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 Le changement, c'est maintenant! [Mizu]

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Suchiru Saori
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Message(#) Sujet: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptyMer 30 Sep 2015 - 8:44

♫:

J'ai appris la veille que Mizuki était finalement rentrée de Ki no Kuni. Ce n'est pas trop tôt! Cela fait maintenant un certain temps que Tsukiko m'a demandé de veiller sur elle et il est plus que temps de prendre contact avec elle. À vrai dire je ne sais pas quelle sera sa réaction ni même si elle acceptera que je m'occupe d'elle. Mais elle n'a de toute façon pas le choix! Tout ce que je peux espérer c'est qu'elle ne jouera pas à la forte tête et qu'elle se pliera à la volonté de notre cousine. Tout comme je l'ai fait...

J'observe la demeure de la demoiselle tout en tirant une longue bouffée sur ma cigarette. Je connais Mizu pour avoir échangé quelques mots avec elle en plusieurs occasions. Mais nos contacts ont été trop brefs pour que je puisse me faire une idée de ma pupille. J'ai appris certaines choses sur elle grâce à Tsukiko ou en fouillant dans les dossiers du clan. Mais des récits ou des écrits ne rendent jamais vraiment hommage à une personne. Je le reconnais: je suis un peu nerveux. J'ai envie de m'acquitter de ma tâche du mieux que je le peux mais quelque chose me dit que la pratique ne sera pas aussi facile que la théorie.

Je termine ma clope et la balance d'une pichenette sur le sol avant de me décider à franchir la porte de la demeure. J'ai fais exprès de venir tôt pour la surprendre à son réveil. Je ne veux pas qu'elle ait le temps de se préparer à ma venue et de me servir des phrases toutes faites lors de cette rencontre. Je la veux au naturel, telle qu'elle est. Je suppose qu'elle n'appréciera guère cette intrusion dans sa vie et sa propriété mais elle devra toutefois rapidement si faire: maintenant que j'ai donné ma parole à Tsuki je ne compte pas la renier. Je m'occuperai de Mizuki. Que cette dernière soit d'accord ou non! C'est juste que je ne sais pas vraiment comment m'y prendre...

Je referme la porte derrière moi en faisant de mon mieux pour ne pas faire de bruit. Puis je parcours un peu les pièces et m'imprègne de l'atmosphère du lieu. On peut apprendre beaucoup d'une personne rien qu'en observant l'endroit où elle habite. La manière dont les choses sont rangées, le type de décorations choisi ou même l'odeur sont autant d'indicateurs dont on peu tirer beaucoup de choses. Pourtant j'ai un peu de peine à me faire un avis sur la demoiselle cette fois-ci. Ce qui éveil mon intérêt tout en renforçant mon appréhension...

J'entends du bruit à l'étage et suppose que ma pupille est en train de se réveiller. Je jette un regard à ma montre puis vais me servir un verre d'eau que j'emporte avec moi à la cuisine. Une fois sur place je me roule une nouvelle cigarette et m'installe aussi confortablement que possible à la table sur laquelle je pose mes jambes croisées. Comment vais-je pouvoir entamer la conversation? Est-ce qu'il est préférable de jouer la carte de l'autorité ou celle de l'amitié? Autant de questions qui ne trouvent pas encore de réponses. Je suppose qu'avec le temps je trouverai sur quel pied danser avec elle. Je l'espère en tout cas sinon nos rapports risquent rapidement de se dégrader!

- "Salut Mizuki!" je prends la parole en premier lorsqu'elle pointe le bout de son nez. "Je m'appelle Kira et je suis ton tuteur. Ou tout du moins ton tuteur suppléant... Tsuki est très occupée et elle m'a demandé de veiller sur toi lorsqu'elle n'a pas la possibilité de le faire. Comme aujourd'hui!"

Voilà pour les présentations. Je jette un regard à ma cigarette en me demandant si je n'agis pas un peu trop comme si j'étais chez moi. Qu'importe au final, elle me fera vite part de ses impressions si la fumée la dérange. Mon regard se balade ensuite sur la nuisette de la demoiselle et sur sa peau claire. Mignonne! Je n'avais jamais réellement fait attention à ce... détail qui n'en est pas un finalement. Mais c'est normal qu'elle soit jolie: c'est une Kawaguchi! Je pousse une chaise libre puis la désigne à ma pupille:

- "Je t'en prie, installe-toi!" quoique... "En fait je n'ai pas encore pris le petit déjeuner alors peut-être que tu auras la gentillesse de m'en préparer un? J'imagine que c'est une manière comme une autre de partir sur des bases saines et solides, non?"

Je hausse les épaules et joue à fond la carte de la nonchalance. Je crois que je ne vais pas spécialement me montrer agréable histoire de voir comment elle réagira. Ce n'est peut-être pas la plus maline des façons d'agir. Mais c'est la seule qui me soit venue à l'esprit...
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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptyJeu 1 Oct 2015 - 21:35

La journée d'hier était bien chargée en compagnie d'Ayaka et La, la blonde avait présenté la gamine à sa petite amie et l'avait laissé à Anko pour des tests médicaux. Évidemment, Mizuki devrait bientôt aller voir Kibô pour recenser la petite Dobûtsu au sein de Suna. Le Kazekage était actuellement absent, la Kawaguchi ne savait pas réellement pourquoi pour l'instant. Ce n'était pas trop important sur le coup, Mizu avait perdu sa mère et elle n'était pas à ses côtés le jour de sa mort. La blonde n'avait pas pu entendre les dernières paroles de Saya, mais une chose était sûre, Mimi allait continuer d'aller de l'avant. La kunoichi n'avait nullement envie de décevoir quiconque dans sa vie, La, Tsukiko, Kibô et d'autres comptaient sur elle. La Kinsha n'avait pas le droit d'abandonner quoi ce soit, ces convictions, ses objectifs, ses rêves, rien. La vie ne devait pas prendre le dessus sur elle, hors de question de déprimer. De plus, sa mère n'aurait pas voulu qu'elle gâche bêtement sa vie à boire ou se droguer pour l'oublier. Ce n'était pas quelque chose de bien, elle sera vite rejeté ou sanctionné tout le long de sa vie à cause de ce genre de comportement. Une décision avait été prise lors de son premier entraînement avec le second du Kazekage et c'était impossible de faire marche arrière.

À ce jour, Mizuki avait un enfant à ses côtés, peu importe comment interpréter tout cela, fille ou soeur adoptive, ce n'était pas important pour Mimi. Ayaka avait perdu sa mère, il y a deux jours et elle avait sans doute pleuré sa mort, mais Mizuki ne pouvait pas. Elle était plus vieille et -sage-, la blonde devait se montrer forte psychologiquement et montrait l'exemple de quelqu'un de capable de surpasser sa peine. Bien sûr, ce n'était pas quelque chose de simple, perdre sa mère était totalement dur et difficile à surmonter si aisément. Mizuki se forçait, garda la tête haute et regarda souvent Ayaka pour garder le sourire tout en se disant qu'elle n'était pas seule. La vie était certes cruelle et impartiale ne faisant aucun favoritisme que ce soit pour une bonne ou mauvaise personne. La Kawaguchi avait compris cela depuis longtemps sans trop y faire attention, à présent, elle ne pouvait plus l'ignorer et il fallait qu'elle se batte. Quelqu'un à protéger, des personnes à aimer, une rivale à surpasser et un amour assez fort. La kunoichi avait tout ce qui lui fallait et elle savait que sa mère n'était pas partie sans rien lui laisser, ni même en la laissant seule à son sort. C'était rassurant, maintenant, Mizuki allait devoir aller de l'avant et se surpasser de jour en jour afin d'atteindre son objectif : Daimyô.

Le matin, la blonde était contente d'être dans sa maison celle qu'elle avait construite avec sa tata, bien avant sa mission à Ki no Kuni. Dans une chambre bien espacée et dans un lit à deux places, Mizuki était en nuisette blanche sans rien en dessous à cause de la chaleur. Sur son ventre ou plutôt allongé sur Mizu, il y avait la petite Ayaka qui dormait profondément, il semblait être difficile de la réveiller. La gamine semblait n'avoir jamais dormi dans un tel lit auparavant et ça devait lui faire un bien fou. La Kawaguchi se réveilla assez tôt dans la matinée en ayant entendu du bruit en bas, c'était sans doute Tsukiko qui était revenu. En y pensant, la blonde n'avait pas revu sa tante depuis sa séparation à Ki. Un bon moyen de lui présenter Ayaka et qu'elles puissent bien s'entendre. La Kinsha mit la petite sur le côté gauche du lit, elle ne s'était même pas réveillé en ayant été déplacé. Sans se changer, la kunoichi descendit au rez-de-chaussée en ayant un peu la tête dans le brouillard. À part voir Tsuki, elle se demandera ce qu'elle pourrait bien faire ? Allez voir le corps de sa mère avant que celle-ci puisse rejoindre les autres dans un autre monde.

En entrant dans la cuisine, elle vit un homme assis sur une chaise et ne le reconnut pas sur le coup. Difficile d'avoir toute sa tête dès le matin, mais elle s'approche un peu de lui pour mieux le reconnaître. Apparemment, il la connaissait vu qu'il avait prononcé son nom et il semblait avoir les clés pour entrer dans sa demeure. La kunoichi croisa les bras afin de l'écouter parler et savoir ce qu'il voulait, selon ce qu'il allait dire, soit il restera ou soit il partira, mais dans un sale état. Surprise par ce qu'il venait de dire, elle avait du mal à le croire. Kawaguchi Kira ? Maintenant, la blonde s'en souvenait parfaitement. Elle avait eu la chance de discuter avec lui et elle avait apprécié ses discussions avec ce dernier. Son tuteur suppléant ? Tsuki était sa tutrice depuis que sa mère la lui avait confiée depuis son testament. Tsukiko lui avait demandé de veiller sur elle lorsque la Chuunin n'en aura pas la possibilité, hein ? Sa tante aurait bien pu la prévenir par message à propos de cela.

« Hum...J'aurais préféré qu'elle me prévienne bien avant afin que je sois présentable...Et as-tu une preuve de tes dires, Kira-kun ? Tu me sembles bien trop décontracté. »

Une cigarette, de la fumée, un enfant dans la maison, ça s'était hors de question que ça empeste son habitat. D'un mouvement de la main, du sable chope la cigarette et l'emmène dans les profondeurs du sable en ayant éteint cette dernière. Sans rien dire, il avait sans doute compris que ce n'était pas autorisé de fumer dans cette maison. De plus, qu'il y ait Ayaka ou non, Mizuki ne supportait pas trop le tabac. Le regard de l'homme voyageait un peu au niveau de sa tenue, elle se mit à rougir assez fort et détourna le regard en tant un peu gêner. Kira semblait prendre un certain plaisir à la mater de la sorte, elle était jolie, mais il y avait des manières à avoir. Tirant sur une chaise libre, l'homme demanda à Mizu de s'installer afin de pouvoir discuter pleinement. En avançant vers la chaise, Kiki demanda de lui servir un petit déjeuner, car il en avait pas pris un chez lui. Elle se mit à soupirer et aller jusqu'à ses placards.

« Tu as de la chance que tu es mon cousin...Et arrête de me mater comme ça...On dirait un chien en rute prêt à me sauter dessus pour se faire du bien. Je n'ai pas grand-chose donc tu feras avec ce que j'aurais. »

La kunoichi commence à préparer du café tout en sortant des brioches et du chocolat, la blondie déposer la nourriture sur la table. Mizuki mit deux tasses de café sur la table, une devant Kira et une à sa place. La blonde alla s'asseoir à sa place en attendant la fin de la préparation de son café, la kunoichi se prépara des brioches avec du chocolat. Elle prit un bouquin et l'ouvrit tout en le lisant un peu.

« Dis-moi Kira, qu'as-tu prévu de faire avec moi ? Tu es mon tuteur suppléant, je suppose que tu attends quelque chose en échange venant de ma part, non ? Pour ma part, je ne veux pas que tu joues les gars stricts et chiant, je t'ai connu plutôt sympa donc j'aimerai que ça continue. Pourquoi Tsukiko n'est-elle pas là ? Je ne l'ai pas encore vu depuis mon retour à Suna. »


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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptyVen 2 Oct 2015 - 5:26


Visiblement elle est gênée par la fumée. Et par la manière dont je la regarde. Ho ça va hein? Elle est jolie et elle le sait! Je croise mes doigts sur mon ventre et me fend d'un léger sourire. Je ne sais pas vraiment si c'est à cause de sa remarque sur son... style vestimentaire ou si c'est parce qu'elle se méfie et me demande une preuve. Un bon point pour elle.

- "Je te trouve plutôt présentable moi..." mon sourire s'accentue. "Et puis si tu avais été avertie de ma venue tu te serais habillée, ça n'aurait pas été drôle!"

Je hausse les épaules puis porte la main à ma poche pour en tirer un parchemin roulé et à moitié écrasé. Il termine sa course sur la table, en face de ma cousine.

- "La voilà ta preuve! Signée de la main du vieux et de Tsuki. Je te rassure, j'ai été aussi perplexe que toi quand la bâtarde m'a demandé de m'occuper de toi. Et c'est pas la plus folle de ses idées..." je repense au train. "Mais ça va être plutôt amusant, tu vas voir!"

Si j'ai le droit de la voir chaque jour dans cette... tenue je crois que je vais venir déjeuner plus souvent. Il est vrai que mon regard s'attarde plus sur ses formes déjà avantageuses que sur la nourriture qu'elle prépare. C'est une Kawaguchi et elle est mignonne. Je ne vais pas non plus regarder le plafond alors que la nature m'offre un tel spectacle. Que celui qui n'a jamais pêché me jette la première pierre!

Mizuki remarque cependant mon petit manège et proteste avec véhémence. Je lève les deux paumes tandis que mon visage adopte un air proche de l'innocence. Je crois bien qu'elle aime ça! Les femmes aiment plaire, non? Quoi qu'il en soit nous rentrons vite dans le vif du sujet. Elle me demande ce que j'attends d'elle, m'expose ses désirs et m'interroge sur Tsukiko. Houla! J'apprécie les gens qui vont droit au but mais tant de questions à la fois...

- "Tsukiko doit être en train de s'amuser dans les ruines. Ou alors elle est en train de s'acoquiner avec ses grands amis Saibogu..." je lève les yeux au ciel et pousse un soupire. "Je suis sûr qu'elle va bien... C'est juste qu'elle en a rien à foutre de toi!"

Un peu trash, non? Mais à mon avis c'est la vérité. Sa tante préfère explorer les ruines familiales et se concentrer sur sa prise de pouvoir au sein du clan. Le choix est vite fait. Mais Mizuki doit bien s'en douter de toute façon. Elle a l'air solide et je ne vais pas l'épargner. Et puis dans le fond je ne fais rien d'autre qu'exposer mon avis. Libre à elle de l'accepter ou non.

- "Quant à ce que je t'attends de toi... Vaste sujet!"

Je me sers du café et mords dans un morceau de brioche avant de reprendre place. Je ne sais pas vraiment comment Tsuki se comportait avec elle, comment elle la gérait. Mais d'un autre côté j'ai carte blanche et je peux faire à ma manière. Notre cousine n'est pas là et j'ai donc toutes les cartes en main. C'est plutôt agréable comme sensation. Je lève les yeux pour croiser le regard de Mizuki et l'observe quelques longues secondes avant de reprendre la parole:

- "Alors alors... En fait je vais te demander une seule chose. Une toute petite chose: une obéissance absolue!" bah ouais! "Quand je te dis de faire un truc, tu le fais. Quand je te dis de ne pas faire un truc, tu ne le fais pas!"

Je saisis son livre avec un mélange de délicatesse et fermeté, y jette un oeil puis le referme d'un claquement sec. Je lui décoche un regard bienveillant et un léger sourire.

- "Si tu obéis à cette règle alors je ne serai pas un gars... comment tu as dis déjà? Ha oui, strict et chiant. Après si tu décides de faire la conne, c'est autre chose!" j'adopte un air ennuyé. "Je serai obligé de prendre des... dispositions pour m'assurer que tu ne recommences pas. Tu comprends je suppose?"

Ouais, si elle me désobéit elle va dérouiller sévère. Le clan est soudé mais également discipliné. Puisqu'il m'incombe la charge de m'occuper régulièrement de Mizu je vais appliquer un code de conduite que j'estime digne d'un Kawaguchi. Pour commencer il s'agit d'épurer son cercle de relations. Et pour ça il faut que j'en apprenne plus sur le sujet..."

- "Parles-moi un peu de tes fréquentations!" j'espère qu'elle ne traîne pas avec n'importe qui. "Tes amis, tes amours, tout ça! Je veux en apprendre plus sur toi!"

J'ai certaines informations, entendu certaines rumeurs. C'est bien un test que je suis en train de lui faire passer. Feindre la carte de l'ignorance pour vérifier si elle se montre honnête. Classique!
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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptySam 3 Oct 2015 - 22:44

Assise en train de déjeuner, la jeune blonde discuta avec l'un de ses cousins, Kira qui était venu lui prévenir d'un changement de sa vie. L'homme allait devenir son tuteur suppléant sous l'ordre de Tsukiko, c'était plutôt étrange de sa part de ne pas l'avoir prévenu avant. En tout cas, il avait l'air bizarre et il ne se comportait pas comme les autres fois qu'ils avaient pu échanger des paroles. La kunoichi n'aimait pas sa façon dont son regard était posé sur son corps, elle était un peu gênée. La jeune Kawaguchi n'avait pas l'habitude de voir ce genre de regard sur elle, la Kinsha avait l'habitude de croiser des personnes avec un peu de dignité. En tout cas, ce n'était pas le jour de l'embêter, sa mère était morte, il y a peu et elle avait un sentiment de regret au plus profond de son être. Le remords, de ne pas avoir pu lui parler une dernière fois, de ne pas savoir ce qu'elle aurait aimé lui dire avant de partir dans un monde sans doute, meilleur. La kunoichi savait qu'à présent, que sa mère n'allait plus souffrir et qu'elle la surveillera depuis le ciel. Inutile de repenser à cela, elle devait se concentrer sur ce primate qui était un peu trop embêtant sur le moment.

Mizuki avait posé quelques questions à propos de toute cette nouveauté, elle était un peu perdue et de plus, il était entré chez elle sans permission. Il avait beau être un Kawaguchi, il y avait tout de même des choses à respecter. Ce qu'il venait de commettre, c'était une infraction et c'était assez grave. De toute façon, son comportement n'arrangeait pas tout, Mizu était beau être gentil comme tout, mais il y avait des limites. Elle venait de perdre sa mère, ce n'était pas le moment de venir l'emmerder surtout tôt le matin. Au lieu de s'énerver contre cet homme, elle allait attendre à ce qu'il allait lui dire et aviser selon ses propos. Déjà là, il prenait le mauvais chemin, en nuisette, c'était une tenue présentable à présent ? S'il aurait prévenu de sa visite, il aurait été triste de ne pas la voir habiller de cette manière ? Un vrai pervers ce type. Un rouleau indiquant la preuve qu'il était devenu le tuteur suppléant de la blondie. Mizu était assez perplexe pour savoir que le chef du clan et Tsuki aient arrangé ça dans son dos. La bâtarde ? C'était comme cela qu'il appela Tsukiko ? Ce n'était pas quelque chose d'agréable à entendre, il était interdit de parler ainsi d'une personne qu'elle aime. Et son regard, toujours en train d'admirer les formes généreuses de la blonde. Mimi protesta sur sa façon d'agir et elle ne l'aimait pas, c'était sûr et certain.

Finalement, Tsukiko était en train de se promener dans les ruines, c'était peut-être son passe-temps favori à l'aînée. En même temps, elle semblait bien connaître les lieux et Mizu avait pu connaître de nouveaux endroits dans les ruines grâce à elle. Franchement, Kira était vraiment blessant comme gars, un comportement si con et immature. Tsuki n'en avait pas rien à foutre de Mizuki, la petite blonde le savait très bien et ne croyait nullement en ses paroles. La jeune blonde commença à s'énerver intérieurement, elle en avait déjà marre de sa présence dans sa demeure. Une chose était claire, la Kawaguchi allait devoir choper Tsuki pour lui parler du cas Kira et vite. Elle ne le voulait pas en tant que tuteur suppléant et elle le fera savoir à sa tata. Obéissance absolu, chantage, possibilité de maltraitance en son égard ? Filtrage de ses relations ? Il allait beaucoup trop loin dans ses délires de dictateur. Il était hors de question que la blonde laisse un dégénérer mener sa vie et faire peut-être du mal à sa petite Ayaka. Les mains sous la table tout en l'écoutant, son regard bleuté le fixa droit dans les yeux, froid et sévère.

« Ferme là...»

Forçant le regard méchant, un trou se forma derrière Kira et un torrent de sable l'emporta en dehors de la maison, c'était assez violent. Les passants s'étaient tous retourné pour savoir ce qui s'était passé, la plupart faisaient partie du clan Kawaguchi. La kunoichi s'approcha du trou assez gros pour la voir et faire passer quelqu'un sans difficulté. Mizuki n'aimait pas du tout cet homme, elle ne voulait plus le revoir ni même en entendre parler. Il avait un comportement des plus horribles qu'elle ait pu voir, Kibô qui était froid et sévère, il était bien plus humain que ce type.

« Tu n'es pas digne d'être mon tuteur, dégage d'ici et que je ne te revois plus. Tu as un comportement digne d'une merde qui n'a jamais eu d'autorité auparavant. Je ne serais jamais ta chose, je préfère vivre sans tuteur que d'être fliqué par un con comme toi. Je toucherai un mot de toi à Tsukiko et une chose à son propos...ce n'est pas une BATARDE, c'est une KAWAGUCHI !!!! Maintenant disparaît, vermine ! »

Mizuki était violente et très froide envers Kira, elle avait ses raisons et la blonde n'irait jamais s'excuser auprès de lui si on le lui demandait. Les autres membres du clan commençaient à parler entre eux, mais cela, Mimi s'en moqua bonnement bien. Elle espérait juste de ne pas avoir réveillé Ayaka, pour le moment, sa petite voix ne semblait pas résonner dans la maison. La petite Dobûtsu semblait avoir un sommeil très profond pour ne pas être debout et c'était tant mieux. Mizuki referma le trou de la maison avec du sable, elle n'était pas habillée des plus présentables pour être regardé. Franchement, la kunoichi allait dire deux mots à sa tante pour lui avoir envoyé ce gars chez elle.

La blonde débarrassa la table et reprit son bouquin, elle était de mauvaise humeur à cause de Kira. Elle versa des larmes et la blonde s'était vraiment senti mal face aux propos de l'homme. Au final, même si elle le croyait pas, Mizuki avait peur qu'il eût raison et que Tsuki en avait rien à faire d'elle. La Kinsha aimait tellement Tsukiko, elle ne voulait pas la perdre ni rien, c'était comme un amour envers sa tante.

« Tsukiko...» Elle sécha ses larmes. « Je passe vraiment un mois de merde...j'en ai marre...Quand est-ce que je pourrais respirer un peu ? »

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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptyDim 4 Oct 2015 - 2:50


Elle a son petit caractère celle-là! Je me redresse avec une légère grimace puis m'époussette avant de secouer la tête pour chasser le sable qui s'est glissé dans ma chevelure. J'avais déjà remarqué qu'elle n'était pas du genre à avoir sa langue dans sa poche mais je n'avais pas pensé qu'elle irait jusqu'à m'attaquer. Un sourire prends place au coin de mes lèvres tandis que j'entreprends de me masser la nuque d'une main. Ma chère pupille n'y est pas allée de main morte!

*Pourquoi est-ce qu'il a fallu que tu fasses ça, hein? C'est pas malin...*

Pas malin du tout, même! Elle se comporte comme si elle avait le privilège de pouvoir refuser sa tutelle ou ma présence. Mais ce n'est pas ainsi que les choses fonctionnent malheureusement. Mizuki va devoir m'accepter, de gré ou de force. Je tire une clope à moitié éteinte de ma poche et l'allume avant d'observer la maison de ma cousine. Les badauds continuent de m'observer comme si j'étais un violeur pris sur le fait. Pourtant ils me connaissent et savent que ce n'est pas trop mon genre. Je l'espère en tout cas. Dans le doute...

- "Je viens de lui annoncer qu'elle allait être ma pupille! Disons qu'elle est un peu réfractaire à cette idée..." ce n'est pas faux! "C'est bon, je gère!"

Je récupère la clope que j'ai coincé quelques instants entre mes lèvres et crache un nuage de fumée, agacé. "Je n'aime pas me montrer violent avec les membres de mon clan. Mais il y a certaines personnes qui ne nous laissent pas vraiment le choix. Vu que le premier contact avec Mizu s'est mal passé j'ai peu d'espoir qu'une deuxième tentative conduise à autre chose qu'une seconde expulsion. Je tire de ma poche arrière un petit bouquin joliment intitulé "l'éducation pour les nuls" et en feuillette les premières pages. Peut-être que ce truc pourra aider...

*Ha! Deuxième règle: sachez imposer votre autorité!* je souris. *Ça, ça me parle!*

C'est plutôt clair. Je vais zaper directement la première recommandation qui consiste à savoir se montrer réceptif. Je crois que je l'ai suffisamment été, réceptif. À tel point que je me suis presque retrouvé à bouffer du sable. C'est presque le comble pour un Kawaguchi... Bon alors! J'effectue quelques mudras et un serpent de taille suffisante pour être menaçant émerge de la ruelle recouverte de sable. Il s'écrase ensuite tout bonnement contre la porte de Mizuki et arrache au passage un pan du mur. Il termine sa course à l'autre bout de la maison. J'espère qu'il n'y avait rien de trop important dans les pièces du fond...

- "Toc toc toc!" c'est peut-être un peu tard pour ça en fait... "Je me permets d'insister, hein?"

Je la retrouve à la cuisine et toujours en nuisette. Ça me saoule de devoir agir envers une jeune femme de mon clan mais il faut dire qu'elle ne m'a pas laissé le choix. Je peux peut-être lui offrir une deuxième chance? Mettre son audace sur le compte de la jeunesse ou de la douleur d'avoir perdu sa mère. Mais la désobéissance - ou pire, la rébellion - ne doivent jamais être pardonnés. Et encore moins encouragés par l'absence de sanctions.

- "Tu sais, j'avais vraiment espéré que l'on s'entendrait bien toi et moi." je hoche tristement la tête de gauche à droite. "Je me suis dit qu'en jouant cartes sur table dès le départ tu comprendrais ou se trouve ton intérêt. Mais visiblement il y a encore quelque chose qui t'échappe: à aucun moment tu n'as le choix dans toute cette histoire. C'est regrettable mais c'est comme ça..."

Je m'approche d'elle et lui caresser la joue puis le menton du bout des doigts. Un si joli brin de fille! Je ne sais pas vraiment ou taper... Je ne vois pas viser un point vital, je ne suis pas comme ça! Mais il faut tout de même qu'elle se souvienne ce qu'il en coûte de s'attaquer à son bienveillant tuteur. Une gifle? Ouais, c'est classique mais efficace...

J'utilise donc ma main libre pour lui décocher une gifle de toutes mes forces. La chaleur du choc se propage dans ma paume. Peut-être que c'était un peu fort, non? Toujours est-il qu'elle est au tombée à terre et que nous sommes quittes. Voilà, on peut à nouveau tenter de repartir sur des relations saines. Plus le moindre passif entre nous! D'ailleurs je pourrais essayer de me montrer un brin courtois pour réchauffer l'ambiance. Voyons voir...

- "Hey, désolé pour ta mère en fait!" je lui tends la main pour l'aider à se relever. "J'espère qu'elle n'a pas trop souffert avant de crever... J'ai appris que tu n'étais même pas là quand c'est arrivé en plus? Triste..."

Forcément, ça doit pas faire du bien. La pauvre... En tout cas j'espère qu'elle ne compte pas trop pleurnicher trop longtemps! La vie n'épargne personne et la mort encore moins... Et je n'ai pas envie de me retrouver avec une ado geignarde entre les pattes. Je ne suis pas une mère de remplacement, moi!
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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptyJeu 8 Oct 2015 - 19:32

Kira mit à la porte enfin façon de parler, elle l'avait mis en dehors de sa maison par la force. La kunoichi ne supportait pas ce genre d'individu, si impoli, au-dessus de tout alors que ce n'était pas le cas. La blonde espéra ne pas le revoir aussitôt, Mizuki préféra n'avoir aucun tuteur que de se taper cet imbécile. La blonde n'entendit pas de bruit à l'étage supérieur, Ayaka n'était pas réveillé à cause de ce vacarme. Pour mieux le savoir, elle créa un clone de sable qui monta à l'étage supérieur pour en être sûre à 100%. La blonde finit de boire son café et de manger sa brioche, elle avait bien envie de se changer pour se préparer à sortir. Soudain, un serpent de sable défonça l'entrée de la maison de Tsuki et de Mizuki. Encore ce type, il revenait à la charge et apparemment, il n'avait pas du tout compris la leçon. La Kinsha allait vraiment se montrer persuasif pour le faire partir, mais le mieux, c'était tout de même de partir se réfugier quelque part. Pour le moment, l'homme n'avait pas osé la frapper et c'était une bonne chose enfin vaut mieux pour lui. Par contre, Tsukiko allait en entendre parler de ce Kira, hors de question de laisser passer cela de côté. Le voilà venu en sa direction, dans la cuisine, retour à la case départ, un harceleur ce type, sérieusement.

La blonde ne disait rien, elle le laissa faire et voir le genre d'erreur qu'il comptait faire exactement. Plus il agissait et parlementa, plus il s'enfonçait de plus en plus. Il fallait laisser les idiots parler, car cela se retourna toujours contre eux. Il espérait bien s'entendre avec Mizuki ? Il était marrant ce type, il lui manquait énormément de respecter et il espérait faire ami-ami avec la blonde, quelle arrogance. Kira était déjà mal partie pour bien s'entendre avec la Kinsha, sauf s'il se comportait un peu mieux qu'avant. Il racontait encore des âneries, depuis quand elle n'avait pas le choix de décider si elle le voulait ou non en tant que tuteur. Ce type était fou ou totalement vieux jeu, à aucun moment, la jeune Kawaguchi se soumettra à ce blond pervers. Apparemment, sa gentillesse semblait pouvoir penser à certains qu'elle était facile à manipuler ou à soumettre. Cependant, ce n'était pas du tout le cas, Mizu en avait un peu marre qu'on la prenne pour une idiote. Il était finalement temps de changer de personnalité et de se montrer un peu plus dur envers certaines personnes. Bien sûr, elle chouchoutera toujours sa petite Dobûtsu et sa tante Tsukiko, mais personne d'autre, peut-être La vu qu'elles sont ensemble, une exception à la règle.

Il avait du culot de la toucher ainsi, Mizuki le laissa faire lorsque ce dernier lui caressa son visage, qu'il profite, mais devant Tsukiko, ça sera une autre histoire. La jeune blonde n'aimait pas du tout ce Kira, il ne méritait même pas qu'elle lui adresse la parole à nouveau. D'un coup, elle sentit un choc que sur joue gauche et tomba au sol comme une merde. Elle réalisa que ce type lui avait donné une gifle et d'une force incroyable. Du sang coula un peu de ses lèvres, alors ça, elle allait se venger et il n'aurait pas dû faire ce geste. La blonde avait utilisé juste un petit torrent de sable pour l'éjecter de la maison, sans le chercher à lui faire du mal. Il veut jouer à la violence, ben tant pis pour lui, il aura la punition qu'il mérite, mais pour l'instant, il fallait trouver un moyen de partir de la maison. La blonde se releva un peu difficilement en ayant bien mal à sa joue, personne n'avait osé la frapper de la sorte. Sa mère, Anko, Tsukiko ou un ancien, personne ne lui avait lever la main dessus, même pour l'endurcir. Ce type ne manquait pas de culot, il allait le regretter et elle n'allait pas lâcher l'affaire même si elle doit porter plainte devant le Kazekage.

Malheur à lui, c'était bien la dernière des personnes qui auraient eu le droit de parler de ce sujet avec elle. Désolé pour sa mère ? Elle n'en voulait pas, le regard de la blonde était sévère envers lui. Il adressa sa main afin de l'aider à se relever, mais tout en continuant. La blonde toucha le sol avec ses mains et là, il aurait dû garder sa façon de parler pour d'autre. La kunoichi gifla sa main et du sable enveloppa Kira tout en durcissant, séparant ses membres surtout ses mains pour éviter d'utiliser un jutsu. Mizu se retourna et vit au niveau des escalier à gauche et difficile à apercevoir, la clone de la blonde avait exécuté un jutsu d'emprisonnement, le sarcophage de sable. Ayaka donna une longue veste à l'originale, Mimi mit alors la veste qui cachait bien son corps.

« Tu as bien réagis ! Vient Ayaka, on va aller se promener quelque part, d'accord ? »

« Bien, Mizu-oka-san ! » Puis fait une grimace à Kira.

« Tente de gagner du temps, je te fais confiance ! »

« Il n'y a pas de soucis, il va regretter son comportement hautain. »

Mizuki partit alors de la maison avec Ayaka, laissant alors le clone avec Kira, elle devait faire gagner du temps à sa créatrice et à l'enfant. Elle savait où elles allaient partir se réfugier et c'était à l'hôpital de Suna, Anko y travaillait et elle serait capable de les protéger jusqu'au retour de Tsukiko. Au début, elle pensa aller voir La au manoir des Ketsueki, mais c'était un peu risqué sur le coup. La Kinsha ne savait pas si sa chérie était dans le manoir ou pas et difficile de devoir croiser Yami dans ce moment-là. Mizu Bunshin garda fermement Kira dans le sarcophage et avec un air sérieux, montrant bien qu'elle ne plaisantait pas du tout.

« Je devrais te tuer pour ton comportement et la claque, mais ça serait un crime et je ne suis pas du genre à tuer un membre de mon clan. Je suis très déçue de toi, on avait un peu parler dans le passé et ton comportement n'était pas si nocif pour moi. On aurait bien pu s'entendre si tu te serais montrer moins con et abruti, c'est de ta faute si tout cela s'est produit et non de la mienne, oui, je parle en tant que Mizuki vu qu'on a la même conscience. »

Resserrant son point, elle compressa un peu le sarcophage pour le torturer physiquement et lui faire un peu de mal. Elle ne chercha pas à le tuer ni à le rendre handicaper, ça ne serait pas juste. Par contre, la Bunshin allait juste faire en sorte qu'il puisse comprendre de ne plus recommencer ce scénario stupide à l'encontre de Mizuki. Elle n'était pas réellement d'humeur pour se montrer douce et patiente, il avait dépassé les bornes et il allait vite le comprendre.

« Ne parle plus de ma mère, ne dit plus bâtarde ou étrangère envers Tsukiko, ne vient plus me voir ni même me regarder ou m'adresser la parole par n'importe quel moyen sauf si c'est extrêmement urgent comme une mission ou en cas d'attaque. Ne tente pas de me retrouver, tu risques de connaître bien pire que maintenant surtout contre celle qui les protégera de sa vie si il le faut. Tu ne seras jamais le tuteur tant que tu n'auras pas changer mentalement, tu seras qu'un petit arrogant immature incapable de te faire des alliés de confiance. Tu es plus vieux que moi, mais psychologiquement, tu es encore un enfant. »

Une dernière compression pour bien lui faire mal sans lui casser quelque chose et le jutsu s'annula ainsi que le clone, il ne restait plus que Kira dans la maison. Dehors, il y avait des regards curieux et des paroles désobligeante envers Kira, surtout pour la gifle qui n'était pas passé inaperçue. Pendant ce temps-là, Mizuki arriva près de l'hôpital et croisa Anko qui revenait de sa pause tout en lui expliquant sa situation. À présent, que fera Kira ?


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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptyJeu 8 Oct 2015 - 21:39


Tiens, qui c'est ce gosse? Et qu'est-ce qu'il fout là? Aux dernières nouvelles Mizuki n'a pas de frère et Tsukiko aucun enfant. Pourquoi est-il dans la demeure de cette dernière alors? Ne me dites pas que la bâtarde s'est mis en tête de venir aux orphelins de Suna ou une connerie du genre... On a déjà bien assez de problèmes dans le clan sans encore s'occuper de ceux des autres. Toujours est-il que des problèmes, j'en ai également. Comme le sarcophage du désert que la blonde a cru judicieux de dresser autours de moi pour m'emprisonner...
- "Mizu..." je soupire. "Tu vas vraiment me mettre en colère si ça continue! Et tu peux me croire quand je te dis que c'est loin d'être dans ton intérêt!"
Il faut reconnaître que cette technique est efficace et ce n'est d'ailleurs pas par hasard que c'est l'une des premières qu'on apprend aux jeunes de mon clan. Elle est largement répandue parmi les Kawaguchi mais je ne m'attendais pas à ce que l'adolescente aille jusqu'à l'utiliser contre moi. N'a-t'elle pas compris qu'en persistant dans la voie de l'insubordination elle ne fait qu'aggraver son cas. Je suis un type plutôt compréhensif lorsqu'il s'agit des relations sociales avec les miens. Mais comme toute personne j'ai une limite qu'il vaut mieux ne pas me forcer à franchir. Mais elle aura largement le temps de s'en rendre compte...

Vous savez ce qu'il y a de pire que d'être immobilisé par un jutsu et à la merci de quelqu'un? Être immobilisé par un jutsu, être à la merci de quelqu'un et devoir en plus subir les remontrances d'une gamine aussi rebelle que pathétique... Je lève les yeux au ciel quand elle décide de s'essayer à me faire la morale puis ricane quand le clone m'annonce qu'elle partage sa conscience avec l'originale.
- "Oui oui j'ai une vague idée de la façon dont le clonage fonctionne, je te remercie..."
Ironique à souhait. Je tente de me dégager à l'aide de ma seule force physique tout en sachant pertinemment que ça ne sert strictement à rien. Ha si j'avais ne serait qu'un peu d'espace pour bouger mes jambes et user du Taijutsu pour me dégager... Mais pour l'instant je suis soumis à la volonté d'une gamine qui croit visiblement vivre dans un monde qui lui offre tous les choix. L'une de mes priorités sera de lui prouver que la vie est loin d'être juste et qu'elle n'a pas le contrôle sur tout.

Je m'amuse à nouveau de son innocence quelques instants plus tard lorsqu'elle m'annonce qu'elle ne me laissera plus jamais l'approcher. Il faudra également que je lui rappelle qu'elle n'a pas le moindre choix. Tsukiko est sa tutrice légale et je l'épaule dans cette tâche délicate qu'est celle de mener un enfant vers la maturité. Et visiblement c'est loin d'être gagné. Le chef de clan en personne a signé le document qui m'intronise comme tuteur suppléant. Crois-t'elle réellement que geindre puisse lui être d'une quelconque utilité face à un tel appui? Qu'elle aille se plaindre à qui elle veut, tant qu'elle veut. Ça ne changera absolument rien au fait qu'elle va devoir me supporter. Et vice versa... Ça la dérange? Si vous saviez ce que j'en ai à foutre!

Je grimace lorsque l'étau se resserre mais ça ne m'empêche pas de lâcher un nouveau ricanement. Finalement il vaut mieux rire que pleurer de cette situation. Je ne m'attendais pas à ce que cela soit facile mais pas non plus que les choses dégénèrent à ce point-là. Il va vite falloir que je la recadre avant qu'elle commence à se croire tout permis. Elle a marqué un point dans notre duel. Mais elle est loin d'avoir remporté la partie. Très loin, même...
- "C'est bon, elle a fini de se plaindre la petite princesse? Excuse-moi de ne pas être à la hauteur de tes attentes mais tu devras pourtant te contenter de moi. Alors tu peux pleurer ou geindre tant que tu veux mais ça ne changera rien au fait que j'obtiendrai non seulement ton obéissance mais également ton respect. Fais face au lieu de fuir comme une gamine terrorisée. Tu es une Kawaguchi ou quoi?"
Une nouvelle grimace s'installe sur mon visage alors que la pression se raffermit sur mes membres. Je commence à avoir de la peine à respirer et je ressens des fourmis dans mes extrémités. Visiblement mon sang à également de la peine à se frayer un passage dans mes veines. Fort heureusement le clone disparaît et le sarcophage s'estompe à son tour. Je me masse les poignets et soupire en songeant que je vais devoir courir après la demoiselle dans tout le village. Non vraiment, son comportement tient plus de l'enfant-roi que d'une Kawaguchi qui se respecte. C'est affligeant! Je savais que j'allais avoir du travail mais je n'imaginais pas à quel point jusqu'à aujourd'hui...
*Merci Tsukiko pour ce cadeau empoisonné! Je te retiens, toi et tes idées à la con...*
Bon! Je ne suis pas particulièrement d'humeur à traquer une adolescente qui pourrait se cacher n'importe où. J'ai des choses bien plus importantes à faire. Comme m'entraîner par exemple! Et puis même si j'arrivais à lui mettre la main dessus ça ne résoudrait sûrement pas le problème. Au contraire, ça l'amplifierait. Je doute qu'elle veuille davantage me parler si j'en viens à lui enfoncer la tête sous le sable jusqu'à ce qu'elle suffoque ou accepte mon autorité. Non, il faut attaquer le problème à la base. Visiblement Mizuki a été mal éduquée. Dès lors il faut commencer par faire table rase du passé pour pouvoir l'aider à construire un avenir susceptible de lui sourire...
- "Fouillez le village à la recherche de mon irritante pupille!" je m'adresse aux clones que je viens de créer à mon tour. "Quand ce sera fait ne lui faites pas le moindre mal mais indiquez-lui simplement qu'elle pourra me trouver dans sa chambre. Et que si elle désire garder un souvenir tangible d'elle il est dans son intérêt de m'y rejoindre rapidement..."
Je laisse mon quintet de copies se disperser puis répare les dégâts causés à la demeure de Tsukiko. Des tentacules de sables se déploient pour remettre la porte à sa place et de l'ordre dans la maison tandis que du silicium commence à gravir le pan de mur défoncé pour restaurer son intégrité. Ceci fait je grimpe en sifflotant à l'étage pour finalement pénétrer dans la chambre de la jeune femme. La trouve n'est guère difficile et j'observe un instant l'endroit avant de commencer mon investigation. J'effleure du bout des doigts des photos posées sur un meuble et sur lesquelles Mizuki apparaît aux côtés de sa génitrice. Je les observe un instant en tentant de leur trouver un contexte puis les regroupe en un tas éparse dans une main de sable.

Je repère encore deux ou trois choses qu'il serait intéressant de faire disparaître et les ajoute à ma nouvelle collection. Je vais laisser le temps à mes clones de trouver ma pupille et attendre qu'elle daigne se pointer pour lui laisser l'opportunité de les sauvegarder. Après tout je ne suis pas un monstre! Je m'installe donc confortablement sur le lit de la demoiselle après avoir regroupé à mes pieds les divers objets que je juge importants pour la blonde. Plus qu'à attendre que Mizuki arrive maintenant. J'espère qu'elle choisira la voie de la raison parce que je n'aurai pas le moindre état d'âme à réduire en miette chacune des choses qui se trouvent dans sa chambre si elle me force à en arriver là. Le temps s'écoule et ce n'est pas en faveur de l'adolescente...
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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptyDim 11 Oct 2015 - 0:59

Ki no Kuni a été une effroyable épreuve pour Tsukiko, tant moralement que physiquement. Elle avait perdu une grande amie et également collègue de travail, Saibogu Lina, ainsi que l’usage d’une de ses jambes. En effet, après avoir voulu sauver l’arbre-mère en insufflant autant de chakra possible à Ishikawa Taku, alias son élève pédant, ce dernier avait aspiré – littéralement – tous les chakras, pour le rejeter sous forme de nombreux pics de bois. Deux l’avaient atteint : l’un sur les nerfs de sa jambe – coupant donc par là toute relation entre son cerveau, et ses capacités motrices – et l’un dans son poumon. Elle avait miraculeusement survécu grâce à l’afflux soudain de chakra, ou encore aux premiers soins puissants de Yami.

On imaginait qu’elle avait pu être retenu plus longtemps à l’hôpital mais à peine des soins complémentaires suivis d’un dernier et final diagnostic fait, on l’avait renvoyé chez elle : il y avait trop de monde à l’hôpital, comme après chaque catastrophe naturelle ou d’envoi de troupes massives sur des champs post-apocalyptique. Il n’y avait pas assez de lits pour tous.

- Comment va Taku ? demanda Tsukiko avec difficulté en travers de son masque à son ombre même, Kawaguchi Suno.

Ce dernier ne disait rien dans un premier temps, continuant à pousser la chaise roulante de la blonde. Effectivement, pour quelques jours, le temps que la douleur passe, elle était condamnée à ce fauteuil. Elle pouvait tenir un peu debout, mais c’était à ses risques et périls de faire souffrir sa jambe, en la traînant, et en claudicant dans tout Suna. Cependant, ils étaient naïfs ceux qui pensaient qu’elle mordra la poussière et se traînera dans le sable, elle s’élèverait dans tout Suna avec un trône de sable majestueux ! Rien de plus normal !

- Il est remis entre les mains de ses proches, finit-il par dire. Il lui manque des doigts, hormis cela, tout va bien.

« Les marionnettes sont maniées avec des doigts, c’est l’essence même d’un marionnettiste » pensa-t-elle tristement.

La respiration douloureuse, le bout des doigts bleutés, la peau cireuse, elle finit par faire son entrée dans la demeure. Elle avait espéré voir la petite Mizuki dans les parages mais rien de cela. Plus important, quelque chose était « différente ».

- Je ne ressens pas ce mur-ci.

Elle n’avait pas insisté pour créer sa maison par elle-même par pure fantaisie, mais pour une raison bien plus « pratique » : pour avoir le contrôle absolu. Chaque Kawaguchi ayant construit sa propre demeure, et apte à ressentir en travers du sable, était tout bonnement intouchable dans son domaine. Elle pouvait y ressentir autant qu’elle voulait en somme. On pourrait dire que la petite demoiselle n’était pas senseuse, mais des choses avaient changé dans son chakra suite à l’épisode de l’arbre-mère : elle semblait lui avoir insufflé un chakra plus puissant, plus différent … plus sensible. A croire qu’il avait éveillé en elle sa véritable « âme » de « Bâtisseuse ».

Ainsi, lorsqu’elle disait péniblement en travers de son sable qu’elle ne « ressentait » pas ce mur, cela signifiait deux choses : sa sensorialité s’était activée et avait le monopole de ses sens, et qu’il y avait eu un problème assez grave dans sa demeure en son absence au point qu’un mur a été brisé …. Et remit.

« L’idiot qui pense que je ne remarquerais rien dans mon domaine donc chaque grain est presque entièrement fait de mon propre chakra ».

- Mizuki est peut-être en danger
, disait-elle avec une migraine intense et atroce.

Ressentir chaque présence, et chaque émotion – encore – était perturbant. Elle sentait bien qu’il y avait quelqu’un en haut. Suno, un autre bon senseur Kawaguchi, en était conscient aussi. Il tapota l’épaule de la demoiselle, promit de revenir bien vite, remonta là où il y avait Kira.

- Kira ? s’étonna Suno. Que fais-tu là ?

Un regard autour, il comprit vite que ce n’était pas la chambre à ce dernier. Il comprit vite, par son âge, qu’il y avait un problème dans l’air.

- Descend saluer ta cousine, Tsukiko, de retour de mission. Elle est assez blessée, il faut qu’elle se repose quelques jours.

Le vieil homme avait la vague sensation que la situation allait être compliquée : il y avait eu conflit dans les parages, la jeune nièce manquait à l’appel, Kira était présent dans la chambre de cette dernière et Tsukiko était tout sauf stupide et naïve, et surtout, elle était têtue.

Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptyLun 12 Oct 2015 - 18:43

Elle avait fui la maison, la kunoichi ne pouvait pas y rester plus longtemps à cause de Kira. Il s'était montré d'une telle violence envers elle et la blonde avait peur que ce dernier s'en prenne à Ayaka. Le laissant seul avec l'un de ses clones, Kira était sous l'emprise d'un sarcophage de sable. Cela n'allait pas durer longtemps, mais juste assez pour se rendre à l'hôpital de Suna afin de s'y réfugier. La Kawaguchi espéra retrouver Suno avec Tsukiko ou bien Ketsueki Anko, enfin quelqu'un capable de l'aider face à son cousin démoniaque. Avant d'entrer dans l'hôpital, elle avait pu recevoir l'information de son clone et des paroles échangés avec le blond. Ce n'était pas vraiment agréable de savoir cela, mais bon, ça ne devait pas être le genre de gars à changer malgré les réactions. Mizu croisa alors sa tante qui revenait de sa pause, Anko était surprise de voir sa nièce à l'hôpital surtout à cette heure-ci de la journée. Avait-elle oublié quelque chose ? C'était la première chose que la vampire s'était dite en la voyant arrivé. Mizuki était un peu désespérée et cela se voyait dans son regard, de plus, niveau vestimentaire, ce n'était pas ainsi qu'on s'habillait en ville. Heureusement, la genin avait un long manteau qui cacha sa nuisette des regards des vicieux pervers.

La kunoichi entra dans le centre hospitalier en compagnie d'Anko et d'Ayaka, la blonde laissa la petite à une table en train de faire des dessins dans une salle privé. Mizuki ne voulait pas que la petite Dôbutsu entende leur discussion, c'était tout de même sérieux et important. De là, Mimi lui parla de son cousin et de son comportement alors qu'il était entré chez elle par effraction. Anko trouva le comportement de ce dernier tellement pitoyable et grotesque, si Saya aurait été encore là, il aurait vite regretté son geste. Malheureusement, ce n'était plus le cas, mais Tsukiko pourrait arranger la situation si elle allait le lui dire en privé. Évidemment, c'était dans ses moments-là que la Kinsha ne trouvait pas sa tutrice légale et c'était vraiment embêtant. La Ketsueki signala alors à la fille que la Chûnin était sortie de l'hôpital, il y avait peu en compagnie d'un Kawaguchi. Il aurait été facile de les remarquer vu que la femme était en chaise roulante et que l'homme était un peu âgé. Au lieu de rester assise à attendre, la jeune Kawaguchi se leva de son siège, une chose était sûre, c'était que Tsuki allait retourner vers la maison. Elle devait faire vite pour la rattraper et lui parler afin d'être protégé par sa tata.

« Anko-Obâ-san, je dois y aller ! Il faut que je rattrape Tsukiko-san ! »

« Bien et fait vite, courage et fait attention à toi, Mizuki. »

« Ayaka, on y va !! »

Ayaka sortit de la salle et suivit Mizuki vers la sortie, il était temps de tirer cette affaire au clair. Il était hors de question qu'elle ait encore ce malade en tant que tuteur suppléant, Mizu risquerait d'être maltraité pour un rien et Ayaka serait malheureuse également. Malheureusement, Mizuki ne pouvait pas laisser la petite à l'hôpital avec Anko, cette dernière était fortement occupé depuis le retour des troupes à Ki no Kuni. Du coup, la gamine sera obligée d'assister à cette scène même si la genin aurait préféré la laisser loin de tout cela. Un clone de Kira fit son apparition en face du bâtiment tout en lui indiquant la menace que le vrai s'applique à faire à ses souvenirs avec sa mère. Valor, l'aiglon détruit alors la Suna Bunshin en le chargeant depuis derrière afin de les défendre. La Kinsha se sentait mal et il était hors de question qu'il fasse cela au risque de tourner cela en guerre entre membres du sable. S'il faisait ça, Mizuki ne répondrait plus d'elle et la blondinette irait jusqu'à le tuer pour son acte. Un souvenir si précieux ne devait pas disparaître comme cela, pas à cause d'un psychopathe comme Kira. En arrivant devant la maison, Mizu pouvait voir une femme aux cheveux dorés sur une chaise roulante, c'était Tsukiko, il n'y avait aucun doute là-dessus.

« Tsukiko-Obâ-san !!! J'ai besoin de ton aide, s'il te plaît ! »

Mizuki arriva aux côtés de sa tante et posa sa main sur son épaule, Ayaka resta derrière Mizuki afin d'être un minimum caché. Il était enfin tant d'en finir avec cette histoire, la Kinsha ne voulait pas vivre un cauchemar à cause de Kira.

« Ôbasan...Ce type, Kira...Il est monstrueux, il entre par effraction dans notre maison, il me manque de respect et à toi aussi en t'appelant la Batarde...Il me mate et il m'a donné une violente gifle au point de me faire saigner. Franchement, je n'en veux pas en tant que tuteur suppléant, je préfère vivre seule en compagnie d'Ayaka-chan qu'en compagnie de ce tortionnaire près à me maltraité à la moindre occasion ! Pourquoi tu m'en n'as pas parlé ?! Ma mère est morte, il y a deux jours et je récolte quoi, ce boulet, ce dictateur en guise de poison...Je passe un mois très merdique, alors pitié, vire le d'ici ! »

« Je...Je suis témoin...madame...» Dit Ayaka d'un ton timide.

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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptyMar 13 Oct 2015 - 5:32


En entendant des bruits de pas dans l'escalier je me suis dit que Mizuki avait enfin entendu la voix de la raison et qu'elle avait décidé de rentrer au bercail. Ou alors qu'elle voulait simplement préserver des souvenirs chers à son coeur en répondant favorablement à mon... invitation. Ce que je peux totalement comprendre par ailleurs... L'important quand on chasse c'est d'avoir un bon appât et le reste suit tout seul. C'est donc avec un sourire en coin que je me redresse pour accueillir ma pupille.

Sourire que je perds dès que je reconnais le vieil homme qui entre dans la chambre de ma cousine. Suno?! Mais qu'est-ce qu'il fout là celui-là? Je sais qu'il est tout le temps fourré avec Tsukiko mais tout de même... De là à venir squatter chez elle en son absence. Car la bâtarde est effectivement absente, partie pour apporter son aide à nos pathétiques voisins du pays du bois. J'imagine qu'elle a ses raisons même si je ne vois pas vraiment ce qui peut motiver un tel altruisme pour des étrangers. Peut-être qu'elle a seulement reçu l'ordre, allez savoir...
- "Ce que je fais là?" je hausse un sourcil. "Ce serait plutôt à moi de te poser la question! À ton âge, pénétrer ainsi dans la chambre d'une adolescente... Tssss, c'est pas joli joli ça hein!"
J'appuie toutefois ma remarque d'un air espiègle pour lui montrer que je plaisante. Quoique... Tout s'explique lorsqu'il m'annonce que Tsukiko est de retour et qu'elle est dans un sale état. Voilà ce que c'est de vouloir se mêler des affaires des autres nations. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est bien fait mais il faut dire qu'elle l'a tout de même un peu cherché, non? Et si c'est sur ordre qu'elle s'est rendu là-bas on ne peut qu'imputer la faute à notre cher Kage. Combien de sang Kawaguchi devra encore être versé à cause de son incompétence et de ses lubies?
- "Je te demanderais bien de lui rappeler qu'elle n'est pas encore cheffe de clan et que je n'ai pas à obéir à ses souhaits ou demandes mais..." je me relève d'un mouvement vif. "Je suis plutôt de bonne humeur aujourd'hui et puis on est chez elle alors je suppose que c'est la moindre des politesse que de descendre la saluer n'est-ce pas?"
Je suis plutôt content de savoir que cette chère bâtarde est de retour pour être honnête avec vous! Elle a l'avantage d'être distrayante, pleine de surprise. On s'amuse avec elle même si c'est souvent à ses dépends... Tsukiko à ce petit quelque chose qui la rend sympathique à mes yeux depuis que j'ai pu discuter avec elle dans les ruines. Je ne saurais toutefois pas vraiment expliquer ce que c'est. Mais a-t'on réellement besoin d'une raison pour apprécier quelqu'un?

Me voilà donc en chemin pour rejoindre la demoiselle au rez-de-chaussée quand une discussion me pousse à m'arrêter. Mizuki est également de retour et avec elle ce gamin qui m'a tiré la langue quelques minutes plus tôt. J'écoute cette dernière se plaindre du traitement que je lui ai infligé et ma réaction première se limite essentiellement à un levé d'yeux au ciel et un soupire blasé. Finalement je commence à descendre les escaliers et pose le regard sur Tsukiko le temps d'évaluer son état général avant de me concentrer sur Mizuki.
- "Encore à te plaindre? C'est une manie chez toi!" je ne peux réprimer un sourire avant de l'imiter: "Kira est méchant, c'est un tortionnaire. Il m'a fait bobo alors je veux vivre au pays des licornes avec ma petite poupée parce qu'elle est trop mignonne!"
La poupée étant évidemment l'enfant dont elle s'est entichée. À ce rythme la demeure de Tsukiko va se transformer en garderie plus vite que la lumière. En même temps ce n'est pas vraiment mon problème puisqu'au final je ne vis pas ici. Et pour le coup je ne peux que m'en féliciter!
- "Peut-être que tu pourrais expliquer à Tsukiko pourquoi tu t'es prise une gifle qui - soit dit en passant - était largement méritée?" je me tourne vers la nouvelle venue. "Ta nièce s'est mise en tête qu'elle avait le choix de m'accepter ou non comme tuteur. Et quand mon comportement lui a déplu elle n'a rien trouvé de mieux qu'un jutsu pour me foutre à la porte. Tu imagines bien que ce n'est pas vraiment le genre de comportement que j'allais récompenser..."
Je ne relèverai pas le fait que je l'ai qualifié de bâtarde puisque c'est un mot que j'emploie couramment en sa présence. Et c'est précisément ce qu'elle est d'ailleurs! Comment m'en vouloir d'appeler un chat, un chat? Je m'approche de Mizuki pour observer sa lèvre éclatée en penchant la tête sur le côté. Ouais, je ne l'ai pas loupée! Mais elle en verra d'autre dans sa carrière de shinobi si c'est réellement cette voie qu'elle compte embrasser. Autant l'endurcir rapidement avant que ce soit des ennemis qui s'en chargent...
- "Du coup j'ai défoncé ta porte et je me suis réinvité. Ouais je sais, désolé! Mais j'allais pas non plus toquer jusqu'à ce qu'elle daigne m'ouvrir sinon je serais encore en train d'attendre! Du coup bon, je l'ai giflée pour avoir osé lever la main sur moi. Un prêté pour un rendu en somme..." je m'allume une clope et en tire une bouffée avant de reprendre. "Résultat? Mademoiselle m'a enfermée dans un sarcophage et s'est faite la malle avec l'autre mioche. D'ailleurs à ce propos: qu'est-ce qu'il fout là, lui? On fait dans le social?"
Foutez-le dehors et qu'il se démerde! Ce n'est pas un Kawaguchi et par extension il n'est pas notre problème! Je peux comprendre le désir de Mizuki d'avoir un jouet pour s'amuser mais il va falloir qu'elle grandisse rapidement au lieu de jouer à la maman. Je savais qu'il y aurait du travail avec elle mais je n'imaginais pas à quel point. Je pose un regard indifférent sur l'orphelin puis me rapproche de Tsukiko.
- "Est-ce que tu pourrais expliquer à ta chère nièce que ce n'est pas à elle de désigner ses tuteurs et qu'elle doit respecter ces derniers? J'apprécierais beaucoup l'attention pour être honnête..." je reprends une taffe. "Parce que si elle me trouve déjà monstrueux je n'ose même pas imaginer comment elle me qualifiera d'ici quelques temps si elle continue à faire sa forte tête..."
Je trouve que j'ai été relativement conciliant jusqu'ici. Je veux bien faire preuve de patience mais j’atteins dangereusement mes limites. La bâtarde peut me retirer la tutelle de sa nièce si sa lui chante, je ne m'en plaindrai certainement pas! Mais puisqu'elle m'a donné carte blanche pour gérer l'adolescente je ne vois pas vraiment pourquoi elle le ferait...
- "Ha, en fait..." je me fends d'un sourire amusé. "Tu as super bonne mine Tsukiko! On dirait que le climat de Ki t'a plutôt bien réussi..."
Je termine ma clope et l'écrase dans l'évier avant de m'asseoir sur le plan de travail de la cuisine, jambes dans le vide. Et maintenant je n'ai plus qu'à attendre la suite du spectacle qui va sûrement se résumer à des remontrances dignes de ce nom. Reste à savoir à qui elles seront adressées...
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptyMer 14 Oct 2015 - 22:27

« Un malheur n’arrive jamais seul » se remémora-t-elle. Lorsqu’elle pensait avoir touché le fond en ayant perdu une amie chère à Ki no Kuni, et en ayant failli mourir elle-même, elle s’était dite que maintenant, hormis deuil et repos, elle n’aurait rien à faire. Que nenni ! L’une de ses plus grandes alliées au sein du clan venait de mourir pendant qu’elle était à Ki ou l’hôpital – les jours avaient perdu leur sens et rythme pour la blonde –, sa cousine avait eu la lubie d’amener une enfant, comme si sa propre peine et sa propre existence n’étaient pas en soi une peine lourde et son cousin semblait s’être mis en tête d’être un patriarche inflexible, voire violent. Non loin, Suno sentait la colère et la fatigue de la jeune fille, et il sentait que davantage que la suite n’allait plaire à personne.

- Effectivement Kira, je me suis faite un brin de beauté à Ki no Kuni, dit-elle d’une voix rauque en enlevant son masque.

A peine avait-elle prononcé ce mot magique que quelqu’un s’approcha de la porte, pour porter une « lettre » de la part de Yamada Tetsui. Tsukiko soupira longuement, récupéra ladite lettre et l’ouvrit très rapidement. C’était le rapport de Ki, à croire que la coïncidence faisait bien les choses – ou non. Si elle s’était permis de lire en diagonale, son regard s’arrêta bien vite lrosque le nom de Mizuki ou la mention de « nièce » ressortit à plusieurs reprises au goût de la Kawaguchi. Elle soupira, et se contenta dans un premier temps de lancer un regard lourd de sens tant à Mizuki qu’à Kira, le genre de regard ni noir, ni blanc, ni froid, ni chaud … C’était le regard perdu dans une intense réflexion de mauvais augure.

- Comment t’appelles-tu ? demanda-t-elle à la petite fille d’une voix qui se voulait aussi douce que possible.
- Ayaka … répondit-elle, un tantinet intimidé, derrière les « jupons » de Mizuki.

La demoiselle soupira longuement, tendit la main, et une boulette de sable se forma pour aussitôt adopter la forme de l’aigle de la petite. Cette dernière fut surprise, s’approcha pour s’emparer de la figurine de sable suite au clin d’œil de l’aînée.

- D’où viens-tu ?
- De Taki Madame !


« Madame » fut un mot qui fit tiquer un tantinet Tsukiko. Elle savait que Ki l’avait considérablement amochi, mais pas au point d’être une « Madame ». elle avait sérieusement à se refaire une beauté – une vraie ! .

- Où sont tes parents ?

Aussitôt avait-elle posé la question que la petite versa de chaudes larmes, expliquant son histoire, entrecoupée de quelques sanglots bruyants et hoquets. Durant tout le processus, Tsukiko ordonnait tant à Mizuki et à Kira – du regard comme en travers d’un geste de la main – de laisser la petite parler. Ainsi donc, Mizuki, prise de pitié pour cette fille qui venait de perdre sa mère comme elle, l’avait adopté ?

- Suno, emmènes la petite jouer dans le parc, avec les autres. Elle a besoin de gens de son âge …

Ce n’était peut-être pas l’idéal, et surtout ce n’était pas vraiment le rôle de Suno, mais ce dernier avait senti la tension dans la voix de la blondinette qui n’invitait pas à la discussion, et plus particulièrement les différents regards de mauvais augure posés successivement sur Kira et Mizuki. Ces deux-là allaient passer un sale quart d’heure, et il ne valait mieux pas qu’Ayaka y assiste. Une fois seuls, Tsukiko prit la parole.

- J’ai effectivement demandé à Kira de prendre soin de toi en mon absence, ou si jamais je venais à mourir. Comme tu peux le voir, j’ai failli à Ki no Kuni à l’instant, Aussitôt après, elle fit un geste de la main intimant le silence tant pour les remarques attentionnées prévisibles de Mizuki que pour le sarcasme non bienvenue de son cousin. Je ne cautionne l’attitude de ni l’un, ni l’autre.

Elle se tut, et se plongea dans une réflexion intense de très mauvais augure. Une idée avait fleuri dans son esprit tortueux.

- Kira, je suis venue te demander ton aide et ton service, sur les conseils de ton grand-père. Je vais être attristé d’aller le voir, en ma qualité de Bâtarde, pour annoncer que son fils est inapte à gérer une petite fille hormis en travers de « gifles », en somme que tu as failli à la tâche que nous deux t’avons confié.

Kira était fier et orgueilleux. Il allait surement « mal vivre » cette idée d’avoir failli devant la bâtarde, et surtout, il risquait de mal prendre ses paroles. Il fallait donc nuancer, très vite, car – admet-on le – aucun n’avait été innocent dans l’histoire. Il serait injuste de n’en blâmer qu’un seul.

- Cependant, je peux comprendre ton impatiente, finit-elle avec Kira pour se retourner vers Mizuki. Je te pensais docile et sage, apte à juger une situation avec lucidité et clarté. Depuis quand jettes-tu un membre de ta famille ainsi, avec cette violence, pour ensuite le menacer avec l’une de nos techniques les plus meurtrières ?

Quelque chose avait changé en cette demoiselle, et elle ne saurait mettre la main. Avait-elle une nouvelle fréquentation qui l’obligeait à utiliser la force à la ruse ? Il fallait comprendre, que dans le monde shinobi, le temps de devenir puissant, il fallait savoir être rusé.

- Pourquoi gardes-tu ce manteau toujours ? , finit-elle par dire, considérant ce dernier un tantinet trop large sur elle, semblant dissimuler on ne sait quoi.
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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptyJeu 15 Oct 2015 - 21:07

Enfin sortie de l'hôpital en compagnie de la petite Ayaka, Tsukiko devait peut-être se diriger vers la maison pour avoir de ses nouvelles. De plus, un clone de Kira avait menacé la blonde d'effacer ses derniers souvenirs avec sa mère. Mizu n'allait jamais accepter ni pardonner l'homme s'il allait au bout de ses intentions, une guerre entre deux Kawaguchi. Il pouvait faire tout ce qu'il voulait, mais il était formellement interdit de toucher à Ayaka, à Tsukiko et surtout aussi, à ses photos de famille avec sa mère dessus. C'était hors de question, son cousin allait beaucoup trop loin dans sa façon d'agir, Mizuki était déjà en colère et elle le tuerait juste pour ne plus qu'il fasse de mal auquel ce soit. De plus, elle aurait bien aimé avertir Kibô du comportement de ce type, en tant que Sensei et bras droit du Kazekage, il devait avoir un certain droit sur le fait de punir des Shinobi. De toute façon, peu importe le jugement de sa tantine, elle en fera mention à Kibô, afin d'avoir quelqu'un au courant en cas de récidiviste. Au loin, devant sa demeure, il y avait une femme sur une chaise roulante, une blonde, c'était tout simplement sa tante qui devait attendre quelqu'un.

C'était une chance pour la kunoichi, Kira ne semblait pas être dans le coin pour l'instant et elle pourrait être la première pour lui parler. Chose que Mizuki fit tout en gardant Ayaka derrière elle, la mettre en sécurité et de la protéger en cas de mauvaise réaction de son cousin. La jeune adolescente expliqua ce qui s'était passé depuis ce matin, la Kinsha éprouva tout cela avec colère. C'était tout à fait normal à vrai dire, elle venait de perdre sa mère, elle avait vu beaucoup de désastre à Ki no kuni et là, elle se faisait maltraiter par cet homme, tôt dans la matinée. La genin avait toutes ses raisons d'être ainsi, elle avait l'air gentille avant, mais ça c'était du passé. La blonde en voulait également à Tsukiko de ne lui avoir rien dit et d'avoir choisi ce tortionnaire comme tuteur suppléant. Pour l'instant, elle ne lui avait rien dit à propos de sa déception, elle verra comment tout cela se tourne. Il fallait juste savoir que la blonde n'était pas du tout de bonne humeur, elle avait un caractère assez merdique en ce moment. Mizu l'avait déjà montré à Kira et encore, ce n'était pas encore terminé et Tsuki allait s'en doute le voir également.

Évidemment, Kira se manifesta tout en s'attaquante à Mizuki et ce n'était pas étonnant de sa part. Après tout, il chercha à se défendre contre les propos tenus de Mizuki contre sa personne. La blonde aurait bien aimé le remettre à sa place, mais Ayaka était présente ainsi que Suno et Tsukiko. Ne voulant pas effrayer la petite en hurlant contre Kira, la Kinsha ne dit rien à son cousin et resta silencieuse tout en l'écoutant. Le meilleur moyen de répondre à un idiot, c'était par le silence. En tout cas, l'état physique de sa tante n'était pas au meilleur du jour et c'était peut-être permanent. Ki l'avait fait beaucoup de mal et elle avait eu la chance de survivre. Mizu avait eu la chance de n'avoir rencontré aucun ennemi ni même eu d'accident sur le chemin. Pour le moment, Ki n'était pas important dans cette conversation et là, cela allait être à Tsukiko de parler même si son regard était froid envers les deux. Mizuki se sentait légèrement blessé par le regard de sa tante qui lui avait été aussi destiné. C'était comme si elle était en faute, hors, elle n'avait fait que se défendre et montrer qu'il n'avait pas à lui manquer de respect. Soudain, la chunin se mit surtout à interroger la petite Ayaka, sans doute pour mieux la connaître. Tenant la main de la petite, la Kinsha faisait en sorte de la soutenir moralement. La fin était difficile, Aya avait pleuré en parlant du décès de sa mère. Mizuki se voyait en elle et l'enlaça pour la calmer et l'apaiser. Elle n'était plus seule et la blonde la lui faisait comprendre par des gestes affectueux.

Tsukiko avait demandé à Suno d'amener Ayaka dans un endroit pour qu'elle joue avec des enfants de son âge, c'était une bonne idée. Mizuki lâcha un sourire à la petite en lui demandant de lui faire confiance et de prendre Valor avec elle. Il était important d'avoir des amis à son âge et pour plus tard, de plus, cela allait chauffer dans la maison. Dès qu'ils étaient partis de la maison, Tsukiko se mit à prendre la parole. Le regard de Tsukiko, Mizu ne l'aimait pas et c'était énervant de savoir qu'elle allait sans doute s'en prendre pour son grade et pour rien. Kira était la seule fautive dans cette histoire, entrée dans la maison par effraction, manque de respect et violence envers une adolescente, il y avait de quoi le punir que lui. La petite Kawaguchi n'avait fait que de se défendre face à ce dictateur en manque d'autorité, elle n'avait rien à se reprocher. Tsuki expliqua qu'elle avait fait appel à Kira comme tuteur suppléant pour prendre soin d'elle en cas d'absence ou de décès. Franchement, elle aurait pu mieux choisir, car là, c'était stupide comme idée venant de sa part. N'ayant pas eu le temps de dire quoi ce soit, sa tante fit un geste lui demandant de ne pas répliquer. Chose que la genin fit aussitôt pour connaître la suite.

C'était Kira qui se prit les premières foudres de la future chef du clan, Mizuki était contente à l'intérieur d'elle, mais elle savait que cela allait être à son tour juste après. La blonde se prépara mentalement à riposter contre sa tante, chose qu'elle n'aurait jamais imaginé faire jusqu'à aujourd'hui. Le pauvre Kira, il allait tellement être blessé dans sa fierté et c'était bien fait pour sa tronche. Franchement, s'il se serait tenu correctement face à Mizuki, tout ceci ne serait jamais arrivé et ils auraient peut-être pu devenir amis au lieu d'ennemi. Oui, Mizu le considérait comme un ennemi personnel et rien d'autre même plus comme son cousin. Elle en avait fini avec Kira, à présent, c'était à son tour, Mizuki regarda sa tante dans les yeux avec un regard neutre. Elle comprenait l'impatience de la blondinette face à cet homme, mais elle n'avait pas apprécié la suite et la façon dont elle avait agi. Docile et sage ? Apte à juger une situation avec lucidité et clarté ? Projeter et menacer un membre du clan ? Apparemment, elle n'avait pas compris ce qu'elle lui avait expliqué la jeune genin. La Kinsha était déçue de Tsukiko, elle allait devoir se montrer dure envers cette dernière.

« Je ne suis plus la petite fille gentille, docile et sage qu'avant, on m'a appris que la vie n'était pas si douce qu'il n'y fait croire. De plus, Kira n'a rien fait pour que je me montre sage et docile envers lui, ni même à être patiente pour juger avec lucidité et clarté la situation. Quand un homme se permet d'entrée chez toi par effraction, qu'il te manque de respect et aussi à celui de tes proches surtout en parlant avec une vulgarité en utilisant le mot crevé dans la même phrase en parlant de ma mère. » Elle soupira et montre un regard plus sévère. « Je ne vois pas ce que j'ai faits de mal, je l'ai projeté en dehors de la maison avec du sable ? C'était une attaque inoffensive ne cherchant même pas à le blesser. Menacer ? Il m'a donné une gifle dans le but de me blesser physiquement et moralement, à m'humilier devant les passants, à me soumettre à lui, hors ce n'est pas comme ça qu'il faut faire ! J'ai utilisé le sarcophage de sable pour l'immobiliser pour partir avec Ayaka pour qu'il ne lui fasse pas du mal ni même à moi de nouveau ! Est-ce mal de se défendre contre ce genre de personne ?!»

La blonde reprit son souffle et recula de quelques pas en regardant toujours Tsuki, elle prit un air méchant et froid. Tsukiko l'avait sermonné sur ses agissements, hors, elle n'avait fait que se défendre contre Kira. La jeune genin se sentit mal et encore une question, mais à propos du manteau. Franchement, elle était trop curieuse à ce jour. Mizu lui avait demandé son aide et non qu'elle la dispute ou la questionne.

« Je garde ce manteau, car je suis en nuisette, est-ce que ça te pose un problème si je dors avec ça ? Enfin bref, tu me reproches des choses, mais toi, tu es fautif de l'avoir fait mon tuteur suppléant sans mon consentement, je suis très déçue de ta part. Les dernières volontés de ma mère était de faire de toi ma tutrice et personne d'autre...Si tu meurs ou tu t'absentes, tu n'as pas à me choisir une nounou, je me débrouille toute seule si il le faut durant ton absence même si tu venais à mourir. De toute façon, Kibô-sama sera peut-être là pour m'aider de temps en temps. Déjà que je dois le mettre au courant pour la mort de ma mère. »

La kunoichi se dirige vers les escaliers et se retourne vers eux afin de reprendre la parole.

« Si c'est pour me faire sermonner pour rien, autant que je me change et que je parte d'ici...J'aimerai bien aller voir ma mère une dernière fois avant qu'on l'envoie dans la grotte des lucioles...depuis que je suis ici, je n'y suis pas encore aller. Vous me faites perdre un temps précieux, je ne veux plus vous voir de la journée, j'ai mieux à faire. Bande d'hypocrite...Je ne suis plus une gamine, je ne suis pas un objet qu'on prête à X ou à Y...Je suis Kawaguchi Mizuki, une Kunoichi de Suna et élève de Kibô. Le prochain qui me frappe ou m'engueule pour rien, j'irai le voir pour régler mes soucis. Au revoir ! »

La jeune blonde monta à l'étage sans même attendre les réactions de Kira et Tsukiko, elle en avait déjà assez entendu. La blonde avait passé des moments merdiques depuis quelque temps et elle espérait être tranquille aujourd'hui, mais ce n'était pas le cas. Franchement, Mizuki avait réellement besoin de se reposer et de penser à autre chose. Dès qu'elle sera habillée, la jeune adolescente ira se recueillir devant la tombe de sa mère avant qu'elle parte dans la grotte des lucioles. Qu'allait-il se passer par la suite ? Vont-ils la suivre ? La stopper ? Ou la laisser partir ?

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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptyVen 16 Oct 2015 - 8:50


Les premier reproches sont pour moi et je les accepte sans rechigner. Visiblement Tsukiko part du principe que je vais rougir de mon échec alors qu'à mes yeux il était programmé. Je ne sais pas ce qui est passé dans la tête de mon grand-père en me désignant comme potentiel tuteur de Mizuki mais c'est bel et bien la blonde qui a pris la décision de faire appel à mes services pour gérer sa nièce. Je n'ai ni voulu ni demandé qu'on me refourgue une gamine dans les pattes. Et si j'ai accepté c'est uniquement parce que ça rendait service au clan et que j'avais une chance de former l'adolescente en fonction de mes principes et de mes idées. Une sorte... d'expérience en somme!

Pourtant je n'aime pas l'échec et ce quel que soit le domaine! Et il faut bien reconnaître que je n'ai pas brillé sur ce coup-là. Peut-être que j'aurais du faire preuve de plus de tact puisque finalement Mizuki s'attarde davantage sur les termes que j'ai employés plutôt que sur le fond de ma pensée. Mais comment lui en vouloir? Finalement ce n'est qu'une adolescente qui vient de perdre sa mère. Comment attendre de sa part une maturité sans doute éclipsée par la douleur? Je suis aussi passé par là à l'époque et je sais ce qu'elle peut ressentir. Mais ce n'est pas parce qu'elle est en deuil qu'elle doit être épargnée pour autant...
- "C'était une seule petite gifle!" je me sens obligé de nuancer. "Elle en verra d'autres..."
Spécialement si elle continue à se comporter comme une petite princesse à qui tout est dû. J'ai à peine le temps de préciser ce point que c'est au tour de Mizuki de se faire sermonner. Je m'allume une nouvelle clope et observe donc le spectacle avec un léger sourire en coin. J'ai déjà une idée assez précise de la façon dont tout ceci va se terminer. Et en effet, la pupille démarre à nouveau au quart de tour. Constamment sur la défensive tout en étant persuadée de n'avoir rien à se reprocher, la voilà en train de se répandre en reproches et plaintes en tout genre. C'est sûr que c'est plus facile que de se remettre en question...

Des je veux par-ci et des je ne veux pas par-là plus tard, la voilà qui fait référence à Kibo. Qu'est-ce que le bras-droit du Kazekage vient foutre là? Quoi qu'il en soit ce n'est pas le genre de sujet qu'il est malin d'aborder en présence de Tsukiko. Depuis que je lui ai accordé mon soutien je me suis renseigné sur elle. Et sans savoir exactement de quoi il en retourne je suis en revanche plus ou moins certain que les relations entre la blonde et l'homme aux cheveux blancs ne sont pas au beau fixe.
*Mauvais calcul ma chère!* un sourire naît au coin de mes lèvres. *Très mauvais calcul...*
Il faut dire que Mizuki a le don pour tendre elle-même le bâton pour se faire frapper. Mais l'avantage c'est que Tsukiko peut voir de ses propres yeux à quoi j'ai été confrontée. Une vraie tête de mule qui ne pense qu'à ses propres désirs sans tenir compte des obligation que son jeune âge lui impose. Comme celle d'obéir sans discuter par exemple... Et la situation commence à devenir sérieusement amusante que l'adolescente va même jusqu'à préciser qu'elle est l'élève de Kibo avant de monter à l'étage. Et la voilà qui fuit à nouveau... Ce n'est décidément pas digne d'une Kawaguchi. Elle a été adoptée ou quoi?
- "Arrête-moi si je me trompe Tsukiko mais... c'est pas toi qui est sensée être sa senseï? À moins que j'aie loupé un épisode?"
J'écrase ma clope une nouvelle fois au fond de l'évier et me redresse avant de m'étirer. Je ne sais pas ce que ma cousine compte faire maintenant mais quelque chose me dit que je n'ai pas fini de rigoler. On ne s'ennuie pas ici! Mais puisque je n'ai pas été officiellement été destitué de mon rôle de tuteur j'imagine que je peux encore lui proposer mon aide?
- "Tu veux que je lui casse une jambe?" je souris mais je suis pourtant très sérieux. "Ça aurait au moins l'avantage de l'empêcher de fuir à la moindre contrariété. Et puis ça vous ferait un point commun. Entre infirmes on se sert les coudes, non?"
La plaisanterie aide à détendre l'atmosphère en tant normal. Mais j'imagine qu'il faudra bien plus que ça pour résoudre le problème cette fois-ci. Je ne sais pas ce que Tsukiko compte faire pour remédier au problème mais de mon côté j'ai ma petite idée. Il faut serrer la vis avant qu'elle se croit tout permis. La seule question qui reste en suspend, dans le fond, est la suivante: la bâtarde aura-t'elle le courage de le faire? Ou laissera-t'elle son empathie éclipser ce qui doit être fait?
- "Enfin bref... Tu vois ce que j'ai du me taper?" je hausse les épaules. "Et maintenant? Tu comptes faire quoi? La laisser fuir alors qu'elle est incapable de prendre soin d'elle-même ou lui rappeler qui commande ici? Parce qu'à ce rythme elle va devenir aussi instable que l'autre psychopathe qui a défoncé ton bar..."
Je la jauge du regard puis vais me servir un nouveau verre d'eau. Je suppose qu'il ne faut pas trop espérer trouver une bière dans cette maison même si pour le coup ça passerait plutôt bien. Mais bon il manquerait plus que l'autre devienne alcoolique... Elle me fait de plus en plus penser à Ketsueki La. Et on ne peut pas dire que la comparaison soit un compliment...
- "J'imagine que tu ne veux pas de mon avis mais... il faut taper là où ça fait mal pour la forcer à obéir! Commencer par lui retirer le morveux dont elle s'est entichée par exemple. Parce que ça commence à bien faire les conneries là..." je marque une pause puis adopte un ton plus bas, proche de celui du secret. Il ne faudrait pas que Mizuki entende! "Tu veux que je nous en débarrasse? Je l'emmène dans le désert et... couic, on en parle plus!"
Bah quoi? Il n'est pas des nôtres et incapable de se débrouiller seul lui aussi. À moins que Tsuki veuille encore amplifier le problème en ayant deux gamins à la maison il serait sans doute plus humain de l'achever. De toute façon sans l'intervention de Mizuki il serait sans doute déjà mort... Je reprends place sur le plan de travail et attends la décision de ma cousine tout en me demandant comment elle va réagir face à son insolente nièce...
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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptyDim 18 Oct 2015 - 19:31

Si Mizuki n’avait pas été sa nièce, l’aînée aurait depuis bien longtemps répliqué avec plus ou moins de violence tant dans ses propos que ses gestes. D’une, personne n’avait le droit de critiquer ainsi ses décisions sans qu’elle ne l’ait demandé. De Deux, personne n’avait le droit de la sermonner sous son propre toit devant quiconque. De trois, personne n’avait le droit de l’embêter en pleine convalescence. Autant dire, ses yeux cernés et fatigués dardaient les deux autres protagonistes assez méchamment, et tout son être indiquait qu’elle se retenait difficile de barricader la maisonnée, les castrer aux murs quelques heures le temps qu’elle se repose.

« Trop drastique », se disait-elle après avoir visualisé la scène. « Sa mère vient de mourir, elle n’est pas rationnelle. Je ne l’avais pas été non plus, à l’époque ».

- Ta nuis…

Sa voix s’évanouit dans le flot de parole de la nièce et, plus important, elle perdit tout usage des mots lorsqu’un certain « nom » retentit dans la pièce. Dans un premier temps, elle avait opté pour la probabilité qu’elle avait mal entendu et qu’elle commençât à halluciner, mais lorsque le même nom revint qu’avec plus de force, l’erreur n’avait plus sa place. Mizuki abandonna donc Tsukiko sur sa chaise roulante … Et c’était sûrement une mauvaise idée.

« Est-ce que ça te pose un problème si je dors avec ça ?
Tu es fautive
Je suis très déçue de ta part
Kibô-sama sera peut-être là pour m'aider de temps en temps
Vous me faites perdre un temps précieux
Je ne veux plus vous voir de la journée,
J’ai mieux à faire
Bande d'hypocrite...
Élève de Kibô
M'engueule pour rien, j'irai le voir pour régler mes soucis »


« C'est pas toi qui est censé être sa senseï?
Elle en verra d'autres...
Entre infirmes »


Voici les quelques bribes qu’elle retenait, et ci-suit l’interprétation qu’elle en faisait : Mizuki semblait avoir choisi un autre « Sensei » qui semblait être bien plus fort qu’elle, et aux yeux de tous, elle n’était plus qu’une infirme à qui on ne devait plus le respect. La migraine qui l’avait déjà maltraité jusqu’à maintenant revenait avec une force soudaine qui lui donnait des nausées importantes…

« Je lui dis de rester loin de moi, et il ose s’approcher de ma nièce … Il exagère » pensa-t-elle furieusement. Elle releva le regard vers le plafond, et réfléchissait à grande vitesse. Cependant, la fierté blessée, l’esprit fatigué et le corps meurtri, elle n’était guère lucide, et son jugement en sera donc moins.

- Je t’avais demandé un service … une faveur, je t’avais fait confiance Kira. Au lieu de m’aider, tu ne fais que détruire … Et tu me manques constamment du respect, finit-elle par dire avec un ricanement de mauvais augure. Tu me disais vouloir être un représentant d’une Branche… Tu es inapte à gérer une petite fille, alors de grands hommes qui vont en voir des vertes et des pas mûres ? Tu me fais rire. Tu es plus un clown qu’un Combattant. Oses me contredire, et je t’assure que je me souviendrais à tout jamais de cet affront.

Se « souvenir » était mauvais à bien y réfléchir, car la vengeance ne s’abattera que lorsqu’on s’y attendra le moins.

- Tu souhaitais mon soutien ? Je pense que tu connais mon avis, si tu continues sur cette route.

Elle attendit que Mizuki descende pour l’arrêter d’un geste de la main, celui qui disait d’attendre.

- Mizuki et Kira, allez voir le chef de clan pour qu’il retire toute tutelle. Je ne peux que l’autoriser de mon côté.

On pourrait aisément penser que tout allait pour le meilleur des mondes pour chacun : Kira n’aura plus une gamine sous sa responsabilité et Mizuki pourrait continuer sa petite vie … Mais c’était mal connaître Tsukiko. Autant dire, un « Mais » continuait de planer dans l’atmosphère. Pour Kira, elle l’espérait, c’était assez explicite : en abandonnant si vite, il se faisait déshonneur … Pour Mizuki, Tsukiko allait être plus explicite.

- Quant à toi Mizuki, il faut mettre les choses aux clairs je suppose. Tu abandonnes ton coéquipier sur un terrain inconnu pour suivre une Nukenin errante alors que mes ordres avaient été clairs je suppose soit tous ensemble, tu adoptes une petite fille sans mon autorisation alors que c’est moi-même qui paie chaque dépense sans parler que tu as du mal à te défendre ou à prendre soin de toi-même, et lorsque je reviens, tu m’accuses d’une décision prise en commun avec le chef de clan pour ce qu’on pensait « ton bien » en prétendant presque que Kibo aurait solution à tout ? Cependant, tu as bien raison … J’engueule pour un rien, je suis fautive de tout et je suis décevante.

Le pire était définitivement à venir.

- Kibo est bien meilleur, n’est-ce pas ? Sais-tu ce qu’il fera ? il te bercera des centaines d’illusions que tu veux … et il t’abandonnera lorsque tu en auras le plus besoin. Il a abandonné Suna, son professeur et sa coéquipière pour aller se guérir d’une pauvre blessure de cœur causée par une Shukajin. Suna se fait attaquer par Kyoshi Rei, voit sa Kage mourir aux yeux de tous … mais il préfère encore penser à sa propre douleur.

Elle se tut après avoir indiqué ainsi la nature et la ténacité de sa rancune à l’égard de son coéquipier.

- Pour finir, je n’ai pas promis à Saya un bonheur absolu car ce serait mensonge dans le monde Shinobi, mais j’ai promis que tu survivras et que tu prendras tes décisions en connaissant les vérités qu’il faut, et non être une pauvre Shinobi suicidaire pour une cause inconnue ou perversifiée …

A nouveau, un silence s’imprégnait dans les lieux.

- Tu restes avec moi, tu auras à m’obéir et la moindre future erreur aura pour conséquence l’envoie d’Ayaka à l’orphelinat d’un pays neutre. D’une, elle sera aux mains de personnes capables et responsables, de deux elle sera dans un lieu en paix … Au contraire, tu te montres aptes, elle restera autant que tu voudras et je prends en charge toute dépense.


La décision semblait dure mais elle était nécessaire : Tsukiko n’allait pas s’abaisser au bien-être éphémère d’une enfant.

- Tu décides de rejoindre Kibo, aujourd’hui ou dans le futur, tu n’auras plus la moindre place dans cette demeure, dans ma vie ou dans mon futur. Sache que j’ai abandonné village et personne par le passé par nécessité, et l’une des conséquences est l’oubli et la rancœur. Je ne regrette qu’à moitié, car j’ai trouvé ce qui me semblait nécessaire. A toi donc de voir ce dont tu juges avoir besoin … mais tu auras à en assumer chaque conséquence, chaque jour.


Et pour finir …

- Je t’offre aujourd’hui ton premier choix : soit tu restes, soit tu pars. Tu as toutes les cartes et informations en main, sans avoir eu à chercher partout. Je suis dans ma chambre, contentes-toi de me l’indiquer par la porte, ou en le disant à Kira. Je suis fatiguée.

Et elle était surtout déçue. Cependant, voilà un sentiment qu’elle cachait sous ses traits fatigués de malade. Elle monta donc dans chambre en aplatissant les escaliers en sable durci, et se coucha pour regarder le plafond et attendre le moindre message …

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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptyJeu 22 Oct 2015 - 18:52

Mizuki s'était énervé contre sa tante, elle l'avait mis plein la figure pour rien et elle avait fait des choses dans son dos. Le fait d'avoir fait de Kira son tuteur suppléant dans la consulter n'était pas une brillante idée. Élève de Kibô, peut-être que cela mettrait Tsuki en colère ou indifférente, peu importe. La Kinsha avait parlé sous l'effet de la colère, des mots qu'elle n'aurait pas sortis en étant calme et lucide. Ce qui était fait était fait,, elle le pouvait plus faire machine arrière dès à présent. Le fait d'être entraîné par Kibô, Mizuki aurait préféré le garder secret encore un peu, mais bon, la colère faisait des trop de choses. La jeune blonde était parti dans sa chambre, elle devait se changer et ne plus se promener en nuisette. Il était clair que Tsukiko et Kira discutaient en bas, sans doute sur elle et son comportement. La blondie s'en voulait un peu d'avoir été si loin contre sa tante, mais elle ne voulait plus être traitée comme un enfant. La kunoichi du sable avait mis sa tenue habituelle et elle avait mis à son dos, sa jarre de sable. C'était par mesure de sécurité, elle ne leur faisait plus trop confiance. La blondinette avait peur qu'ils l'immobilisent et l'enfermer quelque part pour la forcer à changer, genre une rééducation comme avait suivi Tsukiko, il y a quelques mois.

Mizuki descendit au rez-de-chaussée en direction de la porte pour récupérer Ayaka et rendre visite à sa mère. La kunoichi ne faisait pas trop attention aux deux membres de sa famille, mais ce n'était pas facile. Malheureusement, Tsukiko attrapa le bras de la petite blonde. Apparemment, cette dernière n'avait pas fini de lui parler et elle n'allait pas être clémente envers sa nièce. Il fallait aller voir le chef du clan pour retirer Mizuki de la tutelle de Kira, comme si ce dernier allait accepter. De plus, Mizu n'avait pas de temps à perdre avec ces conneries, elle avait bien plus important à faire que traîner là-bas. Voilà que Tetsui avait été chialé à Tsukiko à propos de la mission, ce dernier n'avait pas dit non à ce qu'elle aille retrouver Anita ni même demander de faire demi-tour pour l'attendre. Franchement, certains étaient pire que des traîtres, m'enfin, elle essayera de ne plus le croiser dans les jours à venir. Adopter un enfant sans son autorisation alors qu'elle a mis Kira en tant que tuteur suppléant sans lui en avoir parlé au moins une fois. C'était vraiment du foutage de gueules, les dépenses ? Mizuki s'en sortait assez bien sans elle jusqu'à maintenant, elle peut le refaire si elle le souhaite. La jeune blonde continua de rester silencieuse, elle préféra laisser Tsuki parler et voir tout ce qu'elle avait à dire à son sujet.

La voilà en train de parler de Kibô, elle parlait de son expérience Shinobi à ses côtés. C'était ses soucis avec lui, un problème de coeur à cause d'une Shukaijin ? Et alors ? Une douleur psychologique était plus difficile à cicatriser qu'une douleur physique, chose que Tsuki ne connaissait pas à vrai dire. Il était facile de critiquer les gens sans connaître ce genre de sentiment, Kibô a dû souffrir et c'était sans doute l'une des raisons de pourquoi il était froid et sévère. Pourtant, il semblait être un homme juste et bon. Il voulait s'isoler pour tenter d'oublier cette douleur, n'importe qui aurait tenté de faire cela pour éviter de nuire à une équipe en mission ou à casser l'ambiance dans un endroit. La blondie regarda sa tante et lui répondit sèchement.

« Je n'ai pas dit que c'était le meilleur, mais il sait écouter les gens contrairement à toi. Je m'en fiche de ton expérience de Shinobi avec lui, ça ne m'intéresse pas donc continue de chialer à propos de ça si tu veux. Tu parles "d'une pauvre blessure de cœur causé par une Shukaijin" qu'il est allé guérir. Ma pauvre tante, tu es tellement stupide et conne, tu ne connais rien à l'amour, tu ne sembles jamais avoir eu une personne dont tu es tombée amoureuse et du jour au lendemain, cette personne a disparu, morte, ce que tu veux Au lieu de critiquer Kibô à propos de cela, commence à te construire une vie au lieu de penser à ta petite personne. Une blessure psychologique se cicatrice bien plus lentement qu'une blessure physique ! Essaye de comprendre la douleur des autres au lieu de les blâmer ! »

Elle n'avait pas promis à sa mère qu'elle connaîtra un bonheur absolu, non sans doute pas, c'était logique que cela n'existât pas. Malheureusement, Saya n'avait pas demandé que quelqu'un d'autre ait Mizu sous tutelle et qu'elle se fasse maltraiter de la sorte. Cependant, Tsukiko lança la faute sur Mizuki pour ce qui s'était passé aujourd'hui alors qu'elle n'avait rien demandé ni fait sur un coup de tête, elle s'était simplement défendu contre un fou. Sur le coup, la blondinette ne dit rien, mais là, Tsuki commença à la menacer, du chantage même à l'extrême. Le coeur de Mizu fut brisé sous les paroles inattendues de sa tante. Lui obéir et à la moindre faute, Ayaka sera envoyé dans un orphelinat dans un pays neutre. C'était hors de question, Ayaka l'aimait déjà bien et se séparer sera trop difficile. Voilà donc le véritable visage de Tsukiko, un monstre dans un corps d'une belle femme. Déception et déception, encore et encore, finalement, son modèle était un monstre sans coeur. Pour elle, Mizu était une incapable et une irresponsable, pas capable de la protéger, une faible. Encore du chantage, Kibô ou elle, on dirait une gamine qui fait un caprice pour rien. Mizuki était déçue de Tsukiko, une gamine immature qui se croit mieux qu'un autre à cause de ses actions et tout. Lui donner le choix via un message en dessous de la porte ou à Kira. Aucunement, Mizuki ne fera ça, elle ne voulait plus perdre de temps avec ces personnes. Finalement, les Kawaguchi étaient une cause perdue, un clan qui ne connaissait pas le mot "famille" et "unité".

« Cause perdu...Elle aurait dû mourir à Ki no Kuni, cela aurait rendu tout le monde heureux de ne plus supporter ses chantages à la con...»

La blonde sortit de la demeure de sa tante, elle laissa aucun message ni même à Kira, mais c'était facile à comprendre sur son jugement de la situation. Mizuki récupéra Ayaka en ayant menti à Suno que Tsukiko l'appelait pour une discussion importante. Il était hors de question de laisser la petite Dobûtsu seule dans le quartier Kawaguchi et en compagnie de Suno. La blondinette partit en la compagnie de la petite, elles allèrent dans l'appartement secondaire d'Anko afin de s'y réfugier quelque temps. À partir d'aujourd'hui, Mizuki coupa les ponts avec son clan afin de reprendre son souffle et de se calmer mentalement. Son coeur était brisé et elle n'avait plus de famille côté Kawaguchi. Tard dans la soirée, elle ira se recueillir devant la tombe de sa mère avant qu'elle soit envoyée dans la grotte des lucioles.


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Message(#) Sujet: Re: Le changement, c'est maintenant! [Mizu] Le changement, c'est maintenant! [Mizu] EmptySam 24 Oct 2015 - 0:49


La clope vissée au coin des lèvres, les mains dans les poches, j'observe Tsukiko perdre son calme de secondes en secondes. Je sais que sa hargne va se concentrer sur moi à un moment ou à un autre. Je peux parfaitement le comprendre: j'étais dans le même état qu'elle à cause du comportement puéril de Mizuki. Et pour être honnête ça fait plutôt du bien de voir quelqu'un d'autre passer par cette épreuve ô combien irritante. Comment pourra-t'elle me reprocher d'avoir giflé une adolescente prétentieuse et malhonnête?

La bâtarde me saute verbalement à la gorge et me reproche enfin de lui manquer de respect. Ce n'est pas trop tôt! Je me demandais si un jour elle allait enfin se révolter. Mieux vaut tard que jamais comme on dit... Je prends une longue bouffée de fumée avant de lui décocher un petit sourire. Elle se comporte enfin en cheffe de clan. Mais ses reproches sont dérangeants. Sûrement parce qu'elle n'est sans doute pas la mieux placée pour me faire des commentaires.
- "Tu crois peut-être que je vais me taire parce que tu n'as pas envie de m'entendre?" je hausse les épaules. "Je ne vais pas me justifier et d'ailleurs je n'ai pas à le faire! Tu me donneras des ordres quand tu seras à la tête des Kawaguchi, pas avant. Commence déjà par rester à ta place avant de prendre celle d'un autre..."
Le ton est sec, incisif. Mais je ne le fais pas par plaisir mais bien par nécessité. Elle me reproche de ne pas avoir réussi à gérer Mizuki? Ouais, et alors? Je n'aspire pas à diriger le clan pour l'instant. Contrairement à ma cousine qui n'arrive pas à garder son calme et à sauvegarder son intégrité physique! Si elle veut être considérée avec dignité, qu'elle agisse en conséquence.
- "Mais... je reconnais que je n'ai pas toujours été très sympathique avec toi! Mais c'est une façon de montrer que je t'apprécie." petit clin d'oeil. "Qui aime bien châtie bien, non?"
Excuse un peu boiteuse, d'accord... Mais je n'ai pas d'arguments à lui opposer. Je sais qu'il m'arrive de me comporter comme un enfoiré mais c'est souvent malgré moi. Et puis croyez-le ou non mais je l'aime bien cette petite bâtarde. Il n'y avait aucune méchanceté tapie derrière mes remarques parfois violente à son égard. Mais pour être tout à fait honnête il faut aussi reconnaître qu'elles n'étaient pas non plus teintées de gentillesse...
- "J'ai besoin de toi et tu as besoin de moi, ok?" il me semble nécessaire de le lui rappeler. "C'est pas une adolescente pleurnicharde qui va venir foutre nos plans en l'air! Alors mets de côté tes états d'âme et garde à l'esprit que notre collaboration est nécessaire. Et qu'on est pas obligés de s'apprécier pour qu'elle fonctionne!"
J'écrase ma clope dans l'évier et garde ensuite le silence jusqu'à ce que Mizu redescende équipée, sur le départ. Je lève les yeux au ciel alors que les éclats de voix reprennent. Si Tsukiko n'était pas là je crois que j'aurais fait passer sa nièce à travers le plafond. Comme l'autre dégénérée de Ketsueki, tiens. Ce n'est pas très subtile mais ça a au moins l'avantage d'être efficace. J'attends d'ailleurs l'approbation de ma cousine avec espoir avant de me rendre à l'évidence: la bâtarde a baissé les bras...

Je suis du regard la blonde quitter la demeure en me disant que je n'irai pas voir mon grand-père pour annuler la tutelle. Ça me donne un pouvoir légal sur Mizuki dont j'aurais tort de me priver. Libre à elle de faire cette démarche de son côté. Et au moment ou je commence à me désintéresser d'elle la nièce de Tsukiko lâche une remarque sur cette dernière. Je bondis ensuite vers le pas de porte pour bloquer l'insolente à son niveau.
- "Tu peux te comporter comme la dernière des connes si ça te chante, c'est ton problème!" j'approche mon visage du sien. "Mais si tu renies le clan réfléchis bien à ce que ça implique pour ton avenir..."
Je m'efface pour lui redonner l'accès à la rue. Je me demande où elle ira. Elle a sûrement des connaissances qui l'hébergeront. Mais la vrai question est la suivante: combien de temps tiendra-t'elle sans le soutien de notre famille? Crois-t'elle réellement qu'on peut tourner ainsi le dos à son clan sans conséquences? C'est de la douce folie que de penser que ça n'aura pas d'incidence sur son futur...
- "Ha et encore une chose!" une mise au point ne fait jamais de mal. "La prochaine fois que je t'entends souhaiter la mort d'un Kawaguchi tu auras à déplorer celle d'un proche..."
Et ma première cible semble évidente: l'affreux gamin qu'elle a ramené! J'espère qu'elle sera au moins assez maline pour tenir compte d'un avertissement qui deviendra une réalité si elle persiste à se rebeller. J'espère juste qu'elle a quelques amis car il est évidemment hors de question de m'en prendre à ses connaissances Kawaguchi. Cette phrase conclu notre première prise de contact. Tsukiko étant montée dans sa chambre, j'occupe seul la cuisine jusqu'au retour de Suno qui me demande où se trouve la blonde. Visiblement il s'est fait avoir par Mizuki... Je me moque gentiment puis après une dernière cigarette je prends la direction des terrains d'entraînement. Ces conneries m'ont fait perdre un temps précieux...
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