Des vols inexpliqués [Mission de rang C: solo]

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Il faisait froid en ce moment à Kaminari No Kuni. Le village caché de la foudre se trouvant en altitude, la température était encore plus négative à cause de la saison actuelle qui était l’hiver. La neige tombait fortement ce jour-là et personnes ou presque ne se trouvaient à l’extérieur. Ils étaient tous chez eux, avec leur famille. Même les shinobis étaient peu nombreux à l’extérieur mais cependant, il fallait quand même faire ce qu’il y avait à faire. Dans la rue commerçante, rares étaient les civils s’y trouvant. Le peu qu’il y avait était en train de faire des achats pour pouvoir manger. Ils les faisaient en grade quantité comme si l’hiver allait être dur et qu’il leur fallait des provisions. Bande d’écureuil. N’étant pas vraiment quelqu’un de frileux, j’avais décidé de sortir prendre l’air aujourd’hui. Passant donc par le centre-ville, je vis des enfants faire des boules de neiges et de se les lancers dessus. Il y avait même un des gosses qui avait lancé malencontreusement une boule de neige sur un vieillard qui se la prit en pleine face, BIM, en plein dans le mile.

L’enfant étant effrayé courut aussi vite qu’il put rentrer chez lui pour ne pas se faire sermonner par le vieillard comme si la mort le poursuivait. Halala, je me souviens quand j’étais jeune, j’étais exactement pareil… sauf que je visais les gens de façon complètement voulus et je courais ensuite pour ne pas me faire attraper en rigolant. J’étais vraiment un sale gosse. J’étais également passé par l’adolescence et je m’y trouve encore d’ailleurs. Il y a peu, j’étais un jeune garçon faisant n’importe quoi, draguant les filles pour les avoir dans mon lit et ne respectant rien ni aucune valeur. Je ne sais pourquoi, du jour au lendemain, j’avais changé d’un coup. C’était sûrement le fait que peu à peu, je deviens un homme qui sait. La neige faisait rage, une tempête de neige s’annonçait. Même si je ne craignais pas le froid, je dois avouer que ce matin, je m’étais habillé très chaudement. Avant de partir pour me rendre en ville, j’avais reçus un papier venant de l’administration du village. C’était encore une satanée mission que j’allais devoir accomplir. Par ce temps, personne ne voulait en faire mais moi, je n’avais pas le choix. Si le village me demande quelque chose, je n’ai d’autre choix que d’accepter sans ronchonner. L’ordre de mission était plutôt simple.

Ces derniers temps, on ne sait pourquoi, les marchands ne font voler des marchandises. On ne connait rien de cette affaire et n’avons aucun indice à part des empreintes de pas ressemblant à celle d’un animal. Il fallait tout simplement que je puisse éclaircir ce mystère et arrêter le ou les coupables qui sévissent. Lorsque j’avis lus l’ordre de mission, je m’étais éclater de rire. La mission allait à présent être plus dure que l’ordre l’annonçait par avec cette neige, les empreintes allaient être recouvertes et je ne pourrais pas remonter la piste. Etant gonfler à blog, je m’arrêtai dans un commerce, demandant un chocolat chaud, le bus du sec pour me réchauffer et lança en l’air une piège qui eut finit sa course dans le verre que je venais de finir. Ressortant de l’abri du commerçant, je me mis en route vers les commerçants qui se plaignaient. Le premier était un vendeur de viande grillé. Je ne mis seulement que deux ou trois minutes pour m’y rendre étant déjà presque sur les lieux. Arrivant devant, je vis qu’il était fermé. Une pancarte était accrochée. Dessus était écrit que le commerce était fermé pour cause d’intempérie. Bon, la mission débutait bien. Serrant mes poings, je me m’y en route vers le second commerçant en espérant que celui-ci était ouvert. Heureusement pour moi, il l’était. Je pénétrai alors dans le commerce, me plaça en face d’un homme d’un âge assez mûr et prit la parole d’une voix douce mais dure tout en regardant les articles derrière lui.

~ Salutation ami terrien. Nous avons entendus depuis nos vaisseaux spatiaux que vous êtes victimes de vol. Pouvez-vous m’en dire plus. Et je vois que vous êtes un vendeur de fruits et légumes. Vous a-t-on volé en grande quantité ? ~

Rigolant de mes paroles qui étaient complètement absurdes et enfantines, je me rappelai alors de vieux souvenirs avant que le village caché de la foudre ne fit son apparition. J’étais un garçon adorable par devant mais par derrière, j’étais une vraie crapule faisant toujours de mauvaises blagues. Reprenant mon sérieux, je le regardai et écoutais ses paroles.

« Je suppose que vous êtes le shinobi étant envoyé pour nous aider. Et bien effectivement, j’ai été victime de vol. Le vol s’est passé vraiment très vite. Un peine j’eux finis de poser mon étalage de fruits et légumes devant ma boutique d’un des paniers disparut a une vitesse incroyable, comme s’il était un fantôme. De plus, on ne m’a pas volé en très grande quantité, juste un panier mais c’est quand même de l’argent en moins. J’avais remarqué des empreintes d’animal au sol, devant ma boutique mais avec toute cette neige, vous ne pourrez les voir. »

Voyant que cet homme m’avais dit tous ce qu’il savait, je décidai de reprendre la route pour continuer ma mission lorsqu’il m’interpella de nouveau pour m’expliquer que les commerçants étant nombreux à s’être fait volé, ils ont demandé l’aide d’un syndicat pour les représenter. S’ils ne peuvent les aider, les commerçants prendront les armes et règleront le problème vite fait bien fait. Hum… Ils avaient fait quelque chose de raisonnable. Et puis, grâce à cela, j’allais pouvoir réunir les informations des différents vendeurs grâce à ce syndicat étant donné qu’ils avaient dus tous se plaindre auprès d’eux et qu’ils avaient sûrement dit tous ce qu’ils savaient. J’avais une petite idée de ce à quoi le problème venait. La source était sûrement le syndicat lui-même. Qui dit syndicat dit cotisations et le représentant du syndicat allait toucher le jackpot tellement de commerçants étaient réuni au sein de ce groupe.

Ce n’était bien sûr que des soupçons. Ne sachant pas où se trouvait le bureau du syndicat, je le demandai à mon interlocuteur avant de sortir. Il me dit qu’il n’y avait pas de bureau mais que le représentant étant un certains Tariku Hitsugo, un civil travaillant dans une usine qui fabriquait des vêtements. Je me m’y alors en direction du coin où se trouvait les différents usines du village. Cette zone était sale et très polluer. S’il y avait un trou dans la couche d’ozone au niveau de Kumo Gakure No Satô, c’était bien à cause de ça. Je commençais légèrement à avoir froid alors je décidai de reboire un chocolat chaud où je l’avais bus auparavant. De la même manière, je le bus et laissa de l’argent en jetant une pièce dans mon verre ? Je faisais toujours pareil, je trouvais que ça faisait classe. De nouveau réchauffer, je pris route pour l’usine sous la tempête de neige qui était de plus en plus violente. Le neige fouettait mon visage, mon corps, mes bras, mes jambes… Le froid et le vent pouvait limite faire de ma salive de la glace. Arrivant enfin à l’usine, je frottai mes mains pour les réchauffer car je ne les sautais presque plus et me secouai de la tête au pied pour enlever toute la neige.

Ceci fait, un homme s’approcha de moi et me demanda le but de ma visite. Je lui dis alors que je cherchais un homme nommé Tariku Hitsugo. Il me dit alors de le suivre et c’est comme ça qu’il je rencontrai cet étrange homme. Il était assis dans un bureau, à côté d’un radiateur tranquillement avec un thé à la main. Son cul sur un siège et ses pieds sur une chaise, il me regarda me prenant de haut. Me mettant à l’aise sans lui demandant quoi que ce soit en m’asseyant sur une chaise de manière avachit sans lui demander la permission, je le regardai fixement. Après quelques secondes de bataille d’yeux à la scarface, je me décidai alors de prendre la parole en me présentant puis en lui demandant si c’était bien lui le représentant du syndicat des commerçants. Il se leva alors, mit un cigare à ses lèvres, l’alluma avec un briquet qu’il avait à la main et s’approcha de moi tout en laissant sortir la fumer de sa bouche. Il avait la parfaite tête du type louche. Il me regarda toujours dans les yeux et je faisais de même. Il coupa le silence en laissant échapper quelques mots en ma destination :

- Je suis bien le représentant de ce syndicat, je suis Tariku Hitsugo. Je suis également le dirigeant de cette entreprise florissante. Pour que vous me demandiez cela, je suppose que vous êtes le shinobi envoyé pour enquêter sur les vols. Ce n’est pas trop tôt.

Raah, un peine il m’eux dit ces quelques mots que je ne pouvais déjà plus le voir, j’avais envie de le claquer au mur. Je lui demandai alors s’il savait quelque chose sur ces vols. Il me dit qu’il n’en savait pas beaucoup plus que les autres commerçants. Les vols ce sont passés très vite et il y avait des empreintes d’animal où les articles ont été volés. Il me confia également qu’un des commerçants avait vu une ombre basse se diriger en direction de la forêt se trouvant à l’extérieur du village mais juste à côté. Cette information était telle vrai ou essayait-il de se couvrir ? En parlant de se couvrir, voyant que j’avais froid, il me jeta un pull fait d’une matière plutôt.

- Tiens, c’est notre dernier model, il te protègera de la neige et du froid. C’est cadeau.

C’était plutôt sympathique de sa part mais ça cachait quelque chose. Bon j’avais à présent une piste : la forêt.

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Me mettant en route pour y aller, je repassai devant le rue commerçante en entendis des cris qui disait AU VOLEUR !! J’allai immédiatement sur les lieux et vit un homme affolé essayant de parler mais n’y arrivant pas, à terre, l’air désemparé. Au sol, devant lui, il y avait des empreintes d’animal. Cette histoire était vraiment bizarre et ça allait être difficile de la résoudre. Suivant les empreintes de pas dans la neige, je vis quel s’effaçaient à cause de la tempête qui faisait rage. Toujours avec le pull à la main, je courrais et courrais les suivant du mieux que je pouvais, avec toute cette neige qui me frappait les yeux et m’empêchant de voir au mieux la piste. Finalement, les empreintes me menèrent effectivement dans la forêt, près d’une petite maison abandonnée qui tombait peu à peu en ruine. M’en rapprochant discrètement, je voyais une ombre avec un panier remplis de viandes et de légumes. Je n’arrivais pas à bien voir ce que c’était. Sautant comme un super héros, j’attrapai l’ombre et alors que j’allais l’immobiliser au sol, une voix ce fit retentir :

- NON, NE FAITES PAS CA, JE VOUS EN SUPPLIE !!

Alors que je regardai l’ombre, je vis que c’était un chien blanc et gris, de petite taille qui était en train de se débattre pour sortir de ma prise. Tout en le tenant fermement, je me retournai en direction d’où la voix venait. Levant les yeux, je vis un pauvre garçon, assis sur une marche en train de pleurer. Il était sale, il avait pleins de marque de cambouis, de terre et autre sur son corps. Peu de temps après, je remarquai que le pauvre garçon était très jeune, environ sept ou huit ans et qu’il n’avait plus de jambes. J’eux de la peine pour lui. Lâchant le chien, je vis ce dernier m’aboyer dessus et se placer entre le petit garçon et moi comme pour le protéger. Ce n’était pas un petit chien comme lui qui allait faire quoi que ce soit mais je trouvais cela admirable. M’approchant peu à peu de chien la main en avant pour qu’il puisse me sentir, cela fonctionna et je commençai à le caresser tout doucement. Il savait que je ne lui voulais pas de mal, ni à lui, ni au petit garçon mais était tout de même méfiant. Il était tellement méfiant que lorsqu’il vu que je m’approchais du petit garçon, il me suivait de très près, prêt à bondir et m’attaquer.

Finalement, j’arrivai à la hauteur du petit garçon estropié. Le chien était juste sur la marche d’en dessous, me regardant. Sortant un mouchoir de ma poche, j’essuyai délicatement les larmes du petit garçon tout en le débarbouillant. Laissant le silence agir, je puis entendre le ventre du jeune garçon hurler de faim. Je me levai donc et alla chercher le panier. Revenant sur mes pas, je vis le garçon me regarder, cessant peu à peu de pleurer. Je lui tendis le panier et hésita à le prendre. Finalement, voyant que je n’allais rien lui faire, il le prit et commença à manger ce qu’il y avait dedans comme s’il n’avait jamais mangé de sa vie. Il était complètement gelé, il tremblait tous ce qu’il savait. Mon pull toujours en bas, je lui posai alors sur les épaules et lui dit de l’enfiler. Il le fit immédiatement. Ce jeune garçon avait l’air adorable. Ayant de la peine pour la situation dans laquelle je pouvais voir qu’il était, j’en avais carrément oublié la mission alors qu’elle était déjà résolue. Le pull enfilé, il me regarda, me fit un large sourire qui combla mon cœur de bonheur comme un rayon de soleil au milieu de cette tempête qui me réchauffa. Une fois finit de manger, il me remercia et s’excusa de tout cela.

- Je suis vraiment désolé d’avoir volé toute cette nourriture mais je suis handicapé, je ne peux pas me déplacer et je suis orphelin. Je ne sais pas comment je me suis retrouvé ici. J’ai essayé plein de fois d’appeler à l’aide mais seul ce chien a entendus mon appel et m’a aidé. C’est mon fidèle qu’accompagnant depuis quelques temps à présent, c’est grâce à lui que je suis en vie.

Pouvant constater que l’enfant allait recommencer à pleurer, je le pris alors dans mes bras et lui dit que tout allait s’arranger maintenant que j’étais là. J’allais pouvoir l’aider et que Dieu bénisse cette mission, cette tempête de neige et ce chien qui ont pu permettre que je retrouve cet enfant. Ah oui, ma mission, j’avais complètement oublié. Pour une fois, le grand méchant de l’histoire n’était en fait pas le coupable. Prenant l’enfant dans mes bras et me relevant, nous nous mirent en route en direction du village, le chien nous suivant toujours. L’enfant ne dit pas un mot durant le voyage, il avait confiance en moins. J’avais une idée pour aider ce jeune garçon. A Kumo, il y a un centre d’accueil pour les jeunes en difficultés. Là-bas, ils seront quoi faire pour ce petit garçon, ce n’est pas avec mes 18 ans que j’allais vraiment pouvoir l’aider. Y arrivant enfin, un homme arriva à ma rencontre et je lui expliquai que j’avais trouvé ce petit garçon dans une maison abandonné et qu’il était orphelin. Il le prit alors dans ses bras mais j’eux le temps de lui chuchoter à l’oreil pour que seul lui puisse entendre :

~ Ne t’en fais pas, tout va bien ce passer et pour les vols, tu n’as pas non plus à t’en faire, je m’occupe de tout mais ne dis rien à ce sujet. ~

L’homme à qui je venais de confier le petit garçon s’en alla avec ce dernier dans ses bras. Je lui fis de la main un petit au revoir et lui dit que j’allais revenir le voir pour voir si tout se passait bien. En l’espace de très peu de temps, je m’étais attaché à ce petit bout de chou. Il me fit alors un large sourire sur mes dernières paroles tout en pleurant. Je me retournai alors pour finir ma mission car j’avais de ou trois petites choses à régler. Je me mis donc en route vers l’usine du représentent du syndicat et une fois sur les lieux, nous nous regardâmes encore dans les yeux et lui dit :

~ Les vols sont à présent terminés. C’était un groupe d’animal qui volait pour pouvoir manger mais je les ai poursuivis jusque très loin en dehors du village et je vous assure qu’ils ne reviendront plus. ~

Bien sûr, l’histoire était fausse mais il n’avait pas à savoir la vérité du moment que la mission était accomplie. Par contre, j’allais être obligé de mettre ce qui c’était vraiment passé dans mon rapport de mission. C’est donc à ce moment que je sortis de l’usine, lançant un pull à la tronche du chef de l’entreprise m’ayant pris de haut auparavant et alla en direction des bureaux du village caché de la foudre pour faire mon rapport de mission.

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