Informations Grade : Bras Droit de l'Hokage Messages : 1736 Rang : SSS
| (#) Sujet: Vêtu de ciel [ libre ] Mar 15 Déc 2015 - 23:08 | |
| " Le bien être est un état d'esprit produit par la contemplation des ennuis d'autrui. " Le ciel nocturne était constellé d'étoiles, bien plus qu'à Konoha. A moins que ce n'était qu'une impression ? Telle était la principale pensée de Natsuki, avachi contre le rebord du chemin de ronde des murailles qui formaient la seconde ligne de défense du Village Caché de Suna – la première étant les mirages naturels du désert. Il n'était pas tout à fait sûr d'avoir le droit d'être ici, vu qu'il n'était qu'un simple visiteur, mais pour le moment, personne ne lui avait rien dit. Un fait qui tendait à corréler avec celui qu'il n'avait croisé personne non plus.
Au loin, une caravane de marchands poursuivait sa route vers la ville portuaire d'Odaichi, profitant de la fraîcheur de la nuit plutôt que la canicule du jour pour se déplacer. Si Natsuki connaissait leur destination, c'est parce que quelques heures plus tôt, il avait conclu affaire avec l'un des commerciaux, et l'avait payé une somme plutôt coquette pour a) ne pas poser de question, et b) lui assurer de quoi régler financièrement d'éventuels soucis avec les autorités légales si ces dernières se rendaient compte que tout ne l'était pas dans les marchandises.
Hormis ce point de l'horizon qui soulevait du sable en se déplaçant, il n'y avait rien d'autre à observer que les immuables dunes du désert à perte de vue. Au final, Natsuki se rendit compte que le Pays du Vent n'était pas si différent de celui du Feu : il s'y ennuyait autant dans l'un que dans l'autre. Mais il ne blâmait pas l'hospitalité des Sunajin, il savait que le problème venait de lui, un soucis qu'il trainait depuis bientôt sept ans. Au moins, il se consolait en se disant qu'il s'évitait de passer l'hiver à Konoha. Suna ne connaissait pas cette saison, et de fait, les effets de cette dernière ne se faisait pas ressentir sur son corps. Il remplaçait l'épuisement et l'aigreur par la lassitude. Fantastique...
Le menton calé sur ses bras, il soupira, et continua d'observer la caravane au loin. Elle n'était déjà plus qu'un point.
|
|