A son zénith, le soleil caresse cette bonne fin de matinée dans le sens du poil. Encore une journée de bonne facture. Et au milieu des ruelles bondées de monde, je piétine les pavés du centre marchand de Kumo. Deux sacs d'aliments en main, le domicile n'est plus très loin. Les courses, quelle perte de temps. Mais j'en apprécie la sortie. Sentir le vent frais sur son corps et le chaleur de l'être solaire à même la peau ... Par une si belle journée, tout s'apprêtait à être parfait.

«Oh mon dieu regardez ! Cet homme ne porte que son slip fourre-tout !»

Hum ? Comment pouvait-il percevoir à travers mes vêtements ? Comment un individu était capable d'une telle prouesse ? Si seulement je pouvais avoir la même faculté pour berner les femmes. Mais l'homme m'interpelle par de nombreuses insultes. La seule vraie question était si lui était bien de Kumo. Comment sait-il quel sous-vêtement je porte en ce moment même ? Curieux. Mais par A+B, j'éluciderais ce mystère. Continuant d'avancer comme si de rien n'était, le visage pâli de sentiment, je rencontre la vitrine d'un magasin, reflétant ma silhouette.

«Ah oui. J'ai oublier de mettre mes habits ce matin.» - Le regard étonné d'un tel fait.

Et d'un simple revers de tête, m'adressant à l'oppresseur, je lui jette quelques mots tentant de le convaincre que ce n'est en aucunement ma faute. Paria, ennemi de la vanité qu'il me crie au visage la bave sortant du gosier. Mais comment pouvais-je deviner ? Je suis si simple d'esprit, moi, le simplet du village.Et qu'en était-il de mon intégrisme au sein de cette fratrie ? Il continuait de m'insulter, la rage aux lèvres, refoulant mon amour-propre naissant pour Kumo. Et la foule se mit à me huer, comme si j'étais une bête de foire. Hmm ... Une leçon devait être donné. Je n'avais point de cape endossé sur les épaules, mais le jugement devait s'arrêter là.

D'un mouvement rapide et invisible aux yeux de simple civil dans leur genre, le premier outrancier se vit prit de douleur au nez avant de décoller ses pieds du sol pour finir contre le mur de son affaire.

«Je suis Genin après tout. Tu ne peux rien contre moi.»

Et seulement après un court silence laissant toute cette populace sans voix devant l'acte,

«Justice vient d'être rendu ! Je m'en vais donc vaquer à mes occupations désormais !»

Et saluant une demoiselle au passage, j'effleure sa poitrine de la paume de mes deux mains, sentant toute cette énergie émergeant de cette dernière. Quelle puissance dévastatrice possède t-elle ...

«Miséricorde. J'ai oublié d'acheté des ravioles»

Le paquet bien en évidence dans ce slip au couleur du ciel d'aujourd'hui parsemé de petite fusée orange, la frustration s'installe comme un mec costumé lors d'une cérémonie officielle. Un héros ne peut cuisiner de bon plat fait de ravioles si il ne possède pas l'ingrédient majeure de son chef d'oeuvre. Quelle plaie ... Mais une chose en entrainant une autre, la frustration laissa sa place à une grande amie à elle, la flemme. Alors mon fessier héroïque allait trouver cet emplacement déjà fait de mes formes à l'extrême gauche du canapé. Les yeux plongés dans le vide, pendant une seconde comparable à un siècle entier, la lune me trouva. Coucou la lune. Et dans la suite logique des choses, mon éternel repos fit saccagé par un vacarme.

Taboum !

Et à la vitesse de Jerry, mon ex-escargot d'adoption furtive, mon regard se détourne du vide pour fixer la cuisine, là où le fantôme vient d'opérer. Et très vite, le coupable est démasqué.

«Oh, un chat ... »

L'attrapant pour lui donner quelques caresses, il se prend d'affection pour moi. Le pauvre avait faim, passant par la fenêtre que j'avais entre-ouverte juste avant, il pensait trouver de quoi combler sa famine visiblement présente. C'est donc quelques cochonneries qui le nourriront avant que je le relâche par la fenêtre. Oui j'habite au cinquième étage et alors ? Un chat retombe toujours sur ses pattes n'est-ce pas ? C'est certainement mathématique ce genre de chose. Et par les poubelles s'éclatant les unes contre les autres et roulant sur les pavés de béton, le chat allait bien. Enfin je crois. Ce qui était sûr, c'est que j'allais enfin pouvoir me remettre à écrire.

Le culte Chibusa a écrit:

Règle #142: Les Oppai, qu'elles soient grosses, petites, poilues,en forme de poire ou tout à fait autre chose, restent des pêches. Elle mérite donc le plus grand respect comme le cite la règle #3.

Règle #143: Toute personne ne favorisant pas le bon développement des Oppai en tout genre, se verra sévèrement punit.

Règle #144: La règle numéro 51 est identique. Rendez-vous à la page 5.

Règle #145: Un artiste, qu'il soit peintre,dessinateur ou qu'il ai une toute autre fonction dans les métiers d'arts, ce doit d'être irréprochable quant à la représentation parfaite de n'importe quel Oppa existant.

Règle #146: Faites une prière devant l'autel dédié aux Oppai érigé dans votre salon. Si toute fois vous n'avez pas d'autel, référez-vous à la règle 8.

Règle #147: Connaitre une nouvelle fois les différentes tailles de Oppai existantes. On ne sait jamais, ça peut évoluer le temps d'arriver à la 100ème prochaine règle.

Règle #148: L'oeil, observateur de Oppai ne doit pas trahir votre expertise en espionnage de Oppai. (Si vous ne comprenez pas, c'est pas grave, moi non plus)

Règle #149: Répétez le mot "Oppai" 149 fois dans votre tête.

Règle #150: J'aime bien ce chiffre, touche la paire d'Oppai la plus proche. (règle bonus)

Nombreuses sont les personnes s'exclamant haut et fort devant ce chef-d'oeuvre, le traduise de manière désinvolte. Tous ne reconnaissent pas le talent qui sommeil en moi. Un jour, moi aussi j'écrirais les bouquins de demain.