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 Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins]

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Nukenin
Tatsuo
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Message(#) Sujet: Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] EmptyMar 23 Juin 2015 - 19:32


Elle avait fait part du contenu de la lettre aux doyens de l’administration le lendemain des arrivées massives des anciens fugitifs du Shoraizen. Non pas qu’elle était venue leur réclamer le fameux couvre-chef bicolore, mais il avait bien fallu attester de l’abandon de son poste du Rokudaime. Un choc pour tous. À commencer par elle. Une réunion d’urgence avec d’autres hauts fonctionnaires et les chefs des différents clans avait été de mise. Réunion à laquelle on lui avait demandé d’assister. Calme, assise à la gauche de la doyenne des Aburame, elle écoutait les différentes pointures du village jaser sur la situation, donner leurs avis parfois constructifs, mais souvent assez creux.

On supposait, haranguait, déplorait. Un beau brouhaha initial avant que l’ordre et le retour au calme ne soit demandé pour écouter les fonctionnaires faire le bilan de la situation. En était rapidement ressorti qu’il allait falloir démettre Onpu de ses fonctions de manière officielle. Quant à la suite ... la question du Shoraizen et celle du successeur était un point qui allait nécessiter plus de réflexion. La réunion s’était terminée ce premier jour sans même que la dernière question ne soit véritablement abordée autre que par des ragots ou des plaintes. Une annonce avait été faite aux villageois en fin d’après-midi. Myakudou Onpu avait tout bonnement disparu et même présumé vivant était démis de ses fonctions.

Deux journées folles s’étaient enchainées. Sa tête bourdonnait comme bon nombre des personnes présentes sûrement. Et encore elle n’était pas vraiment la plus virulente. Au contraire. Demandée de rendre des comptes, elle avait expliqué la situation avec Kumo et l’ancienne organisation, et les promesses faites aux rescapés. Tout le monde n’était visiblement pas des plus favorables à sa présence parmi eux ni des actions qu’elle avait effectuées pour le compte du village. Mais bon … On ne pouvait jamais satisfaire tout le monde n’est-ce pas ?

* * * * *

Revenue du Palais du Daimyo quelques heures auparavant, Miko s’avança sur le balcon à la suite des fonctionnaires qui s’étaient rangés de part et d’autre, lui laissant un chemin dégagé pour s’avancer. Car la décision était tombée. Elle avait été demandée pour remplacer Onpu dans sa fonction d’Hokage. Et elle avait finalement accepté. Sans chapeau ni robe afin d’éviter toute fioriture dans cette cérémonie plus pour la forme qu’autre chose car la rumeur avait déjà bien circulé parmi les villageois, Miko s’avança.

    Aburame Miko, à compter de ce jour Nanadaime Hokage du village de Konoha !


Des applaudissements se firent entendre dans la foule en bas, chose qui la surprit légèrement. Elle n’avait pas la popularité ni la sympathie de son prédécesseur.

    Konohajins. C’est le coeur lourd que je me présente à vous suite au depart d’Onpu Myakudou. J’ai conscience que bon nombre d’entre vous doit certainement continuer à douter de mon allégeance envers le village au vu de ces deux dernières années. J’ose espérer que les récents événements sauront vous convaincre.


Marquant une pause, elle s’appuya avec sa main libre sur la balustrade, son autre bras continuant à pendre le long de son bras.

    Le Shoraizen n’est plus, tout comme l’homme à sa tête. Mais malgré les circonstances de ces départs en masse laissez-moi vous rappeler en quoi consistait cette organisation qui si longtemps a représenté une épine dans le pied de Konoha. Ces hommes et ces femmes s’étant ralliés à Sabakyô Seitô aspiraient tout comme vous à la paix, à la liberté, à la justice. Ces dernières années, le Rokudaime et ses prédécesseurs, mes prédécesseurs, vous ont permis de vous exprimer librement, de penser par vous-mêmes, et jamais cela ne vous sera enlevé je vous en fais la promesse, tout comme j’ai fait la promesse à nos frères et sœurs retrouvés, qu’en aucun cas ils ne seront traités en paria. Accueillez ces enfants de Konoha comme si c’était les vôtres. Il faudra bien sûr un temps d’adaptation mais viendra un temps où le village cicatrisera du conflit qui l’a déchiré de l’intérieur si longtemps.


Dire qu’elle n’avait pas réfléchi à ce qu’elle dirait aurait été mentir. Elle avait préparé ce discours bien évidemment, mais pas autant que les habituels autres politiques. Elle n’avait pas à se cacher, à jouer faux jeu. Elle resterait elle-même, et ce même si cela ne plaisait pas.

    Mais cet individualisme croissant a permis un certain laxisme tout ce temps, on ne peut se le cacher. Laxisme qui a laissé penser aux autres nations que le village de Konoha s’était amolli, affaibli, à chercher la paix toutes ses années. Les Kumojins qui autrefois accueillaient à bras ouverts l’aide de Konoha après la quasi-destruction de leur village, nous considère aujourd’hui avec mépris et irrespect. Il est temps que nous nous montrions forts face aux menaces qui se profilent à l’extérieur. Soyez rassurés, je n’appelle pas à la guerre, mais si nous voulons construire un monde dans lequel nos enfants pourront grandir en toute sécurité, nous avons encore à le bâtir !


Nouvelle petite pause pour reprendre son souffle. C’en était presque fini.

    C’est pourquoi, afin de créer ce monde où nous pourrons nous sentir en sécurité, que les premières mesures que j’entreprendrai serviront à renforcer la sécurité du village mais également du pays tout entier. C’est notre rôle en tant que shinobis, de défendre ceux qui ne peuvent le faire seuls.


Fin de sa tirade qui –elle l’espérait- en avait conquis quelques-uns. Trop dure peut-être ? Elle le saurait si un soir au détour d’une ruelle on tentait de l’assassiner.

    Si vous avez des doléances, des propositions et toutes sortes de questions, le Palais du Hokage vous reste ouvert.


Attendant les réactions des personnes présentes, elle quitta finalement les lieux, précédant les fonctionnaires. Dans son bureau, seule elle regarda autour d’elle. Elle n’avait pas précisé que son bureau lui serait ouvert. Il allait bien sûr falloir mettre quelques filtres afin que tout un chacun ne débarque pas pour toute sorte de gamineries. D’autres personnes plus à même étaient plus clairement qualifiée qu’elle pour traiter la plupart des demandes.

    Mizuki, un café. Le premier d’une longue série sûrement. Du travail nous attend …


Seule ? Pas vraiment. La gamine-assistante était restée avec elle dans la pièce. Un vent nouveau soufflerait bientôt sur le village.

Spoiler:
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Dôbutsu Kuma
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Message(#) Sujet: Re: Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] EmptyMar 23 Juin 2015 - 20:16

J'étais tranquillement à une terrasse que des gamins criaient dans la rue qu'il allait y avoir une grand annonce concernant Konoha. Je prenais un peu cela pour une blague, mais on voyait des gardes et des shinobis se dirigeaient vers le Palais du Kage... Je me disais peut être que On' avait décidé de sortir de son hibernation et il faisait cela pour nous le signaler. Je me redressais doucement et je décidais de m'y rendre accompagner de Kuroi. Autant voir ce qui allait se passer. Il ne me fallait pas longtemps pour y être et il y avait beaucoup de monde, de trop même et je voulais être à mon aise. Je faisais alors quelques mudra rapide afin de créer un grand arbre en plein milieu de tout et de m'y accrocher pour surplomber tout le monde, arrivant presque à la hauteur du balcon du palais.

Je m'installais confortablement pour voir ce qui allait se passer alors que j'entendais Kuroi se plaindre de détruire l'arbre si je ne descendais pas de là tout de suite, chose que je n'allais pas faire et il se calmerait bien vite car je ne voulais pas être ennuyer lors de ce rassemblement. Je voyais alors Miko s'avançait et on la proclamait Hokage... Je restais calme et j'étais surpris sans l'être... Onpu avait décidé de passer le flambeau. Une bonne chose pour nous, j'étais curieux de voir ce que valait cette femme qui avait soi-disant trahi Konoha pour en revenir presque en héroïne.

Je pouvais entendre des applaudissements mais aussi des personnes moins contente de voir une traîtresse diriger Konoha, en même temps, il ne connaissait rien de l'histoire... Les hommes sont vraiment bêtes à en mourir. J'écoutais alors le discours de l'Hokage... Encore un bilan du passé, il fallait passer outre et penser à l'avenir. Elle le faisait et j'étais d'accord sur le fait de rendre Konoha puissant et sécurisant. Il ne fallait plus que ce genre de chose se reproduise... Dans tout les cas, j'étais impatient de voir la suite et ce que cette femme allait nous proposer. Pour ma part, je ne serais plus un observateur, mais un acteur pour la prochaine génération... Je restais bien percher à regarder l'hokage un long moment avant de crier vers Kuroi.

« Kuroi, tu ne voudrais pas faire quelques grognements pour dissiper un peu de foule ? »

Je demandais une chose farfelue et inhabituelle, mais j'en avais marre d'entendre un groupe se plaindre et crier au scandale.

« Avec plaisir... »

Il avait bien compris et je le voyais se diriger vers ce groupe d'un air menaçant en sortant les crocs et grognant tout en se redressant. Les pauvres villageois fuyaient comme les malheureux qu'ils étaient et je ne pouvais m’empêcher de sourire intérieurement.

« Faire disparaître les faibles pour mieux dominer. »
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Konoha
Hayashi Kihran
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Message(#) Sujet: Re: Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] EmptyMar 23 Juin 2015 - 21:21


Les poissons se regroupèrent soudainement colorant l’étant de leurs écailles rouges et blanches. Kihran les observait gober la surface d’un air pensif tout en leur jetant quelques miettes de pain. La journée était paisible, calme, agréable, peut-être trop. D’une certaine manière, il trouvait ce moment de paix irréel. Était-il vraiment là ? Dans le jardin à simplement admirer et nourrir les poissons de l’étang ? Parfois, il avait l’impression d’être dans un long et doux rêve. Le problème était qu’il n’y croyait pas trop.

Finalement, sa grand-mère vint le retrouver avant de lui faire signe de partir avec elle. Un messager avait fait parvenir une nouvelle troublante, une annonce allait avoir lieu. Tout naturellement, les membres du clan Hayashi étaient cordialement invités à s’y rendre. Ainsi, dans un long silence, le rouquin marcha auprès de son clan jusqu'au point de rassemblement. Il y avait du monde, beaucoup de monde… ainsi l’annonce allait être importante et conséquente. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Ils ne le savaient pas et craignaient donc cette dernière.

Heureusement, ou pas, le jugement tomba assez rapidement. Aburame Miko, Nandame Hokage, voilà donc de quoi il était question ? Kihran fronça légèrement les sourcils tout en relevant la tête afin de tenter d’apercevoir cette dernière du mieux qu’il pouvait. Il ne connaissait pas cette dernière, ou plutôt, en avait entendu parler, mais comme une traîtresse. On peut dire qu’il se sentit alors troublé par cette nouvelle inattendue. Néanmoins, ne connaissant que très peu de détails,il se contenta d’écouter avec attention.

La plupart des membres de son clan restèrent dans le silence. Kihran pouvait ressentir néanmoins leur mécontentement. Cependant, ils avaient tous reçu une éducation qui interdisait de remettre en cause les traditions du village et se devaient donc d’accueillir leur nouvelle Hokage avec respect.

Lorsque l'Hokage se retira, le rouquin n’attendit pas plus de temps pour se retourner et partir à son tour dans un long soupire. Il restait très sceptique à cette nouvelle situation, mais au final, il ne pouvait rien faire… Il préférait retourner à ses occupations tout en espérant que celle-ci arriverait à diriger le village convenablement.
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Yamanaka Ayumi
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Message(#) Sujet: Re: Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] EmptyMar 23 Juin 2015 - 23:35


    Le grand jour était arrivé. Je m’étais levée tôt pour pouvoir être à mon poste le plus rapidement possible. C’est ce genre de moments qu’on redoute tous mais qu’on a hâte de vivre parce qu’on sait qu’ils seront importants dans nos vies. Aujourd’hui, ma senseï devenait Hokage. Aujourd’hui, je quittais définitivement – j’espérais – les archives, pour devenir l’assistante de Miko. Bon, je ne me voilais pas la face. Je voyais déjà parfaitement mon rôle indispensable à la réussite et à l’avenir de Konoha, un rôle que moi et moi seule peux réussir : le scribe, les papiers à trier et top of the pop : le café. Mais oui messieurs-dames, Miko a été sympa une journée, ne nous attendons pas à ce qu’elle devienne une sainte descendue des cieux pour me guider vers un nouvel âge d’or.

    J’avais enfilé une robe noire, mes cheveux étaient détachés dans mon dos, et j’avais rendez-vous tôt dans la matinée pour finaliser l’intronisation. J’avais déjà eu de vagues « réunions » (ça fait plus classe de dire ça plutôt que « Un mec m’a demandé de préparer les affiches et d’envoyer des messages »), et je savais ce qu’il me restait à faire aujourd’hui. Le jour était bien avancé quand je partis de chez moi, et il l’était encore plus quand je rentrai dans le palais de l’Hokage. A l’accueil, rien ne laissait présager que quelque chose de plus grand se préparait au-dessus. Saluant ceux que je connaissais, donnant mon nom pour qu’on me permette d’accéder aux étages supérieurs, je montai les escaliers et atterris dans un véritable branle-bas de combat. Des gens couraient partout, des cris se faisaient entendre, des discussions : bref, Nanadaime Hokage était sur le point d’arriver. Il ne restait que quelques heures avant le moment clé. Je devais, pour ma part, aider ceux chargés d’envoyer des messages aux différents clans de Konoha, ainsi qu’aux membres éminents du village, afin qu’ils viennent assister à la cérémonie.

    La journée était passée rapidement. Mon poignet était douloureux à force d’écrire, mais au moins, nul ne doutait que tout Konoha se trouverait à l’intronisation de Miko. Un rapide coup d’œil par la fenêtre m’informa que je n’avais pas eu tort : des centaines de personnes, voire des milliers (tout le village, en somme), s’étaient amassés dans la rue faisant face au palais pour accueillir la grande nouvelle. Je croisai la nouvelle Hokage dans les couloirs, lui adressant un sourire, et me dirigeai là où j’allais passer le plus clair de mon temps : son bureau. M’asseyant sur un meuble, je laissai l’Aburame sortir sur le balcon et je l’écoutais discourir. A la fin de ce dernier, la clameur n’était pas aussi grande qu’à la fin du discours d’Onpu, pour le dernier en date. Et pour cause : Onpu ne revenait pas de deux ans de traitrise présumée. Bien sûr, l’information selon laquelle Miko n’avait fait qu’infiltrer le Shoraizen s’était répandue comme une traînée de poudre mais… Comment se fier aux bruits de couloir, lorsque la réalité est toute autre ? Certains restaient sceptiques, à raison : ça tombait tout de même à merveille cette démission d’Onpu PILE quand Miko revenait…

    On se retrouva vite seules dans la pièce. Elle souffla un peu, tandis que les discussions reprenaient de plus belle à l’extérieur. Il n’y aurait pas de grande fête pour célébrer cela, Miko ne l’aurait pas voulu. Et puis, célébrer une traîtresse potentielle, était-ce réellement nécessaire ?

      - Mizuki, un café. Le premier d’une longue série sûrement. Du travail nous attend…

    Je soufflai du nez, et d’un bond, je me dirigeai vers une salle adjacente pour servir ce qu’elle voulait. Je m’y attendais, à ce genre de demandes… Et je suppose que je devrais m’y faire…
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Iwa
Bakushô Kazuya
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Message(#) Sujet: Re: Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] EmptyJeu 25 Juin 2015 - 13:21


Le Shoraizen avait été éliminé. Cette potentielle menace n’était plus pour Konoha, le village se rapprochait un peu plus de la paix. Cette nouvelle ne faisait que retirer un peu de poids sur l’objectif que je m’étais imposé, la mission que j’avais déclaré à haute voix sur la tombe de mes amis : celle de protéger et servir le village de la Feuille à tout prix. Pourtant, plusieurs doutes restaient… La discussion que j’eu avec Milly lors du rapatriement des anciens membres ne faisait que rajouter du doute dans mes réflexions. Que faire…

Aujourd’hui était un jour spécial. Il avait été demandé à tous les membres du village de Konoha, qu’ils soient shinobis ou civils, de venir devant le palais. Cela voulait dire que le Hokage allait donc faire une annonce importante. Il n’y avait pas besoin d’être un génie pour comprendre que ça allait être lié de prêt ou de loin au Shoraizen. Etait-ce là que j’allais enfin pouvoir répondre à mes propres interrogations ? Il n’y avait bien évidemment qu’un seul moyen de le savoir. Enfilant donc mes vêtements usuels, je sortais de mon appartement et choisi de passer par les toits pour arriver plus vite.

Il ne me fallut point longtemps pour rejoindre la place centrale grâce à cette méthode. Beaucoup de monde étaient impatients de voir le Rokudaime de nouveau, triomphant et en pleine forme. Ce retour ne pouvait s’annoncer que positif pour le moral des troupes. Quant à moi, je n’avais pas de réelles attentes. De savoir que le Leader du village se portait mieux était en effet une bonne nouvelle, mais je souhaitais avant tout lever le voile qui embrumait ma vision. J’observais le monde en bas et était content de ne pas être au milieu de cette mère de personnes, bien tranquille dans mon coin. Plusieurs avaient choisi ma solution, sans doute aussi par recherche du confort.

Adossé contre la cuve d’eau de l’immeuble donc, je regardai la scène sur laquelle était supposé se montrer le Rokudaime. Cependant, la surprise fut générale. Au lieu de voir le dénommé Myakudou Onpu, c’était une autre silhouette qui apparut, qui était l’une des sources de mes nombreuses questions : Aburame Miko. Si ce n’était que ça, voilà que l’annonce qui suivit était encore plus chamboulant : le Rokudaime s’était retiré, laissant ainsi sa place à l’ancienne traitresse. Tout de suite, les nombreuses complaintes montèrent en volume. Beaucoup exprimaient leur mécontentement, criant à la mascarade face à cette annonce. Pour ma part, je restais silencieux, gardant un visage habituellement sérieux, malgré les doigts qui commençaient à se serrer contre la chair de mes bras.

Il ne fallait pas partir sur des conclusions hâtives, ce qui m’obligea ainsi à rester écouter la suite de ses explications. Elle commença, comme ce que je m’en doutais, par l’annonce de la fin du Shoraizen, et surtout celle de son leader. Elle continua ensuite sur les instructions qu’avaient laissées son prédécesseur, à savoir, l’invitation des anciens Nukenins au sein du village, et l’interdiction des membres actuels de les rejeter. Elle continua sur le fait que tout ceci avait été permis « à cause » d’un certain laxisme sur notre liberté d’actions. Bien qu’elle souhaitait laisser cette liberté aux membres du village, il fallait tout de même rehausser les défenses de Konoha face aux menaces potentielles comme Kumo. La dénommée Miko termina donc en annonçant que son bureau était ouvert pour toutes demandes, avant de se retirer.

Plusieurs réactions jaillirent au sein de la populace en bas. Joie, colère, soulagement, indignations… Et moi dans tout ça ? Et bien, je ne savais pas vraiment. D’un côté, je trouvais que ces directives concernant l’augmentation de la sécurité du village était bénéfiques, que c’était parmi les choses que je voulais aider à créer. Mais de l’autre… Les mots de Milly continuaient de résonner. L’Aburame allait-elle être responsable de la chute de Konoha, ou au contraire être la personne qui allait le maintenir debout le plus longtemps possible ? Pour le moment, je décidai de laisser le bénéfice du doute sur la question. Le Rokudaime n’était pas un homme fou, s’il avait choisi de faire confiance à Miko, c’est qu’il devait y avoir une raison.

Estimant que j’en avais vu assez, je parti de ma place pour faire ce que je faisais de mieux : m’entraîner, toujours et encore, afin de pouvoir obtenir la force de protéger Konoha de mes propres mains.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] EmptyVen 26 Juin 2015 - 2:42

  • Yamanaka Aoi, à compter de ce jour, Nanadaime Hokage du village de Konoha !


La blondinette apparut sur la terrasse et s’approcha du garde-corps pour contempler le peuple au pied du palais. Ce n’est pas un rassemblement ordinaire, il s’agit de son intronisation au poste de dirigeant de la Feuille. Une grande majorité – si ce n’est pas le village entier – s’est présenté pour l’annonce de sa nomination. Et pour son plus grand bonheur, la foule applaudissait et sifflait. Un sourire heureux, mais timide se dessina sur son fin minois. L’adolescente se ressaisit, abandonnant son anxiété pour prendre une posture assurée. Elle est désormais la cheffe de ces citoyens, celle qui mènera ces Hommes vers un monde nouveau et meilleur. Sa tenue est parfaite pour l’occasion : la magnifique robe ivoirine que lui a offerte Mizuki pour son anniversaire, un ruban d’ébène attachant ses cheveux fraichement coupés et des gants de même pureté que le reste de la robe. Au premier regard sur cette jouvencelle, elle inspire la noblesse et la gaieté. Simple membre de l’aristocratie ou bien une princesse, descendante d’une lignée de sang importante, qui sait ? Personne ne pourrait deviner qu’elle n’est qu’une pauvre orpheline de guerre, enfant que paysans.

Attendant que les acclamations s’éteignissent, Aoi prit l’initiative de parole d’une puissante voix afin que tous entende ses dires. Étonnamment pour elle-même, les mots s’échappaient de ses lèvres automatiquement. La Yamanaka ne réfléchissait pas : tout se faisait instinctivement, spontanément.

  • Konohajins. C’est le cœur lourd que je me présente à vous suite au départ d’Onpu Myakudou. J’ai conscience que bon nombre d’entre vous doit certainement continuer à douter de mon allégeance envers le village au vu de ces deux dernières années. J’ose espérer que les récents événements sauront vous convaincre.


Sa senestre prit appui sur sa hanche, l’autre longeant sa svelte silhouette. Marquant une pause, elle souffla un coup pour chasser son angoisse et reprendre aussitôt.

  • Le Shoraizen n’est plus, tout comme l’homme à sa tête. Mais malgré les circonstances de ces départs en masse laissez-moi vous rappeler en quoi consistait cette organisation qui si longtemps a représenté une épine dans le pied de Konoha. Ces hommes et ces femmes s’étant ralliés à Sabakyô Seitô aspiraient tout comme vous à la paix, à la liberté, à la justice. Ces dernières années, le Rokudaime et ses prédécesseurs, mes prédécesseurs, vous ont permis de vous exprimer librement, de penser par vous-mêmes, et jamais cela ne vous sera enlevé je vous en fais la promesse, tout comme j’ai fait la promesse à nos frères et sœurs retrouvés –


  • DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING


Machinalement, sa main vint s’abattre sur le réveille-matin dans le but de stopper la stridente sonnette. Sous la force du mouvement, l’objet stoppa de résonner bruyamment mais tomba sur le sol, créant ainsi un nouveau grabuge. La Magicienne ronchonna, les yeux toujours clos avant de se retourner plusieurs fois sur elle-même, cherchant une position confortable pour retomber dans les bras de Morphée. Bien qu'elle ne peut remémorer bien sa rêverie, elle était si délicieuse... Pourquoi donc ce foutu réveil a été programmé pour sonner à cette heure ? Elle était restée éveillée très tard pendant la nuit, absorbée dans un roman captivant.

Puisque c’est la saison chaude, il est normal de laisser les fenêtres dégagées pour laisser l’air circuler dans le logement. C’est grâce à l’entrebâillement de la baie vitrée dans sa chambre à coucher que son oreille capta finalement de fortes paroles. Ses paupières s’ouvrirent de moitié, Aoi poussa un long bâillement tout en se levant de son lit. Ce son perturbait son sommeil. Elle tira sa caboche par l’ouverture de l’encadré, cherchant l’origine de ce tracas. La lumière matinale de l’astre solaire l’aveuglait, elle ne voyait pas grand-chose pour les premières secondes. Puis, elle découvrit ce qui la dérangeait : une massive réunion au palais de l’Hokage. Habiter proche de ce lieu culte a ses avantages – et ses désavantages, comme elle peut le constater dorénavant. Elle prêta une oreille attentive au discours en cours, comprenant enfin ce qui se trame. La vieille, une annonce a été défilée dans tous les villages. Que ce soit par affiche ou de bouche à oreille, les mêmes mots étaient utilisé : l’Hokage en place est démis de ses fonctions. Le rassemblement là-bas est certainement un avènement au poste vacant ou bien autre chose de la plus grande importance. C’est donc le devoir de la Yamanaka de sortir de son plumard et se présenter parmi les centaines de villageois aux portes du manoir.

  • … Nah, dodo…


C’est sur ces paroles qu’elle bondit avec flemmardise sous ses couettes, retombant dans un sommeil profond. Elle en saura certainement plus cette après-midi ou en soirée. Ce n’est pas comme si tous les renseignements concernant cette séance vont disparaître en quelques heures. Le village grondera encore pendant quelques jours.
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Konoha
Hayashi Jin
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Message(#) Sujet: Re: Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] EmptyVen 26 Juin 2015 - 18:24



D’un côté, Jin n’avait jamais vraiment apprécier se genre de cérémonie un peu glauque ou tout le monde se pointait le bout du nez se saluait en attendant le message du jour, c’était selon lui du brillant pour les yeux, mais cette Miko était une femme forte et emplie de bonne résolution qui tout comme lui avait une vision qui ne gratifiait que le village, son couronnement était donc inévitable, de plus le jeune Konohajin se promis de la rencontrer au plus vite, elle saurait peut-être lui fournir une aide précieuse quant à ses propres capacités. Elle ferait donc un chef remarquable, il n’en avait pas le moindre doute, de plus c’était un membre de son clan qui aujourd’hui s’élevait au sommet de tous ses gens. Un nouveau chef, une nouvelle ère.

Quant au reste, au Shôraizen et ainsi de suite, il ne savait trop quoi en pensé, beaucoup de ses anciens compagnons avaient quitté la queue entre les jambes, probablement plus pour le manque de gérance qui avait probablement entrainé l’ancien Kage dans l’ombre, d’une façon plus que définitive. Seulement, tout ça ne le concernait pas, il avait refusé l’invitation de Seitô et avait toujours craché sur les traitres qui avait quitté cette nation qui était la leur en se promettant de les traiter comme il le méritait et voilà que tout était terminé.

Une main se posa sur son épaule, puis une autre et finalement sortie de sa rêverie, Jin se rendit compte que la cérémonie était terminée, saluant ses proches venues assister à l’évènement, tous retournèrent à leurs occupations tranquillement et il n’y fit pas de sang d’encre non plus, il suivi le mouvement puis tourna à gauche à la première rue pour terminer sur le terrain d’entrainement. Il s’était négligé depuis trop longtemps et devais désormais se remettre à jour, équipe ou pas, il retournerait sur le terrain faire honneur à se nouveau dirigeant qui emplissait le cœur de ses compatriotes d’un espoir nouveau.


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Inuzuka Takeo
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Message(#) Sujet: Re: Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] EmptyDim 28 Juin 2015 - 0:58

Voilà quelques jours que nous sommes revenus de Yu no Kuni, où nous avons mis fin à l’existence du Shoraizen, et je devais dire que je n’avais pas levé épais. Pour être tout à fait honnête, je n’avais carrément rien fait; j’avais soudainement été pris d’un élan de paresse extrême. Tout cela pour dire qu’après presque une semaine depuis que j’étais revenu, je n’avais toujours pas fait l’épicerie et les réserves commençaient à se faire maigres. Brisant le cycle de flânage dans lequel j’étais pris, je décidai finalement qu’aujourd’hui était le jour où j’aller renflouer les coffres. Pigeant dans les derniers vivres – j’allais les remplir de toute façon – je pris un déjeuner léger et partit sans plus attendre en direction du marché afin de faire mes commissions.

Je fis un tour un peu partout ayant besoin d’un peu de tout. J’avais eu la mauvaise surprise de trouver des aliments périmés lors de mon retour de Yu et avec la semaine qui venait de passer je devais faire le grand tour. Cela voulait donc dire qu’il fallait que je passe m’acheter des fruits et des légumes, du pain, de la viande et sûrement plein d’autres choses auxquelles je ne pensais pas sur le moment, mais qui me viendrait sans doute en tête un fois dans le magasin. Comme de fait, je ressortis de chaque boutique avec plus de trucs que je n’avais pensé en prendre, que ce soit chez le maraîcher ou chez le boucher. En fait, je crois que c’est mon détour à la pâtisserie qui signa mon arrêt de mort. Je ne pus m’empêcher non seulement de m’acheter quelque chose pour la route, mais je refis aussi le plein de toutes sortes de gâteries auxquelles je n’ai pas été capable de résister. Que voulez-vous, tout le monde a bien son talon d’Achille!

Sur le chemin du retour, je tendais un petit quelque chose à Aka qui, en plus de m’avoir suivi tout le monde, m’aidait même à porter les sacs et pensai à la dernière fois qu’un scénario similaire était arrivé. Même si j’aimais bien mon cousin Nobu, j’espérai ne pas le rencontrer la même façon que la dernière fois sinon je pouvais dire au revoir à mes courses. Soudainement, je sentis quelque chose dans l’air que je ne reconnus pas. Il y avait une sorte d’effervescence dans le village qui n’était pas là quand j’étais parti de chez moi pour faire l’épicerie. J’ignorais ce qui venait, cela pouvait être quelque chose de joyeux comme quelque chose de grave. Je ne sais pas moi… quelque chose comme une attaque, peut-être? Préférant me préparer au pire – quitte à être agréablement surpris – je me dépêchai donc d’aller porter mes courses afin d’avoir les mains libres pour ce qui pourrait arriver.

Je refermais la porte derrière moi quand je vis devant moi un attroupement de villageois qui bavardaient activement tout en se dépêchant vers le palais de l’Hokage. Je ne pouvais en être certain, mais c’était ce qui me semblait le plus logique. À voir l’attitude des autres, nous n’étions clairement pas en train d’être attaqué, ni rien de ce genre par le fait même, alors cela devait forcément être une annonce importante. Comme de fait, je pouvais sentir l’excitation dans gens à plein nez; cela pouvait-il avoir un rapport avec les rumeurs qui courraient depuis notre retour de Yu no Kuni? Ne pouvant attendre plus longtemps, je me dépêchai jusqu’au palais pour retrouver… presque tout le village. Peu importe ce qui s’en venait, c’était assez important pour que la quasi-totalité de Konoha se déplace. Survolant la foule des yeux, je retrouvai rapidement ceux que je cherchais et me dirigeai vers eux. Lorsque je rejoins la cohorte Inuzuka, entouré de tous les ninken, je fus accueilli par plusieurs cousins et oncles.


- Qu’est-ce qui se passe? Une annonce de Myakudou-dono?

À peine m’enquérais-je de la situation aux autres Inuzuka qu’une voix plomba sur la foule, scandant haut et fort l’annonce non pas de Myakudou-dono, mais bien de la Nanadaime Hokage Aburame Miko! Le Rokudaime laissait donc finalement sa place à un successeur, Miko-dono, que je devrai maintenant l’appeler, de toutes les personnes. Si pour ma part je n’avais plus à douter de la fidélité de l’Aburame envers la Feuille ni de son pouvoir à garder le contrôle sur le village, ce n’était de toute évidence pas le cas pour tout le village. Évidemment, pour la plupart elle était une traîtresse qui revenait la queue entre les jambes – ou une histoire dans le même style – mais pour ceux qui avaient part de l’opération de démantèlement du Shoraizen, nous savions ce qu’il s’était réellement passé; chose que l’Histoire taira et qui sera oubliée malgré son importance. Toutefois, à travers ce mécontentement, j’entendis tout de même quelques applaudissements venant de ceux qui reconnaissait la véritable valeur de la Nanadaime, et ce même avant qu’elle n’obtienne le titre d’Hokage. Cela faisait longtemps, mais j’avais moi-même été témoin des prouesses de l’Aburame; je n’osais imaginer de quoi elle était capable maintenant.

Suite à cette annonce et les premières réactions, la nouvelle Hokage y alla de son discours d’inauguration. Entres autres, elle parla du Shoraizen et de la fin de son existence, du soulagement que cela amenait à tout le monde ici présent, mais également de futurs changements qui allait s’opérer dans le village de la Feuille. En effet, cette dernière faisait remarquer au village qu’elle dirigeait maintenant que si les derniers Hokage avaient amené une liberté qu’elle ne nous enlèverait pas, ils avaient également causé un délaissement de nos défenses et de l’image que nous donnions aux autres villages ninjas. Si le dernier ne me préoccupait d’une moindre importance, le premier m’inquiéta. Étions-nous si vulnérables? Je n’avais qu’à penser à l’attaque Nukenin il y a quelques années et je trouvais ma réponse. Ainsi Miko-dono voulait faire bouger les choses? J’étais très intrigué par les idées qu’elle proposerait.

Les dernières paroles qu’elle adresse au village furent que son bureau était toujours ouvert pour écouter la voix du village puis elle se retira à l’intérieur du palais, disparaissant du balcon. D’autres réactions suivirent son discours – quelques gens qui étaient impressionnés et surpris de la nouvelle Hokage, d’autres qui maintenaient leur méfiance envers l’Aburame et certains qui acclamaient les changements qui allaient s’opérer dans le village. Je vis du coin de l’œil l’ours de Kuma-san faire des siennes même si je n’avais aucune idée s’il était content ou non. L’odeur de Yusei-kun parvint également à mes narines, signe qu’il était probablement non loin de moi, mais il m’était impossible de le repérer dans tout ce monde. Je discutai également avec d’autres membres de la meute de Konoha ce qu’ils pensaient de l’avènement d’un nouvel Hokage et de manière générale je reçus plus ou moins la même réponse : leur nez leur disait qu’ils pouvaient lui faire confiance. Évidemment, l’avis n’était pas unanime, mais j’étais heureux de voir que je n’étais pas le seul Inuzuka qui supportait la Nanadaime. Finalement, la foule commença à se dissiper et la meute elle aussi. Saluant mes cousins et oncles une dernière fois, je pris la direction de mon appartement, où je me dépêcherais à ranger l’épicerie avant que je n’ai fait tout ce chemin pour rien.
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Message(#) Sujet: Re: Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] EmptyDim 28 Juin 2015 - 20:29

Un jeune infirmier entra dans sa chambre d'hôpital après avoir frappé, mais sans attendre de réponse. Natsuki ouvrit doucement les yeux, c'était à peu près la seule partie de son corps qu'il avait le droit de bouger sans risquer de faire sauter les coutures de son corps rapiécé. Les médecins avaient fait un travail formidable, mais il soupçonnait qu'ils n'étaient pas les uniques acteurs de la réussite. Aucun humain normalement constitué, entrainé ou non, n'aurait pu survivre à ce qu'il avait encaissé. Et c'était précisément ce qu'il n'était pas.

Le jeune homme, qu'il savait être encore un étudiant en formation - passa devant lui et s'assura qu'il allait bien, probablement pour la cinquième fois de la journée. Il avait raison de s'inquiéter quelque part : son patient se sentait cruellement faible, et il lui faudra encore du temps avant de pouvoir pleinement récupérer. A peine un jour post-opératoire, il avait tout juste la force d'utiliser la sonnette en cas de besoin - quand l'on pensait à la lui laisser en main en tout cas. Manger, n'en parlons même pas vu l'état de ses intestins. Pour ce qui était de marcher...


« Ce n'est pas la peine, je n'ai pas payé l'abonnement télé. »
articula Natsuki en voyant l'étudiant s'approcher de la télévision pour essayer de l'allumer.

Chaque chambre en était équipée d'une, mais cela coûtait trop cher à la journée, surtout pour les idioties qui y passaient à longueur de temps. Les rares chaines intéressantes étaient sur le câble, et il était évident que l'hôpital payait la redevance télévisuelle seulement pour les six premières chaines nationales. Une histoire de restriction des budgets annuels sans doute.


« Le Hokage va faire son annonce sous peu, la retransmission en directe est offerte par l'établissement. Je me suis dit que vous voudriez l'entendre. »


Au vu de l'état dans lequel il avait été récupéré il y a deux jours, Natsuki n'avait pas vraiment prit le temps de se renseigner sur ce qu'avait donné la reddition du Shoraizen devant les forces de Konoha. Pas de raison que cela se soit aussi mal passé qu'avec lui cependant : Miko était douée, elle avait dû trouver les bons mots pour convaincre l'Organisation brisée de revenir en arrière. Connaissant Onpu, il allait sûrement servir un discours comme lui seul en avait le secret, afin de réconcilier les habitants de la Feuille avec ceux qui ont jadis tourné le dos au Village qui les a fait naître et grandir. C'était dans ses cordes, ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait confronté à ce genre de situations – à plus forte raison quand c'était précisément à cette finalité qu'il désirait arriver depuis le début. Il avait déjà réussit en intégrant le clan des Gekei, et en évitant que les Hyo restés à Konoha ne souffrent du regard des autres lorsque la famille des Manipulateurs d'Encre s'était scindée en deux.

Les yeux de Natsuki s'écarquillèrent dès les premiers mots prononcés. Figé devant l'écran par la surprise, il croyait d'abord avoir mal entendu. Mais Onpu n'avait ni les cheveux longs, ni les seins aussi rebondit : au lieu d'un visage balafré, ce fut celui de Miko qui apparut sur son écran quand cette dernière se présenta sur la terrasse du Palais du Hokage. On' avait quitté son poste ? Les idées se bousculèrent dans la tête du Nara tatoué. Qu'est-ce qu'il s'était donc passé durant ses deux jours ? Konoha n'avait pas bougé d'un poil alors qu'il avait fait 8 mois de coma, et là, alors qu'il était seulement hors du circuit dans une chambre blanche depuis quarante-huit malheureuses heures, l'on lui annonce hors du bleu qu'il y a une passation de pouvoir ?

S'efforçant de faire le tri dans son esprit, il relativisa. L'annonce du nouveau Hokage ne semblait pas prendre la foule plus au dépourvu que cela, ce qui voulait dire que l'information avait déjà circulé au préalable. Mais ce que Natsuki ne comprenait pas, c'était pourquoi ce changement soudain de dirigeant. Onpu, bien que très singulier dans sa façon de régir Konoha, avait plutôt la faveur du public, et se montrait efficace dans la gestion des différents problèmes auxquels la Feuille était confrontée. Pour que le chapeau change ainsi de tête, c'est qu'il était arrivé quelque chose. On' et Natsuki n'étaient peut-être pas les meilleurs amis du monde, mais ils partageaient un secret qui les avaient rendu en toute relativité proches. S'il y avait quelque chose d'important à savoir concernant le Village, le premier en informait généralement le second. A part que les secrets ne se rangeaient pas tous dans le mêmes panier.

Qu'importe les raisons, quelqu'un avait forcément les réponses. Et il y avait fort à parier que ce quelqu'un en question était Miko. Doucement, il ferma les yeux. Il voulait savoir, mais il allait devoir prendre son mal en patience pour cela : sa condition physique ne lui permettait pas de se rendre chez la concernée. Il songea un instant à demander à Iji d'assurer une transmission télépathique, puis y renonça. Il éprouvait déjà bien assez le jeune homme comme cela avec le fardeau dont il l'avait affublé, inutile de le déranger pour des broutilles. Tout comme il n'était pas nécessaire d'exiger des explications de la nouvelle Hokage. Elle allait avoir sûrement bien assez à faire comme cela durant les prochaines semaines d'une part, et de l'autre, il n'était jamais qu'un soldat. Aucun privilège, et aucun droit '' d'exiger '' quoi que ce soit. Il fera la queue comme tout le monde.

Du moins, quand il sera au moins capable de pisser à nouveau tout seul.
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Message(#) Sujet: Re: Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] EmptyDim 28 Juin 2015 - 21:34

Cela faisait déjà quelque jours que nous étions revenue de l’opération Shoraizen, qui c’était soldé en un franc succès. Nous en aurions probablement entendu parler sinon. Les jours qui suivirent furent très occupés de par le nombre de nouveaux villageois qu’il fallait maintenant répartir dans le village. Il restait encore des logements de libre dans le quartier Gekei, entre autre, et à quelques autres endroits. En plus de m’entrainer, j’avais mis la main à la pâte et aider à répartir les gens dans leur nouveau domicile. J’avais apparemment été d’un aide précieuse avec mon avantage aérien et ma connaissance du village, parce que je connaissais maintenant très bien le village à présent. J’aidais les nouveau villageois à se rendre à leur nouveau foyer en les guidant du haut des airs, pouvant aisément rester près d’eux et m’envoler plus haut si nécessaire pour planifier le reste de l’itinéraire.

Cela dura pendant au moins deux jours, ayant monté des logements temporaires pour ceux n’ayant toujours pas reçu d’adresse permanente. IL y eu beaucoup de plainte, mais tout le monde fin par avoir leur chez-soi. Pendant les jours de travaux, plusieurs rumeurs circulèrent, autant chez les anciens et nouveaux villageois que chez les shinobis. Apparemment, Myakudou Onpu aurait été démit de ses fonctions, ou bien c’était lui-même qui était parti de son propre gré. D’autre disait qu’il avait carrément disparut. Ayant pour ma part jamais rencontré l’homme de face, j’avais correspondu avec lui à une ou deux reprises. Je ne pouvais pas dire que je le connaissais bien et je ne pouvais donc pas me faire d’idée sur laquelle de ces rumeurs contenait le plus de vérité. Il avait l’air d’un type bien et un shinobi exemplaire de ce que j’avais entendu. C’était dans tous les cas une perte pour le village de la feuille, malgré un certain laxisme que certains lui reprochait. Ce qui m’inquiétait un peu plus, c’était la position d’Hokage qui était maintenant vacante. Elle ne devait pas le rester trop longtemps, sinon la nouvelle se répandrait et nous serions à risque d’une invasion. Il y avait justement des tensions avec le pays de la foudre, là n’était pas le moment de montré un seul instant de vulnérabilité. Il doit y avoir des groupes de Nukenins qui n’attendant que ça, comme il en fut déjà le cas par le passé.

Je marchais dans les rues du Centre-Ville, à la recherche d’un nouvel endroit où prendre le petit déjeuner. Les mains dans les poches, et les ailes rabattu sur mon dos pour prendre le moins d’espace possible, je déambulais dans les rues lorsqu’un gamin m’accrocha le coude. N’arrêtant pas sa course, il ne fit que se retourner pour me crier qu’une annonce allait être faite pour le village entier. Ayant piqué ma curiosité, je pris la même direction que le gamin et m’aperçus rapidement que je me dirigeais vers le Palais de l’Hokage et que je n’étais pas le seul non plus. J’arrivais sur place puis m’aperçus rapidement que je me trouvais au fond de la foule et que je voyais à peine. J’aurais bien pu utiliser mon œil de faucon et rester sur place, mais j’avais l’impression que nous serions bien vite tassés les uns sur les autres. Je déployai donc mes ailes pendant que j’en avais encore l’espace puis m’envolai dans les airs, attendant l’annonce comme tout le monde.

Je me trouvais environ au niveau du balcon, au-dessus de la foule, lorsqu’un arbre géant fit son apparition de nulle part et grimpa haut dans les airs, me dépassant même. Je ne fus pas surpris de voir Dobutsu-senseï assis sur l’une des hautes branches, sans la compagnie de Kuroi. Je le vis au pied de l’arbre, insistant pour qu’il le détruise. Il ne porta pas attention aux plaintes de son compagnon et se concentra plutôt sur le balcon. Je me retournai donc vers le balcon et y portai toute mon attention. Quelques instants plus tard, les porte s’ouvraient et les hauts dignitaires du Conseil se rangeaient de chaque côté en deux files. Ils annoncèrent alors tous en cœur l’intronisation de la Nanadaime Hokage : Aburame Miko. Je cherchai dans ma mémoire où j’avais entendu ce nom, puis la vis faire son entrée, se rendant sur le bord de la rambarde du balcon. Oui, c’était l’instigatrice de l’opération Shoraizen. Elle avait apparemment désertée Konoha il y avait de cela quelques années, selon le dossier, pour revenir avec la destruction de l’organisation qu’elle avait elle-même rejoint. Elle entreprit alors un long discours sur comment Konoha avait été sur le neutre pendant un peu trop longtemps et qu’il fallait maintenant montrer au monde de quel feu Konoha brûlait.

Je l’écoutai parlé avec attention, voyant qu’elle tenait le village à cœur. Elle revenait au village pour voir non pas un feu qui brûle mais une simple braise. Je n’avais pour ma part pas connu le Konoha qu’elle a connu jadis, mais je serai là pour son futur idéal de Konoha. J’avais laissé Kiri s’effondrer, Konoha ne subira pas le même sort. Pas tant que je serai-là, pas tant qu’elle sera là. Son discours terminé, elle se retira rapidement dans son bureau, laissant les villageois sur ces mots d’encouragements. Je me sentais étrangement énergisé après un tel discours, que je décidai de mettre à profit dans un entraînement. Je me dirigeai donc vers les Terrains d’entraînements, où je me pratiquai sans relâche jusqu’à tard la nuit. Lorsque je m’arrêtai, la lune brillait haut dans un ciel dégagé. C’était la dernière chose dont je me souvenais. Je m’étais réveillé le lendemain tout habillé, dans mon lit.
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Message(#) Sujet: Re: Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] EmptyLun 29 Juin 2015 - 21:43

Le temps filait rapidement. Pris dans la lecture d'un livre de cuisine, j'en avais presque oublié de ranger tous ceux du chariot. Je n'étais même pas censé les lires, mais les remettre dans les étagères correspondantes puisqu'ils avaient été fraîchement rendu. Mais je n'avais pas pu m'empêcher d'en ouvrir un pour assouvir ma soif de connaissance. Heureusement que Hikori ne m'avait pas surpris, cette fois je n'aurais pas pu échapper à la remontrance. Bien qu'à contre cœur, je refermais le livre pour le ranger dans l'étagère. Je pourrais toujours venir le reprendre en dehors de mes heures de travail, mais pour le moment je devais vider ce chariot. Le poussant au travers les différentes rangées, il devenait plus léger au fur et à mesure. Tout en faisant cela, je scrutais la baie vitrée qui offrait une sublime vue sur le jardin derrière la bibliothèque. Les arbres fleurissaient, c'était un magnifique spectacle pour quiconque osait s'arrêter pour prendre le temps d'observer. Dire que je n'aurais peut-être pas pu assister à cela. Je m'étais réchappé de la base du Shoraizen qu'avec plusieurs brûlures, plus ou moins sévères. J'avais eu de la chance car certains étaient morts, comme j'en avais été témoin. J'avais ce poids en moi à présent, de ces innocents que je n'avais pas pu sauver, car la décision que j'avais prise n'avait pas été optimisé. Je pouvais m'en vouloir, j'avais fait honte à mon clan. Mais il fallait voir le bon côté des choses : le Shoraizen n'était plus. Une épine en moins dans le pied de Konoha, bien que ce n'était pas la dernière.

Il me fallut plusieurs minutes pour comprendre que je tirais un chariot vide. J'avais rangé l'entièreté des livres et machinalement j'avais continué. Lorsque je m'en rendis compte, je le rangeais dans la réserve avant de retourner dans l'espace de lecture. C'était l'heure de ma pause je n'hésitais donc pas à me poser sur un des fauteuils, livre à la main. Je n'avais même pas commencé à l'ouvrir que je me fis interpeller par la gérante :

    « Kaku' tu devrais faire un tour au Palais du Hokage. J'ai entendu dire que l'Hokage allait faire un discours, peut-être qu'il va déclarer quelque chose d'important. Il va sûrement parler du Shoraizen, tu as été dans l'escouade qui a mené l'opération sur leur base non ? Vas-y, de toute façon c'est ta pause. »


À vrai dire j'étais déjà au courant. En tant que Chûnin, on m'avait envoyé une lettre pour me convier à cet évènement. Ainsi qu'au clan Nara, d'ailleurs le doyen avait été convié à plusieurs réunions au Palais récemment. Ce n'était pas pour autant que j'aie envie de m'y rendre. Mais maintenant que Hikori m'y avait convié, que pouvais-je faire ? Et puis je n'avais rien à perdre, j'y ferais un rapide saut histoire de me tenir au courant. Pas question d'y rester, surtout qu'il y aurait tous les villageois. Je ne supportais pas les foules comme ça. Soupirant, je me levais du siège avant de me diriger vers la sortie. Je fis un signe à la vieille bibliothécaire avant de partir en direction du Palais de l'Hokage. Il ne me fallut pas longtemps pour tomber sur un attroupement. Les rues étaient pleines, il fallut que j'emprunte la voie aérienne et les toits pour me frayer un chemin. Heureusement la cérémonie n'avait pas encore commencé. Je pus m'installer tranquillement sur la terrasse en hauteur d'un bar. Il semblait fermé, mais à vrai dire je m'en fichais. Ici, je pourrais respirer et éviter de me faire bousculer à tout va. Je m'installais à mon aise, quasiment allongé. Clope à la bouche. Il ne manquait plus que l'Hokage.
On passa du boucan au calme en seulement quelques secondes. Tout le monde s'était tu, même les enfants. Les hautes sphères du village s'avancèrent sur le balcon. Et au lieu de l'habituel Myakudou Onpu, ce fut Aburame Miko qui se présenta à la foule. Quelle surprise, celle qui avait orchestré la mission contre le Shoraizen était à présent Hokage. Onpu aurait apparemment disparu et bien que vivant démit de ses fonctions. Un changement qui ne me concernait pas tellement. Que je reçoive des ordres d'elle ou de son prédécesseur, cela ne me dérangeait pas. Je servais simplement mon village, peu importe qui en était à la tête. S'en suit le discours habituel de tout nouveau Kage. Je rêvassais à ce moment-là, jusqu'à qu'elle parle du Shoraizen.

    « Pfff tu parles... » murmurais-je.


Le Shoraizen, ce n'était pas encore fini. Accueillir les membres à bras ouvert ? Cela semblait plus facile à dire qu'à faire. Après tout pourquoi la Racine devait s'en occuper si ce n'était rien ? Surveillance et interrogatoire de chaque réfugié, voilà ce que nous devions faire. Tout ça dans le plus grand secret pour assurer la protection du village. On n'était pas à l'abri d'un traître voulant se venger. Encore une fois, on devait s'occuper du sale boulot. Mais c'était notre devoir. Si j'avais accepté l'offre de la Racine c'est que j'étais bien près à tout pour la protection du village, quitte à faire ce genre de job.
Jetant ma cigarette au sol, je me relevais tout en l'écrasant. Je profitais de la vue que m'offrait les hauteurs pour regarder le peuple, observer leurs réactions. Certains étaient heureux, d'autres dubitatifs. Il est vrai que même lors de l'excursion à Yu, des ninjas avaient exprimé une réticence à suivre Miko. Et maintenant qu'elle devenait Kage, cela allait être un véritable merdier. Peut-être même y aura-t-il des attentats contre elle, qui sait...
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Message(#) Sujet: Re: Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] Il faut souffler pour raviver la flamme [Konohajins] EmptyMar 30 Juin 2015 - 18:31


Une lettre avait été envoyée au domicile de la Famille Principale des Rakuzan. Le maigre clan auquel appartenait Satochi disposait d’un tout petit quartier bien moins impressionnant que celui des Yamanaka ou des Nara. La famille principale vivait d’un côté, la branche de secondaire de l’autre. La direction était depuis la mort d’Hitoshi Rakuzan le père de Sato tombé dans la famille secondaire. Les scissions entre les deux familles ne cessèrent de s’intensifier depuis…
Mais ce n’était pas le sujet du jour, il faisait aucun doute que la branche secondaire avait également reçu cette lettre envoyée depuis le Palais du Hokage de Konoha.
Satochi pensa à cela, car cela signifiait qu’en temps que membre du clan, il allait devoir enfiler un masque et déambuler dans le village aux côtés de ces enfoirés hypocrites de la branche secondaire. Le brun mettait dans ce même panier, sa cousine Rieko de qui il n’était plus aussi proche depuis bien trois années.


Bref. Cela avait l’air d’être une convocation importante, sans doute une annonce générale après la mission à Yu no Kuni et le démantèlement de l’Organisation Nukenin Shoraizen. Une tenue décente était peut-être requise pour les membres de clan ? Satochi en avait un peu rien à faire, sa tenue favorite irait très bien pour l’occasion.
Réunit dans l’allée principale du Quartier Rakuzan, la branche principale composée de Gen la grand-mère de Sato’, Mariko sa mère, Akane et Moshiro respectivement grande tante et grand-oncle du Rakuzan firent marche vers la sortie du quartier où ils retrouvèrent la branche secondaire au grand complet. Ryutaro et Moshiro les jumeaux Grands Oncle éloignés, Masumi la Tante éloignée et son mari Rio aka le Fourbe avec son air manipulateur, Norio l’actuel Chef du Clan et sa femme Kotonoa le pot de fleur inutile. Rieko la fameuse cousine et Ryoichi le plus jeune du clan.


Les règles stipulaient que les deux branches se saluent, ce fut réalisé dans une atmosphère tendue puis les deux branches se mirent en route vers le Palais du Rokudaime.

Devant la grande bâtisse, la population affluait et s’agglutinait dans les ruelles de Konoha. Les minutes passèrent, mais rapidement une ombre apparue, une ombre bien différente de celle que la population konohajin attendait.
À la stupeur générale, stupeur qui déclencha de nombreuses messes basses dans la foule ce ne fut pas Myakudou Onpu qui apparut, mais nul autre que Miko. Aburame Miko, ancienne traîtresse de Konoha venait simplement d’être présenté comme étant la Nanadaime Hokage.
Le village avait donc été invité à observer cette intronisation. Onpu s’était visiblement retiré. Le brun n’avait jamais eut l’occasion de le rencontrer, mais il savait l’aura que le Rokudaime inspirait à Hi no Kuni, mais également au-delà des frontières du Pays du Feu. La tâche s’annonçait compliquée pour l’Aburame qui aussi bien qu’ancienne konohajin devait redorer son blason.


Satochi fut le premier à applaudir parmi le clan Rakuzan, le brun avait confiance et il savait que Miko serait faire des merveilles d’ici peu après tout, c’était sous l’impulsion de l’Aburame que le Shoraizen avait été détruit. Cela suffisait largement pour attribuer du crédit à la nomination de la kunoichi.
La position du brun attira néanmoins les regards perçant de la branche secondaire qui visiblement ne partageait pas le même point de vue.

Miko fit alors son discours d’intronisation qui laissait présager de grandes choses.
Peu de temps s’était écoulé depuis le retour des troupes de Yu no Kuni.
Les blessures de Satochi n’étaient que superficielles, le village avançait, le monde également, il se devait d’avancer lui aussi.
Il devait reprendre l’entraînement, il devait être prêt pour le futur de Konoha.


Une fois qui Miko eut quitté les lieux, la population commença à déserter la zone, chacun retournant à ses occupations avec le flux d’interrogation qu’un tel et brusque changement impliquait.
La branche secondaire fit part de l’obligation d’une réunion de clan. Cela promettait… Sato’, lui, était déjà abusé de devoir s’y rendre.

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