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 Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui

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Shurafu Byakuya
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Message(#) Sujet: Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui EmptyLun 25 Jan 2016 - 15:39

Ce jour là, l’astre solaire était haut dans le ciel, dominant les kumojin de son éclat doré. J’aurais aimé pouvoir me poser quelque part et me contenter de l’admirer. Prendre le temps de me demander qui d’autre prendrait la peine, sous ce même ciel, de porter le même geste et de simplement lever les yeux. J’aurais peut-être même pu composer un petit haïku, quelque chose comme ça, sauf que je n’en avais pas le loisir. Je pourrais vous dire que j’étais en mission, que mon tout nouveau poste de Genin m’octroyait une affectation divine qui me poussait à m’engager dans une activité de plus vaste envergure, mais ce serait mentir. La triste et simple réalité, c’est que ma sœur m’avait envoyé au centre-ville afin de faire quelques courses pour le repas du soir. Une activité lambda, qui m’avait même fait me demander si j’étais obligé de porter mon katana pour une sortie si ordinaire. L’importance de l’objet avait résolu la question et je l’avais donc laissé pendu à ma hanche, m’engageant dans les rues avec de grands yeux curieux. Le village ninja ne ressemblait pas à ce que nous imaginions, dans mon enfance, moi et mon frère aîné. Par exemple, il n’y avait ici pas plus d’araignées que dans notre petit village perdu, ce qui était bienheureux d’ailleurs. Je n’aurais pas pu vivre dans un endroit où il en eut été autrement. Les insectes me répugnent, chose plutôt malencontreuse pour un gamin qui grandit en campagne. Sans doute l’une des nombreuses pierres à l’édifice de ma non-masculinité. Un soupir plus loin, je gagnais enfin les rues plus achalandées, parcourues d’un grand nombre de mes concitoyens, allant et venant au rythme d’une effervescence toute citadine. Même après deux années passées à Kumogakure, je trouvais encore le moyen d’être impressionné par la masse de gens qui en parcouraient chaque jour les rues.

Il me fallait toutefois échapper à mes rêveries à un moment ou à un autre. D’une part, j’approchais de ma destination et, d’autre part, il semblait y avoir quelque chose devant cette dite destination. Haussant un sourcil, je m’approchai sans trop faire de vagues, tendant l’oreille et tentant de me soulever sur la pointe des pieds, pour voir ce qu’il se passait par-dessus les épaules de mes pairs. Un duo d’hommes d’apparence plutôt bourrue haussait le ton avec ferveur, pour ne pas dire avec une animosité à peine dissimulée, prêts à se jeter mutuellement l’un à la gorge de l’autre. Tentant de jouer des coudes, je voulu me rapprocher et perdit un instant le contact visuel avec la source du conflit. Quelqu’un se devait d’intervenir afin de sauvegarder la paix dans le village, même si ce n’était qu’à petite échelle. Il faut des paysans heureux pour qu’un endroit puisse prospérer. Comme il n’y avait personne d’autre en vue et que mon bushido me commandait de désamorcer la situation, je redoublai d’effort pour émerger de la petite foule et me retrouver au premier rang. Bien, maintenant je pourrais comprendre. Il serait stupide de me jeter au milieu sans un minimum d’informations, après tout.

- Comment ça il est pas frais mon poisson?!!

- Je te dis qu’il est pas frais! Y sent la mort ton satané poisson!

- Répète ça pour voir si t’es un homme!

Est-ce donc vraiment tout ce dont il était question ici? Troubler le calme ambiant et l’humeur joyeuse des kumojin pour une simple question de fraîcheur de poisson? Certes, la question était effectivement importante et je n’aurais moi-même pas aimé porter un spécimen défraîchi à la table de ma famille, leur santé m’important plus que tout, mais il y avait bien d’autres façons de réagir à cette accusation. Croyant avoir en main suffisamment d’informations et faisant preuve de ce que l’on appelle le courage héroïque, nécessaire à tout bon bushi, je m’avançai. Car soyons honnêtes, il fallait véritablement avoir un sens aigu du sacrifice pour se jeter comme ça dans la gueule du lion et j’étais toujours aussi jeune et naïf.

- Messieurs, je vous prie. Il ne vaut pas la peine de s’énerver autant simplement pour du poisson.

Avais-je tenté avec un sourire se voulant doux. Les samurai n’étaient-ils pas supposés avoir la faculté d’interagir avec leur environnement, simplement avec leur aura? Avec un peu de chance, je pourrais peut-être les calmer de ma présence sereine et emplie de bonnes intentions. J’y croyais dur comme fer, jusqu’à ce que le pêcheur me jette un énorme spécimen dans les bras, encore humide et froid, me faisant écarquiller les yeux et reculer d’un bon pas sous le coup de la surprise, combiné au poids du poisson.

- Sauf qu’il est frais mon poisson, vérifie toi-même, gamine! Et ce n’est pas que du poisson, c’est avec ça que je vis moi! Si de fausses accusations sont portées contre mon poisson, c’est toute ma petite famille qui va en souffrir, je peux pas laisser passer ça!

- Et moi je veux pas rendre la famille de tout le monde malade! Il est pas frais son poisson, même toi tu dois pouvoir le dire, hein petite?!

Dans quelle genre de situation avais-je réussi à m’embourber cette fois. Mon regard noisette croisa celui, vide et définitivement mort, de la pauvre créature. Frais ou pas frais? Je n’en avais aucune idée moi! Je n’étais tout de même pas poissonnier et encore moins cuisinier. Je portais un katana, pas un couteau de cuisine! Sauf qu’il m’était impossible de me défiler maintenant, leur engueulade n’avait fait que grimper en tension et tous étaient tournés vers moi, attendant mon verdict comme si j’étais la personnification même de la Justice. Je devais trouver une façon de me sortir de ce mauvais pas, tout en mettant fin à ce conflit.

- Eh bien, c’est que… Euhm…

J’avais intérêt à faire mieux et vite, car mon duo de paysans semblait prêt à exploser et, cette fois, ce serait moi la cible de leur colère combinée.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui EmptyLun 25 Jan 2016 - 18:01


La journée se passait bien tranquillement pour la jeune Hakushi, peut-être un peu trop à son goût. Aujourd'hui elle n'avait aucune mission à faire, aucun entrainement à suivre ni aucune réunion à laquelle assister. C'était une journée vide où elle allait pouvoir passer tout son temps à ne rien faire. Depuis son obtention du rang de Genin, elle n'avait pas encore eu l'occasion de passer une journée aussi calme.

Après un réveil difficile forcé par les rayons du soleil qui inondaient son appartement, elle passa sa matinée dans son appartement à lire des livres sur les ninjas emblématiques du village, elle prit une longue douche et un bon plat de ramen pour le repas du midi. La moitié de la journée s'était écoulée si rapidement, que la jeune fille n'avait même pas l'impression de profiter de son jour de repos. Pour se changer les idées, elle décida d'aller faire un tour dans les rues du village. A cette heure là elles étaient animées par la population Kumojin. Tout les commerçants vantaient leurs produits et les parfums se mélangeaient dans l'air. Chaque inhalation de senteurs donnait l'impression de voyager dans un nouveau pays. C'était un sentiment que Yui trouvait fort agréable.

Elle s'habilla d'un tee-shirt rose pâle tout à fait banal et d'une jupe grise et quitta son appartement, accrochant son bandeau protecteur à sa ceinture. Mis à part la plaque en métal où était gravé le symbole du village, rien ne pouvait laisser penser qu'elle était une kunoichi, et c'était très bien comme ça. La vie de civil s'ouvrait à elle cette après midi et elle comptait bien en profiter.

Après une petite heure d'errance dans les rues bondées du village caché des Nuages, la jeune Hakushi acheta une pomme à un vendeur ambulant et s'éclipsa sur le rebord d'un toit pour la déguster tranquillement, à l'abri de la foule qui pouvait vite devenir envahissante. La petite blonde était assise sur le bord en pierre de la façade d'un haut bâtiment, ses jambes suspendues dans le vide avec une douce brise qui lui caressait la peau. Alors qu'elle dégustait son fruit acheté avec les cachets de ses missions, des éclats de voix tirèrent la Genin de ses songes.

Yui pencha la tête pour découvrir en attroupement qui s'était formé au stand de poissonnerie juste en dessous d'elle, le commerçant semblait se disputer avec un autre homme qui critiquait la qualité de ses poissons. Du moins c'est ce que Yui comprit avec les bribes de discussion qui l’atteignait.

La Hakushi observa le spectacle d'un œil amusé, mais aussi inquiète de voir que personne n'osait intervenir pour désamorcer le conflit qui commençait à s'envenimer sérieusement, le ton montait et les provocations jasaient depuis les deux parties. Finalement un homme essaya d'agir pour résonner les deux villageois et il fut rapidement considéré comme le juge de l'affaire. L'attention de l'attroupement s'était portée sur lui, la foule attendait son jugement.

Mais le pauvre garçon, oui c'était bien un garçon malgré ce que pensait les deux adultes, ne paraissait pas être le mieux placé pour juger de la qualité d'un poisson, peut-être était-il temps pour Yui d'aller lui donner un coup de main. Il ne fallait pas compter sur les témoins de ce ridicule spectacle pour agir à sa place.

Yui se laissa chuter de son perchoir, tombant aux coté du jeune homme au sabre, à la surprise générale des villageois. La Genin se retourna vers le jeune homme aux cheveux bruns, afficha un sourire compatissant et attrapa le poisson qu'il tenait encore dans ses bras, pour le porter jusque sous son nez.

Elle renifla le poisson plusieurs fois essayant de paraître la plus experte possible, et finalement le tendit vers le client mécontent. Des feuilles de papier recouvrirent doucement la marchandise comme pour créer un emballage,

» Croyez moi, il est frais ! L'odeur est naturelle et les yeux ne sont pas fripés, vous pouvez le consommer sans craintes - dit-elle d'une voix sereine et affichant un large sourire - C'est même moi qui vous l'offre !

La déclaration de la jeune fille fit éclater quelques rires dans la foule mais elle était très sérieuse, la Hakushi se retourna vers le poissonnier et lui tendit une dizaine de Ryo en lui demandant de garder la monnaie. Maintenant tout le monde était satisfait et les tensions s’apaisèrent jusqu'à ce que le l'attroupement se dissipe et que les rues retrouvent leur effervescence normale.

Yui se retourna vers le jeune homme qu'elle venait d'aider,

» Merci d'être intervenu, ils auraient fini par se taper dessus... - dit la kunoichi en remuant la tête d'un air dépité - Des fois certains kumojins manquent cruellement de savoir vivre...

Elle s'inclina alors respectueusement,

» Je suis Hakushi Yui, genin de Kumo, enchantée ! - déclara-t-elle en adressant un sourire chaleureux au sabreur.
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Message(#) Sujet: Re: Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui EmptyMer 27 Jan 2016 - 22:54

Que dire? Que faire? Je m’étais mêlé d’une histoire plus compliquée que ce dont elle avait l’air au premier abord. Ce serait une belle leçon de vie, mais j’étais un peu trop occupé à essayer de m’en tirer pour y penser véritablement. Je n’avais pas le droit de mentir, c’était contre mes principes, mais j’ignorais la vérité. Je devais être brave, je devais le leur avouer et m’excuser, mais comment réagiraient-ils alors? À n’en pas douter, je me retrouverais dans de beaux draps, si ce n’était pas déjà fait. Et dire que les curieux entourant la scène ne semblaient pas près de bouger le petit doigt. Sans doute étaient-ils trop impatients de voir la suite du déroulement de l’histoire, bien trop fascinés par le sort qui m’attendait pour m’en sauver. Je sais bien que je devrais être noble d’esprit et les en pardonner, mais pour le coup, j’avais bien envie de leur crier de m’aider au lieu de rester plantés là avec de grands yeux. Miraculeusement, quelqu’un semblait avoir entendu mon appel silencieux, volant à mon secours. Il s’agissait d’une jeune fille à la courte chevelure blonde et aux vêtements modestes, passe-partout. Ajoutons à cela un visage jovial, mais intelligent, et suffisamment de gentillesse et de volonté pour venir m’aider et le portrait est plutôt complet.

Je la laissai prendre possession du poisson, baissant mes yeux aux reflets ambrés vers mon kendo-gi, devenu poisseux et puant. Ce n’était véritablement pas de chance, mais je pourrais toujours m’en occuper plus tard. Dans l’immédiat, j’étais curieux de voir ce que la demoiselle allait faire. Plus à l’aise que moi dans ce contexte, c’est sans hésiter qu’elle certifia la fraîcheur du produit, le rendant même au client avec un emballage sorti de nulle part. J’haussai un sourcil, mais ne posai pas de question. Il aurait été impoli d’en faire autrement, d’autant plus que j’avais tout aussi bien pu manquer quelque chose et passer pour un idiot avec cette question elle aussi sortie de nulle part. La kumojin avait également payé la note, me portant cette fois à froncer un sourcil, accompagné d’un sentiment d’échec cuisant et amer. Si j’avais réussi à désamorcer la situation de mes propres moyens, elle n’en aurait pas eu le besoin et tout serait rentré dans l’ordre. Il fallut attendre quelques instants de plus pour que tous reprennent leur chemin comme si de rien n’était, parlant déjà d’autre chose et sans doute un peu déçu de la résolution pacifique du conflit. La nature humaine était bien retorse parfois.

La demoiselle tourna son attention vers moi et je cessai de frotter désespérément mes habits dans l’espoir vain de les nettoyer. Un peu mal à l’aise de me montrer ainsi devant une jeune fille, je me repris toutefois. Je devais avoir l’air fier et digne peu importe la situation, même si j’empestais le poisson assez fort pour être repéré à des lieux à la ronde. L’inconnue me remercia d’abord d’être intervenu, puis se permet un commentaire sur le savoir vivre de certains kumojin qui me fis esquisser un sourire compréhensif. Nous venions après tout d’en avoir un exemple assez parlant, mais qui ne m’empêchait pas d’essayer d’y mettre mon petit grain de sel de neutralité.

- Il faut leur pardonner, ce sont des hommes normaux qui ont à cœur leurs intérêts et ceux des gens qui comptent pour eux. Il est facile de se laisser aveugler dans ce genre de contexte.

Je m’inclinai également, retournant humblement la politesse. Hakushi Yui, Genin de Kumogakure. Nous étions donc de même grade. Devais-je être rassuré de ne pas avoir fait perdre son temps à une supérieure, ou me sentir encore plus mal d’avoir échoué là où une camarade de même rang avait réussi?

- Shurafu Byakuya, je suis également Genin de Kumogakure. Merci beaucoup de m’être venu en aide. J’ai de quoi vous rembourser, pour le poisson. Juste là… Eh?

Où était donc passé l’argent que j’avais emporté avec moi pour faire quelques courses? Oubliez ça, où était ma bourse tout court?! Ne me dites pas que je m’étais fait voler! Un ninja qui se fait prendre son argent en pleine foule, en plein jour. Si je n’avais pas déjà assez de raisons d’avoir honte, voilà qui enfonçait la flèche un peu plus profondément. Confus et surtout très gêné, je me retrouvai à frotter l’arrière de ma nuque de ma main droite, porteur d’un sourire désolé. Un jour, la chance allait être de mon côté et je n’aurais pas l’air d’un total incapable qui avait toujours besoin de l’assistance d’autrui. Un jour.

- En fait…euhm… Je crois qu’on m’a piqué ma bourse tout à l’heure, quand j’ai traversé la foule… pour intervenir… Sinon je n’habite pas très loin! Je peux toujours y aller et revenir vite fait. Ou alors, si ça vous rend mal à l’aise que je vous rende l’argent, je peux peut-être vous payer quelque chose? Un bol de ramen peut-être? Enfin, laissez-moi simplement me racheter, peu importe comment.
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Message(#) Sujet: Re: Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui EmptyJeu 28 Jan 2016 - 13:08


Yui affichait un sourire franc en écoutant les paroles du shinobi, mais il se fourvoyait sur les intentions de la genin. La Hakushi leva les mains devant elle, les paumes ouvertes vers Byakuya,

» Oui ces gens sont un peu rustres mais ils ont bon cœur. Ne t'inquiète pas tu n'as pas à me rembourser d'une quelconque manière, tu as déjà fait beaucoup en intervenant tout à l'heure. J'observais la scène depuis le toit qui surplombait le magasin et tu as été le seul à régir correctement.

D'instinct les deux Kumijins se mirent à marcher, suivant le courant de la foule autour d'eux,

» Aujourd'hui je pensais flâner dans le village. Tu peux te joindre à moi si tu veux, on pourrait peut-être retrouver ta bourse - déclara Yui avec un petit rire.

Elle ne connaissait pas ce jeune homme mais il semblait être quelqu'un de bien. Sa posture, son éloquence et son comportement étaient les signes d'une bonne éducation, comme Yui ce garçon avait du être éduqué dans le but de devenir un ninja le plus complet et respectueux des règles qui régissent la vie d'un shinobi. C'était du moins ce que la kunoichi déduisait pour le moment.

Apparemment il s'était fait dérober sa bourse contenant de l'argent, un fait plutôt étonnant car ce genre de larcins était assez rare dans le village. Mais cela ne pouvait que lui apprendre à rester méfiant en permanence, même dans un endroit familier. Yui marchait alors dans les rues de Kumo accompagné de Buyakuya, à chaque fois qu'elle lui adressait la parole elle en profitait pour l'observer, surtout sa tenue qui lui semblait particulière. Le jeune homme portait une veste de Kendo ainsi qu'un sabre à sa ceinture, il devait être un samouraï, ce qui était tout aussi étonnant pour la genin car ce genre de combattant était souvent rattaché au rude Pays du Fer et non à Kaminari. Peut-être que Yui aurait l'occasion d'en apprendre plus sur lui dans l'après midi, enfin, si il voulait bien en parler.

Après quelques minutes de marche la kunoichi s’arrêta devant un modeste établissement qui semblait être une sorte de restaurant, où l'on y servait à manger comme à boire, Yui tourna la tête pour regarder le samourai de ses yeux émeraudes,

» Si tu veux on peut s'arrêter ici pour discuter un peu, et ne t'inquiète pas, tu n'auras rien à m'offrir - dit la Hakushi en riant.

Cela pourrait être l'occasion pour les Genins de faire connaissance, et Yui pourrait se trouver un nouvel ami. On peut dire qu'elle n'avait pas vraiment le temps de s'en faire et tomber sur une personne qui semblait avoir les mêmes règles de vie qu'elle était une chance.
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Message(#) Sujet: Re: Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui EmptyMer 3 Fév 2016 - 21:10

Nous avions entreprit de marcher tranquillement dans les rues du village caché des nuages. Sur le chemin, la demoiselle m’avait adressé la parole à plusieurs reprises et j’y avais répondu du mieux que je pouvais, tentant d’oublier son regard verdoyant qui me détaillait avec curiosité. Je ne suis habituellement pas quelqu’un de très gêné… tant que ça n’implique pas une jeune femme en tout cas, mais là, disons que c’était un peu difficile. Si certains jeunes hommes savent se vendre, parler aux demoiselles comme il se doit et s’attirer leur admiration, de mon côté je ne faisais pas le poids. Mais qu’y a-t-il de mal à être timide, je vous le demande! Ce n’est pas parce que j’avais du mal à la regarder en face et à faire des réponses de plus de cinq mots sans virer au rouge que je suis nécessairement un gamin pathétique et maladroit. Enfin, pas beaucoup. Dans tous les cas, nous avions fini par atteindre un petit établissement que je n’avais encore jamais fréquenté. Il faut dire que je n’étais pas ici depuis si longtemps et que de faire le tour des restaurants n’avait jamais été une priorité. Une fois de plus, le regard riche et amical de la kunoichi se tourna vers moi et c’est avec timidité que mon regard noisette, brillant de reflets ambrés, soutint le sien. Nous arrêter pour discuter? Comme telle, ça ne posait pas vraiment de problème, si ce n’est qu’elle aurait alors la possibilité de découvrir à quel point j’étais un garçon inintéressant et coincé, puant toujours le poisson. Dans quoi m’étais-je embarqué cette fois?

- Ça n’aurait pas été un problème! Hm. Cet établissement m’a l’air plutôt bien effectivement.

Nous prîmes place à une table et je commandai pour ma part un simple thé vert. Je préférais quelque chose de classique et de sobre, qui ne prendrait pas trop de temps à consommer, mais qui nous laisserait l’opportunité de faire connaissance, conformément aux volontés de la jeune fille. Comment ça je me justifie plus que nécessaire? J’aurais bien aimé vous voir à ma place à essuyer discrètement vos mains moites sur votre hakama, sous la table. Mis à part ma grande sœur, je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de passer du temps avec une fille et encore, ce n’est pas une très bonne référence. Pour sûr que j’allais être intimidé, d’autant plus que même si nous étions du même grade, il émanait de cette ninja une confiance et une force que j’étais loin de posséder. Enfin, ce n’était pourtant pas une excuse. Je devais m’en inspirer, je devais puiser en moi la force d’être courageux et de franchir cette nouvelle épreuve mise sur mon chemin. Qu’elle différence y avait-il, après tout, entre un combat et un moment passé avec une demoiselle? Vous avez peut-être raison, je suis une cause perdue.

- Vous habitez Kumogakure depuis longtemps? Personnellement ça ne fait que deux ans. Il n’y avait plus que ma sœur et moi alors, quand elle a eu son premier fils et qu’il a montré des signes d’une mauvaise santé, le choix s’est vite imposé à moi. Il n’y avait qu’ici qu’ils pourraient vivre une vie meilleure. Enfin, désolé, je parle trop, ce n’est probablement le genre de choses qui vous intéresse. Enfin, ou peut-être que si. Hm. Pardon. Sinon, euhm… Vous venez souvent ici?

Si je pouvais me cogner la tête sur la table assez fort et assez de fois pour tomber dans le coma et échapper à la honte que j’étais à deux doigt de m’apporter, je pense bien que je le ferais. Sauf qu’un samurai n’avait pas le droit de fuir ainsi, qu’une telle conduite aurait été celle d’un lâche et que je me devais de tenir bon jusqu’au bout, quitte à y perdre quelques plumes. Il me fallait donc trouver une façon de me racheter. Enfin, c’était probablement trop tard, la première impression devait être faite depuis longtemps et elle ne devait pas être très très glorieuse. Ce qui n’empêchait pas que je pouvais toujours empirer les choses de dégénérer, peut-être. J’étais en train de réfléchir à mes options lorsqu’un brouhaha sembla monter de la cuisine. Curieux, je tendis l’oreille, tentant de comprendre des bribes de conversation et de me faire une idée de la situation générale. Quelque chose à propos d’un cuisinier qui ne s’était pas montré pour son quart de travail, deux heures à peine avant le début du rush du diner. Intervenir ou rester ici à discuter avec Hakushi-san? Telle est la question.
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Message(#) Sujet: Re: Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui EmptyMer 3 Fév 2016 - 22:25


L'approbation de Byakuya ne se fit pas attendre et les kumojins purent alors s'installer dans le petit restaurant choisit par la kunoichi. C'était un restaurant modeste mais plutôt convivial, une dizaine de table en tout étaient réparties dans un grand salon parsemés des poutres en bois pour soutenir le plafond, les tables étaient décorées avec des nappes colorées et des petits dessins représentants des plats traditionnels comme des bols de ramens.

Alors que Yui feuilletait la carte des boissons, elle ne pouvait s'empêcher de remarquer le regard fuyant et le comportement anxieux de son partenaire de table, était-il angoissé par les relations sociales ? Ou peut-être que la Hakushi le mettait mal à l'aise sans s'en rendre compte. Mais le samourai se décida prendre la parole après avoir commandé un thé vert, rapidement il s'emballa sur le sujet de sa famille en bafouillant des excuses pour ses divagations, ce à quoi Yui répondit par un franc sourire,

» Oh ne t'excuse pas, tu ne fais que montrer que tu tiens à ta famille.

La kunoichi ponctua sa phrase en commandant un simple jus de fruit et un assortiment de sushis et de makis pour elle et son camarade, en espérant qu'il aime ça.

» Non je crois bien que c'est la première fois que je viens ici - répondit la Hakushi en observant autour d'elle pour bien voir si elle ne reconnaissait pas l'endroit - Oui oui j'habite à Kumo depuis ma naissance, enfin depuis la création du village. Mon clan a participé à sa construction donc j'ai eu la chance de grandir dans le village.

Un serveur apporta les boissons des kumojins ainsi que le plateau d'assortiments, Yui le remercia en déposant des ryos dans la main de l'employé pour payer les commandes,

» Sers toi hein - dit Yui en portant un maki au crabe à sa bouche - Et puis tu peux me tutoyer, je pense avoir ton âge et je ne suis pas ta supérieure hiérarchique - dit-elle avec un sourire.

Les yeux émeraudes se posèrent sur le manche visible du sabre de Byakuya, elle allait peut-être pouvoir en parler,

» Sinon raconte moi d'où tu viens ! - demanda la Hakushi d'une voix curieuse en espérant ne pas être impolie - Si j'ai bien compris tu vivais hors du village avant ? Et je pense deviner que tu es un samouraï aussi - dit Yui en souriant et mimant de manier un sabre avec une de ses baguettes en bois.

La kunoichi sirota une gorgée de son jus de fruit, probablement à l'orange à en juger le gout et la petite grimace sur son visage, ce n'était pas son fruit préféré et elle aurait peut-être du le préciser.

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Message(#) Sujet: Re: Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui Frais ou pas frais, telle est la question | Hakushi Yui Empty

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