Ordre de mission a écrit:

Un groupe de bandits se prend sans nul égard aux petits hameaux de Hi No Kuni, à l'Est. Leurs victimes civiles se voient grandissantes, alors l'heure n'est plus à l'arrestation. Votre mot d'ordre est simple : éradication. Ne laissez personne vivant. Bien entendu, effacez les traces de votre passage.

Lorsque je me réveillai ce matin, la lumière était présente mais elle se faisait faible. Le Soleil venait probablement tout juste de décollé pour son envol quotidien, signe que les journées raccourcissait de jours en jours avec l’automne qui s’installait. Je somnolai quelques minutes encore au lit avant de finalement décider à me lever, enfilant pour l’instant un pantalon simple et un chandail blanc on ne pouvait plus ordinaire pour me diriger ensuite à la salle de bain. J’étais encore occupé lorsque quelques cognements à la porte me tirèrent de ma torpeur. Je devinai de qui il pouvait s’agir et ce n’était pas le voisin qui avait besoin de beurre. À cette heure-ci, c’était sans doute une mission. Malheureusement, je ne pouvais pas vraiment le lever et aller répondre à la porte.

Lorsque je répondis finalement, je ne trouvai personne à l’horizon. Les battements avait rapidement cessé maintenant qui je repensais. Il ne restait qu’un kunaï, planté dans ma porte, qui maintenait en place la convocation au Palais. Je me débarrassai de la note avec quelques petites lames de vents puis je me dirigeai rapidement vers la cuisine où je me préparai un simple de bol de céréale en vitesse. Je déposai el bol vide dans l’évier puis j’allai m’habillai le plus rapidement possible, passant aussi par mon petit râtelier d’armes pour y prendre ma dague ainsi que mes outils ninja. J’avais tout récemment fait l’acquisition de deux paires de kunaï à trois dents et je comptais bien les amener avec moi, question de vérifier les louanges faites par le vendeur. Je quittai à la hâte mon domicile, sortant par la trappe du toit, munie d’un système qui utilisait la force de la porte qui se refermait pour se barrer à nouveau.

Je volai donc vers le Palais, où j’étais probablement attendu. Lorsque j’arrivai au centre des missions, il était évidemment vide. Je procédai à l’intérieur puis un shinobi accompagné d’un jeune homme m’interceptèrent aussitôt, me révélant qu’ils étaient ceux qui m’avait fait venir. Je les saluai tous les deux puis j’acceptai de les suivre d’un hochement de tête. Ce ne fut qu’une fois dans la salle qu’ils me révélèrent qu’un deuxième shinobi était attendu et que l’on pourrait commencer une fois celui-ci arrivé. Il fallut encore plusieurs minutes avant que la porte s’ouvre finalement, brisant le silence qui régnait précédemment dans la salle. Lorsque celui-ci prit place, quelle fut ma surprise de voir Dôbutsu-senseï, de qui je n’avais aucune nouvelle depuis l’opération du Shoraizen. J’étais heureux de le revoir, mais l’heure n’était pas aux retrouvailles. Le briefing pouvait enfin commencer et c’est ‘ailleurs ce que fit le shinobi, entrant aussitôt dans le vif du sujet. Un groupe de brigand avait commencé à s’en prendre au petit village d’Hasu, au Sud-Est de Konoha il y avait de cela une semaine environ. Ils avaient commencé par de petits actes de vandalismes, les villageois avaient alors cru pouvoir s’occuper de la situation par eux-même. La situation avait toutefois changé une fois les villageois décidé à se défendre et les brigands n’avait pas hésité à tués ceux qui se mettaient dans leur chemin. Nos ordres étaient simples : se débarrasser de ces vermines qui empoisonnaient notre pays de leurs simples présences.

Le voyage était évaluer à environ 300 kilomètre si on se fiait à la carte que l’on nous pointait. Un voyage que l’on pouvait en un peu plus d’une journée, un trentaine d’heure si nous nous dépêchions. Récoltant les dernières informations relatives à la mission, nous fûmes finalement libérer pour notre départ. Je ne pris la parole qu’une fois rendu dans les marches qui nous faisait quitté le Palais.

- Nous partons quand vous êtes prêt, senseï.

Il était venu préparé lui et nous pûmes partir sur le champ. Je passai après lui lors du contrôle qui ne dura que quelque secondes à peine puis, sitôt le rempart franchi, Dobutsu-senseï s’engagea alors dans un sprint, me forçant non seulement à imiter sa cadence mais à le rattraper d’abord. Pour sa grande taille, il était étonnement agile.

Spoiler:

Nous adoptâmes aussitôt une cadence très rapide dictée par le Dôbutsu qui semblait vouloir en finir le plus rapidement possible avec cette mission. Je plaignais ces bandits qui allaient subir le courroux de mon senseï. Je ne l’avais jamais vu de mes propres yeux au combat, mais ce qu’on disait de lui était assez impressionnant. Je volai donc à moins d’un mètre au-dessus de Kuma-senseï qui sautait de grandes enjambés, imités par Kuroi. Notre destination était Hasu, un petit village constitué de maisons-caravanes. Le nomade en moi félicita l’ingéniosité de ces gens. Cela les rendait toutefois bien vulnérable, comme ils avaient fini par le découvrir et pas de la manière douce. Ils avaient commencés à perdre des leurs, des brigands ayant tiré profits de leur vulnérabilité. C’était ici que nous intervenions, nous les shinobis. Nos ordres étaient clairs et je ne comptais pas en laisser un seul s’échapper.

Filant alors à toute allure, notre trio progressa à si bon rythme que nous nous permîmes une petite pause pour reprendre notre souffle un peu. Nous étions dans un petit espace dégagés parmi la dense forêt d’arbres feuillus. La place me faisait in peu pensé à la clairière de fée, où j’avais combattu aux côtés de Takeo-kun contre des Hayashi rebelles. Le silence qui régnait fut alors soudainement brisé par un bruissement de branche qui attira notre attention à chacun. Les trois paires d’yeux se posèrent sur un visage familier mais à la fois inconnu. Il s’agissait d’un membre A.N.B.U., dissimulé sous son masque à l’effigie d’un renard. Il s’adressa à Kuma-senseï, l’informant qu’il avait de nouvelles consignes pour le Dôbutsu. Il devrait me reléguer la mission, alors que Kuroi et Lui allait l’accompagné vers une mission plus urgente requérant son expertise. Il en fut alors ainsi et, une fois mes salutations faites au nouveau trio, ils disparurent dans la forêt pour me laisser à mon compte. Ce n’était pas comme si c’était ma première mission en solo, mais j’appréhendais tout de même celle d’aujourd’hui. Il ne faisait pas mention du nombre de bandits, mais s’il fallait envoyer deux shinobis d’assez haut niveau, il ne devait pas s’agir des voyous du coin. Je chassai ces pensées négatives de mon esprit et décidai plutôt de me remettre en route, jugeant que je devais avoir franchi environ la moitié du chemin.

Je rejoins finalement le petit village de caravanes en soirée. Je trouvai le petit rassemblement aux abords du lac Tatsu, un immense feu brûlant au centre ainsi que d’autres petits pour éclairer et réchauffer. L’obscurité camoufla mon arrivée, de plus que j’étais sous ma forme d’aigle depuis la levé de la lune. Pour leur éviter la panique de voir quelqu’un infiltré leur village. Je me repris forme humaine à quelques mètres du rassemblement puis je m’approchai d’eux à m’adressant d’une voix clair.

- N’ayez crainte, je viens en ami. Konoha m’envoie.

Mon intervention en fit sursauté plus d’un et un rassemblement de gens se forma rapidement devant moi. La foule se sépara finalement pour laisser passer un vieil homme qui gardait l’échine bien droite malgré les signes évident de son âge avancé. Toutes les voix se turent une à une, laissant la parole à l’aîné.

- Bienvenue, shinobi. Nous avions bien hâte que tu arrives.

Je m’entretenu un peu avec lui, question de prendre connaissance des détails de la situation. Il s’agissait d’un groupe d’environ six à huit bandits qui agissait en petit groupe à plusieurs endroits à la fois pour un maximum d’efficacité. À moi seul, j’allais devoir combler l’avantage numérique avec ma vitesse. Le vieil homme m’attira alors vers le cœur du village tout en gardant la conversation. Des cris de voix affolés brisèrent toutefois le silence de la nuit et je décollai à toute vitesse en directions des cris, laissant une bourrasque de vent derrière moi.

Je ne tardai pas à intervenir, faussant malheureusement compagnie à l’aîné par le fait même. Je m’étais envolé le plus rapidement que mes ailes me le permirent, fonçant à toute vitesse dans la direction des cris. Je perçu au loin une lumière orangé beaucoup trop intense pour s’agir de l’un des petits feux que j’avais repéré tout à l’heure. Je poussai mes ailes à leur limite en forçant la vitesse de vol. J’arrivai sur les lieux en quelques secondes pour voir une des petites caravanes avait pris feu alors que trois brigands s’en prenaient aux villageois. Ils semblaient s’en être pris au couple à qui devait appartenir l’habitation. Deux d’entre eux étaient sur le père pour le tabasser alors qu’un troisième était sur la mère. N'hésitant pas une seule seconde, je me ruai sur le plus lâche des trois, celui s’en prenant à la mère. Je le plaquai à toute vitesse, son corps arquant en sens inverse avant de s’écraser sur le sol sous mon poids. Il poussa un grognement de douleur lorsque son visage s’écrasa le sol, mais j’étais loin d’en avoir fini avec lui.

Je le virai rapidement de côté avant de me placer à genoux au-dessus de lui, ayant maintenant le visage bien à découvert. Je lui envoyai un rapidement coup de poing au visage puis, transformant maintenant mes mains en serres, je lui lacérai le visage alors qu’il criait de douleur sous moi. Je m’arrêtai lorsque je senti toute trace de lutte quitter son corps puis je me relevai lentement, ayant maintenant attiré l’attention de ses compatriotes qui n’avaient toutefois toujours pas osé agir. Je posai sur eux un regard noir, les serres encore trempé du sang d’un des leurs. Je n’avais pas besoin de la regarder pour deviner le regard horrifier de la jeune femme. Je m’adressai tout de même à elle, gardant toujours mon regards sur eux. C’était mieux si nos regard ne se croisaient pas finalement.

- Prends ton mari et aller vous cacher.

Elle sembla hésiter, mais elle se leva finalement et se dirigea vers son copain. Je soutins toujours le regard des deux bandits, leur faisant comprendre que s’ils osaient intervenir, j’étais sur eux l’instant suivant. Nous soutînmes notre combat de regards pendant un bon moment, libérant la place de villageois. Je ne pus m’empêcher de me questionner sur leur motifs.

- Pourquoi faites-vous cela?, demandai-je sur un ton qui traduisait mon incompréhension. Pourquoi vous en prendre à des gens qui ont déjà si peu? Pourquoi tout ce sang couler pour quelques centaines de ryos tout au plus?

- Aucune idée. Demande ça au Boss, c’est lui qui sait ce qu’il fait. On fait juste obéir. Et on en profites, aussi, ajouta-t-il avec un sourire narquois.

Ne supportant plus son air arrogant, je fonçai sur lui avec les serres prêtes à le déchirer lui aussi. Celui-ci n’était toutefois pas venu sans avoir préparé un éventuel combat. Il exécuta une petite série de mudra rapidement pour finalement tira sur un rouleau que je ne l’avais même pas vu prendre. Du parchemin sortit un immense nuage de fumée duquel il saisit un katana. Pensant avoir gagné l’avantage, il passa aussitôt à l’attaque avec une lamentable attaque, certes, mais qui me força toute de même à dévier ma trajectoire. J’évitai donc la lame d’un tonneau sur le côté. Je senti aussitôt une seconde attaque venir sur moi, que je ne pouvais pas éviter cette fois. Je pris aussitôt ma forme d’aigle puis réussi de justesse à me faufiler hors de la zone critique en prenant un peu d’altitude. Je vis deux autres caravanes en feu, me rappelant que je n’avais pas le temps de m’éterniser ici. Je piquai alors vers les deux bandits, prenant ma forme humaine en pleine descente.

J’entrepris aussi une série de mudra qui fit apparaître dix oiseaux à mes côtés. N’ayant pas même besoin de leur pointer une cible, ils foncèrent tous simultanément sur les deux ennemis. Ils bloquèrent un oiseau chacun, deux au maximum, mais la plupart avait atteint leur cible. N’ayant pour ma part toujours pas arrêté ma descente, je tombai sur l’épéiste avec mes pieds, les ayant eux aussi transformés en serres. Le poids de ma chute, en plus d’enfoncer encore plus mes griffes que j’enfonçais déjà moi-même dans son torse, expulsa toute l’air de ses poumons. Je sentis les os de ses côtes se casser sous la pression de mon coup. Je me tassai donc de sur lui, le laissant chercher son souffle alors que ses poumons se remplissaient probablement de sang. Je fis enfin face au troisième bandit qui brandissait sa hache à double-tranchant avec le peu de courage qui devait lui rester. N’ayant pas une seconde à perdre, je fonçai immédiatement sur lui, faisant bien attention à son immense hache.

Je devais le provoquer à faire tomber sa hache pour pouvoir profiter de sa garde baissée, mais cela s’avérait être plus facile à dire qu’à faire. J’essayai une première fois de m’approcher et de le provoquer, mais la hache tomba à une vitesse impressionnante que j’évitai de justesse. Il me sourit alors d’un air arrogant, comme s’il pensait pouvoir me tenir le rythme avec moi. Si c’était une bataille de vitesse qu’il voulait, il allait être servi. Je me ruai sur lui cette fois sans la moindre hésitation, sa gorge comme cible unique. M’étant engagé pleinement, j’allais à pleine vitesse et il était en train d’abattre sa hache lorsqu’une serre lui agrippa la gorge. Il cessa soudainement tout mouvement, se concentrant sur les muscles de son cou. Je le soulevai alors lentement de terre sous ses supplications de le redéposer. Je L’achevai rapidement de plusieurs coups de griffes sur le torse, assez pour voir les os à quelques endroits. Je lâchai la dépouille sur celle de son camarade puis j’empilai rapidement le troisième corps avant de rapidement m’envoler vers l’un des deux autres feux.

Je laissai la pile corps derrière malgré moi, ayant préféré les enterrer ou à la limite les brûler, mais j’avais déjà passé trop de temps ici. Je survolai donc le Village en direction d’un autre des feux. Je savais très bien qui les allumait et je savais donc où me diriger. Lorsque j’arrivai sur place, trois autres bandits pillait ça et là dans les caravanes avoisinantes maintenant dépeuplées. Ils se servaient allègrement, ramassant tout ce qui pouvait avoir une valeur aussi minime soit-elle. Cette fois, j’essayai de profiter de l’élément de surprise pour dont je disposai pour réduire leur nombre le plus possible. Je me posai donc doucement à une petite distance des trois voleurs puis je m’approchai d’eux en silence. Croupi dans l’ombre, je m’avançai tranquillement vers celui qui se trouvait le plus isolé. Dégainant ma dague familiale, je m’arrêtai derrière une caravane à proximité de ma cible, attendant le moment propice pour l’agripper. Le moment où il plongea littéralement le corps dans la caravane qu’il pillait fut le moment où je fondis sur lui. Je me coordonnai avec le moment où il posait pied à terre pour lui couvrir de ma mains encore valide puis, l’approchant par le fait même, je lui plantai mon couteau en plein cœur à plusieurs reprises et fit même un quart de tour avant de la retirer. Je saisi le corps qui perdait de son tonus puis le déposai au sol sans le moindre bruit.

J’essuyai ma lame sur sa veste puis tirai son corps sous la caravane pour le dissimuler des regards indiscrets puis je repris la traque des deux derniers. Celui-ci avait été plus facile car plus à l’écart, mais cette fois ce n’était pas le cas. De ce que je me souvenais, ils fouillaient dans deux caravanes qui donnaient sur la même intersection sans toutefois être voisine l’une à l’autre. Si je planifiais bien les choses, c’était réalisable. Un assez bon défi même, ne tirant pas ma force dans la subtilité. Je joggai légèrement, écoutant à l’occasion le bruit qu’ils faisaient pour me diriger. Je me cachai finalement derrière un tonneau, près d’une caravane, qui donnait sur la fameuse intersection. Une montagne d’objets divers séparait déjà les deux voleurs, qui avaient maintenant passé tous le deux à une autre caravane. Elle n’était pas assez haute pour me servir de cachette, mais assez pour savoir que ce n’était pas simplement leur deuxième caravane. Dissimuler à leur vue, je planifiai mon attaque. J’identifiai rapidement le plus propice des deux à éliminer. Il y avait celui qui avait se taire et faire son boulot et il y avait l’autre, qui n’arrêtait pas de jacasser. L’envie de le faire taire était forte, mais son absence serait aussitôt remarquée. Je m’enlignai donc vers l’autre qui, sans répondre aux questions impertinente de son partenaire, faisait le tri des objets intéressant en lançant ceux-ci par-dessus son épaule dans la montagne d’objets. Je contournai silencieusement l’intersection pour me rendre plus près de ma prochaine victime. J’étais caché à l’un des coins de sa caravane, pouvant même l’entendre souhaiter l’entendre se taire. J’allais indirectement exaucer son souhait.

Je m’approchai tranquillement du bord du chemin, guettant de l’oreille pour le moment où un morceau atteindrait la pile. Lorsqu’un tintement se fit entendre, je sortis ma tête de l’ombre pour un dernier coup d’horizon avant de me lancé. L’autre était lui aussi en train de trier, déblatérant encore et encore et ne portant définitivement pas attention derrière lui. Je tournai finalement le coin pus m’approchai de plus en plus du voleur. Lorsque je vis le prochain objet voler, je fonçai vers l’avant puis agrippai le poignet pour le tirer vers moi. Lorsqu’il se revira vers moi, je le poignardai au cœur, lui aussi avec ma dague. Il laissa échapper un petit cri de surprise, mais je lui couvris la bouche avant qu’il ne dise quoi que ce soit d’autre. Je le poussai sur le bord de la caravane, enfonçant encore un peu plus mon couteau, puis son corps perdit tout tonus puis glissa pour finir sa course sur le sol. Je m’accroupis alors aux côtés du corps puis je nettoyai rapidement ma lame sur lui puis je me retournai pour voir où en était ma dernière cible. Celui-ci n’avait toujours pas bougé. Je me dirigeai donc vers lui, toujours accroupi, le plus rapidement possible. Si je voulais en finir rapidement, je devais le faire maintenant.

N’ayant plus rien à perdre, je déployai mes ailes puis le fonçai dessus avec celles-ci. Il se retourna pour voir ce qu’il croyait avoir entendu. Il reçut alors une serre en plein visage, qui plantait ses longs doigts griffu dans son crâne. Je le sortis de là en le tenant ainsi par la tête puis je le lançai violemment sur le sol. Puis, transformant mon pied en serre lui aussi, je lui écrasai la cou avec celui-ci puis je le lui serrai jusqu’à finalement entendre un craquement sourd qui lui tira quelques derniers spasmes. J’en avait fini ici aussi, mais il me restait techniquement qu’une seule destination à sécuriser. Je pris aussitôt la voie des airs à la recherche du dernier feu.

Lorsque je montai dans les airs, un feu plus gros que les autres attira aussitôt mon attention. J’en fis ma destination et me diriger rapidement vers le grand feu tout en gardant mon altitude, préférant me faire un aperçu de la situation avant de foncer. Ce que je vis ne me plut guère. Ce qui attira d’abord mon attention fut le colosse au crâne au reluisant d’une teinte orangée dû à l’immense feu. Dans ses mains, il tenait un homme par le cou qu’il soulevait facilement de terre. Celui-ci se débattait de toute force, succombant lentement à l’asphyxie. Je déduis qu’il devait s’agir du « Boss » dont j’avais entendu parler. Je vis alors le corps qui gisait déjà aux pieds du colosse. Je transformai mon œil puis inspectai le corps plus en détail pour remarquer avec horreur la marre de liquide foncée dans laquelle sa tête reposait. Je senti la colère en moi monté, mais je me concentré et la refouler pour la transformer en détermination. Il n’y avait aucune chance que ce bandit s’en tire avec la vie sauve. Gardant mon sougankyoutaka, je fermai cet œil pour revenir avec mon œil à la vison normale pour retrouver une vue d’ensemble.

Je repérai deux de ses subordonnés à proximité. Je repris mon sougankyoutaka puis regardai en détails la scène pour en voir un qui pillait une caravane alors que l’autre s’en prenait à celle qui devait être la propriétaire de a caravane. Techniquement, le compte devrait être bon, il ne devrait en rester que trois si mes informations étaient exactes. Je piquai alors en flèches vers les deux subordonnés, me dirigeant vers celui pillant la caravane. Sans m’arrêter dans ma course, je saisi celui-ci par le corps puis je l’amenai avec moi haut dans les airs avant de finalement les relâcher. Son cri se fit entendre de tous puis ce fut les craquements du géant feu qui reprirent le dessus sur la nuit. Sans attendre un instant de plus, je fonçai sur celui qui s’en prenait à a femme à toute vitesse. Celui-ci n’était toutefois pas dupe et avait aussitôt tiré la femme sur lui pour ainsi l’interposé en nous. Je n’eu d’autre choix que de freiner ma descente, je les dominai toujours d’où j’étais. Nos regards se croisèrent et un intense combat de regards débuta.

Mon attention fut toutefois attirée ailleurs par un mouvement que je vis du coin de l’œil. Je réagis juste à temps pour éviter la caisse de bois qui m’était lancé dessus. Cette fois, ce fus avec le « Boss » que j’engageai un combat de regards. J’aurais aimé avoir le temps d’en finir avec les deux autres avant de m’en prendre à lui, mais il n’avait pas perdue de temps pour agir. Un sourire de défi planait sur son visage éclairer par le feu.

- Allez, descend donc de là et mesure toi à moi, si tu l’oses!

Je ne prêtai aucune attention à ses provocations, mais il avait tout de même raison dans le sens où je n’aurais pas le choix de descendre là si je voulais m’occuper de lui. Avec la carrure qu’il avait, je doute qu’il soit facile à soulever celui-là. Prenant donc mon temps pour descendre, nos regards ne se lâchèrent pas une seule seconde. Je mis finalement le pied à terre pour croisai les bras sur ma poitrine tout en bombant le torse. À peine plus grand que moi, je devais toutefois admettre qu’il était plus large que moi. Nous nous toisâmes quelques instants puis, sans le moindre avertissement, je lui fonçai dessus. J’espérais bénéficier de la première charge, mais il n’en fut rien de tel. Il para aisément mon premier et j’en fis de même du sien. Un long échange de coups de poing débuta qui fut rompu par un premier coup de poing que je reçu en plein visage. Un second arriva aussi rapidement dans mon abdomen. Je bloquai toutefois le troisième coup de justesse puis profitai de sa garde ouverte puis contre attaquer. Je lui envoyai un puissant coup dans les côtes qui le tira un cri sourd de douleur. J’enchaînai en lui agrippant la tête de mes deux mains puis en lui envoyant mon genou en plein visage. Il réussit toutefois à bloquer mon coup en interposant ses deux mains devant son visage juste à temps. Je relâchai aussitôt mon emprise puis je me reculai du grand battement d’ailes.

- Alors elles ne sont pas seulement pour l’apparat, elle fonctionne réellement, lâcha-t-il d’un ton moqueur.

- Et tu n’as encore rien vu, lui répondis-je d’un calme olympien.

Dans son regard intrigué, je transformai l‘une de mes mains en serre puis je lui fonçai dessus, transformant la seconde en chemin. Cette fois, par contre, je n’y allais pas de coup de poing mais de coup de griffes, portant de rapides coups en arc de cercle. Mis totalement sur la défensive, le colosse réussissait à peine à éviter mes coups, ne tirant pas sa force dans la rapidité. Je le touchai enfin sur l’épaule, déchirant son manteau en plus de faire apparaitre un trait rouge. Cette fois, il grogna et chargea aussitôt à l’offensive, me mettant à mon tour sur la défensive. J’esquivai assez aisément ses coups qui semblaient avoir diminué en vigueur. Je songeais passer à la contre-attaque lorsque je senti une douleur saisissante dans la cuisse. Je baissai le regard quelques instants pour voir un kunai planté dans le dos de ma cuisse. Le bandit en profita pour m’envoyer un punch en plein torse qui m’envoya quelques mètres vers l’arrière. Reprenant équilibre avec mes ailes, je retirai le kunai de ma cuisse puis tirai un morceau de ma manche pour faire un pansement de fortune sur la plaie ouverte. Je me retournai donc pour voir le deuxième subordonnés avec un sourire satisfait sur les lèvres. Je vis par le fait même le corps inerte de la femme sur le sol.

- Ne t’inquiète pas, elle vit encore… pour l’instant.

Je me tassai rapidement d’un battement d’aile pour éviter juste à temps le coup du Boss qui arrivait à toute vitesse. J’exécutai alors rapidement une courte série de mudras que je connaissais par cœur pour faire apparaître dix oiseaux de vents derrière moi. Je le envoyai tous sans hésiter sur le petit bandit, qui fut lacérer par chacun de mes oiseaux, au moins quatre l’ayant tranché profondément. Je le laissai se vider lentement de son sang et me concentrai uniquement sur le Boss, dernier de sa bande.

Là où je me tenais il y avait un fraction, le Boss me regardait avec un regard féroce. Si c’était à cause de ces subordonnés, mieux valait ne pas mentionner la mort de tous les autres. Il devait probablement y avoir de cela, mais l’intensité du combat était sûrement ce qui pompait le grand chef bandit autant. Je reprenais tranquillement mon souffle, les yeux rivé sur mon adversaire qui en faisait de même. Il se mit alors à rire d’un petit rire enjoué, comme si la situation lui plaisait.

- J’avais peur que le Village envoie un incompétent, mais je ne suis pas déçu jusqu’à présent. Voyons voir si tu peux tenir tête avec ça!

Me regardant droit dans les yeux, il se mordit le pouce puis, après une série de mudras assez complexe, il posa la main au sol puis un immense nuage de fumée se forme devant lui. Au fur et à mesure que la fumée se dissipait, je pouvais de mieux en mieux voir ce qu’il venait d’invoquer. Lorsque je le vis se mordre le doigt, j’avais mes doutes mais maintenant c’était évident qu’il ne venait pas de faire apparaitre une arme comme je l’avais vue auparavant mais bien une créature à part entière. J’avais devant les yeux un taureau en chair et en os. Il s’agissait donc bel et bien d’un jutsu d’invocation. J’en avais rarement vu et dans les circonstances actuelles, je m’en serait bien passé. Je devais toutefois admettre que le kuchiyose allait de pair avec son maître. Il était de couleur brun clair, avec une sorte de crinière ressemblant à celle d’un lion de couleur plus foncé. Doté d’une redoutable paire de corne, il possédait trois espèces de bijoux entre les deux yeux le long du nez ainsi que trois queues se terminant par des boules de fourrures. Si je voulais venir à bout de lui, je devrai m’occuper de cette chose avant tout. Cela rendait la chose doublement difficile premièrement parce qu’il s’agissait d’un taureau tout de même et deuxièmement parce que je n’aimais pas spécialement m’en prendre aux animaux, toute sortes et races confondues. Je n’avais pourtant pas vraiment le choix.

Il hurla à son animal de mon foncer dessus, ce qu’il fit avec un regard meurtrier sur les yeux. J’évitai facilement l’attaque en m’envolant dans les airs puis attendis qu’il soit assez éloigné de son invocateur pour foncer sur celui-ci à toute vitesse. Me voyant venir, le Boss porta sa main intacte puis siffla pour interpeller son taureau qui changea de cap à une vitesse surprenante pour se diriger lui aussi vers son invocateur. Je n’allais pas avoir un très long moment pour agir avant d’avoir à m’éloigner, mais je devais prendre la chance. Poursuivant ma trajectoire, je conservai toutefois la même altitude. Puis, y allant d’une nouvelle série de mudras, je fis lever une petite tornade de vent qui souleva le bandit dans les airs malgré sa forte constitution. Fonçant toujours à pleine vitesse, je changeai mes mains en serres juste à temps pour pouvoir lui lacérer les côtes cette de mes griffes. Je fis à mon tour un rapide demi-tour puis, profitant des derniers instants d’apesanteur, je l’agrippai bien fort avec mes serres puis, une fois le vent calmé, je le lançai de toute force vers le sol. Un large nuage de poussière se leva lorsqu’il s’écrasa au sol, tout près de son taureau qui attendait au sol, impuissant dans les combats aérien. S’il cela ne l’avait pas achevé, alors je n’aurais vraiment pas le choix de m’en prendre à lui.

Je lis vis justement rampa en direction du taureau, mais je ne lui laisserai pas le temps de l’atteindre et ainsi espérer s’échapper. Cette fois, j’y allai d’une longue série de mudra qui allait probablement me siphonner mes dernières réserves de chakra. Celle-ci était du plus long, mais du plus puissant jutsu dont je disposais. Du haut des airs, je n’eus aucun mal à faire mes mudras mais, comme je le craignais, je n’eux pas assez de chakra pour compléter le jutsu et ne fis qu’apparaitre qu’une dizaine de lames de vent pour achever pour de bon le Boss. Au moment où les lames allaient s’abattre sur lui, le taureau vint se placé par-dessus son maître et pris la totalité des dégâts de l’attaque puis s’évapora dans un nuage de fumée, comme elle était apparue. Je senti mes ailes commencer à faiblir, ne supportant plus mon poids. Dans un ultime effort, je joignis les deux pieds ensemble puis visai du mieux que je pu la tête du bandit. Je lui tombai au lieu de cela en pleine poitrine, mais cela l’acheva tout autant que sur la tête. J’avais tout juste eu la force de tenir mes jambes pour lui donner le coup de grâce, si bien que j’essayai de marcher mais au lieu de cela, je m’affaissai de tout mon long aux côtés du chef bandit.

***

Lorsque je repris conscience, j’étais couché sur une couchette ferme, mais confortable. J’avais un affreux mal de tête et mon corps tout entier me faisait mal, particulièrement mes jambes. J’essayai d’ouvrir les yeux, mais même l’éclairage tamisé de la caravane était trop intense pour mes yeux. J’entendis toutefois une voix à mes côtés informé les autres que j’étais éveillé. Quelques minutes plus tard, j’entendis quelqu’un monté les quelques marches de la caravane pour s’asseoir à mes pieds. J’essayai de cligner des yeux et m’habituer un peu à la luminosité, mais le nouveau venu m’en dissuada, m’assurant que ce n’était pas nécessaire.

- Je tenais tout d’abord à te remercier pour ce que tu as fait cette nuit. Nous avons certes eu des pertes mais sans toi, elles auraient été bien pires. Pour cela, nous te sommes énormément reconnaissants. Prend tout le temps qu’il te faut pour récupérer, car tu auras toujours un toit ici parmi nous.

je le remerciai d’une voie très basse puis me rendormis aussitôt pour passer une autre journée entière à dormir. Lorsque je me réveillai enfin, une immense faim me tenaillait le ventre à m’en tordre l’estomac de douleur. Lorsqu’on me demanda si j’avais besoin de quoi que ce soit, on m’amena des paniers pleins de victuailles auxquels tout le monde avait participé. Une fois la panse bien pleine, je restai encore quelques heures pour prendre le thé avec l’aîné seul à seul. J'en profitai pour lui poser quelques questions qui me serait essentiel pour mon rapport.

- Qu'avez-vous fait des bandits?

- Nous nous en sommes débarrassés, brûlés dans leurs propres feux.

Cela me rassurais. Quoi qu'en même temps qu'aurait-il pu bien faire aves ces cadavres. Nous prlâmes encoresqulques instants puis je pris finalement le chemin du retour pour Konoha, arrivant au village au beau milieu de la nuit étant donné l’heure tardive à laquelle j’étais partit. Je m’identifiai aux gardes en service puis, une fois les papiers signé, je me rendis chez moi puis m’installai à mon bureau pour rédiger mon rapport. Une fois terminé, je l’enroulai autour d’un parchemin puis le plaçai au coin du bureau pour me faire penser de l’envoyé demain. Ne me sentant pas vraiment fatigué, je décidai d’aller prendre une douche bien chaude puis je m’installai dans mes draps pour m’endormir aussitôt.