Quelque part dans Hai no Kuni sous l’ère de la domination mondiale de Gogyou Makka…

_ Montre-moi à présent déchire lui le sartorius. Rapidité et précision !

Un regard froid, sans la moindre once de pitié, l’homme à moitié caché par la pénombre se tenait derrière un autre ligoté sur un poteau, jambes et bras écartés. Un shinobi au premier regard, mais peut-être s’agissait-il d’un civil aussi ? Le bonhomme ne ménageait aucun effort en supplication, absolument terrorisé par ce qui allait lui arriver, pleurnichait littéralement. De la morve lui coulait des narines jusqu’à la bouche et à ce spectacle repoussant s’y ajoutait ses propres larmes se mêlant avec la morve. À y regarder de plus près, l’on pouvait aisément constater qu’il tremblait de ton son corps.

Un homme en face de lui, visiblement serein, pas le moins du monde touché par les supplications s’avançait. Sa main se chargea légèrement de chakra. Il regarda son instructeur dans les yeux, un temps, puis s’avança à nouveau vers celui qui semblait tout désigné comme étant le cobaye. Les supplications se firent entendre plus fort. Mais quel que soit la force des jérémiades du cobaye, il ne pourrait être sauvé. Pas ici. Ni dans cet endroit, ni sur cette île. Pas par les temps qui courent. Et l’homme qu’il avait en face de lui le savait bien lui. Un coup sec, rapide sans crier gare. Le bourreau, appelons-le ainsi, venait de frapper sur le haut de la cuisse le cobaye. Un bruit se fit entendre immédiatement couvert par les hurlements du cobaye. Pourtant, rien ne semblait avoir changé. Du moins à la surface du corps. Aucune trace de sang, signe qu’il n’y avait aucun saignement. Le mal était en dedans.

_ Bien, à présent refais le sur l’autre jambe, mais avec le pied cette fois-ci !

Aussitôt demandé, aussitôt exécuté. Le bourreau leva la jambe. Ce membre également se chargea de chakra pile au moment où il touchait la cuisse encore valide du malheureux cobaye. Un nouveau coup sec et cette fois-ci aucun bruit audible dans la mesure où le malheureux continuait de hurler à la mort. Le bourreau lui, n’en semblait nullement affecté. Regard froid, il maintenait le contact visuel avec celui qui faisait office d’instructeur. Celui-ci venait de lui laisser un sourire des plus sadiques. À priori il appréciait le spectacle. La souffrance est quelque chose qui l’attirait depuis le plus jeune âge. Probablement quelques déviances issues d’un passé guerrier. Le bourreau, pour le moment, se contentait de constater. Uniquement.

_ Parfait ! Parfait ! À présent, achève le !

Le regard du cobaye sembla s’agrandir sous l’effet du choc. Ses cris cessèrent sur le champ probablement conscient qu’il devait être que son heure avait sonné. Le bourreau lui, hocha la tête comme pour signifier son accord envers son instructeur. Il daigna accorder un dernier regard à ce cobaye qui était déjà mort et de deux coups accrut, puis abrégea ses souffrances. Un enchainement très rapide composé d’un coup de genou sec dans la zone du foi -qui fit littéralement flancher le cobaye – tout de suite suivi d’un coup, paume ouverte au niveau du corps. Le cobaye, sur le coup, cracha du sang, yeux toujours écarquillés, mais à présent vides de toute expression, le malheureux avait enfin trouvé le repos de son âme.

Le rire de satisfaction de l’instructeur couvrit alors pièce. Une âme s’en était allé et il trouvait le moyen d’en rire. Chienne de vie lorsqu’on y repense. Pour autant, le bourreau, Yoite, était son « surnom », resta de marbre. Même après que le recruteur lui ait annoncé qu’il était prêt pour l’épreuve finale.