Citation :

Suite à un rapport de la patrouille en stationnement à Kitsunebi, nous avons été informés qu'une quarantaine de personnes dont des shinobis avaient pénétré sur nos terres au Nord-Ouest du pays et s'y étaient installé pour des motifs encore inconnus. Vous vous rendrez sur place accompagné de 6 autres Konohajins et y démêlerez la situation là-bas. Vous interviendrez en tant que représentant Konohajin et serez responsable de votre groupe. Satochi Rakuzan vous secondera pour cette mission.

Une journée comme les autres semblait s'annoncer ce matin-là. Je me réveillai de mon lit, me dirigeai encore endormi vers la salle de bains pour me rafraîchir, et m'habillai légèrement afin de pouvoir commencer ma matinée. Des œufs, du bacon, un jus de fruit, la routine habituelle dirons-nous. Rien de bien alarmant ou changeant. Cela aurait pu être le petit-déjeuner de n'importe quel civil lambda, voir même d'un Shinobi sans responsabilité importante. Mais fallait croire que rien que le fait de porter maintenant un masque de l'escouade spéciale faisait aussi que je devais recevoir continuellement de la visite en surprise. Soupirant légèrement sans regarder la fenêtre, je fis signe au shinobi qui se trouvait à cette dernière de rentrer.

Me levant ainsi, je terminai de boire le café qui était dans ma tasse, tout en commençant à m'habiller et écoutant les ordres qui allaient m'être attribués. L'ANBU commença donc par l'info qui semblait me surprendre le plus, à savoir, que je n'allais pas devoir agir sous l'identité de "Suzaku". Cela voulait dire qu'il s'agissait d'une mission officielle et non officieuse, mais qu'elle était quand même attribuée par l'unité spéciale et non les bureaux de Konoha. Enfin, cela ne voulait pas forcément dire grand chose. Après tout, de ce que j'avais entendu dans les quartiers secrets, la Nanadaime était absente pour une opération top-secrète, et sa fidèle assistante était partie en direction de Sunagakure afin de préparer l'examen Chûnin. Enfin, passons les réflexions sur l'origine de la demande et concentrons-nous sur cette dernière en elle-même.

Il semblait s'avérer que toutes les mises en place effectuées par Konoha afin de mieux organiser la surveillance du pays du feu avait porté ses fruits. Il y a pas moins de huit heures, un groupe d'inconnus a été repéré venant de la frontière Nord-ouest du pays du feu. Tout indiquerait qu'ils proviennent du pays de l'Herbe, des terres annexées par le Shukai. La première question qui vint à l'esprit alors était : y avait-il un lien avec l'autoproclamé "empire shinobi" ? Selon les dires qui suivaient par l'ANBU, affirmant que plusieurs Shinobis faisaient partie du groupe, cette hypothèse ne faisait que se confirmer. Mais comme d'habitude, ne jamais faire de déductions à la hâte. Allons enfin au sujet principal : Konoha a décidé d'envoyer une demi-douzaine de Shinobis à leur rencontre, et que j'allais être le porte-parole du groupe.

" … Wait, what ? "

La déclaration était des plus surprenante. Que je sois désigné leader d'un tel groupe me laissait sur une interrogation, mais le fait de devoir en plus représenter Konoha pour cette affaire… À quoi pensaient-ils là-haut ? Enfin, pas le temps de discuter les ordres. À peine avais-je tourné le dos afin de terminer de m'habiller et de mettre mon manteau sur le dos que l'ANBU avait disparu en ne laissant derrière lui qu'un dossier avec les six autres membres de l'unité. Sans perdre une seconde, je vis ainsi que l'équipe était composée principalement de Chûnin tout comme moi : Yamanaka Reiji, Inuzuka Akisa, Nara Tsubaki, Hayashi Toshiro, Aburame Amano… Et Rakuzan Satochi, le seul Jonin du groupe. Étrange, on m'aurait confié la direction d'un groupe composé en parti d'un plus gradé ? À quoi pouvaient bien jouer la direction ? Enfin, le départ était annoncé pour les deux heures qui allaient suivre. Juste le temps donc de récupérer de quoi composer un équipement convenable avant que l'on se retrouve ensemble aux portes de Konoha pour partir à la rencontre de ces inconnus. Je ne savais pas encore si j'allais être à la hauteur de la demande, mais il était tout simplement hors de question que je me défile ou discute les ordres. J'avais le devoir d'accepter cette mission, et je n'allais pas le faire à contre-cœur.

L'heure de rendez-vous était enfin atteinte, nous voilà donc tous les sept (enfin, huit en comptant le Ninken de l'Inuzuka) prêts pour le briefing. Vérifiant que j'ai l'attention de tous les autres, je commençai à faire mon exposé de la situation. Dire que je n'étais pas nerveux serait un mensonge, mais heureusement, j'arrivai à le cacher. Je devais montrer que je pouvais gérer la situation si je voulais me montrer digne de mon affiliation à l'ANBU.

" – Très bien. Comme vous le savez, notre mission est de retrouver le groupe d'inconnus se trouvant au Nord-ouest pour déterminer la raison de leur présence. Et bien qu'il s'agisse d'un grand groupe composé potentiellement de Shinobis, nous avons interdictions de lancer une attaque surprise sur eux. À vrai dire… Nous allons les rencontrer en face-à-face."

Très vite, les réactions furent fulgurantes pour certains membres de l'équipe, pensant que nous ne devions pas leur laisser une chance et nous occuper d'eux. D'autres encore se posaient la question du risque d'une telle méthode, car comme je l'avais dit, ils étaient plus nombreux que nous. Comprenant les angoisses, j'interrompis les personnes une nouvelle fois pour leur rappeler la mission.

" – Je comprends bien les risques d'une telle méthode, mais si ce que je suppose est vrai, ces Shinobis ont de grandes chances d'êtres liés au Shûkai, et je doutes qu'en l'état actuelle des choses, nous souhaitons entraîner Konoha dans un conflit avec eux alors que nous ne sommes pas en mauvais terme. S'ils représentent une menace, nous agirons en conséquence. En attendant, je ne veux qu'aucune offensive ne soit donnée sans mon accord."

Ma dernière phrase était donnée avec un ton sec, pour bien signaler que ce n'était plus l'heure de la discussion, mais bien du départ. Faisant signe à l'Aburame de partir en tête, étant donné qu'il s'agissait d'un de ses insectes qui avait repéré le groupe, nous partirent tous en formation linéaire afin de rejoindre le plus rapidement possible le fameux campement. Entre-temps, j'étais en train de réfléchir sur comment réagissait Satochi face à sa situation. Je ne mentirai pas en disant que l'idée de devoir être sous les ordres d'un moins gradé que moi ne puisse m'atteindre, mais je respecterai les ordres de toutes manières. Mais tout le monde ne pensait pas pareil, peut être qu'il voyait là un signe de déshonneur, surtout étant donné que lui et moi avons déjà travaillé, voire même, nous sommes entraînés ensembles. Il me fallait laisser ces pensées perturbatrices de côtés, pour me concentrer sur la mission. Selon les estimations, nous mettrions plus de 36 heures pour atteindre le campement en question en nous dépêchant. Une fois sur place, nous viendrons à leur rencontre afin d'essayer de parler avec leur chef. Espérons juste que ça se passe sans devoir à utiliser la force, même si dans ce cas-là, je n'aurais aucune pitié…

PS:

Le village de Konoha vivait des jours heureux. Depuis l’arrivée de Miko au pouvoir, le village avait gagné en stabilité. De nombreux projets avaient été mené à bien et continuaient à voir le jour. Les futures relations entre Hi et Ki no Kuni, la positon de Konoha sur les terres de Nami, la rénovation et l’amélioration des structures de défense de Konoha n’étaient que des exemples.
Cela faisait peu de temps que le Rakuzan était rentré de sa mission au Pays du Bois qu’il avait mené à bien en compagnie d’Hayashi Rioko et d’Okasaki.
Le Jônin pensait avoir droit à quelques jours de repos. Mais c’était sans compter sur ses obligations de haut-gradé au sein du village.

Car en effet, un beau matin, il fut réveillé par un bruit frappant la fenêtre de sa chambre. Il y découvrit un homme encapuchonné portant un masque. Une voix féminine s’échappa de derrière ce dernier ce qui laissa au brun le soin de déterminer le sexe de son opposant et membre des forces spéciales de la Feuille.
Elle déposa dans les mains du brun endormi un parchemin, ou plutôt un ordre de mission qu’il déplia sans tarder.

Ordre de Mission:

Laver son ardoise. Foutu ordre de mission ! Le Jônin en colère jeta le parchemin à travers la pièce. Penser que sa réputation avait été souillée par les actes corrosifs et égoïstes du Godaime Raikage le mettait hors de lui. Des faits qui étaient sûrement la cause de son rôle au sein du groupe pour la mission à venir. Enfin… Les Ordres étaient les ordres. S’il devait seconder. Il secondera. Puis si c’était le moyen d’effacer les erreurs qu’il avait réalisé bien qu’il en soit pas le responsable alors c’était l’occasion rêvée.
Il se prépara donc rapidement, il enfila ensuite un long kimono noir. Cette mission était une mission de diplomatie, il n’avait pas besoin d’être vêtu pour le combat.
Néanmoins, cet accoutrement ne l’empêcherait nullement de se défendre à cas de nécessité.

Il prit ensuite son petit-déjeuner et quitta finalement la maison familiale pour se rendre près des portes du village.
Sur le chemin, il se rappela des informations contenues dans ce parchemin.
Ses intrus avaient pénétré le Pays par le Nord. Une quarantaine de personnes comportant civil et shinobis potentiels. Cela n’allait pas être de la tarte. Et ce qui était légèrement inquiétant pour le brun était que le groupe ait été confié à un Chûnin. Car définitivement, l’entêtement de Zennosuke ne constituait pas aux yeux du Rakuzan à une raison suffisante pour l’exclure du commandement d’une telle mission. Quarante personne ! Quarante, il n’avait plus qu’à espérer que le Kurokami se montrerait à son avantage. Dans un sens, c’était peut-être un test pour lui aussi.

Arrivé sur le lieu de rendez-vous, le Jônin se plaça à côté du Chef de Groupe, silencieux et laissa ce dernier faire le topo aux autres membres de l’escouade konohajine. Il y avait du beau monde, des Chûnins des meilleurs clans du village.
Yamanaka, Aburame, Inuzuka, Hayashi, Nara. C’était une équipe complète. Un argument ne pouvait que rassurer Sato’.

Yusei s’exprima alors sur le contenu de la mission et des futurs mouvement de cette unité. Certains furent offusqués, d’autres songeurs. Ils s’attendaient à quoi ? Que Konoha fonce dans le tas contre quarante personnes ? Cependant, le Jônin n’eut pas à intervenir puisque Yusei détailla les raisons de ce plan.
Une fois que les troupes furent totalement mobilisées, ils se mirent tous en route. L’Aburame en tête de fil. Le Nara et l’Inuzuka à sa suite, Yusei, le Yamanaka du groupe et pour finir Satochi qui ferma la marche usant de ses pouvoirs sensoriels pour contrôler les arrières du groupe.
L’équipe avança rapidement pendant près d’un jour et demi et ce fut lors d’une pause alors qu’ils approchaient du but que le Rakuzan s’approcha de Yusei.

- Je voulais juste te dire que j’étais avec toi sur ce coup-là. Ne regarde pas notre différence de grade, aujourd’hui, je suis juste là pour t’aider. Concentre-toi sur notre rendez-vous avec ces gens. Je m’occupe de vos arrières. J’interviendrais que si je trouve que tes décisions ne sont pas assez tranchantes, car nous sommes ici chez nous, il est hors de question que nous plions l’échine en premier face à ces curieux visiteurs.

Quelques heures plus tard, ils arrivèrent au camp des visiteurs. Des installations de fortune, rien de bien fou, des balises installées ici et là. Que pouvaient-ils bien chercher sur ces terres d’Hi no Kuni.
Les sens toujours en éveils, le Rakuzan fut interpellé par une source de chakra bien plus intense que la sienne. Il put mettre un visage sur cette personne alors que les konohajins continuaient à avancer dans le camp inconnu.

- Lui, le mec aux cheveux rouge. C’est un shinobi et celui qui a le plus de chakra ici. Restez sur vos gardes. Il en a bien plus que moi.

Cela ne faisait aucun doute, ce gars devait être le Chef d’Action et celui que Konoha allait consulter. Les autres présents n’avaient pas l’air dangereux. Sato’ espérait que des négociations pourraient avoir lieu sans effusion de sang. N’étant pas le Chef d’équipe. Il laissa à Yusei le soin de prendre ses décisions et d’aborder l’homme qu’il avait indiqué.

NB:

Nous voilà enfin arrivés au fameux campement qui avait causé tant de remue-ménage. Jetant un coup d'œil derrière moi, je vis que toute l'unité était présente, personne n'avait disparu ou ne s'était fait attaquer. Au moins, les choses étaient positives de ce côté-là… Même si je faisais en sorte d'ignorer les remarques venant de mes équipiers, trouvant toujours mon idée plus que risquée et déraisonnée. Je pouvais comprendre leur méfiance face à l'ennemi, mais nous pouvions prendre aussi le risque d'attaquer de simples voyageurs qui ne demandaient rien à personne. Cela pouvait paraître comme naïf de ma part, mais bon, autant aller voir les choses par nous-même. Qui sait, découvrir la raison de leur venue chez nous pouvait peut-être nous servir de profit.

Entamant ainsi notre marche à l'intérieur de la zone, nous observâmes tous les lieux pour nous rendre compte de l'état du camp. Une vingtaine de personnes, peut être une trentaine même, vu que nous ne pouvions pas voir tout le monde. Je remarquai cependant que mis à part les tentes qui étaient à la vue de tous, il n'y avait pas vraiment d'affaires qui semblaient être de sortie. Vous me direz, après tout, il se faisait tard dans la journée, peut être étaient tous déjà prêts à ranger ce qui leur servait de matériel de manière instinctive. Matériel pour quoi faire ? C'est ce que je voulais bien découvrir. Il y avait un autre détail que je remarquais, c'est que le camp était propre… "Trop" propre. Sur autant de monde, on pourrait s'attendre à ce qu'il y ait au moins quelqu'un à la traîne, en train de flemmarder. Mais là… Enfin, je me faisais peut-être trop d'idées. Ne partons pas sur des hypothèses qui seraient plus diffamatoires qu'autre chose.

Alors que nous avancions dans le camp, Satochi vient s'approcher de moi et me communiquer une des infos que je cherchai à trouver : qui était le leader de ce joyeux bordel. La personne s'incarnait sous la forme d'un homme aux cheveux de feu, et à la carrure guerrière. Me rapprochant avec Satochi qui me suivait, je fis signe au reste de la troupe de rester en retrait afin de nous laisser faire le premier contact. Le chef commença ainsi par une boutade concernant leur présence sur les terres du feu. Il enchaîna en essayant de deviner pour quelle raison notre escouade était venue à leur rencontre, émettant l'hypothèse que l'ordre venait directement de l'Hokage, voire même du Daimyo. Naturellement, ce genre d'information ne serait pas communiqué, inutile en soit pour la situation. Il termina alors en nous proposant à boire sur un ton assez… Hautain ? Il avait beau essayer de le cacher sous des paroles courtoises, cela se voyait à des kilomètres que notre présence n'était guère appréciée. Bien, maintenant que notre interlocuteur avait fini, il était temps pour moi de répondre à son invitation.

" – Nous sommes désolés de l'impression que nous donnons. Contrairement à ce que vous pourrez penser, nous ne sommes ici que pour trouver les réponses à nos questions. Je me courbai légèrement en signe à la fois d'excuse et de salutation, avant de relever la tête, le visage toujours impassible. Cependant, comprenez bien que voir des inconnus, et plus particulièrement des guerriers rôder sur les terres du feu puisse provoquer une certaine inquiétude. "

Prenant une pause dans mes dires, je m'approchai un peu plus de l'homme rouge, pour bien me trouver en face-à-face avec lui. Allait-il le prendre comme une provocation ? Peut-être, mais peu m'importait. Il fallait bien que je teste ses capacités à gérer la pression, pour réussir à déterminer comment parler avec lui.

" – Bien que la proposition de partager un verre avec vous soit des plus appréciables, je crains hélas que nous ayons d'autres priorités en ce moment même. Le fait est que vous avez pénétré le territoire du feu de sorte à ne pas vous faire repérer, ce qui, est plus que suspect, vous comprendrez… Aussi, afin de nous "rassurer", il serait bien aimable pour vous de répondre à quelques questions. A moins bien évidemment que vous n'ayez quelque chose à cacher ? "

J'avais tout simplement allumé la mèche d'une bombe se trouvant entre moi et l'inconnu. Même si je paraissais impassible, comme à mon habitude, avec un visage sans grande expression, je sentais bien que mes paroles allaient avoir un fort impacte sur ce qui allait se passer ensuite. Quittant quelques instants le regard de l'homme rouge, je me tournai en direction du Jônin qui m'accompagnait afin de lui communiquer mes ordres.

" – Satochi-san, j'aimerais que vous commenciez à inspecter les lieux avec les autres. Je me tournai alors vers l'inconnu en rouge, afin de lui reposer la même question sous une autre forme. J'espère que cela ne vous dérange pas ? "

La suite allait dépendre de sa réaction qui, je l'espérais, allait être positive. Si les dires de Satochi s’avéraient vrais, à savoir, qu'il était plus puissant que le Jonin, l'affrontement serait difficile…

La petite escouade de Konoha arriva finalement à bon port. Les talents de senseurs de plusieurs membres du groupe ne les avaient pas du tout trompés puisqu'ils arrivèrent à un campement où approximativement trente ou quarante personnes siégeaient comme si de rien était. Comme si tout était normal. Mais où était donc le respect ? En tout cas, clairement pas ici.
Sato' remarqua rapidement à travers toute cette masse, un chakra bien plus imposant que les autres. Un chakra plus grand que n'importe lequel des konohajins présent. Un mec potentiellement dangereux donc qui semblait être le Chef de cette drôle de communauté d'intrus.

Ce dernier se redressa et se leva alors que le Kurokami et la Rakuzan s'approchèrent un peu plus lui faisant face à plusieurs mètres de distance toutefois. Rien d'hostile se dégageait de cet homme et il en était de même pour les troupes konohajins. Le but premier était de découvrir ce qui se tramait ici en prenant contact, et prendre une décision ensuite.
Dans les alentours à première vue, tout était calme. Sans doute, un peu trop. C'était louche, pas la trace d'un flemmard. Pas l'ombre d'un individu à la traine dans ses tâches. Quelque chose de pas net opérait en ces lieux.

Le Chef lui, accueillit Konoha avec une pointe d'humour hautaine. Une blague puérile sur la présence de Konoha. Un vieux jeu de mots. Assurément placé là pour tester la réaction de Yusei et Satochi. Suivit d'une tentative visant à connaître ce qui avait poussé cette escouade à venir dans ce campement.
Il était sérieux avec ces cheveux couleur sang et son corps de guerrier ? Non seulement, il faisait comme chez lui, mais en plus, il essayait de tourner la situation à son avantage en faisant passer Konoha pour les intrus de la situation. Une bonne blague. Qu'il conclut par une invitation à boire. Une brave comique, ce garçon.

L'autre comique de la scène était Yusei qui tout bonnement s'excusa presque de la présence de Konoha la justifiant par une inquiétude de voir des guerriers Kusajin débarquer sur les terres du Feu.
À sa place, le Jônin ne se serait pas excusé un seul instant. Après tout, ils étaient complètement dans le droit d'intervenir.
Ils étaient chez eux. Il ne fallait pas l'oublier quand même.
Le Chûnin continua ensuite à s'approcher jusqu'à faire face au Guerrier. Prise de risque, mais c'était ballsy. Le brun appréciait cela d'autant plus qu'il alluma la mèche et lança immédiatement la discussion. Au moins, ils seraient rapidement fixés.

Yusei se tourna alors vers Sato' lui demandant d'aller inspecter le campement. Il demanda également au Guerrier Rouge si ça ne le dérangeait pas. Une fois encore. Ce n'était pas une réponse à prendre en considération. Car le Rakuzan ferait ce qu'il voudrait que ça plaise au Shukajin ou pas.
Le Jônin retourna auprès des autres et donna des indications précises ainsi que des ordres clairs à respecter.
Rapidement Renji et Tsubaki retournèrent auprès de Yusei. Les capacités des deux shinobis assureraient la protection du Chef de l'Escouade, le premier analyserait les mots du Chef Kusajin, le deuxième guetterait le moindre faux mouvement et entraverait ce dernier en conséquence.
L'Inuzuka, l'Aburame et l'Hayashi allèrent inspecter les environs en compagnie du Jônin, chacun avec un rôle assigné.
Sur le passage le ce dernier s'arrêta à la hauteur de Chef des Intrus pour lui destiner quelques mots.

- Sans façon pour la boisson, désolé. C'était un peu "froid" mais il n'avait pas terminé. Et veuillez m'excuser, mais vous parlez de vos devoirs d'hôte ? Permettez-moi donc de vous rappeler qu'ici, vous n'êtes l'hôte de personne, qu'ici, nous sommes les hôtes et que c'est vous qui êtes en situation délicate. Il marqua une dernière pause. Mais loin de nous l'idée de créer un conflit, tâchons de régler cette situation sans qu'une hécatombe ait lieu.

De par ce discours. Le Brun voulait inspirait un message clair. Konoha n'avait pas peur, Konoha ne courberait pas l'échine sur ses propres terres de juridiction. Mais Konoha était disposait à discuter afin d'éviter des pertes inutiles. La balle restait néanmoins dans les mains du Chef Kusajin.

- Pour en revenir au "devoir". Mais cette fois-ci, aux "devoirs" humains. Je suis Rakuzan Satochi, Jônin de Konoha.Yoroshiku.

Il attendit la réponse de son homologue et une fois qu'il reçu cette information, il entraîna les autres à travers le camp.
Il allait procéder de manière méthodique. Avant tout. Rassembler la population. D'une part pour éviter une attaque surprise venue de plusieurs angles, mais également pour éviter toute tentative de fuite. La dernière, pour faciliter une extermination massive et rapide si c'était nécessaire.
Il demanda alors au premier kusajin venue de faire passer le mot à chacun de ses petits camarades.
Une fois la petite communauté réunie au milieu de toute les tentes. Le Rakuzan commença sa petite cérémonie.

- Bonjour à tous chers Kusajin. Nous sommes des shinobis de Konoha, mais ça vous semblez déjà le savoir. Vous n'avez guère surpris de notre présence. J'en conclu que vous saviez que nous arrivions. Un savoir qui peut donc générer de nombreuses possibilités. Je vais vous poser quelques questions pendant que mes camarades fouilleront chaque parcelle de ce camp. Je cherche juste des réponses. Aucun mal ne vous sera fait si vous coopérez en retour, vous avez ma parole. Ah, aussi, j'espère que vous êtes tous là et que personne a décidé de nous faucher compagnie avec le fruit de votre labeur ici. Car nous le saurons et nos connaissances de ces terres nous donnent l'avantage en matière de traque ne l'oubliez pas...

Il fallait doubler stupidité et cécité pour maintenir que rien de louche se tramait ici et que personne n'aurait essayer de dissimuler les choses avant l'arrivée des Konohajins.
Il prit quelques secondes, histoire que le message pénètre aussi bien que la biafine pénètre la peau après un coup de soleil. Puis il reprit la conversation, là où il l'avait arrêté.

- Première question : Qu'est-ce que vous faites ici ? Dans quel but ?
Deuxième question : Combien de temps comptez-vous rester ?
Et enfin : Comment êtes-vous venu ici ? Pas le moindre chariot ? Seulement vos jambes ?

Pendant ce temps. L'Inuzuka et l'Hayashi du groupe parcouraient les différentes tentes et leurs alentours à la recherche d'indication susceptible d'apporter des réponses au Rakuzan. Le Ninken d'Akisa flairait à la recherche d'odeur inconnue. Et l'Aburame était aux côtés du Rakuzan afin d'assurer la communication entre les minuscules insectes qu'il avait relâchés et qui exploraient déjà les alentours depuis les airs à la recherche de moyen de transport, de sacs louches déposaient dans les arbres. En bref, rien était laissé à l'écart. Ou peut-être que si, mais sans doute était-ce volontaire pour se faire une idée du type de personne que les Konohajin avaient en face d'eux.

Je tenais mon regard en face-à-face avec celui qui se présentait comme étant le leader du groupe. Selon Satochi, ce dernier était plus puissant que lui, et par conséquent, que moi-même. Je n'allais pas remporter un combat purement physique avec lui, et il le savait sans doute aussi bien que moi. Je devais ainsi la jouer purement sur un affrontement psychologique, une bataille d'esprits. Certes, il pouvait nous avoir rapidement s'il lançait la moindre attaque, mais il ne l'a pas fait, et ceci ne pouvait signifier que deux choses. Soit il est suffisamment intelligent pour comprendre que si jamais nous sommes attaqués, c'est tout Konoha qui leur tomberait dessus. Soit… Il voulait éviter le moindre remue-ménage à tout prix, car il y avait quelque chose qu'il ne voulait pas qu'on découvre avec les conséquences que cela entraînerait. Si la première paraissait des plus probable avec quelqu'un qui ne montrait aucune animosité envers notre groupe, son ton hautain et sa véhémence me laisser penser que c'était plutôt l'autre hypothèse qui s'approchait de la vérité.

Pendant que je lui parlai, il semblait remettre en question les fondements même des lois territoriales mises en place par l'ensemble des pays. Rien que son discours suffisait à faire comprendre que l'homme n'était pas vraiment membre de la classe la plus conventionnelle d'individus. De plus, bien que j'aie mis en avant le fait qu'il était en train de cacher quelque chose, il ne semblait pas inquiet. Il attendait patiemment les questions que j'allais lui poser, chose que j'allais m'atteler à faire. Cependant, je fus interrompu dans ma démarche par l'intervention de Satochi, celui qui me secondait dans ma tâche. Je fus surpris de le voir intervenir dans notre discussion, puisqu'il me semblait que j'allais devoir traiter tout seul. Il remit une couche en précisant une nouvelle fois que nous étions déjà chez nous, et eux non. Une réponse immédiate se fit de la part du grand rouge, qui donna enfin son nom : Yanosa Oterashi, alors que la femme qui se trouvait près de lui était Asuka.

En écoutant les différents dires venant des protagonistes de la pièce, j'essayais d'assimiler toutes les informations qui sortaient de chacun, et de les analyser. D'un côté, Satochi était en train de poser différentes questions aux membres du groupe qui s'était infiltré. Il suivait bien les instructions que je lui avais demandé de suivre : pas de violence directe, juste des questions précises et nettes. Chose sur laquelle le dénommé Yanosa avait rebondi, car il commentait la méthode psychorigide du brun. Lui-même avait annoncé que seuls lui et la fille qu'il avait présenté étaient des guerriers, choses que je doutais fortement. Satochi m'avait bien dit qu'il était le plus puissant "des" shinobis ici. Il voulait tout aussi bien dire deux comme plus encore. Enfin, je n'allais pas chercher plus. Après tout, si besoin, je pouvais demander à notre Inuzuka et son Ninken de scanner la zone. Finalement, je me contentai de lui répondre.

" – Nous avons chacun notre méthode afin de faire les choses. Alors que nous choisissons les codes stricts, vous semblez être plus… Instinctifs ? Un choix intéressant ma foi. "

Avec la Nara et le Yamanaka qui me suivaient, je m'étais approché du chef de groupe qui avait pris place sur un fauteuil improvisé, afin de manger un morceau de viande séchée. Il se moquait tout simplement de notre présence, et n'hésitait pas à le montrer avec un certain laxisme dans ses actions. Si je n'étais pas capable naturellement à cacher mes émotions, on me verrait sans doute en train de grincer des dents et d'essayer de lancer de feu avec mes yeux sur l'homme… Ça serait cool. Mais bref, passons. À la place, le même visage sérieux et un regard d'indifférence, essayant de dévisager l'individu.
Je fus assez vite interrompu alors que l'homme, accompagné de celle que j'allais désigner par sa "protégée", nous avaient montré trois sacs à l'apparence suspecte. Très vite encore, ils semblaient vouloir nous prendre de haut, comme si nous procédions à une investigation plus que mal-faîte. Comprenant son jeu, je lui répondis une nouvelle fois.

" – Nous préférions écouter votre version des faits avant de chercher des preuves matérielles. Le contact humain après tout est plus utile que le couteau sous la gorge. "

Sortant ainsi des rangs du groupe de personnes interrogées un vieil homme, qui retint ainsi mon attention. Il commença à expliquer assez clairement la raison de la venue de leur groupe, comme quoi, ils voulaient faire de la prospection sur le territoire, et ce, de manière souterraine. Apparemment, ils n'étaient pas fans des protocoles, dans l'ensemble de ce camp. Ils n'hésitaient pas à dire haut et fort " Nous n'avons rien à faire de vos règles ", et affirmaient même que ce leur fut bénéfique dans leurs travaux. Le grand rouge demanda alors à ce qu'on en finisse enfin avec ces interrogations afin de passer au simple partage d'un repas pour que tout le monde puisse rentrer chez soi. Il croyait pouvoir en finir rapidement… Mais je n'allais pas le laisser faire.

" – Cela sera fait, bien évidemment. Après que nous allions réglé un dernier détail. "

Le quittant brièvement des yeux, je demandai tout de même aux deux à mes côtés de rester près de lui, prêts à agir au cas où. J'allais ainsi voir par moi-même ce que contenaient les fameux sacs que nous avait désignés Yanosa. Ouvrant ainsi l'un des conteneurs, je pus y trouver de la roche, sans doute des minéraux. Je n'étais pas un expert dans la matière, mais je pouvais affirmer que c'était la première fois que je voyais quelque chose. Ouvrant un autre sac, je pus voir que celui-ci ne contenait non pas de la pierre, mais plutôt une sorte de poudre. On pouvait deviner, par la ressemblance au niveau des couleurs, que c'était des pierres qui ont été moulues. Réfléchissant un court instant, je choisis de me lever et de me tourner vers le Jounin.

" – Satochi-san, j'aimerais que vous preniez un de ces sacs, et que vous preniez avec vous cet homme qui semble être plutôt connaisseur sur le sujet. J'aimerais en apprendre un peu plus sur cette prospection. "

Laissant faire mon collègue, je décidai de prendre moi aussi un autre contenant afin de le ramener devant le grand en rouge. Le but était de séparer ceux qui semblaient être les "têtes" du groupe. Pourquoi ? Éviter qu'ils ne se mettent d'accord de manière instantanée sur un mensonge. Traitez-moi de paranoïaque si vous le voulez, mais s'ils nous avaient révélés " de bonne foi " le pourquoi ils étaient ici, je préférais assurer ma sécurité jusqu'au bout. Et puis, même s'ils avaient déjà prévu ce genre d'éventualité, et donc inventé un mensonge de toutes pièces, et bien j'avais un Yamanaka pour servir de détecteur de mensonge. Une fois de nouveau en face du leader, j'ouvrais le sac afin d'attraper un morceau de minéral et le montrer à Yanosa, prêt à commencer à lui faire mon interrogatoire.

" – Parlez-moi un peu de cette prospection. Cette roche m'est inconnue, j'aimerais en apprendre plus sur le sujet. Son nom, ses applications… Un peu de tout quoi. Et ne me faites pas croire que vous n'en avez aucune idée, je suis sûr que votre ami avec le mien a eu l'occasion de vous expliquer. Après ça, nous prendrons une décision en conséquence. Après tout, même si cela nous est inconnu… Cela reste quelque chose qui vient de "chez nous". "

Voilà, la balle était dans son camp. Il restait encore la question des autres manipulateurs de chakra qui ont été repérés, mais j'aimerais lui faire croire que nous étions toujours dans l'ignorance. Cela allait être difficile à tenir ces questions, mais bon, autant aller au bout des choses.

C’était un drôle de rigolo ce Yanosa, voilà qu’il semblait ouvertement discuter les règles qui régissaient les frontières entre les différents pays depuis les premières ères du temps. Il ne manquait pas de toupet. Néanmoins, il assura qu’aucun des Kusajins ne s’opposerait à une coopération pacifique. Voilà qui était une bonne nouvelle. Une très bonne nouvelle. Sato’ allait donc pouvoir mener sa petite enquête avec les autres pendant que Yusei discuterait avec ce fameux Guerrier Rouge. Le brun espérait juste que le Kurokami ne serait pas trop souple avec le Chef de cette étrange colonie.
Le Jônin de la Feuille en profita pour s’adresser au Guerrier pour lui faire part de sa vision des choses, histoire que les choses soient bien claires.

Il rétorqua rapidement, dans ses mots, c’était comme s'il accusait le Rakuzan d’être à l’origine d’un potentiel futur conflit. Plutôt curieux venant de la part d’un type qui fait débarquer une trentaine de personnes sur des terres qui ne lui appartiennent pas.
Konoha allait découvrir ce qui se tramait ici. Du moins personne repartiraient d’ici sans que les choses aient été correctement fixées. Il conclut ensuite par sa présentation et celle de la jeune femme qui se tenait à ses côtés. Une kunoichi avec une quantité sensiblement identique à celle de Yusei et de Satochi.

Pour la suite, Sato’ laissait Yusei s’en charger. Il appliqua alors son plan à la lettre et demander la réunion des Kusajin. Il souhaitait seulement poser quelques questions bien que la nonchalance presque palpable de ceux qui se trouvaient face à lui était à deux doigts de lui faire perdre son calme.
Le brun entendit alors le discours tenu par le Guerrier Rouge et la kunoichi.
La discussion se porta sur une vingtaine de sacs plein à craquer. Cela semblait être la raison de la présence des Shukaijin ici à Hi no Kuni.

C’est ainsi, qu’un vielle homme parmi la foule rassemblée prit la parole. Répondant ainsi aux questions que Satochi avait posé quelques instants plus tôt.
Ce mec méritait-il de finir carboniser ? Sato’ se le demandait. Depuis quand est-ce qu’on évite la paperasse quand on se déplace dans un pays dont on n'est pas originaire ? C’était l’attitude typique des mecs louches qui ne désiraient pas se faire prendre. Et à présent, il était aisé de comprendre que ce qui avait motivé Kusa no Kuni à venir ici à Hi était le contenu de ces sacs. Des minéraux. La question était de savoir “Pourquoi ?”.
Le reste du discours continua sur le même degré de nonchalance, comme s'il était normal de venir faire une petite prospection d’environ vingt gros sacs sans le communiquer à qui que ce soit.

Yanosa lui sembla plus enclin à vite passer par l’étape collation. Pourtant, les choses venaient tout juste de débuter. Et il y avait de plus en plus de choses qui chiffonnaient l’esprit du Rakuzan. Yusei lui demanda alors d’apporter l’un de ces drôle de sac et de faire venir le vieil homme qui semblait bien connaître cet étrange minéral.
Le Jônin s'exécuta et rapidement, il trouva place aux côtés de Yusei qui demanda plus d’explications sur le matériel convoité par l’Oterashi.
Le Rakuzan désira ajouter quelques choses.

- Il y a des choses qui me dérangent dans votre façon d’opérer. Le Shûkai et Konoha n’ont jamais été en conflit. J’ai même été le shinobi chargé d’escorter Jisetsu Homura devant l’Hokage lorsque vous êtes venus à nous pour manifester votre désir d’unir vos forces aux nôtres pour lutter contre les Furyous. Alors pourquoi agir en douce ? demanda-t-il simplement. Une lettre officielle de l’Empereur, un accord rédigé par le Nanadaime Hokage Aburame Miko et votre Kamui et les choses auraient pu être tellement plus simple. Pas de contrôle, juste des règles communes à respecter.

Il marqua une pause fixant à tour de rôle les trois Kusajin présents en face de lui. Il regarda ensuite Yusei, lui demandant du regard de le laisser poursuivre sa petite parenthèse.

- Cela me laisse penser que l’accord mis en place par le passé n’est plu et que vous avez pris les devants pour vous accaparer quelques choses aux propriétés fortes intéressantes. Un plus pour l’Empire que vous ne voulez pas partager avec les autres Nations. Ou… Que vous agissez peut-être pour vous et que l’Empire n’est pas au courant de votre manœuvre ici.

C’était peut-être un terrain à éplucher, car trouver une réponse à cela déterminerait immédiatement si Konoha pouvait se fier au Shûkai. Si l’Empereur avait approuvé cette démarche camouflée, alors c’est qu’il approuvait le fait d'infiltrer Hi pour le bien de son petit Empire quitte à se faire un ennemi de taille en la personne de Konoha, car après tout personne n’aime être dépouillé secrètement par des personnes que l’on pense allier. Si le Kamui n’était pas au courant de la venue de Yanosa… Alors il était peut-être possible de desceller des scissions au sein de l’Empire et de les exploiter à l’avantage des troupes présentes ici qu’elles soient Konohajin ou bien Kusajin la question était jusqu’où était prêt à aller le Guerrier Rouge pour ce drôle de matériel.
En parallèle, il espérait que Yusei aurait compris le but de la manœuvre et qu’il appuierait le Rakuzan. Car, il était hors de question qu’une seule pépite sorte de Hi no Kuni ce soir.

Voilà que je me retrouvai à faire un interrogatoire beaucoup plus posé, du moins, de mon point de vue. J’avais annoncé la couleur. Pas de chantage, pas de menace, juste la simple et pure vérité. Nous étions en notre droit de demander ce qu’ils faisaient chez nous, et nous aurions une réponse quoiqu’il arrive. Les membres de mon unité étaient prêts à la moindre éventualité, même l’affrontement, mais il ne fallait pas tomber dans cette situation. Ils étaient peut-être en tort, mais le moindre incident risquait d’entraîner de lourdes conséquences sur le plan politique. Une guerre sur les terres du feu pour une simple question de ressources… Nous étions bien plus civilisés que ça, voyons, qui iraient déclencher une guerre dans un pays avec une différente culture en prétendant agir comme défenseur d’une quelconque justice ? C’est insensé.

Enfin bref, le rouge était enfin prêt à répondre à mes questions. Il commença évidemment par la plus évidente : quel était le fameux matériau dans ces sacs. À entendre sa description, il s’agissait de quelque chose de plutôt utile dans tout ce qui était le domaine médical, surtout dans la création de drogues militaires. En voilà une idée intéressante, même quelqu’un comme moi ayant peu de connaissances dans ce domaine pouvait percevoir l’utilité. L’inconvénient cependant, si ce qu’il disait était vrai, c’est que les quantités de doses utiles crées par rapport au nombre de matériaux récoltés était plus qu’insignifiant… Autrement dit, à moins de faire une exploitation de masse, cela ne servait à presque rien.

Et c’est une fois ces explications terminées qu’il alla de lui-même faire des propositions. L’art de mettre la charrue avant les bœufs ma parole. Il s’avançait sur le fait que la prospection pourrait intéresser Konoha, et plus en général, le pays du feu. À dire vrai, il avait tout à fait raison. L’idée d’avoir quelque chose de cette valeur dans nos laboratoires et hôpitaux était intéressante. Et bien évidemment, pourquoi se perdre dans de la recherche quand nous avions des sacs tout prêts qui nous attendaient sous notre nez, ainsi qu’un gisement qu’il restait à exploiter. Mais il fallait s’y attendre, il n’allait pas rentrer chez lui bien gentiment après nous avoir dit ceci. Le grand rouge annonça alors qu’il comptait repartir avec l’entièreté des minéraux trouvés, se disant que c’était non-négociable. Cette phrase fut bien enregistrée dans nos petites têtes. Il voulut tenter alors un compromis, annonçant que nous pourrions, en l’échange de leur départ, bénéficier de leur savoir, en ramenant avec nous le chef des exploitants pour qu’il nous aide dans nos recherches.

C’était donc à mon tour de répondre. Il pensait sans doute qu’il était dans mon intérêt d’accepter son offre. Je ne pouvais lui en vouloir. À sa façon de parler, cela se voyait qu’il pensait être plus puissant que nous, chose que nous savions également. J’étais tout simplement en train de miser ma potentielle vie sur cette négociation, qui, si elle finissait mal, pourrait finir plus tôt que prévu. Il me fallait prendre tous les éléments en compte, que ce soit du point de vue éthique, des objectifs de notre mission, des lois à faire respecter, et des solutions qui pourraient être ou non exploitées. Tout cela en tête, je finis par sortir de cette petite minute de réflexion où je pus faire un point mental avant de lui répondre.

« - « Donne un poisson à un homme, et il mange pour un jour. Apprend lui à pécher, et il mangera jusqu’à la fin de sa vie. » C’est dans cette optique que vous comptez marchander ? »

Sur cette question rhétorique, je me levai et commencer à marcher un peu, m’arrêtant sur les différents points clés de ce camp, à savoir : le grand rouge, sa collègue aux cheveux cerisiers, Satochi et les membres de mon unité, les sacs d’Argilite et les mineurs, tout en continuant mon exposé.

« - Il est vrai que si ce que vous nous dîtes est vrai, avoir le savoir nécessaire pour exploiter un tel minéral serait fort intéressant pour nous. Cela pourrait rendre ce que vous avez excavé une quantité bien misérable comparé à ce que nous trouvions, et donc, nous placerait en position idéale. Mais… Ce n’est pas suffisant. »

Cette pose faite, voilà que je me teins immobile, à échanger mon regard avec celui qui m’avait fait cette proposition. Allais-je tout simplement dire non à sa proposition et essayer de choper le beurre, l’argent du beurre, la crémière et l’accord du crémier ? Pas exactement non plus, après tout, il fallait l’avouer. Sans eux, cette ressource serait tout simplement rester inconnue pour nos supérieurs, et nous nous serions assis sur une richesse sans même le savoir. Il a voulu mettre en place ces termes, il était temps pour moi de mettre en place les miens.

« - Intrusion illégale sur les terres du feu, exploitation et pillage de ressources internes… Je ne sais pas comment fonctionne l’empire, mais sur ce territoire, ce genre de crime mène à une sentence assez élevée. Nous comprenons que vous méritiez quelque chose après avoir fait tant de travail, et que votre offre nous donnerait normalement l’avantage. Mais je n’aime pas les « Normalement ». Tout ceci repose sur le fait qu’il existerait d’autres gisements d’Argilite au pays du feu, et que nous soyons capables de les repérer. Hors, en l’absence de cette certitude, il nous est impossible de pouvoir accepter un tel accord, car je ne vais pas risquer un quitte ou double. »

Les mains dans mon dos, je m’approchai alors du chef de cette expédition, jusqu’à me retrouver à un peu moins de trois mètres de lui. Gardant toujours le regard sec et infaillible, je repris la parole.

« - Vu comment sont les choses, il n’y a que deux possibilités. Soit vous acceptez « mon » offre, qui est la suivante : vous pouvez partir avec la moitié de votre exploitation et pourrez continuer d’excaver la zone. En échange, nous conservons l’autre moitié de ce qui se trouve dans ces sacs, ramenons Jinrô-san avec nous afin d’en apprendre plus sur cet Argilite, et nous continuerons à récupérer les trois-quarts de tout ce que vous exploiterez pour cette zone si les résultats se montrent satisfaisants. Ainsi, tout le monde obtiendra une part justifiée, et nous irons pour le meilleur des mondes. En revanche, si vous refusez, nous serons contraints d’utiliser la manière forte. Il est certain que du sang sera versé. Beaucoup de sang, même le vôtre. Il se peut que vous finissiez vainqueur, et nous morts, je n’exclus pas cette possibilité. En revanche, vous devez savoir que si mon unité ne revient pas de sa mission, Konoha enverra d’autres hommes, plus puissants, pour résoudre ce mystère. Et comme nous aurons tout fait pour leur communiquer que c’est Kusa les responsables de notre anéantissement, la vengeance frappera à votre porte. Peu importe votre relation avec l’empire, il ne pourra rien faire, car ce sera vous qui aurez initié cette action. Cette ressource sera perdue, et inutilisée à jamais, car votre savoir aura disparu. »

Je ne lâchai pas mon regard avec l’homme, et me tenait prêt dans le cas d’une offensive de sa part. Si jamais il lançait une attaque par surprise, mes hommes riposteraient immédiatement, et le combat débuterait.

« - Alors, qu’en pensez-vous ? »

PS:

Visiblement, personne ici sembla essayer de comprendre ce que le Rakuzan essayait de dénicher chez le Guerrier Rouge, soit, passons à l'étape suivante après tout d'après ce qu'il attendait depuis le début de la conversation, il était tout à fait normal de déplacer un régiment dans un pays pour en extraire les ressources naturelles sans autorisations des dirigeants du Pays. Satochi écouta donc d'une oreille lassée les paroles de Yanosa sur sa prétendue expérience du passé en se contentant seulement de penser que du coup, il pourrait se rendre directement chez le Kusajin, utiliser son frigo et repartir sans prévenir de son passage. C'était une perspective imagée, mais c'était concrètement une façon de décrire la façon de penser du Chef Kusajin. Au final, les choses auraient pu se passer de manière tellement différente si les hommes de l'Empire avaient fait preuve d'un peu plus d'honnêteté.

Quant à savoir si sa parole valait autant que celle de l'Empereur, c'était peut-être le cas auprès de ses subordonnés, mais auprès d'étrangers comme Yusei et Satochi. Ce n'était pas le cas, enfin du moins pour Satochi, enfin, il n'avait rien à faire, il n'y avait ni logique de réflexion ni diplomatie chez le Guerrier Rouge. Pour lui, ses actions étaient normales, il n'y avait donc aucun besoin de parlementer sur cela plus longtemps.

Enfin, la discussion prit du sens lorsqu'il aborda pour la première fois le sujet contenu dans les sacs. Un minéral appelé argilite. Une ressource uniquement connue par une petite quantité d'alchimiste Kusajin, une matière première qui habillement travaillée pouvait créer des dosettes médicinales. Seulement, la quantité était une facteur clef à la production de ces dosettes. Tout était ainsi bien plus clair tout à coup.
Les recherches avaient commencé à Kusa, un Pays ou l'argilite est présente mais pas en quantité suffisante et c'est pour pallier à ce petit problème que cette petite expédition secrète a été organisée. Kusa n'avait aucun désir à partager ses recherches à la base, c'est la nécessité de matière première qui les a forcé à prendre le risque d'être découverts en venant ici. C'était à présent officiel, le Rakuzan ne ferait guère confiance en ces personnes.

La suite frôla la dérision puisque ce fut le Kusajin qui sur les terres de Hi posa ses conditions non-négociables... Nous étions en train de friser le ridicule. Yanosa avait la certitude d'être dans la position dominante. Mais était-ce vraiment le cas ? Jiro était du côté de Satochi et l'ensemble de ses hommes concentrés en un même point. Depuis le début, le Guerrier Rouge avait l'intime conviction d'être en position de forces pourtant le Rakuzan avait en sa possession les clefs d'un tout autre scénario. Plus de laboureurs, plus de Jiro, plus de sacs, plus de zones exploitables. Tout ceci pour partir en fumée en un instant. Mais malgré cela, son air supérieur de ne l'avait pas quitté un seul instant. Un vrai Guerrier de sang-froid, il fallait le lui concéder.
Mais néanmoins, il commettait l'erreur de catégoriser comme délicate la situation des konohajins car ils n'avaient pas peur. Et le discours de Yusei renforça cette pensée.

Le Kurokami avançait une bonne proposition bien que trop gentille aux yeux du Rakuzan. La dernière partie parlant de vengeance était intéressante. Elle fit sourire Sato' et initia une vision dans l'esprit du Jônin.
Le Chûnin qu'était Yusei n'avait pas froid aux yeux bien que trop conciliant. Le plan qu'il proposait était honorable et il agissait parfaitement comme un responsable de groupe cherchant à éviter l'affrontement. Mais ce n'était pas le propos de cette entrevue. Konoha n'avait rien cherché, Konoha n'avait donc pas à courber l'échine devant les négociations. Satochi était là en tant de seconds, l'idée était qu'il n'intervienne pas pour réparer les potentielles gourdes de Yusei. Ce n'est que lorsque le Chûnin termina sa proposition que Sato' s'exprima.

- Si j'étais vous ... J'accepterai ces conditions. Elles sont à mes yeux bien trop sympathiques et honorables à votre égard. Mon camarade est le responsable de ce groupe aujourd'hui, mais je suis le plus haut-gradé, alors si vous ne souhaitez pas me voir prendre les choses en main et avoir à négocier avec quelqu'un qui connaît parfaitement la trahison entre alliés. Je vous invite vivement à accepter les conditions de Konoha.

Un discours inflexible, mais qui scellerai peut-être cette discussion. Un discours auquel le Rakuzan ajouta une dernière tirade.

- Ou alors, nous pouvons tous ensemble faire marche vers Konoha, cueillir des cerises pour se rassasier sur le chemin et demander au Hokage ce qu'il pense de tout ceci. Ainsi, Seigneur et Ombre auront eu leur discussion est un accord sein pourra être formulé.

Mais une chose était certaine, tous les sacs ne partiraient pas vers Kusa et Satochi espérait que Yanosa l'avait bien compris.

Je tenais tête face au Shukaijin, après avoir tout simplement expliqué ce qui l’attendait dans le cas où il ne souhaiterait pas collaborer. Pendant tout mon discours, il semblait être silencieux, jugeant chacune de mes paroles. J’avais beau utilisé plusieurs fois mon visage facilement impassible pour des missions, comme par exemple lors d’interrogatoires, mais je n’avais jamais eu à devoir faire ce genre de négociation. A vrai dire, je ne savais réellement pas si la solution que j’avais proposé était honnête et avantageuse, mais je savais parfaitement que si mes supérieurs apprenaient que j’avais laissé partir des gens sans récupérer ce qu’ils étaient venus prendre, je n’aurais pas le temps de dire quoique ce soit que j’aurais été envoyé en prison.

Alors que l’échange de regard se continuait, j’entendis dans mon dos la voix de Satochi, qui voulut appuyer mes propos, mais qui avait révélé une information qui risquait de faire pencher la balance. Révéler que je n’étais pas le plus haut gradé de cette mission était une erreur pour moi, il aurait pu très bien rebrousser l’accord et vouloir créer la zizanie suite à ça. Heureusement, c’était sans compter sur le manque de notion d’ordres dans l’esprit de l’homme. Soudain, le grand rouge quitta sa position devant moi, pour se diriger vers le Rakuzan. Malgré mes sens en éveil, il ne semblait pas présenter de danger, donc je le laissai faire. Il commença alors à provoquer une énième fois mon collègue, disant qu’il était à cheval sur les règles. J’aurais aimé intervenir, défendre le Rakuzan, mais cela ne pouvait qu’être contre nos objectifs.

Il termina sa tirade en disant que nous n’étions que des idiots pour aussi facilement dire que nous serions prêts à balancer nos vies ainsi. Il était vrai que ma déclaration était en partie du bluff, mais il ne devait pas oublier que nous étions tous des Shinobis, nous devions être prêts à faire ce genre de sacrifice pour accomplir nos missions, et défendre notre pays. Après cet aparté, il revint ainsi vers moi pour, je le pensais, conclure l’accord. Soudain, de sa ceinture, je le vis sortir un Kunai. Le premier réflexe aurait été de sortir le mien… S’il n’avait pas justement fait exprès de faire un geste lent, et donc, inoffensif. Amenant la lame à sa main, il se trancha la paume afin de laisser couler le sang le long de cette dernière. Me tendant la main, il me proposa plus qu’un simple accord verbal, un de sang. La coutume m’était plutôt peu familière et sans valeur exceptionnelle, mais je n’avais pas vraiment le choix. Aussi, voilà que je retirais le gant de ma main droite et répétai son geste, faisant couler le sang de cette dernière. Le regardant droit dans les yeux, je serrai sa main pour mettre un terme à tout ceci.

« - Qu’il en soit ainsi. De par cet accord, puisse cette relation durer aussi longtemps que nous serons frères de sang. »

Après ce moment qui paraissait assez solennel vint le moment gênant où je ne savais pas vraiment quand lâcher sa main pour passer à la suite. Je décidai ainsi de ne laisser qu’une vingtaine de secondes avant de partir. Suite à cela, je me dirigeai vers celui qui s’occupait des soins dans notre unité, en invitant le grand Rouge à en faire autant s’il le souhaitait. En même temps, je transmis mes instructions à Satochi.

« - Rassemblez l’ensemble des ressources qu’ils ont pu récolter, et comme convenu, divisez le tout en deux, scellez sur sceau la moitié, et laissez leur l’autre. Voyez aussi pour les détails du voyage avec Jinrô-san. »

Une fois cela fait, et la blessure à ma main traitée, je me levai afin de voir comment avançaient les choses.

PS:

La situation avança bizarrement très vite une fois l'intervention du Rakuzan exécutée, il eut certes droit à une nouvelle scène de provocation de la part du Guerrier Rouge, mais globalement, il était satisfait de la tournure que prenaient les événements.
Alors lorsque Yanosa le fixa et commença à s'approcher de lui après lui avoir balancé que la cohésion de groupe n'était pas le point fort de Sato', le Jônin ne pu s'empêcher de sourire intérieurement. Il ne quitta cependant pas des yeux le Seigneur de Guerre.
Satochi ne voyait nullement besoin de se justifier auprès du Guerrier Rouge, la cohésion de groupe n'avait rien à voir ici, après tout le Rakuzan avait toujours jouait son rôle de second et avait laissé au Kurokami le soin de poser ses conditions comme un grand, comme un Chef. Quant à la prétendue obnubilation du Rakuzan vis-à-vis d'un système qui le dépassait le fit sourire. Il était son seul maître. D'ailleurs, il profita de la situation pour répondre sans démentir au Chef Kusajin.

- Qui a parlé de mettre en danger la vie de toute mon équipe ? demanda-t-il intrigué.

Il écouta cependant la suite du beau discours moralisateur d'Oterashi Yanosa d'après lui, les Shinobis de Konoha vantent leurs forces. C'était un peu abusé de venir débattre sur ce sujet quand le régime auquel on appartient nomme ses hauts-gradés "Seigneur". N'y avait-il pas une once de vanité dans ce titre ?
Yano' avait avoué ne pas savoir d'où venait ce titre, pourtant, il n'avait pas hésité une seconde à mettre sur un pied d'égalité la puissance de ses mots avec ceux de l'Empereur... Mais oui... Konoha et Satochi se glorifiaient. Soit.

- Je ne fais usage de la force que dans le but de protéger les miens et lorsque j'y suis définitivement forcé, la preuve, je n'ai pas jugé nécessaire de l'utiliser aujourd'hui, car malgré votre attitude déplaisante à nous catégoriser péjorativement, je pense que vous êtes un homme de principes et pas stupide.

Un brin de concession, Satochi avait aussi renoncé à rappeler la manière dont l'Empire était devenu un Empire cela ne ferait nullement avancer le débat. En réalité, le brun n'essayait pas d'avoir raison, il cherchait juste à montrer au Grand Guerrier qu'il n'était pas déstabilisé et que les mètres les rapprochant ne changeraient rien à l'état d'esprit du Rakuzan.

Puis vint la petite menace menant le Rakuzan à une mort certaine si un combat venait à éclater ici-même entre Kusajin et Konohajin. Sans doute que le Chef de Kusa faisait référence à ses troupes éparpillées un peu partout autour de la zone ?
Et bien, c'était une belle démonstration de force. Mais combattre un Konohajin sur son propre terrain pourrait faire pencher la balance. Yanosa mis à part, aucun Kusajin était effrayant. Du moins pas au point de détourner le Rakuzan de son objectif qui était de défendre son Pays Natal des pilleurs du dimanche.

Le moment de sceller le pacte arriva ensuite. Yanosa retourna vivement auprès de Yusei. Comme quoi quand on le voulait, on pouvait rapidement accomplir des merveilles ! Il n'en demeurait pas moins que Yusei signa le pacte de son sang. A présent, il avait intérêt à ce que les choses se passent bien. Une lourde responsabilité pesait sur ses épaules.
Avec cet accord établit chaque parti allait pouvoir retourner chez lui et c'était bien comme cela. Quant au Rakuzan, sa fameuse ardoise allait être nettoyée !

Ainsi comme le demanda Yusei, Satochi aida à la répartition des ressources et se chargea lui-même de marcher au côté de Jinro.
Enfin, il s'approcha et s'adressa à voix haute à Yusei pour lui signaler que tout était prêt pour le retour vers Konoha.

- Yusei, nous sommes prêts. Offrons-nous une tasse de thé pour célébrer notre pacte ? Ou bien mettons nous en route sur le champ ?

Quoi que puisse être la réponse du Kurokami, l'équipe ne tarderait plus à rentrer désormais.

This is The End comme dirait Adèle: