Natsuki termina de se préparer, ce qui pour simplement sortir de son appartement loué par Suna se résumait à pas grand chose : enfiler un bermuda, une chemise bleue à fleurs blanches et des tongs. Pour une rencontre avec son Hokage, il pouvait faire mieux niveau code vestimentaire, c'était un fait. Mais dans la pratique, il était en vacances, alors il essayait de changer un peu de son habituel et éternel accoutrement austère de tous les jours, celui qui se limitait à un ensemble noir du cou aux pieds, et dont la seule différence notable entre l'été et l'hiver se situait au niveau de la longueur des manches. Cinq cent caractères pour une description qui n'intéressait personne et qui ne profitait pas vraiment à la narration, il était dans les clous. Il termina donc en récupérant le porte-serviette high-tech - comme le disent les Saibogu dans le vent – dans sa salle de bain, qu'il rangea dans une boite en carton avant de partir.

L'avantage, lorsque l'on se trouvait à l'étranger, était que les membres d'une même nation avaient tendance à être rangés tous ensemble par les autorités hébergeuses. De fait, Natsuki n'avait pas à chercher bien loin pour trouver où se situait l'appartement de Miko. Enfin, chercher était un grand mot, puisqu'il le savait déjà : il avait pêché personnellement l'information lorsque son Hokage et la troupe de genin qui l'accompagnaient étaient arrivées à Suna. L'on parlera donc davantage de '' bénéficier d'un trajet réduit en extérieur sous un climat caniculaire ''. Ainsi, il eu juste à quitter le bâtiment dans lequel il se trouvait, pour rejoindre le palier voisin. Temps estimé de voyage : trente secondes en trainant les pieds. Mille quatre cent caractères sans les espaces tout pile à compter de ce point, moins les fautes qu'il corrigera à la relecture et les balises de codage qu'il intégrait déjà au moment de ses rédactions, car c'était pénible de le faire après coup. Objectif rempli : il avait atteint le quota minimum pour assurer un rp légal de livraison, et l'avait exécuté dans de brefs délais, comme annoncé.

Mais quand même, Miko abusait. Mizuki lui avait bien dit que sa prothèse de main était prête – la jeune femme avait dû s'en rendre compte la dernière fois qu'elle avait utilisé sa salle de bain, un porte-serviette robotique à cinq doigts, cela ne court pas les rues – et malgré cela, la Hokage continuait de se plaindre sur skype de ne pas avoir encore ses deux mains opérationnelles plutôt que de bouger son séant et de venir la chercher. L'histoire en était arrivée à un point que pour la faire taire, Natsuki avait décidé d'assurer lui-même la livraison, comme cela on n'en parlera plus. C'était un petit Rp, plutôt bâclé dans sa construction, mais qui l'air de rien lui avait fait découvrir une sensation curieuse : celle de rédiger un post en moins de quarante-cinq minutes. Pour quelqu'un qui passe deux à cinq heures sur ses rédactions, je vous garantis que cela fait très étrange.

Natsuki arriva donc devant la porte de Miko, curieusement très peu gardée. Cela signifiait soit qu'elle n'était pas là, soit qu'elle n'avait pas confiance dans les défenses de Suna et qu'elle préférait assurer sa propre sécurité. Il pencha pour la première option, en sachant pertinemment que la seconde n'était pas une supposition, mais une réalité. Il tenta quand même le coup en frappant à deux reprises sur la porte, et attendit.

Une introduction classique.

« Entreeeeeeeeez ! »

La porte était fermée à clé, que celui qui voulait rentrer se démerde, la serrure était bidon et Miko n’y avait pas foutu des insectes dégueulasses qui attaqueraient quiconque tenterait une magouille intrusive … Enfin … Il lui semblait. Sinon bah il n’aurait qu’à dire qu’un horrible méchant avait voulu rentrer par effraction. Et voilà affaire réglée. Dans tous les cas il était gagnant. Bon sauf si le mec qui tapait était un assassin.

C’aurait été con n’empêche. Miko lui avait ordonné de rester là car elle disait douter de la sécurité de Suna, pensant qu’un Sunajin random tenterait de l’éliminer. Enfin pas random, mais pote avec ceux qui avaient tué Zanshi et qui voulaient pas que l’affaire avance. Ouais bah si elle voulait hein. Génial de l’amener là s’il pouvait même pas fouiller dans la cervelle de quelqu’un et le transformer psychologiquement en poule. Allongé en étoile de mer sur le lit de madame cafard, le Yamanaka faisait tourner à fond la caisse la clim.

Senso Yamanaka machin cheloue en action …

« WOUHOU NATSUKI ! »

Fit-il toujours allongé dans le lit en regardant le plafond avec le minimum syndical sur lui : un short de plage et un t shirt blanc avec une image cartoon d’un caribou qui faisait du surf. Trop chaud et trop la flemme pour bouger.

« Pourquoi t’es pas venu me voir avant ? J’m’emmerde comme un rat mort, Miko m’empêche de sortir genre blablabla j’risque de crever comme Zanshi toussa. J’te jure elle est trop chiante. Elle m’a dit que j’pourrai sortir comme une personne normale quand elle me trouvera ma baby-sitter … C’est toi ? »

Se redressant sur ses coudes, il zieuta Natsuki alors que le climatiseur commençait à crachoter.

« Putain j’en peux plus de ce bruit ça va me rendre dingue ! GROBL GROBL GROBL RHAAA »

Se relevant d’un bon, il regarda le Nara plein d’espoir.

« On sort ?! On va boire un truc ? Avec tes vacances à rallonge ici tu dois connaître tous les super spots du village ! T’as pas des adresses cools ? Tu t’es trouvée une copine ? Oh ! Et des news de l’exam pour Nozo ? J’espère qu’elle va pas crever … situvoiscquejveuxdire hein.»

*wink wink* : un parce que si elle crevait c’était la merde niveau soins pour chef de la Racine et deux car … *re-wink*

« Oh … C’est un cadeau pour moi ?! »

Spoiler:

Un jour seulement que Satochi était arrivé à Suna et déjà, il avait eu à se confronter à de drôles d'aventures au sein du village caché du désert.
La première, un enfant perdu l'ayant adopté comme frère. Une situation pas si évidente que cela a gérer pour le brun qui l'avait directement conduit à la deuxième aventure. Celle de sa rencontre avec une tenante de bar.
Nous nous passerions donc des détails, car ce n'était pas vraiment le propos actuel que le Rakuzan allait devoir traiter !
Une troisième aventure prenant la forme d'une requête de la part du Nanadaime Hokage.

Satochi était parvenu à avoir un rapide entretien avec Aburame Miko pour lui faire un rapport des évènements qui avaient eu lieu à Tsuchi no Kuni. Ce fut lors de ce bref échange que le Nanadaime confia une nouvelle mission au Chef du Clan Rakuzan.
Rien de bien difficile, il s'agissait d'une mission de protection.
Curieux, le Rakuzan voulu en apprendre d'avantage, mais seul l'identité de la personne qu'il devait protéger ressortit de ses questions.
Miko étant plutôt occupée avec l'examen Chûnin qui était tout proche d'être lancé avait écourté l'entrevue entre le Jônin et l'Ombre de la Feuille.

Le constat était simple, s'il voulait plus d'information alors il n'aurait cas discuter avec la personne en question.
Revenons en à la personne en question ! Il s'agissait d'une personne que le brun avait déjà croisée par le passé à Konoha. Yamanaka Iji... L'examinateur, "Guide" de l'examen Jônin auquel Satochi avait participé... Une altercation plus que violente avait eu lieu ce jour-là.
Les deux Jônins s'étaient également retrouvés aux portes de Konoha lorsque le Rakuzan avait refusé l'accès au village à Amaterasu.
En un bref résumé, la relation entre les deux hommes n'étaient pas très rose, mais le brun espérait qu'il s'entendrait au moins lors de cette petite période de protection.

Le Jour-J. Soit quelques heures seulement après sa petite discussion avec le Hokage. Satochi se dirigeait vers la chambre qu'elle lui avait indiquée.
Le Konohajin avait par ailleurs troqué sa longue tenue noire pour un accoutrement un peu plus estival. Un short retombant juste un peu sous les genoux, et un débardeur en guise de haut. Pour les pieds. Il s'était contenté d'une simple paire de sandale.
Ainsi vêtu, il se présenta devant la porte et frappa, entendant par la suite qu'on l'invite à entrer.

Quelques secondes simplement, qui lui permirent de constater la manque de garde dans les environs. Pour une personne protégée, Iji semblait cependant dispensé de protection Sunajins. Il en faisait aucun doute que c'était un ordre direct de l'Aburame qui avait sans doute plus confiance en la solitude du Yamanaka qu'en deux ou trois gardes de Suna. Les raisons, Satochi les chercherait auprès d'Iji.
Lorsqu'on l'invita finalement à entrer. Il attrapa la poignée et la porte et pénétra dans la pièce.

Sa surprise fut grande lorsqu'il tomba face à Natsuki son ancien Sensei et désormais Ami. Dans la place, il y avait également Iji qui semblait... Légèrement désorienté ou disons plutôt relativement agacé
Bien conscient que rester muet ne justifierait pas sa présence ici. Le Jônin décida de parler le premier.

- Natsuki ! Quel plaisir de te revoir ! Cela m'était sorti de l'esprit que tu faisais partie de la délégation de Konoha. Il porta son regard sur Iji. Salut Iji ! Cela faisait un sacré bail aussi.

Mise à part cela, c'était bien jolie les retrouvailles, mais ça n'expliquait toujours pas ce que le Rakuzan faisait ici.

- Je rentre tout juste de Tsuchi no Kuni dit-il à l'attention des deux hommes. Et le Nanadaime m'a confié le rôle d'être ton garde du corps Iji.

Les bases étaient posées, cependant, cela ne répondait toujours pas aux interrogations du Jônin qui décida dès cet instant à en savoir plus.

- D'ailleurs, pourquoi as-tu besoin d'être sous protection ?

Une voix qui n'avait rien de féminine – mais qui pouvait quand même appartenir à Miko vu sa consommation de tabac – l'invita à entrer. Natsuki poussa la poignée, mais la porte refusa de s'ouvrir. Il contempla alors, interdit, le passage qui lui était refusé avant de soupirer longuement par le nez. Après un instant de silence, il y eu un craquement, une fissure, puis un pan du mur aux contours parfaitement lisses tomba d'un seul bloc en avant dans un grand fracas sonore.

« C'était verrouillé. » fit remarquer Natsuki qui entra dans la chambre en foulant des pieds la porte désormais à terre, du même ton que l'on utilise pour indiquer à son enfant que le rond jaune ne rentrera pas dans la forme de l'étoile bleue de son jouet.

C'est alors qu'il découvrit Iji en tenue de vacances, écroulé sur le lit façon étoile de mer échouée.

« Iji ? Je me suis trompé de chambre ? Je cherchais notre Hokage.»

Il se baissa pour redresser la parcelle de mur effondré comme un vulgaire domino, et la repositionna exactement comme à son origine, au point que l'on n'en voyait même plus les interstices de séparation. Par acquit de conscience, il déverrouilla la porte pendant que le Yamanaka derrière lui le harcelait de questions.

« De quoi tu me parles ? Pourquoi devrais-je te servir de chaperon ? » parvint-il à placer en s'asseyant sur le lit à côté d'Iji après avoir posé son carton pas très loin par terre.

Celui qui dix secondes plus tôt était encore amorphe sembla être prit d'une seconde jeunesse : il se redressa dans un effort spectaculaire sur les coudes. La fatigue ne l'avait de toute façon jamais empêché de parler. Natsuki lui adressa alors alors un grand sourire, dont l'éclat concurrençait directement le soleil du désert.

« Penses-tu. Depuis le mois que je suis ici, j'ai eu le temps de faire le plein d'adresses. Et crois moi que même en commençant maintenant, la nuit sera bien trop courte pour tout vivre. Surtout que figure-toi, petit veinard, ce soir ne pouvait pas mieux tomber pour toi : j'ai rencard la petite amie que je me suis dégotté l'autre jour, ainsi que sa sœur jumelle. Mais les deux ensemble ce n'est pas possible, j'ai déjà essayé : j'ai pas assez de mes six mains pour les contenter, si tu vois ce que je veux dire. » lui murmura-t-il sur le ton de la confidence avec un œil lubrique après lui avoir entouré les épaules de son bras. « Je compte sur toi du coup, pour leur montrer les bienfaits de la '' thérapie de groupe '', doc'. »

Le sourire complice de Natsuki dura encore quelques secondes, afin d'entretenir la magie et laisser planer le doute, puis son visage retrouva son allure '' porte de prison '', avec ses traits habituels, creusés et fermés aux cernes soigneusement entretenues. Et au cas où des bribes d'espoirs vain auraient survécu dans les yeux d'Iji, Natsuki les acheva impitoyablement en collant une taloche à l'arrière du crâne de son ami avant de se laisser basculer en arrière sur le lit. Il était plus confortable que le sien.

« J'ai une tête à aller danser dans les boites de nuit, picoler dans les bars et culbuter les filles que j'y trouve ? C'est à se demander si tu dors pas parfois pendant que tu t'occupes de moi. » lâcha-t-il, fatigué.

Un sujet d'étude vieux de presque quatre ans, il y avait de quoi se lasser. Surtout que ce dernier était incapable de ramener l'adresse d'un bon bar où se détendre.

« Non, j'ai rien de tout cela, juste une boite que je devais livrer à... Ouais, c'est un cadeau pour toi. » rectifia-t-il finalement avec enthousiasme après une seconde de reconsidération. « Je me toujours dis, depuis que j'ai détruit ton appartement, qu'il te manquait un truc essentiel : un porte-serviette digne de ce nom dans ta nouvelle salle de bain. C'est aujourd'hui chose faite. »

Natsuki se redressa en position assise, Iji lui étant déjà sur ses deux pieds. Il ramassa son carton, puis l'ouvrit pour une sortir une prothèse de main mécanique.

« Cela en jette, tu ne trouves pas ? » lui demanda-t-il en agitant l'engin qu'il tenait par l'attache poignet. « C'est super à la mode ici en ce moment. Jamais tenir sa serviette n'aura eu l'air aussi épique. Et y'a plein de fonctions amusantes dessus, regarde.. »

Natsuki attrapa la main mécanique en bloquant le pouce tendu, et fit un mouvement sec du poignet sur le côté. Les phalanges du pouce basculèrent sur le gond de l'articulation, et révélèrent une flamme.

« Pour ceux qui ont envie de s'en griller une pendant qu'ils se sèchent les cheveux. Et en appuyant ici... »

Natsuki referma le zippouce, et fouilla de ses doigts dans l'endroit qui était censé se greffer sur la peau. Au bout de quelques secondes, la prothèse s'articula et se modifia pour prendre la forme d'un crochet.

« … tu peux profiter d'un style plus classique, mais dont l'apparence reste tendance. Personnellement je préfère plutôt l'aspect main. » précisa-t-il en lui rendant sa forme d'origine.

Il hésita un instant à révéler aussi la fonction piston-vibrante dont était dotée la main – laquelle servait bien entendu à sécher avec une serviette son propriétaire -, puis renonça, et passa au dernier ajout qu'il avait fait incorporer à l'insu de Miko.

« Toi qui t'ennuie, tu pourras même t'amuser à lui faire prendre des poses marrantes. Hey Peace ! » annonça-t-il fièrement en abaissant l'annulaire, l'auriculaire et le pouce, pour ne laisser dressés que le majeur et l'indexe. « I like. » fut la position suivante, poing replié et pouce tendu vers le haut, ainsi que sa variante dans l'autre sens, '' I don't Like ''. « C'est Mé-mé-mé-métal ! »

La position '' cornes du diable '' produisit un effet inattendu : la main s'extirpa brutalement de son socle poignet, et propulsée sur un réacteur intégrée, se logea dans le mur à quelques centimètres seulement de la tête de Satochi, qui venait d'entrer dans la pièce. Un grand silence s'en suivit.

« Euh... Salut Satochi ? » tenta Natsuki.

Bien évidemment, l'incident n'était pas vraiment involontaire – sa première partie en tout cas. Initialement, le Nara tatoué avait voulu que ce soit le symbole '' Peace '' qui serve de déclencheur au mécanisme de propulsion, mais comme Miko était fumeuse, cela aurait pu conduire à quelques...désagréments fortuits. Il avait donc opté pour autre chose, qui de toute façon ne pouvait pas marcher en combat : il fallait le Ps Saibogu pour cela.

Puisque personne ne bougeait encore, le Nara tatoué se leva finalement, et retira du mur la prothèse qui était plantée dedans.

« Ca va ? » demanda-t-il à son ancien disciple en lui tendant une main à serrer – la robotique. « Tu es venu faire un tour au bar avec nous ? »

La question de garde du corps revint sur le tapis. Natsuki regarda alors tour à tour les deux hommes – même si Iji comptait encore dans la catégorie '' Garçon '' pour le moment.

« Et c'est quoi cette histoire de garde du corps ? Qu'est-ce que tu as encore fait Iji ? »

Ah … Miko allait peut-être être un peu vénère.

« Toi ? … NAAAAAAAAAAAAAN. Tu mens ! … Tu mens pas … t’es sérieux ? Par contre sors pas tes six mains devant les gens hein … Et sinon … moi … nan … j’oserai jamais arrête …»

Les yeux écarquillés, il se mit à sourire bêtement alors que ses joues commençaient à être rouges. Les délires de drague c’était vraiment pas son truc, il s’y prenait comme un manche. Et même s’il aurait pu faire tomber dans ses bras n’importe qui avec ses pouvoirs de Yamanaka, s’il suivait depuis tout petit une leçon de son père c’était bien celle-ci : il ne fallait pas partir en vrille avec les sentiments des gens et c’était beaucoup plus satisfaisant de les manipuler sans genjutsu. Bon en vrai la leçon de base c’était « Iji, pour la millième fois je t’ai déjà dit de pas genjutsuter les gens qui ne t’ont rien fait ! ».

« Non … non mais j’le savais me prends pas pour un débile, c’est moi le psy alors … euh … tais toi ! »

Encore plus rouge qu’avant, le gamin n’osait pas avouer que dans un élan de faiblesse et de fatigue il avait cru que Natsuki s’était métamorphosé en macho dragueur. Ah la honte. Aherm erjgdjkhk. L’écoutant alors qu’il lui parlait du porte-serviette ou plutôt du crochet Saibogu de Miko, le Yamanaka regardait l’objet à moitié mort de rire alors qu’il finissait sur les poses marrantes.

« Ahah sors pas ça devant Miko, elle va tellement te latter la tronche ! Déjà que … bon … la porte … »

Sursautant soudainement alors que la main était partie à l’entrée à côté d’un nouvel arrivant, le Yamanaka poussa un petit couinement de surprise mais aussi de mécontentement total. Satochi. NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON … Pourquoi devait-il se taper ce blaireau fini ? bouhouhou … Oh mais … Il n’aurait qu’à dire que c’était lui qui avait défoncé le mur et joué avec la main pour que Miko lui mette deux bonnes grosses taloches. Quoique. Elle se douterait que ce serait lui qui mentirait. Il fallait convaincre Natsuki de jouer le jeu … Mais comment… ils avaient l’air assez potes, d’autant qu’ils avaient une relation d’ancien sensei-ancien élève, mais le genre de relation cool par la relation que Natsuki entretenait avec Natsumi la connasse.

« Alors déjà j’ai absolument rien fait hein. C’est juste que Madame Reine Cafard m’a interdit de sortir seul sans un porteur d’ombrelle. Elle a peur que j’attrape un coup de soleil c’est tout. Ça et elle a dit qu’elle faisait pas confiance à Suna pour garantir ma sécurité car elle pense que ceux qu’ont buté Zanshi -j’suis venu pour aider pour une enquête apparemment mais toujours pas de nouvelles ou de convocations, ils ont dû m’oublier avec l’exam- courent toujours et qu’ils pourraient s’en prendre à moi pour niquer l’enquête et la relation Konoha/Suna. Donc bon Satochi tu seras un peu mon esclave quoi, mais t’inquiète j’suis d’un naturel assez cool. »

Claquant des doigts plusieurs fois, le Jonin immature pointa sa main vers le nouveau venu.

« Bon allez hop hop, récupère le crochet mécanique de Miko et refout le sur le socle l’air de rien sinon tu finiras dans le bide de ses insectes dégueulasses. Ah et apporte moi à boire, j’ai soif. Si tu veux quelque chose Natsuki, dis le. »

Oui, bon il était cool, mais pas envers le personnel de bas étage. Et Satochi avait suffisamment était chiant avec lui pour qu’il ne souhaite pas se venger

Le Rakuzan n'avait même pas eu le temps de pénétrer dans la pièce que sa vie avait déjà été menacée par un objet inconnu. Jetant un petit coup d'œil sur le mur derrière lui et repéra alors l'arme de presque crime encastrée dans ce dernier. Il écarquilla les sourcils de surprise.
C'était quoi ça bordel ? Une main robotisée... Mais c'était dangereux cette merde !
La voix du Nara retentit alors et de rapide retrouvailles s'en suivirent.
Entre les "salut ça va", "ouais et toi ?", "tu fous quoi ici ?" la discussion revint néanmoins au même point. Iji Yamanaka. Le Jônin que le Nanadaime avait placé sous surveillance. Sous la surveillance du Rakuzan. Ce qu'il annonça à ses deux homologues répondant au passage à la question de Natsuki concernant la tournée des bars en préparation.

Tout aussi curieux que son ancien Sensei, le Jônin du clan Rakuzan écouta alors Iji s'expliquer.
Tout devenait ainsi plus clair, Iji avait fait le déplacement à Suna pour enquêter sur le meurtre du Godaine Kazekage et en tant que clefs permettant de résoudre cette affaire, le Yamanaka représentait une menace que les auteurs du crime seraient prêts à supprimer.
D'un côté, le Rakuzan était bien placé pour savoir que le Yamanaka savait se débrouiller et de l'autre, il ne pouvait s'empêcher de penser aux informations qu'il avait obtenu lors de sa rencontre avec une Jônin et Chef de clan de Suna.
Quoi qu'il en soit, il devait surveiller Iji et c'est ce qu'il ferait en dépit du caractère enfantin et casse pied du konohajin.

- Hop Hop Hop s'exclama le Rakuzan, être sous surveillance ne signifie pas être le petit Roi. Alors oublies la relation maître/esclave dit-il en souriant simplement et soyons potes, on jouera aux cartes si tu veux.

Pour le côté sympathique, le brun émettait des doutes. Après tout, il avait subi un violent Genjutsu d'Iji lors de l'Examen Jônin de Konoha. Mais bon, le brun avait évoqué l'éradication des Yamanaka, il l'avait donc sans doute mérité. Un par tout, balle au centre.

- Hors de question que je touche à ce truc qui a faillit me trouer le crâne. Je pense qu'ils ne me digéreraient pas très bien... Je suis plutôt chaud, tu sais... Mais plutôt que de se donner des ordres si on allait faire un tour ? La tournée des bars, c'est toujours d'actualité ?

Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Il allait devoir supporter les enfantillages du Yamanaka tout en le protégeant. Au passage, il pu avoir un aperçu du futur jouet de l'Hokage. Bref. Il n'était pas venu à Suna pour rien.
Mais ce qu'il désirait vraiment, c'est décompresser de toutes ces informations et en discuter avec des confrères haut-gradés.

« C'est vrai que vous vous connaissez relativement bien tous les deux. Tant mieux, cela évite d'avoir à faire les présentations. » dit-il en se ré-asseyant à côté de Iji pour tenter de ré-emboiter le main-roquette dans son support de poignet. « Miko a vraiment des désirs louches pour ses prothèses. Pas étonnant qu'elle ai mit autant de temps à récupérer sa main malgré son activité quotidienne. Enfin, passons. »

Installé sut le lit, il écouta la raison de la présence d'Iji et Satochi à Suna, tout en se préparant à devoir justifier la sienne, vêtu comme un plagiste. Il fallait dire que depuis qu'il était au Village du Sable, il se tournait un peu les pouces à longueur de temps – une plutôt normal lorsque l'on est en vacances. Il apprit donc que les enquêteurs de Suna étaient incapables de mener à bien leurs investigations, et qu'ils avaient fait appel aux Experts Konoha pour les débloquer – et qu'au pire, si le Yamanaka n'y arrivait pas, ils pourraient toujours lui rejeter la faute sur le dos. Sauf qu'ils avaient visiblement aussi oublié qu'il était là, et que le pauvre malheureux en était réduit à l'état de lionceau tournant dans sa cage parce que la Reine Cafard craignait pour la sécurité de sa progéniture issu d'une union contre nature. Il ne devait pas être si triste que ça, cela dit, car Satochi avait beau lui apporter les clefs de la liberté et une jolie laisse de voyage, le Yamanaka lui montrait les griffes.

« Cesse de faire le gamin Iji, tu as bientôt vingt ans. Satochi n'est pas assez payé pour faire ta maid, et s'il réclame des dédommagements pour dépassement d'honoraires, c'est sur ma paye que Miko va encore se servir. »

Mieux valait les séparer de suite avant que cela n'empire. Ou plutôt, jusqu'à ce que Miko arrive pour prendre sa prothèse : si ça empire après, tant pis, lui n'était pas forcé de rester avec eux.

« Par contre, ce que j'apprends te concernant Iji est plutôt contrariant. Je ne sais pas si je suis censé être au courant, mais l'ancien Kazekage a quand même été abattu d'une balle dans la poitrine tirée à une sacrée distance. Ce qui veut dire que si tu encoures les mêmes dangers qu'elle, et de la même façon, je doute que Satochi ou moi-même puissions faire quoi que ce soit contre cela. Surtout moi. Du coup, tu es un peu coincé ici, ce qui rend caduc ma proposition de tournée des bars. Surtout que Satochi ne peut pas boire en service, moi je ne peux pas boire tout court, et que toi tu es encore mineur selon la législation Sunajin, cela va juste être la hard party... »

Il consulta sa montre, laquelle lui laissait déjà une marque de bronzage ridicule sur la peau.

« Je n'ai pas mon rendez-vous tout de suite, aussi je peux trainer avec vous un peu si vous le voulez. Je crois que j'ai vu une boutique de jeux de sociétés trois rues plus loin. Ils vendaient la toute dernière édition du Cluedo, spéciale '' Zanshi ''. Si vous êtes intéressés, j'en ai pour dix minutes à récupérer un exemplaire du jeu. »

Ou alors il pouvait envoyer un clone à sa place, et ne pas bouger d'ici. C'était bien aussi comme plan. Sauf que le Cluedo à trois, c'est un peu nul, et y jouer avec des doubles de soi pour compenser les places manquantes, c'est vraiment la tristesse.

« Dernière option sinon pour sortir si vous y tenez vraiment, l'on déguise Iji. » proposa-t-il en jetant un regard complice à son ancien étudiant. « J'ai repéré un renard empaillé dans le couloir en venant. Je suis certain qu'il ne nous en voudra pas si l'on lui récupère un morceau de fourrure pour faire la moustache.

Non parce que la métamorphose, c'était bien sympa, mais ça se résumait un peu à briller comme un phare dans la nuit pour quelqu'un ayant des dons de perceptions actifs. Et quelqu'un qui devait retrouver la trace d'Iji pour le tuer en avait forcément.

Ou alors c'était juste une excuse pour tuer le temps en se moquant de lui.

Qu-… ?

« Aux cartes ? Wow non … ‘fin … pas avec toi. En plus j’gagne toujours à ce genre de jeu … »

Bon, ce qu’il ne disait pas c’était qu’il gagnait tout le temps pour une raison très simple : il trichait et mentait comme un arracheur de dents pour arriver à ses fins. ‘Tin mais l’autre, son esclave, refusait de faire l’esclave. Rhaaaaaa

« Chaud avec Miko … Ouais ... Erk »

Grimace dégoutée, il se tourna vers Natsuki qui commençait à s’y mettre. Grrrrrr. D’où il prenait la défense de l’autre et pas la sienne ? Pas sa maid ?! … Bon peut-être mais même, pfff ça aurait été cool. Et fallait qu’il arrête d’être obnubilé par la paie que lui versait ou plutôt ne lui versait pas Miko. En même temps, officiellement, il faisait pas grand-chose. Là il était censé être en congés à Suna, il l’avait bien dit à Miko. Pour ça qu’elle allait laisser la responsabilité des Genins à Satochi juste avant que tout ne parte en couilles. Et pour Ichibi et le futur anéantissement de Zo ça serait pas compté car ça serait comme s’il bossait dans son garage un jour de weekend.

Monsieur se plaignait h24 alors qu’il prenait ses jours pour reconstruire un restaurant même pas détruit qu’il volait à un Akimichi qui avait fait une intoxication alimentaire, et quand il était envoyé en mission c’était d’après les apparences pour faire une simple livraison de cerfs bidon. Wow. S’il voulait gagner de l’argent, il avait qu’à traquer des Demon plus souvent sous les ordres de Miko. Enfin lui, il s’en foutait, mais c’est ce que Miko aurait dit.

« J’suis partant pour le déguisement ! Tout ira bien tu sais ! Eh ! Expert genjutsu et sensorialité ! Sans compter que je suis un PNJ donc j’ai pas de FT, du coup j’peux faire ce que je veux niveau compétences. J’ai quand même créé un dispositif hyper complexe pour l’examen Jonin de Konoha alors que bon jamais ce genre de truc serait passé dans les FTs hein ! Demande à Satochi ! »

Hmmmm réflexion. En quoi il allait se métamorphoser.

« Bon … vas-y Satochi, comme j’suis cool et pour me faire pardonner j’te laisse choisir mon apparence ! Pense à un truc !!! »

Natsuki avait raison d’évoquer son inquiétude vis-à-vis des raisons qui avaient poussé la Miko à mettre le Yamanaka sous surveillance.
Satochi ne savait pas s’il devait l’apprendre de cette façon, mais apparemment, la Godaime Kazekage avait été snipée comme un canard.
Un élément inquiétant, car le garde du corps n’était autre que Satochi. Est-ce que son contrat stipulait qu’il devait prendre une balle pour le gosse du clan Yamanaka ? Par chance, il ne le pensait pas.
En cas de pépin, il aurait qu’à témoigner d’un tir ultra-rapide qu’il n’avait pu bloquer à l’aide de son mur Yôton fétiche et vendre son corps pour une mission de rang S. Ainsi, ça devait passer avec la reine Cafard.

Néanmoins, cela gâchait l’idée de Natsuki d’aller, faire la tournée des bars. Les nouvelles options étaient donc de rester enfermés à jouer à des jeux de société ou de sortir visiter Suna tout en déguisent Iji afin qu’il passe inaperçu.
Satochi proposait même de jouer aux cartes avec Iji, tandis que le Nara avançait l’idée d’un Cluedo édition spéciale Zanshi.
Cela pouvait être drôle, du moins plus drôle que jouer aux cartes avec un Yamanaka.

Le blondinet fut cependant plus énergique à l’idée de se déguiser. Et il argumenta son désir avec un témoignage non-négligeable auquel Satochi ne pouvait que donner raison.
Le Jônin de la feuille rétorqua alors de bonnes humeur en souvenir de cet exercice plus que fatiguant.

- Un vrai merdier dit-il en souriant. Mais je ne sais pas si c’est ton bordel où le fait de me retrouver avec Oka’ qui m’a le plus blasé…

En parlant d’Oka’, ça faisait un moment qu’il n’avait plus donné signe de vie. Les rumeurs racontaient qu’il avait été dévoré par un scorpion géant alors qu’il s’était égaré dans le désert de Kaze. D’autre pensait qu’il avait simplement eu une diarrhée aigue le matin du départ pour Suna et qu’il ne s’était pas présentait.

Contre toute attente, ce fut un Iji de bonne humeur qui proposa au Rakuzan de trouver l’idée de son déguisement.
Il aurait pu trouver une idée vraiment pitoyable, histoire de se venger. Un truc du style, un poisson rouge tournant en rond dans un bocal tandis que Satochi se serait transformé en un mini-Natsuki venant tout juste de faire acheter à son père le dit poisson. Mais il songea à un truc plus drôle et bon enfant…

- Vois ça comme un défi en deux parties, je te propose de te déguiser en… Miko. Pour la deuxième partie, l’idée et de sortir acheter un petit sous-vêtement olé olé. Pour le calendrier de Konoha que je compte sortir pour renflouer les caisses de mon clan. Si tu m’aides à faire ça. Je t’offre 5 % de ce qu’on aura gagné.

C’était honnête comme proposition. Et c’était une idée plutôt drôle. Est-ce que le Yamanaka aurait le cran d’accepter. C’était la question que Sato’ se posait.
Il détourna son regard vers son ancien Sensei à qui il proposa de rejoindre le deal tout en lançant un clin d’œil au Nara tatoué.

- Tu veux rejoindre l’affaire pour 5 % également pour arrondir tes fins de mois ?

L'argent était souvent un problème chez les shinobis. Parfois sous-payés, parfois exploités, il n'était donc pas rare de voir un ninja arrondir ses fins de mois avec des activités annexes.

Spoiler:

Les propositions, les arguments et les idées filèrent à tout va. Ce fut après un moment Iji qui eu le dernier mot, et Satochi le dernier choix. Et quel choix ! Natsuki en posa une main sur l'épaule de son ancien élève, sur qui il porta un regard emplit de fierté paternelle.

« Je t'ai toujours considéré comme un garçon brillant, Satochi. Capable, efficace, sérieux dans son travail, tu es un peu le shinobi que l'on aspirerait tous à être. Mais qu'est-ce que tu peux raconter comme sottise parfois bon sang ! Autant ton désir de faire le tour du continent, mais de décider ta première étape à Kumo, je l'avais mis sur le compte de ta fougueuse jeunesse. Ce sont les erreurs qui endurcissent, comme je te l'avais dit à l'hôpital. Mais là, ce que tu proposes comme plan, cela dépasse l'entendement en terme de bêtise. »

Il appréciait plutôt Satochi, c'est pourquoi il voulait prendre le temps de lui expliquer pourquoi : ce serait trop bête qu'il se fasse tuer par insouciance.

« Déjà, faire cela dans une ville où Miko se trouve, s'est multiplier les chances qu'elle te surprenne, ou qu'elle l'apprenne. Et crois-moi, elle l'apprendra forcément. Elle sait toujours tout. Et d'ailleurs... » poursuivit-il en mettant sa main devant sa bouche, Iji a l'écart. « … ce Yamanaka là, c'est son PNJ, au cas où tu l'ignorerais. Tout ce qu'il voit, sent et entend, elle le voit, le sent et l'entend aussi. Elle peut faire semblant de ne pas savoir, mais elle n'ignore jamais, et son courroux est sans limite. Demon n'était qu'un exemple de faible intensité de ce qu'elle peut infliger. Alors fait attention, et tient ta langue. »

Il reprit d'un ton naturel, comme si de rien n'avait été.

« Ensuite, à quoi bon aller te ruiner pour acheter des pièces de tissu dont le prix semble être inversement proportionnel à la quantité de matière le composant ? Ce n'est pas un investissement rentable pour ton calendrier. Et puis tu es un ninja, oui ou mince ? Les techniques de métamorphose servent à cela ! »

Natsuki composa un signe, et en résultat un * pouf * sonore accompagné d'un nuage de fumée blanche purement esthétique duquel il émergea en portant ce qui correspondait effectivement à des sous-vêtement '' olé olé ''. La peau presque entièrement à nue, il portait un soutien gorge noir en forme de cœur dont une fente centrale permettait de voir les tétons. Le bas était limité à une culotte ficelle et un porte-jarretelle autour des hanches pour attacher les jarretelles en question qui enveloppait ses cuisses. Le tout aurait pu être très sexy, surtout avec sa pose charmeuse, si son apparence n'était pas celle d'un immense soviétique barbu dont le corps semblait être fait uniquement de muscles – et au moins la moitié que les autres personnes présentes dans la chambre n'avaient pas.

« Vous voyez ? Facile. En tout cas, ne me compte pas dans l'affaire Satochi. Mes relations avec Miko sont déjà assez houleuses comme cela depuis le premier avril. Si elle ne m'a pas encore éliminé, c'est seulement parce que je lui fais croire que je suis indispensable – ce qui est loin d'être le cas, en réalité -. Je n'ai pas envie de lui offrir la perspective de changer d'avis sur la question... »

Mais avec tout cela, ils s'égaraient du sujet initial : que faire pour éviter à Iji une balle entre les deux yeux, alors que les types qui l'ont fait venir depuis Konoha l'on complètement oublié?

« Je pense que le mieux pour toi Iji, c'est une apparence passe-partout, qui n'attire pas l'attention. Quelque chose dans ce genre là. » proposa-t-il en griffonnant à la va-vite un petit portrait qu'il lui présenta ensuite.

Spoiler:

Et en parlant d'apparence partout, peut-être était-il mieux que lui rompe sa métamorphose, avant de l'oublier et de sortir tel quel dans la rue.

« Bon, en attendant que notre Yamanaka national se décide entre faire la belle sous l'objectif de ton appareil photo, ou sortir avec une apparence convenable, si tu me parlais un peu de ton équipe Satochi ? Tu as des disciples qui se présentent à l'examen ? Je me suis renseigné un peu sur les pronostiques des promotions. Cela devrait vous intéresser tous les deux. Figurez-vous que les Konohajin ne sont pas les plus mal classés dans les réussites attendues, mais seulement parce que Kumo participe aussi. C'est fou... Iji, tu as une idée de ce qui justifierait que l'on soit aussi mal coté ? Je veux dire, c'est Mizuki qui s'est quasiment tapé tout le boulot d'organisation, eux tout ce qu'ils ont eu à faire c'est s'en approprier le mérite. L'on aurait au moins eu droit à une meilleure publicité dans la presse... Non pas que nos candidats vont avoir du mal à rouler sur leurs adversaires, mais bon. »

Il consulta sa montre, qui lui indiqua qu'il avait encore une heure devant lui. Soit l'opportunité de laisser aux deux jeunes qui l'accompagnaient de décider la suite de leur programme futur. Natsuki n'avait rien contre le fait de les regarder monter leur petite affaire crapuleuse, mais puisqu'ils étaient réunit tous les trois, autant en profiter pour sortir ensemble.

Surtout qu'il avait en tête le lieu parfait où se rendre pour cela.