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 Aider un dealer ? C'est pas mon genre. (Mission Rang C ; solo)

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Message(#) Sujet: Aider un dealer ? C'est pas mon genre. (Mission Rang C ; solo) Aider un dealer ? C'est pas mon genre. (Mission Rang C ; solo) EmptyDim 29 Jan 2012 - 23:17

    Hey le gamin aux cheveux argentés !
    Qu’est-ce que tu me veux toi ?
    J’ai un service à te demander, je peux ?
    Euh ouais, vas-y ... Demande toujours, je verrai.
    De toute façon tu n’as pas le choix dit-il en me montrant une arme à feu qui était dans sa veste, je te propose une mission qui va te rapporter pas mal de blé si tu fais ce qu’on te dit de faire. Mon boss veut que tu vendes cette marchandise à bon port. Oui, comme tu peux le remarquer c’est un vendeur de drogue très reconnu à Ame no Kuni, je te conseille de ne pas lui désobéir ..
    Tant que ça me rapporte du fric, ça me va.

Comme j’peux le constater, un mec pas net du tout vient de me demander de vendre de la drogue ... Et moi, comme un gros con, j’ai accepté cette requête. Putain, quel abruti je suis. Dans le genre connerie, je crois que c’est la pire chose que j’ai pu faire. Et puis merde quoi ! Pourquoi ça n’arrive qu’à moi ? Pourquoi il n’est pas allé accoster le type qui était assis à l’autre extrémité du banc. Non bien sûr, fallait que ça soit moi, toujours pour moi les conneries de mission de ce genre. Bordel de merde. J’en reviens toujours pas d’avoir accepté la demande du mec louche, j’aurais très bien pu lui coller mes poings dans la gueule mais je ne l’ai pas fait, allez savoir pourquoi. Moi je le sais en fait, j’veux pas crever maintenant. Certes, j’aurais pu l’attaquer par derrière et lui refaire le portrait mais s’il avait la chance de choper son flingue et de me tirer dessus, il l’aurait fait son scrupule. Tous les mêmes les drogués, des bons à rien, des déchets.

Ouais, pour moi ce type d’individu n’a pas sa place dans la société. Ils sont complètement inutiles, ils nuisent à la population en vendant toutes ces substances illicites qui gâchent la vie de nombreuses personnes. De plus, ces trucs sont super dangereux pour notre corps et quand on devient indépendant de ces merdes, ben on crève. Voilà ce qui va leur arriver, faut les buter ces gens là ou les foutre en centre de désintoxication. Putain quoi, ils font chier sérieux. Et le pire dans tout ça, c’est que moi – oui, moi – j’ai accepté l’offre de cet abruti de drogué de merde. Moi qui m’étais promis de ne jamais toucher à ces drogues et ben voilà que je vais le faire. Plus précisément, je vais en vendre comme un gros trou du cul qui pense que c’est bien de faire ça pour du blé. Grosse erreur de ma part, fallait que je règle ce problème le plus vite possible au risque de tomber dans ce cercle vicieux qu’est le deal. Ce que je ne veux absolument pas faire, ne serait-ce qu’une seule fois dans ma vie. J’ai déjà assez d’emmerdes comme ça, je n’en veux pas plus, non merci.

Apparemment, la destination de cette merde était à Ame no Kuni, pays dans lequel j’avais atterri je ne sais comment. C’était surement en marchant à l’instinct une fois de plus que je me suis retrouvé là-bas. Je me trimballe avec cette drogue dans mon sac, je n’ai même pas pris la peine de la planquer ou quoi que ce soit. J’ai trop la flemme de le faire et je m’en fous si je la perds au pire. J’pourrai me barrer du pays et personne ne saura ce que je suis devenu, je n’aurai pas de problèmes au moins ! Ce pays était vraiment pourri pour tout vous dire. Franchement, comment les gens pouvaient vivre ici et être heureux en même temps ? Je pense que c’est impossible. Autant vous le dire tout de suite, j’pense que personne n’a envie de mettre le pied dehors que ce soit à n’importe quel moment de la journée. Vous voulez savoir pourquoi ?

C’est simple, il pleut tout le temps. C’est dingue, ça ne s’arrête jamais. Comment tu peux aimer ça sérieusement ? Je ne comprends pas, c’est nul à chier comme climat. Tu ne peux même pas bronzer, faire du sport en extérieur ou prendre du bon temps avec des potes puisque la pluie est omniprésente. Maintenant je commence tout doucement à mieux comprendre pourquoi ce mec s’est lancé dans le deal et plus particulièrement dans la vente de substances illicites. Il devait réellement se faire chier !

C’est pas tout ça, mais je dois trouver un moyen de sortir de ce merdier ...
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Message(#) Sujet: Re: Aider un dealer ? C'est pas mon genre. (Mission Rang C ; solo) Aider un dealer ? C'est pas mon genre. (Mission Rang C ; solo) EmptyMar 31 Jan 2012 - 21:54

Cette journée commence vraiment à me faire chier. Et cette mission de merde par la même occasion. Putain, je commence réellement à regretter mon choix. J’aurais très bien pu refuser l’offre de ce connard mais à ce moment là, ma vie en aurait dépendu. Et à l’heure qu’il est, si je n’avais pas coopéré, je serai déjà mort j’crois. Donc, comme un abruti de première, j’ai accepté pour le blé. Mais là n’est plus la question, il fallait que je trouve un moyen de me sortir de cette situation assez ... emmerdante. Plusieurs options s’offrent à moi ; je décide donc de les épier une par une pour espérer avoir le plus de chance de m’en sortir sans trop de problèmes.
La première qui me vient en tête est : je me barre du pays avec cette drogue dans mon sac. Seul problème, je n’empocherai pas cet argent que j’attends tant et je risque par la même occasion de me faire choper par des patrouilles de sécurité qui rôdent à l’entrée de certains villages. Et vu ma chance actuelle, ça risque d’arriver. Seconde option : je fais la « balance » comme qui dirait. C'est-à-dire que je vais trouver la « police » si j’peux appeler ça comme ça et je leur remets la drogue. Mais le truc c’est qu’ils vont me prendre pour un gros drogué qui est complètement HS et qui vient leur ramener de la marchandise fraichement achetée. Très mauvaise idée, j’tiens pas à finir mes jours derrière les barreaux. Tout compte fait, j’voulais faire ça mais je ne l’ai pas fait.

L’option pour laquelle j’ai opté fut finalement une toute autre chose. Ça peut paraître con, gamin, égoïste, ignoble. Bref, tous les mots que vous voulez mais je m’en branle un peu de ce qu’ils peuvent penser. Tout ce que j’avais à faire tout compte fait, c’était de me rendre à ce point de rendez-vous où la marchandise devait se livrer, faire genre que je suis un trou du cul drogué, empocher le fric et me casser tranquillement. Sauf que dans ma tête, j’vois pas les choses de cette façon là. Tout ce que j’veux, c’est me casser avec de l’argent sans pour autant vendre cette substance dégueulasse. Difficile voire impossible me diriez-vous ? Pas pour moi. L’idée fut murement réfléchie – et ouais, je réfléchis – et je comptais bien la mettre en œuvre. Vous voulez savoir ce que c’est ? C’est simple. Je me rends au lieu précis où la livraison doit se faire, je provoque une bagarre générale entre tous ces abrutis ou je les défonce tous un par un vu qu’ils seront complètement shootés. Il ne me restera plus qu’à choper l’argent et repartir tranquillement. Ah ouais j’allais oublier, cette putain de drogue je la livrerai pas réellement. Je la jetterai dans un fleuve que je trouverai sur le chemin de mon retour ou alors j’la lancerai dans leur gueule pour bien les énerver ? Cool nan ?

Trèves de bavardages, j’dois aller au lieu d’échange. Une fois de plus, j’sais pas où ça se trouve, ce trou du cul ne m’a pas donné l’endroit exact. Enfin, pas exactement, il m’a simplement expliqué en deux minutes et quarante six secondes mais bon, j’ai déjà tout oublié. Enflure d’drogué. Ce qui fait que j’suis à nouveau perdu dans Ame no Kuni. J’marche une nouvelle fois au feeling, c’est devenu une habitude d’ailleurs. C’pas plus mal en même temps, je découvre des lieux très beaux ou alors vraiment merdiques comme celui dans lequel j’déambule depuis quelques minutes. Cet endroit est complètement pourri et pas qu’un peu. Genre, y a de la merde partout par terre, ça pue la pisse d’animaux, ça pue la drogue, y a des seringues qui trainent par terre, ça pue aussi le joint. C’est bel et bien un endroit rempli d’un ramassis énorme de déchets humains. J’savais pas que ça existait encore des trucs pareils. Bref, j’crois que je vais appeler ça le Ghetto ou un Bidonville mais le nom a peu d’importance. Le Taudis serait mieux approprié. Y a aussi des rats qui courent un peu partout, j’ai oublié d’le préciser. C’est infect, comment on peut trainer là-dedans. J’vais crever d’une maladie si j’reste dans cette merde trop longtemps, fallait vite en terminer.

Pur hasard, une nouvelle fois, j’tombe sur une bande d’abrutis qui se piquent les bras. Ils sont d’ailleurs rempli de cicatrices, c’pas beau à voir mais bon ils ont choisi de devenir des grosses merdes, qu’ils le restent maintenant. Fallait bien leur poser une question pour savoir où j’devais me débarrasser de cette chose dans mon sac donc j’les aborde de façon à ce qu’ils me comprennent directement.

    Hey les grosses merdes du Taudis, où est-ce que j’dois aller pour virer cette chose de mon sac ?

Et là, j’vois bien qu’ils ont pas aimé ma façon de leur parler mais une fois que j’leur ai montré cette marchandise, leurs yeux ont commencé à s’illuminer. C’était dingue. J’en rigole encore d’ailleurs. C’est comme si j’lançais un os à un chien qui, rien qu’en le voyant, bave d’impatience que je le lance. Bah eux, ils sont devenus mes chiens en quelque sorte. Ils m’ont conduit à l’endroit où l’connard qui m’a pointé son flingue m’a abordé ainsi que l’autre trou du cul qui lui donne des ordres se trouvaient. Et ben j’peux vous dire qu’ils ressemblent à rien. C’est limite s’ils vont pas mourir de mocheté tellement c’est abusé. J’voulais rigoler d’leur gueule mais j’pense pas que c’était le moment. Le « boss » me demande si j’ai ce qu’il lui faut, fièrement je lui montre ce qu’il y a à l’intérieur. Il avait l’air content. Et moi, tout content, j’fais semblant de lui remettre la marchandise mais j’fais une feinte tout en parlant comme les dealers.

    Pas si vite ... Montre moi d’abord le fric avant d’pouvoir y toucher.

Nous en venons maintenant à l’étape où j’ai lancé l’os au petit chien. En général, le chien court, cherche après l’os et te le ramène direct. Et ben cette fois-ci, j’ai fait pareil mais avec un humain. Sauf que lui, il s’est empressé d’aller chercher le blé dans une armoire et me l’a ramené sur la table, à portée de main. Le moment était venu de briser tous les espoirs de ces pauvres cons. Je pris la drogue qui était dans mon sac et j’commence à déchirer le paquet. Les mecs deviennent fous de rage et sont prêts à me sauter dessus. Je leur dis calmement que c’était une blague, qu’il ne fallait pas s’emballer pour rien. C’est limite si j’parle à des sourds. Il fallait passer à l’action le plus vite possible et arrêter de les faire glander comme ça sinon ils allaient se ruer sur moi et me tuer ces connards. D’un mouvement bref de la main, je pris le paquet d’argent situé sur la table. Là, c’est devenu le bordel. Ils ont tous commencé à se jeter sur moi, j’pouvais pas faire grand-chose à part me battre contre ces drogués qui tombent pas avant une bonne cinquantaine de droite dans leurs gueules. C’est incroyable ce que c’est résistant mais heureusement que j’ai pas des poings normaux j’vais dire. Sinon cette bagarre aurait pu durer des heures. Ces crétins de service ont commencé à se défoncer la tronche entre eux, cela me facilita énormément la chose.

Après une dizaine de minutes de baston, j’trouve enfin une faille dans tout ce bordel que j’ai foutu. J’suis plutôt fier de moi quand même, personne n’aurait pensé à faire ça. J’suis quand même un génie. Je me retrouve donc sur le chemin du retour, toujours complètement perdu ne sachant pas où je vais. Et grâce à ma chance divine, je tombe sur une espèce de petit lac. Non non, ne pensez pas que j’ai l’intention de lâcher tout le fric que j’ai « volé ». Je jette plutôt la grosse merde qui se trouve dans mon sac, c'est-à-dire cette putain de drogue à la con. Une fois lancé, ce petit paquet s’enfonça dans les profondeurs de l’eau, c’était cool de voir ça.

Une bonne chose de faite pour ma part, j’ai gagné de l’argent et j’ai fait une bonne action. Que vouloir de plus ?
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