Le marchand de sable ne fait pas fortune dans le désert.

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Mon ordre de mission de rang B était de traquer un brigand qui rôdait autour du pays de la foudre. C'était un petit arnaqueur du dimanche mais, selon le rapport il aurait été aperçu en train de vendre des armes à des jeunes rebelles luttant contre le Raïkage actuel de Kumogakure no Satô. On ne pouvait pas le laisser faire plus longtemps. Le chef du village de Kumo no kuni avait donc jugé bon de m'envoyer pour cette mission, en espérant que j'accomplise la tâche. Et j'étais bien décider à ne pas rentrer bredouille. Soit je rentrai avec le trafiquant, soit je ne rentrai pas du tout. Après une traque de plusieurs jours, j'avais réussi à rattraper un brigand qui avait fait du mal à une petite gamine du coin. La mission touchait enfin à sa fin. Je le pris par le col et le plaqua contre le mur brutalement. Cet homme m'avait donné du fil à retordre et m'avait fait courir de Kumo jusqu'ici, Yuba no kuni, un petit village près du grand désert de Kaze no kuni. J'allais lui mettre une droite pour l'assomer mais, il me demanda de lui laisser la parole quelques secondes. J'étais quelqu'un de très diplomate dans ma brutalité, je le laissai donc faire. Il me montra une carte et révéla quelque chose de surprenant : Il y avait dessus l'emplacement d'un trésor. Un trésor ! Je pouvais être riche, j'avais devant moi l'emplacement d'une vrai mine d'or. je commencais à sourire. Fini les journées de geôlier à m'occuper des détenus, fini de toutes ces missions pour avoir de l'argent en masse. Avec ce trésor je pourrais désormais passer des grasses matinées bien méritées. Je regardai le désert tout en mettant ma main droit sur mon front pour me cacher de la vue du soleil. L'homme derrière moi me demanda si il pouvait s'en aller. Je rigolai à grands éclats. Partir ? Alors qu'il m'avait fait cavalé de Kumo à Kaze no kuno ? Cette bonne blague. Je me mis à genoux puis je fis apparaitre plusieurs plumes. C'était un genjutsu qui eu pour effet de l'endormir pendant quelques heures, le temps que j'revienne avec son fameux trésor.

Le désert est une nonne, aucun homme ne le courtise, il a fait voeu de silence à travers les âges, serein, immuable, au-delà de toute poursuite et de tout abandon. Le désert ne connaît pas les larmes. Cela faisait déjà plusieurs heures que j'étais parti. Ce que j'avais trouvé pour l'instant ? Rien du tout ! Il n'y avait que du sable ! Du sable à perte de vue ! Et en plus de cela j'étais nul en orientation. Je regardai la carte et je ne savais même pas d'où je venais et où j'allais. C'était une situation catastrophique. Ma gourde était à moitié vide et j'étais sûrement à des heures du petit village de Yuba no kuni. Ma seule chance était de continuer sur ma lancée. Aller toujours tout droit, jusqu'à apercevoir un petit village et de l'eau si possible car je ne pouvais vraiment plus tenir. Mon état était déplorable, si on m'avait dit dans le passé que moi, l'empereur rouge, j'allais mourir dans un désert, j'aurais sûrement rigolé puis mis une baffe à cette personne. J'avais chaud. Je décidai d'enlever ma veste qui me protégeait des rayons du soleil et aussi de ma cape, ne laissant apparaitre ainsi que ma chemise blanche. Tant pis si ma peau brûlait, c'était toujours mieux que de mourir suffoqué par la chaleur.

Après des dizaines de minutes j'avais enfin aperçu un animal qui bougeait lentement. C'était un lézard ! Il était tout noir. Je le voyais déjà dans ma bouche en brochette. Je m'approchai à grande vitesse de lui, je le regardai, il avait l'air d'avoir soif tout comme moi. Il ouvrait grand sa bouche et commençait à diminuer la cadence, jusqu'à s'arrêter complètement et tomber. Il était sur le dos. Je voyais par son ventre qui bougeait qu'il respirait encore mais qu'il n'allait pas tarder à clamser. Je baissa les yeux, ce que j'allais faire était absurde et pourtant j'allais le faire. Je sortis ma gourde et je l'ouvris. Ahlalala, j'étais vraiment trop bon. Je lui versa l'eau qui était dans ma gourde sur le corps et je le forcai à avaler ce qui restait. Il me regarda quelques secondes puis s'en alla rapidement avec ces quatre pattes. Je tombai sur le sable encore chaud. Je regardai ma gourde et la secouai dans tous les sens pour voir s'il restait quelque chose mais, il n'y avait plus rien. Un sourire se dessina sur mon visage, s'il fallait mourir, autant partir avec un p'tit smile.

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Il faisait noir. Suis-je mort ? Si oui, suis-je en enfer ? Car je ne voyais pas du tout le paradis comme cela. Un lieu sombre où on n'entendait rien, on ne voyait rien, on ne sentait rien, on ne pouvait rien toucher et sûrement pas parler. J'errai dans ce monde sans pouvoir rien faire. La solitude était pesante, j'allais sombrer petit à petit dans la folie. Si le prix de la liberté était la solitude, alors je voudrais rester enfermé pour le restant de mes jours. Et encore, à ce stade ce n'était même plus une question de solitude mais plus d'isolement. La solitude vivifie mais, l'isolement lui, il tue. Mais c'est après quelques minutes que j'entendis des voix. Une voix d'homme plus précisément. Qui était-ce ? Etait-ce Lucifer qui venait achever sa proie ? Non, cette voix me demandait si j'allais bien. Et j'entendais même une deuxième voix, ils se disputaient tous les deux. L'un disait " C'est de ta faute ! " et l'autre " Non c'est à cause de toi, normalement tu devais l'intercepter avant qu'il n'entre dans le désert ! " C'était une vrai querelle de gamins mais, au moins, la solitude n'était plus là. Je fis un effort titanesque pour soulever mes deux paupières et une fois la vue revenue, je pus apercevoir deux lézards de deux mètres qui me regardaient comme si j'étais un monstre. Je leur esquissai un sourire puis me rendormit, j'avais atterri dans une autre dimension.

Quelques heures plus tard, je sentais de l'eau dans ma bouche et sur mon visage. C'est l'eau du désert qui est la meilleure, parce qu'on la trouve sous l'aridité des sables. Je me sentais revivre. Je n'avais jamais autant apprécié l'eau qu'aujourd'hui. Je ré-ouvris les yeux avec un sourire en pensant que tout ce qui s'était passé avant n'était qu'un affreux cauchemar. Seul problème, une fois mes yeux ouverts j'voyais devant moi une femme lézard. Alors, le cauchemar avec les lézards n'en était pas un ? Je sursautai et reculai du mieux que j'pouvais jusqu'à me coller contre un mur. Où on était là ? Ca semblait être une maison bien décorée mais, autour de moi il y avait une dizaine de lézards. Certains avec des cornes, d'autres très colorées, des très petits et des très grands. J'étais totalement stupéfait devant cette race de lézard qui avait l'apparence humaine et pouvait prendre la parole. D'ailleurs, ils ne tardèrent pas à la prendre. C'était le plus vieux d'entre eux qui la prit, sûrement était-il une sorte de chef ou de doyen de part son expérience.

- Vous êtes bien Gecko Shin ? Fils de Gecko Homura et frère de Gecko Monta & Gecko Sena ?
- Comment savez-vous tout cela ?
- Réponds à ma question, je te prie.
- Oui, je m'appelle Gecko Shin.

Et ils poussèrent tous des cris de bonheurs. On aurait dit que j'étais l'élu et qu'ils m'attendaient tous depuis des lustres. Je les regardais tous s'agiter dans tous les sens. Et dans ce brouhaha sans nom, j'essayais de trouver la sortie pendant que personne ne s'occupait de moi. Malheureusement, arrivé à la porte de sortie qui me menait au désert, le vieux demanda aux gardes de m'empêcher de m'en aller. Ceux-ci se mirent en travers de ma route. Ils étaient dotés de deux lances. Comme quoi les lézards n'étaient pas toujours pacifiste. De peur de devoir affronter cette armada, je me retournai vers le doyen des animaux. Il me demanda de m'approcher avec sa main. Il voulait me poser une question mais, moi aussi j'en avais pleins de questions à lui poser et la première était celle-ci :

- J'ai répondu à votre question, répondez à la mienne maintenant ! Comment connaissez-vous le nom de mes frères et celui de mon père ? Qu'est-ce que j'fais ici ? Où on est exactement ? Et qu'est-ce que vous me voulez au juste ?

Puis je pointai l'animal du doigt.

- Et toi, t'es qui ?

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Mon insolence envers le doyen avait fait que je m'étais rapidement fait détester en quelques secondes seulement. Un long silence régnait dans la salle tandis que le doyen descendait de son trône pour s'approcher de moi. Il devait mesurer dans les 6 à 7 mètres de hauteur pour des centaines de kilos, il était imposant, c'est le moins que l'on puisse dire. Sa longue queue traînait le long du sol. Sa peau toute verte, ses griffes impressionnantes, ses petits yeux de couleur noir et ses deux grandes cornes m'impressionnait. Je n'avais jamais parlé à un animal, encore moins à un lézard de plusieurs mètres. Les autres le laissèrent passer, c'est à ce moment que j'avais pu voir un détail que je n'avais pas remarqué auparavant : Il portait une couronne. C'était sûrement lui le roi de tous ces reptiles, c'était donc pour ça qu'il le respectait à ce point. Il n'était plus qu'à quelques pas de moi et s'arrêta brusquement. Je pouvais le sentir respirer de là où je me trouvais, cet animal était vraiment impressionnant. Quand il prit la parole, aucun son ne se fit entendre. On se serait cru dans un cimetière.

- C'est vrai, excusez-moi de mon impolitesse. Je suis Daiou Kamereon, roi des caméléons. Nous nous trouvons près d'une oasis, à côté du village de Kaze no kuni. C'est ici le temple des caméléons, c'est ici que nous nous rassemblons et c'est aussi ici que nous vivons. Votre père était le dernier possesseur du pacte des caméléons. Il nous as apprit beaucoup de choses sur l'espèce humaine et avant de mourir nous lui avons promis de céder le pacte à un de ses fils. Mais, nous avons appris que vos deux frères sont tout deux morts au combat et votre piste était introuvable.

- Attends, attends. Un pacte ? Quel pacte ?

- Il s'agit d'un parchemin avec le sang de l'utilisateur et celui de l'animal. Ce contrat nous liera. Une fois cela fait, vous serez dans la mesure d'invoquer n'importe quel caméléon ici si vous le désirez.

- Je vois. Malheureusement, cela ne m'intéresse pas. Je suis en quête de puissance, je ne suis pas là pour m'amuser à invoquer des caméléons.

Je m'inclinai alors devant lui, pour éviter qu'il ne prenne mal ce que je venais de dire mais, aussi pour ne pas me mettre tout le monde à dos une nouvelle fois. Je repartis vers la sortie et cette fois j'étais plus déterminé à sortir. Je ne voulais pas rester une seule seconde de plus dans cet endroit. Ce reptile me parlait de mon père mais, je ne l'avais jamais vu. Je ne savais même pas qui c'était et s'il ne m'avait pas parlé de lui, je n'aurais jamais su son prénom et le fait qu'il soit mort. Je regardai encore une fois les deux gardes qui ne voulaient pas me laisser passer auparavant. Cette fois-ci c'était différent, je ne rigolais plus. Dans mon regard on pouvait la lire la colère, si ils ne me laissaient pas passer, j'allais commettre un véritable carnage ici. Le fait de parler de mon père et de mes frères avait fait que je ne me contrôlais plus. Le roi des caméléons l'avait a priori compris et avait demandé à me laisser passer. Sans tourner le dos une seule fois, je sortis de ce temple.

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Une fois dehors je pu apercevoir une oasis. Alors, il ne mentait pas. Je me retournai et regardai derrière moi le temple. Il était presque enfoui dans le désert. Un bon endroit pour se cacher du monde. M'enfin, il ne devait pas y avoir beaucoup de prédateurs ou d'humains dans le désert, alors ils ne devaient pas se cachés de beaucoup de monde. Je me mis à hauteur de l'eau puis en pris quelques gorgées. J'en profitai même pour remplir ma gourde, au cas où la traversée serait encore longue. Je me levai et je sursautai à la vue d'un caméléon de deux mètres devant moi. Il portait une épée presque aussi grande que lui. A son physique musclé, son épée et ses traits de visages, cela se voyait, c'était un guerrier, tout comme moi. Nous nous regardâmes pendant quelques secondes et il se décida à prendre la parole en premier :

- Tu as tort de croire que nous ne pourrons pas t'être utile durant ta quête. Il y a parmi nous des guerriers formés au combat par ton père lui-même et d'autres qui pourraient être formés par toi, si tu le veux bien.

- ... Ta proposition à l'air alléchante mais ...

- Attends. Les gestes sont plus efficaces que les mots. Je vais te montrer ce qu'un guerrier caméléon peut faire.

Il se mit ensuite à genoux devant l'eau. Il regarda le liquide pendant quelques secondes, mit ses deux mains dedans. Il les leva et jeta l'eau en l'air. Tout de suite après il prit son épée et fenda plusieurs gouttelettes en deux. La rapidité qu'il avait et la vitesse d'exécution à laquelle il avait exécuté ses coups de sabre, c'était tout bonnement étonnant. Je souriais, j'avais enfin trouvé un adversaire à ma hauteur. Nos regards se croisèrent. Nous étions des guerriers, il savait déjà que j'avais vu en lui un adversaire potentiel. A peine j'avais eu le temps de dégainer mon sabre qu'il se jeta sur moi avec le sien. Une parade puis je reculai à cause de la force brutale de l'animal. Il m'intéressait de plus en plus contrairement aux autres, il avait l'air de s'y connaitre en combat. Je l'attaquai alors avec plusieurs coups de sabres mais, il parait coup pour coup. Un petit sourire vint se former sur mon visage. J'allais passer à la vitesse supérieur.

Grâce à ma technique Raïton qui consistait à décupler ma vitesse x 5, j'allais beaucoup plus vite et cela se ressentait sur le combat. Le reptile commençait à avoir du mal et quelques coups ainsi qu'un croche-pied bien placé suffit à le faire tomber au sol. Une fois cela fait je pointai mon épée vers sa tête. Il n'était pas de taille contre moi, en tout cas, c'est c'que j'pensais. Il devint rapidement invisible, je ne le voyais plus du tout. Il réapparut derrière moi, me faisant un croche-pied et cette fois les rôles étaient inversés. Il avait son épée pointai sur ma tête. Alors la particularité des caméléons était de prendre la couleur de ce qu'il touchait au point de complètement disparaître à l'oeil nu.

- J'accepte votre offre, peuple caméléon ! Je ferais de notre alliance la plus forte qui soit !

Et ils m'acclamèrent comme si j'étais leur roi et eux de vaillants petits soldats.

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Un banquet allait se faire en mon honneur. Ils me considéraient comme l'élu, celui qui fera d'eux le peuple tout puissant. Sauf que moi je m'en foutais de tout ça. Leurs croyances, leur prophétie et même leurs passé. Tout ce qui comptait c'était ce qu'ils pouvaient m'apporter à moi, l'empereur rouge. Ce guerrier caméléon m'avait prouvé qu'ils n'étaient pas des bons à rien en combat contrairement à ce que je pensais au début. Je le regardais de loin. Il était avec une troupe de caméléons armés, a priori cela devait être eux les gardiens du temple et ceux qui ramènent la bouffe surtout. Ils étaient forts, armés et avaient l'air de se débrouiller en combat. Puis avec leur pouvoir de camouflage, je pouvais faire de grandes choses. Je leur souriais, c'est cette escouade que je voulais. Mais il n'y avait pas qu'eux, il y avait aussi un géant caméléon de 7 à 8 mètres qui m'intéressait aussi. Il ne parlait pas, il ne bougeait pas, il se contentait de regarder ce qui se passe dans le temple. J'aimais cette aptitude. Au moins s'il fallait faire un trajet avec lui je n'aurais pas à subir des discussions inutiles. Et puis, sa taille imposante pouvait impressionner beaucoup d'adversaires. Le roi des caméléons s'approchait ensuite de moi. Je ne pu m'empêcher de poser la question :

- Pourquoi moi ?

- Gecko ... ce nom en dit déjà beaucoup, tu ne crois pas ? Ton père était quelqu'un de formidable qui a sauvé la vie à des centaines de personnes homme comme caméléons durant la guerre grâce à son pouvoir de médecin.

- Qui vous dit que je suis comme lui ? Si ça se trouve je suis un malade mental qui vous tuera tous l'un après l'autre.

- Nous prenons le risque. Une promesse est une promesse. Nous devons bien cela à votre père.

A l'entendre on croirait que mon père était leur Dieu. Que c'était lui qui avait créer tous ces lézards, qu'il les avait sauvés de la grande guerre et que sans lui la race des caméléons serait exterminé. Mais non, mon père n'était pas comme ça. Ils se trompaient tous, ils avaient tort ! Mon père c'était le genre de personne qui abandonnait sa famille et son village. C'était un enfoiré, un traitre, un homme qui n'était même pas capable d'assumer ses actes ! Ca me donner envie de l'égorger mais j'essayai de contrôler mes pulsions meurtrières pour ne pas passer pour un fou. Je continuai d'écouter les paroles du vieux caméléon. J'étais toujours en admiration devant le fait de changer de couleur de certains. Ils passaient du rouge au bleu, du jaune au vert ou encore du blanc au noir d'une facilité déconcertante. Il fallait que j'apprenne tout sur eux pour m'en servir convenablement en combat. Après tout, s'ils ne m'étaient pas utiles en combat alors ils ne me serviraient à rien. Contrairement à mon père, je ne soignais pas les lézards moi. Je ne voulais pas non plus qu'un grand lien d'amitié se forme entre moi et eux, il fallait qu'ils apprennent que ce n'était que des outils pour moi et rien d'autre.

Le roi continua son monologue. J'étais trop occupé à contempler tout ce qu'il y avait ici. Je pensais déjà à qui je pourrais invoquer et qui me serait utile et dans quel cas. Il fallait cependant que je fasse comme si j'étais ami-ami avec eux pour qu'ils ne se doutent de rien. Cela m'ennuyait assez puisque j'étais habitué à n'être copain avec personne mais, cette fois c'était différent, il fallait que je fasse un petit effort si je voulais devenir plus puissant. Je demandai au vieux doyen si je pouvais m'asseoir quelques secondes, car mes jambes étaient lourdes. C'était un prétexte bien sûr mais, je me devais de rester poli envers leur chef, il le vénérait encore plus que moi et ça serait con de gâcher un pacte à cause d'une dispute avec lui. Les heures passèrent et la soirée s'intensifiait. C'était de gros buveurs ces caméléons. Je les suivais dans leurs délires en espérant entrer dans leur groupe très fermé. Surtout que ce n'était pas facile d'accepter un humain dans un groupe très fermé de caméléons. Mais grâce à l'alcool, cela ne fut pas un problème, loin de là. Pour eux, on aurait dit qu'on se connaissaient depuis des lustres, pour moi ce n'était que des outils qui ne serviraient qu'à augmenter ma puissance de façon considérable. Au petit matin je m'en allais avec le pacte. J'avais une dizaine de caméléons puissant sous mes ordres. Le règne de l'empereur rouge, mon règne, allait enfin pouvoir commencer. Une fois arrivé au petit village qui allait ensuite me diriger vers Ame no kuni, je pouvais aperçevoir l'arnaqueur gisant au sol encore. Mon genjutsu était vraiment efficace, j'avais de la chance car il se réveilla quelques secondes après mon arrivée, se demandant sûrement ce qu'il s'était passé. Et bien il n'allait pas le savoir, c'était la case prison pour lui et il n'était pas près d'en sortir !

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