment aucun problème avant qu’il ne vienne, et j’ai la nausée rien qu’à y penser. Adressant un maigre sourire plus qu’hypocrite, je lui réponds.

« Je… Ca va oui. »

Le voilà qui tourne sa tête et commence à rêvasser, comme le plus grand des idiots. Il se rend compte que je suis là encore ? C’est quoi l’intérêt de venir faire chier le monde si c’est pour s’occuper de soi-même derrière avec son sourire de pervers ? Il ne va pas me passer dessus au moins j’espère… J’aurais énormément de mal à expliquer à Papa pourquoi un autre homme m’a faite sienne, et il risque des problèmes sans aucune raison. Continuant de le fixer sans cligner des yeux, je m’empêche de sauter en arrière pour éviter la main qui termine sur mon épaule, m’obligeant à lui faire face. Il est vraiment spécial putain – j’ai presque l’impression qu’il a du bien boire pour raconter autant de merde, et pourtant il n’a pas l’air trop vieux non plus. Dix ans de plus que moi, c’est le maximum que je lui donne alors que je hoche la tête presque craintivement devant son discours décousu. C’est comme s’il faisait autre chose au même moment et que cette chose absorbe assez de son attention pour qu’il me néglige en partie – je ne vais pas m’en plaindre, continuant à jouer au docile avant qu’une idée plus conne que son blabla ne lui frappe l’esprit et qu’il ne décide de me frapper ou autre. Il a l’air plus puissant quand même, et la langue dégueulasse qui me lèche l’épaule actuellement signe efficacement son appartenance au clan Bakushô.

« Je… Ca a l’air cool d’avoir une personne qui compte autant pour nous, oui ! »

Sourire idiot alors que je le conforte dans ses folies, négligeant soigneusement de répondre aux questions précédentes. J’ignore pour qui il se prend, mais j’espère sincèrement réussir à partir d’ici le plus vite possible. Il n’y a rien de pire qu’un adolescent terminal en chaleur, et il pue l’envie de baiser tellement fort que même moi j’arrive à la ressentir. Cette odeur tellement proche de celle de père… J’en ai des frissons qui me forcent à secouer la tête. Soupirant légèrement, je m’extrais de son étreinte bien moins forte qu’il n’y paraît, me disant qu’il est préférable que je rentre à la maison maintenant. Avec un peu de chance, je croiserai Shigeru qui pourra me soigner un petit peu pour réduire les bleus qui doivent recouvrir mon corps, mais il est impossible qu’un autre médecin n’y jette un œil. Trop de plaies. Trop de stigmates. Adressant un dernier sourire à l’inconnu, toujours à moitié perdu dans ses pensées même s’il réalise enfin que je ne suis plus sous sa main, je lui lance quelques derniers mots avant de partir en courant.

« Je dois rentrer chez moi, sinon je serais en retard ! Au revoir Monsieur ! »

Il y a mieux et beaucoup moins évasif comme réponse, honnêtement, mais je n’en ai clairement rien à faire. Fuir les idiots et prier ne jamais recroiser leur route, si tant est donné qu’ils se souviennent de nous à un moment ou un autre. Putain… Vraiment un village de cons quand même.

Alors que tu demeures perdu dans tes idées, le jeune garçon s’extrait de ton emprise et te salue rapidement avant de fuir, te signalant sans le moindre tact que tu as été surtout une gêne. Voilà là une jeunesse bien incomprise et étrange qui habite ce village… Pourtant, quelque chose te dit que tu as bien fait. Ce tu ne sais quoi de détresse que tu as perçu dans le peu de paroles qu’il t’a adressé. Cette discrétion presque indécente derrière l’aigreur de ses mots. Ce tu ne sais quoi qui suffit à te convaincre que tu croiseras sa route un jour encore. Tu pourrais, si le cœur t’y tenais, libérer une sentinelle sur lui afin de le suivre, recyclant l’oiseau à intervalles réguliers – pourtant, il n’y a aucune envie. Les enfants demeurent des enfants et c’est à leur parents de les surveiller : tu le feras pour les tiens lorsque le jour viendra. Et tu espères sincèrement que ce jour viendra où quelqu’un, dans toute la joie et la bonne humeur, parviendra à t’appeler papa. Ne serait-ce pas le meilleur investissement dans le futur du village que d’avoir un enfant qui puisse porter ta vision à travers le temps ? Tu rêves d’un héritage non pas de richesse mais de pur conviction, de toucher l’immortalité dans ce souhait qui te paraît à la fois si puéril et si mûr.

Soupirant paisiblement, tu te relèves et essuie le peu de poussière qui s’est déposé sur ton genou, acceptant de loin les salutations du garçon. La livide jeunesse fuyant l’inaction et le temps, respectant les horaires de retour et de départ… Tu aurais aimé avec cette enfance, sincèrement. L’absence de peine ou de chagrin sérieux. L’absence de la mort à tous les coins de rue. L’absence de fratricide ou pire encore. Tellement de souvenir auxquels tu n’as aucune envie de revenir. Tellement de souvenirs que tu n’as aucunement envie de voir les jeunes de Kumo vivre, ne serait-ce qu’en partie infime. La Grande Guerre n’était rien de plaisant, et malgré toute la richesse personnelle que tu en as tiré – la maturité, peut-être – tu sais que la joie arriverait à mieux couvrir ton avenir si cette période n’avait pas existé, toujours dans l’ambivalence du fait que tu ne serais pas celui que tu es également.

Combien de complications tacites existe-t-il à ta personne ? Fermant les yeux et rappelant ta seconde sentinelle à toi, tu la dévores de nouveau pour en récupérer l’argile. Tu es un être compliqué, perdu dans la déchirure entre être celui que tu voudrais, et celui que les autres aimeraient voir. Une prison sévère et dont les chaînes sont complexes à casser, que tu arrives à ouvrir seulement en sa présence à elle. Malgré tout le vide sentimental de tes paroles, tu sais qu’elles sont vraies et légitimes. De plus en plus, un faisceau d’arguments te pousse à croire que le jeune garçon est porteur d’un fardeau semblable au tien en terme de personnalité, et tu te dis que tu prieras chaque jour pour qu’il arrive à ton nirvana. Une promesse bien vaine – après tout, tu ignores jusqu’à son identité.

Soupirant de façon désolée devant ton inconsistance et ton incapacité, tu souris calmement et te dis que cela ne te fera qu’une chose de plus à travailler sur ton caractère pour que vous puissiez tous deux continuez vos idées. Une langue se taille comme de la pierre brute, et tu espères arriver à en faire un diamant – quelle autre utilité en aurais-tu, autrement ? Jetant un regard bref à ta montre, tu jures délicatement avant de fermer les yeux un bref instant, seul dans cette ruelle. Encore trois heures avant qu’elle ne soit libre. Trois heures à tuer en te promenant dans le village et cherchant à t’occuper de façon stérile le temps qu’elle termine sa journée. Encore trois heures à l’épier par le biais d’un oiseau qu’elle a très bien remarqué – le léger sourire qu’elle affiche à ses lèvres en le fixant de temps à autres n’en est que la preuve formelle.

HRP: