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 Un passé de chien [Rakuzan Satochi]

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Konoha
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Message(#) Sujet: Un passé de chien [Rakuzan Satochi] Un passé de chien [Rakuzan Satochi] EmptyMer 25 Fév 2015 - 19:35

Un passé de chien
Année 11, Printemps
Mori no Kuni

Un bruit strident retentit. Un vacarme incomparable, un grabuge incessant. Un son pointu, intolérable. N’importe quel individu se réveillerait en sursaut suite à cette série de coups de tonnerre. Pour ces femmes, cette alarme se fait entendre à tous les matins, au lever de l’astre solaire. Le son des petites clochettes, déchirant mes tympans par leur résonance insupportable, me tira d’un sommeil comateux. Un sommeil sauveur. Malgré le brouhaha et les autres esclaves dans la même pièce que moi qui se dépêchent à s’habiller, j’ouvre difficilement les paupières. Je ne vois qu’un simple mur de bois face à moi. Les cris des girouettes derrière moi me laisse dans l’indifférence totale. L’une d’elles me secoue par l’épaule, cherchant à me réveiller complètement et m’avertir que c’est bientôt l’heure. Elle repart aussitôt arrivée. Au moins, cette femme dont j’ignore le nom et le visage, uniquement le son désespéré de sa voix brisée, possède un principe de solidarité. Je me lève doucement et regarde mon lit : de la paille. En fait, tous les lits des esclaves est fait d’une mince couche de paille. Heureusement que nous sommes au printemps. À chaque hiver, l’une d’entre nous meurt à cause du froid mordant. Nous n’avons aucune protection pour nous protéger de cet ennemi naturel.

Je lance un regard sur mon pied gauche : il est dans la mangeoire du chien de garde. Voilà pourquoi je ressentais un ridicule touché d’aliment grossier. Au final, cela importe peu. Je me lève finalement et époussette mes vêtements en loques. Je crois que je n’ai pas eu de nouveaux habits depuis deux ans, environ. Ici, nous n’avons pas ce luxe. La nourriture est exécrable, peu comestible, mais suffit pour nous donner un minimum de force pour poursuivre nos tâches quotidiennes. Je sors de la chambre à coucher, ressemblant plus à une cellule pour prisonnier, et remarque que je suis désormais seule. Je monte les escaliers de pierre et monte à l’étage supérieur, qui est le rez-de-chaussée. Je pousse gentiment la porte de métal qui a été déverrouillée plus tôt dans la matinée et jette un œil discret dans le couloir. Personne. Tous ont accouru à leurs positions pour éviter les représailles. Je prends un sceau vide à côté de la porte et me dirige vers la cuisine. On m’a bien spécifié hier que je me chargeais de nettoyer le plancher du deuxième étage. À la main.

Le sceau rempli d’eau et de savon, je demande à une « collègue » si elle a vu par hasard un chiffon ou une guenille. Elle me répond négativement par un signe de tête. Je pose la question à quelques autres cuisinières, même réponse. Tant pis. Le nettoyage sera fait avec le haut de mon habit. Rien de nouveau. Je monte à l’étage et m’attèle à mon sale travail. Néanmoins, je me fais vite prendre par le poignet par un garde du palais avant que je puisse débuter la poisse. Il sert fort. Je vois vite ma main devenir blême par le manque de la circulation sanguine. Sans que je puisse me débattre ou même émettre le moindre gémissement de douleur, je me fais traîner de force par cet homme. Sans explication, nous descendons les escaliers en vitesse et nous nous dirigeons vers la salle du trône. Les majestueuses portes en bois vernis s’ouvrent d’elles-mêmes. Je tombe, à genoux. Peu importe la raison, je ne veux pas aller là. Toutefois, je n’ai pas de force pour me débattre. Le garde m’attrape par les cheveux et me traîne sur le sol. Il s’arrête.

  • Seigneur Guraissu. Comme demandé, nous avons inspecté toutes vos esclaves. Celle-ci est celle qui semble le plus en santé.


Il force sa poigne, je souffre en silence. Il m’oblige à regarder le maître des lieux : un homme obèse aux cheveux noirs et au tient foncé. Son volumineux visage lui donne un air naïf et malicieux. Même un Akimichi se sentirait plus mince en le regardant. Mes perles écarlates perdirent leur éclat en le voyant. S’il recherchait spécifiquement une fille en santé… Je serre les poings. Je ne peux imaginer le sort qui m’est réservé. D’autant plus que les histoires des femmes qui reviennent après une nuit avec cette monstruosité font frémir. Je n’ai que quatorze hivers, je me croyais à l’abri de ce traitement. À croire qu’il n’y a pas de limite pour les abominations chez l’Homme.

Spoiler:

  • Ah, oui oui ! L'Elfe ! Quelle espèce rare. Oui, elle sera parfaite pour ce rôle. Le Konohajin n’y verra que du feu. Apportez-la dans la pièce d’habillement. Faites-lui porter un bel uniforme – pas trop moulant, je vous prie, sinon nous verrons la peau sur ces os – et maquillez-la. Oui, elle doit être resplendissante.


Konohajin ? Un membre du village de la Feuille vient ici ? Je pousse un soupir de soulagement, heureuse d’avoir pu échapper au sort que je m’imaginais. Après avoir salué son seigneur, le garde me releva et m’amena à la pièce d’habillement. Là, on me vêtit d’une magnifique robe blanche assez large. Puis, d’autres femmes me maquillèrent. Tout cela prit une trentaine de minutes. Un nouveau garde accourut dans la pièce et aboie des ordres. L’invité venait d’arriver. Aussitôt, on me prit par le bras et on me dirigea de nouveau dans la salle du trône. On me positionna aux côtés du maître. Droite comme un piquet, je n’esquissai le moindre geste, ni la moindre émotion. L’obèse, tant qu’à lui, suait du front. La crainte, peut-être, que tout éclate en morceau. Une chose est sûre, je ne suis pas en position pour tenter quoi que ce soit. Je serais abattu sur le champ.

Les portes s’ouvrirent, laissant paraître le visiteur. Un homme, brun, avec l’uniforme de haut gradé de Konoha. Tout d’un coup, j’enviais sa liberté. Ce présent si précieux qui m’a été enlevé. Le sang de Senju qui coule dans mes veines, bien que toujours un secret aujourd’hui, n’a été qu’une malédiction pour moi.

  • Bienvenue, monsieur, bienvenue ! J’espère que votre route n’a guère été épuisante !


Il s’exclama joyeusement, mais la tonalité de sa voix sonnait fausse. Du moins, pour quelqu’un qui le connaît depuis une décennie, comme moi. Je forçais un sourire à l’étranger pour ne pas attiser la colère de ce Guraissu et en subir les conséquences plus tard. Vaut mieux rester tranquille et obéir. Comme je le fais toujours si bien.


Dernière édition par Hayashi Sera le Mer 25 Fév 2015 - 21:45, édité 3 fois
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Message(#) Sujet: Re: Un passé de chien [Rakuzan Satochi] Un passé de chien [Rakuzan Satochi] EmptyMer 25 Fév 2015 - 21:28


Une convocation spontanée, une récente promotion dans la hiérarchie de Konoha. Il n'en fallait pas plus pour attiser l'excitation du jeune Rakuzan. Cette promotion était tombée si rapidement et de manière totalement inattendue, il en était secrètement terriblement fier, même s'il ne se permettait pas de dévoiler son contentement.
La raison était toute simple. Il visait plus haut. Il souhaitait s'améliorer encore et encore. Ainsi, il ne pouvait pas se satisfaire d'un simple niveau de ninja moyen de Konoha. Il voulait être parmi les grands. Et pour cela, il n'y avait que le travail comme secret.
Repousser ses limites encore et encore, mais pas que. L'expérience était aussi un facteur qu'il devait améliorer. Orienté jusqu'à présent à de petites missions visant à aider les habitants du village de la feuille. Sa promotion allait lui ouvrir de nouvelles portes et les perspectives de missions plus palpitantes avaient embellit ses rêves lorsqu'il songeait en plein sommeil.


Il avait donc reçu cette convocation, et c'est tout heureux qu'il se dirigea vers le bureau de mission préparé à partir à l'instant même où son éventuelle mission lui serait confiée.
Sa dernière en date réalisée avec deux jeunes femmes du clan Hayashi ne s'était pas soldée avec un succès mémorable. Pour être plus précis. Le Chaos avait même régné au sein du groupe, faisant très souvent douté le jeune promu. Alors il espérait se rattraper, mais surtout retrouver sa confiance en lui-même qui avait un temps fait sa plus grande force.
Et la mission qu'il allait recevoir allait être parfaite pour cela.


En soit, elle n'avait rien de bien fantastique, une petite mission diplomatique agrémentée d'une simple livraison d'un lettre cachetée. Le Rakuzan ignorait le contenu de cette lettre et il ne le connaîtrait sans doute jamais, mais sa mission le porterait jusque dans les terres boisées du Pays du Bois.
Sa route serait donc longue peut-être dangereuse, car il ne pouvait garantir sa sécurité en terres inconnues. Elle lui faisait découvrir du pays et ne serait au final qu'un apport d'expérience de grande importance où ses facultés d'adaptation à un environnement inconnu seraient testées hardiment.


N'ayant pas prévu un voyage si long, il repassa chez lui afin d'emporter avec lui quelques provisions. Son trajet allait durer plusieurs jours et ne pouvant certifier qu'il trouverait de quoi festoyer, il ne pouvait se permettre une erreur si grossière d'oubli de nourriture.
C'est donc équipé d'un sac à dos et vêtu de sa toute récente tenue de Chûnin qu'il quitta le village caché des Feuilles.
Son trajet le mena d'abord au Nord du Pays du feu dans le Montagne Mori desquelles débutait le long courant d'une rivière d'eau pure.
Il avait vu sur un carte que cette même rivière pourrait le conduire jusqu'à Ki no Kuni s'il parvenait à la suite durant tout son voyage.


Le cadre était idéal, le soleil printanier était au rendez-vous et les poissons de la rivière donnaient en avant-première le spectacle de leurs sauts acrobatiques synchronisés.
Voilà plus d'une demi-journée qu'il était parti lorsque la pluie s'abattit sur lui. Telles des trombes d'eau, ces gouttes de plus amères le trempèrent en seulement quelques instants, le visage ruisselant et les vêtements tout bonnement trempés. Il venait de pénétrer dans le premier Pays de son voyage. Un pays où la tristesse du ciel régnait en maître sur les êtres vivants y demeurant.
Craignant de perdre son chemin, il trouva un abri de fortune sur une paroi rocheuse de quelques mètres de haut où il passa la nuit.
Le lendemain, la pluie n'avait toujours pas cessé, mais le plus gros de la tempête pluviale semblait passé. Il était temps de se remettre en route.


Son passage à Ta no Kuni fut une découverte éblouissante, partout aux alentours des rivières s'étendant à perte de vue. C'est d'ailleurs dans ce même pays qu'il pu déguster le succulent riz local avant de reprendre sa route jusqu'à la nuit tombée.
Il s'arrêta à la frontière des deux pays et demeura installé dans un arbre durant la nuit suivante.
Son sommeil n'avait pas été optimal ces deux derniers jours, mais il fallait s'en contenter. Le soleil annonçait en ce nouveau jour une belle journée qui permettrait sans doute de faire définitivement sécher les vêtements du Rakuzan.
Satochi profita de l'aurore et de la tranquillité matinale pour prendre un bain dans la dite rivière qu'il avait tâché de ne pas perdre de vue. Il commençait à sentir le chien mouillé, une odeur pas très alléchante lorsque l'on s'apprête à rencontrer un client, mais après s'être détendu dans cette eau douce et pure, Sato' était enfin prêt à rejoindre sa destination.


Perdue au milieu de la forêt. C'est ici qu'il trouva l'imposante bâtisse qui lui avait été indiquée. Au-dehors, des gardes surveillaient les alentours. Le coin avait l'air pénible, y vivre devait être plaisant.
Il fit son apparition devant les gardes et n'eut pas vraiment besoin de se présenter en masse.


- Bonjour Messieurs, Rakuzan Satochi, shinobis de Konoha, je suis ici pour porter au Maitre de ce lieu une lettre qui m'a été demandé de lui transmettre.

Le simple nom évoquant le village ninja ainsi que le bandeau que portait le brun sur son front avait suffit à valider son entrée en ces lieux.
L'intérieur était tout aussi plaisant à voir que l'extérieur, l'homme visant ici de réputation importante semblait être un homme qui ne manquait de rien.
Ce furent deux gardes qui le conduire dans une grande salle où se tenait au fond de cette dernière un coup de deux personnes.
L'une d'elles, un grand et gros bonhomme dégoutant suant comme un porc se tenait avec prestance, à ses côtés, une jeune, une très jeune fille bien plus jeune que Satochi lui-même se présentait magnifiquement vêtue apportant un peu de lumière à cette pièce morbide qui plaisait guère au Konohajin.
L'homme en question, ce certain Guiraissu s'adressa alors au brun lui souhaitant la bienvenue en ces lieux.


- Tout s'est très bien passé répondit le Rakuzan avec respect en inclinant son buste. Le passage chaotique par Ame no Kuni mise à part bien entendu ajouta-t-il décontracté.

Il poursuivit ensuite en se présentant.

- Je suis Rakuzan Satochi, du Clan Rakuzan de Konoha, merci de m'accueillir ainsi chez vous Guisaissu-dôno.

Mais en dehors de ces belles paroles, c'est sur la jeune fille que se porta l'attention de Satochi, la différence d'âge était évidente. Une atrocité et une beauté prononcée malgré une âge juvénile. Avait-il devant lui le fruit d'une alliance arrangé. Si tel était le cas, c'était une bien triste histoire dont le principe était difficilement acceptable pour le Rakuzan.
L'Ère Féodale était révolu, ne serait-il pas temps pour que ces traditions disparaissent à jamais ?

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Message(#) Sujet: Re: Un passé de chien [Rakuzan Satochi] Un passé de chien [Rakuzan Satochi] EmptySam 7 Mar 2015 - 22:44

Rakuzan de Konoha, Satochi de son prénom. Un homme respirant la puissance, la vaillance, la liberté. Ce que je l’envie, être abandonné à faire ses propres choix et choisir ses propres actions. Mener une vie sans aucune autorité extérieure, avoir un boulot pour subvenir aux besoins nécessaires à la survie. Avoir des amis, rigoler des détails les plus inutiles de la vie quotidienne. Et puis, pour les plus chanceux, rencontrer une personne spéciale, vivre une aventure avec elle puis fonder une histoire heureuse sans fin – jusqu’à ce que la mort les sépare. Le Shinobi racontait son voyage au seigneur, je perdis mon sourire angélique alors que ces pensées affluaient dans mon esprit, me rappelant ô pourquoi le destin a décidé de me donner une telle épreuve à surmonter – est-elle surmontable, pour commencer ?

Le Konohajin porta son regard de charbon sur moi, mais je ne réagis pas, ni me ressaisissait. Mes prunelles écarlates se perdirent dans ses sombres joyaux. Est-ce de la compassion que je détecte ? J’aimerais tellement lui dire que s’il a le cœur assez froid pour accomplir une faveur sanglante, qu’il me coupe la gorge pour que tout se termine une bonne fois pour toute. Je pourrais effectivement réaliser cette tâche moi-même et ce, depuis fort longtemps. Hélas, le courage me manque et rare sont les jours où je manipule les objets coupants. Encore heureux si nous, les esclaves, mangeons notre repas avec des ustensiles en plastique. Ce n’est pas le désespoir qui manque, je pourrais tenter de me taillader les veines à l’aide de mes ongles. Pourtant, une utopie d’espoir me garde sur le droit chemin. Souhait inutile ou bien futur assuré, je n’en sais rien.

  • Fort bien ! Heureux que vous soyez arrivé ici sain et sauf, Rakuzan-san. Je vous remercie du déplacement occasionné. N’empêche, je vous invite à rester plus longtemps et à reprendre votre route demain !


Mes sourcils haussèrent. Lui, rester ici pour la nuit ? Ces mots me sortirent obligatoirement de ma réflexion. N’empêche, pourquoi cet homme propose à un allié de l’autorité du Feu à se reposer ici, où toutes sortes d’activités illégales sont d’actualité ? Est-ce pour conserver son image aux yeux du village de la Feuille ? C’est un pari risqué… Une étincelle germât dans mon regard. C’est une situation que nous, les servantes, pourrions prendre avantage, d’un moyen ou d’un autre. Sans que je le sache, mon expression faciale avait drastiquement changé, passant d’une fausse joie à un sérieux olympien. Ce fut l’obèse qui me ressaisissait lorsqu’il reprit de nouveau la parole.

  • Ciel ! Le dîner sera plus délicieux avec vous à la table. L’on servira le foie gras ainsi que les truffes. Si vous avez une quelconque demande, dîtes-le je vous prie ! Que dîtes-vous donc de cette idée, ma chère ?


Guraissu tourna la tête vers moi et me présenta le plus beau faux sourire que j’ai vu de ma vie. Ses yeux ne déconnent pas, il me transmet clairement le message que, si je m’oppose, alors je peux dire adieu à mes pieds. Je vois la sueur dans son dos dégoulinée. C’est la peur, apparente sur mille fronts. Alors, même les hommes de pouvoir ont peur ? Je reste un moment dubitative, admirant la crainte cachée sur le visage de mon ennemi juré. Il transpire l’anxiété. Et ça me fait plaisir. Ça me comble tellement de joie – une première fois en décennie – que le sourire que j’offre au Konohajin est sincère.

  • Oui. Ça me ferait également plaisir si vous resteriez au moins pour dîner.


Ô seigneur de ces terres dans ce trou perdu de Mori no Kuni. Mieux vaut prendre tes précautions, cacher les autres filles et garder à l’œil ce Shinobi jusqu’à ce qu’il quitte cette demeure. Tant qu’il est là, une épée de Damoclès lévite au-dessus de ta piètre tête.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé de chien [Rakuzan Satochi] Un passé de chien [Rakuzan Satochi] EmptyDim 8 Mar 2015 - 2:18


Face à ce drôle d'individu dont le titre est pourtant "Seigneur", Satochi reste impassible, ni trop froid ni trop mielleux, il se contente de son sérieux naturel. Il est ici sous-ordre de mission. Le reste n'a que peu d'importance.
Pourtant à l'intérieur, son esprit cogite, comment un type pareil a-t-il pu se retrouver à la tête de telles terres ?
Il disposait d'un environnement magnifique où n'importe lequel des mortels souhaiterait demeurer. Mais avec le physique du Seigneur, le paradoxe était vite fait.


Ce bougre avait sans doute très bien vécu jusqu'à présent, et la jeune fille frêle à ses côtés n'était peut-être rien d'autre qu'un simple bien pour lequel il avait dépensé quelques sous au fermier du coin. Une chose que Sato' ne comprendrait sans doute jamais, mais qui semblait hélas faire encore partie du quotidien, de cette classe sociale.
D'autant plus que dans de cas précis... Il y avait bien une personne à plaindre et cette dernière n'était en rien le Seigneur.
Grand, Gros et moche accompagné d'une jeune fille fine et assurément jolie dans cette robe élégante. Pourtant quelques chose avait troublé Satochi lorsque comme par hasard les yeux du brun et de la jeune femme s'étaient croisés. Un échange bref où le Rakuzan avait pu détecter une sorte d'errance, de dérive dans ses yeux lumineux d'un rouge intense.


Mais que pouvait-il bien faire ? Rien qui soit dans ses cordes juridiquement parlant. De plus... Il n'était pas venu ici pour régler les incohésions d'une couple dont tout les opposaient initialement.
Le brun commença alors à se diriger d'un pas lent et posé en direction de l'estrade où se trouvaient Guraissu et sa compagne, tout en sortant de la veste de Chûnin un rouleau de parchemin qu'il tendit au Seigneur Guraissu.
Sato' ressue une invitation fort intéressante lorsque le maître des lieux l'invita à passer la nuit dans cette gigantesque demeure.
Bien de Gros et particulièrement détestable, il semblait néanmoins avoir le sens de l'hospitalité, toutefois vue d'ici, sa charmante compagne était décidément bien trop jeune. Même pour un mariage arrangé. Ce monstre hideux surpassant les Akimichi en taux de graisses par centimètres étaient vraiment quelqu'un de la pire espèce. Pauvre jeune fille... le Rakuzan la plaignait beaucoup.
Ceci dit, on ne refuse pas du foie gras et des truffes... C'est contre nature et tellement rare à Konoha que le brun ne pouvait simplement pas laisser passer cette occasion, toutefois, il resterait malgré cette hospitalité sincère bien que baignant dans le jus d'anxiété très attentif à ce qui se passerait autour.


- Pour être tout à fait franc mon Seigneur, je ne refuserai pas d'avoir accès à la chambre que vous avez décidé de m'attribuer afin de m'y faire couler un bain... Trois jours de voyage d'ici à Konoha, même en se baignant dans l'eau de la rivière, nous ne pouvons pas réellement appeler cela de la propreté... Et je me dois d'être présentable au dîner de ce soir en votre compagnie et celle de votre compagne ... accorda le Rakuzan d'une seule traite.

Mais ce qui rendit particulièrement heureux Satochi fut ce petit visage qui s'était illuminé et qui avait quémandé à ce que le Chûnin reste pour le repas. Le brun eu alors une idée assez intéressante pour mener sa propre petit enquête curiosité.

- Par la suite, s'il m'est possible de le faire, j'aimerais visiter votre somptueuse propriété et profiter du soleil à l'extérieur... Avec votre autorisation Guraissu-dono peut-être que votre Dame pourrait me servir de guide et profitait-elle aussi de ce beau temps.

Cette question pourrait s'avérer étrange, c'est pourquoi il avait fait son maximum pour demeurer le plus neutre possible. Mais le Gros lard n'avait pas vraiment de raison de s'y opposer, Konoha et ses terres étaient proches. Le Rakuzan serait, sans aucun doute, capable d'assurer la sécurité de cette jeune Dame. Mais quelle que soit la réponse du Seigneur, Satochi n'en avait pas finit avec sa curiosité.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé de chien [Rakuzan Satochi] Un passé de chien [Rakuzan Satochi] EmptyMer 11 Mar 2015 - 20:39

Citation :
Je continue le RP en tant qu'Hayashi Sera

C’est avec grand plaisir que le Konohajin accepta l’abrupte invitation du maître des lieux, sous le prétexte qu’un bain après un long voyage ne lui fera aucun mal. J’eus du mal à dissimuler ma joie lorsque mon encéphale assimila ces mots, tout comme ce fils de pute qui a de la difficulté à calmer ses nerfs. On pourrait jurer qu’il va craquer d’un moment à l’autre. Si un peu plus de pression lui est appliqué sur les épaules, il perdra le peu de calme qu’il réussit à maintenir. Qu’importe. C’est la chance d’une vie qui se présente à moi – pour nous. Cette hospitalité coûtera cher au seigneur. Néanmoins, je crois que je me réjouis un peu trop rapidement. Si ce tas de graisse prend l’initiative de faire une telle proposition au Chûnin, alors cela signifie qu’il a entreprit des mesures pour ne pas que son réseau d’esclavage soit dévoilé ou trouvé. Comment se prendra-t-il, alors que des dizaines de servantes parcourent le manoir en ce moment même, accomplissant diverses tâches de ménage ?

L’homme parla à nouveau, m’obligeant à sortir de ma réflexion et mettre de côté mes soucis. Il a une requête à faire, en réponse à la proposition de Guraissu. Il semble intéressé à visiter le magnifique palais. Oui, ce n’est pas mauvais. S’il parcourt les nombreux corridors de la propriété, alors avec une infime chance, alors que peut-être verra-t-il quelque chose de louche. Encore faut-il que l’énorme monstre autorise sa visite dans les zones du bâtiment les plus susceptibles d’attiser sa curiosité, ce qui n’arrivera certainement. Toutefois, la chance semble me sourire. Le prénommé Satochi demanda à être accompagné. Il me fallut un instant pour saisir qui est-ce qu’il nommait « Dame ». Je fus tout aussi surprise que le seigneur. Je vis sa main serrer fermement l’extrémité de son trône. Il est à bout, il ne reste plus que de pousser un peu plus le bouchon.

  • Ce serait un honneur de vous tenir compagnie lors de votre visite, Rakuzan-san.


Je sentis plusieurs regards noirs se poser sur ma personne, en particulier celui de la boule de gras. Avant qu’il ne refuse et trouve une excuse, je me devais de prendre ce risque. À présent, il ne peut plus refuser. Il reprit un semblant de calme et répondit joyeusement à la demande de son invité.

  • Certes ! Vous pouvez commencer à visiter le jardin tandis que le soleil est toujours haut dans le ciel. Prenez votre temps, je ne veux point que vous vous sentez presser. Mes gardes vous montreront le chemin.


Effectivement, mieux vaut commencer par le jardin. Les servantes s'occupant de cette partie du lieu le font direct au levé du soleil, alors elles ont terminées depuis fort longtemps. Et ça lui donne ainsi la chance d'organiser et de cacher ce qu'il souhaite à tout prix cacher. Un fin sourire narquois se dessina sur le recoin de mes lèvres. Seul à seul face à ce Shinobi, je pourrais lui expliquer la situation dans laquelle je suis prisonnière. Et dans laquelle il vient de s’embarquer, malencontreusement. C’est dommage pour lui. En un certain sens, je l’utilise tout bonnement comme un moyen. Sans attendre l’autorisation du seigneur, je descendis les quelques marches du trône pour me positionner face au soldat de la Feuille et lui offre un sourire sincère.

Bon Dieu, je crois que plus tard, je vais manger une sacrée fessée. Et si tout échoue, ce sera la mort.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé de chien [Rakuzan Satochi] Un passé de chien [Rakuzan Satochi] EmptyJeu 12 Mar 2015 - 19:14


Face à l'innocente demande faite par le jeune homme le Seigneur des lieux ne pue refuser. Toutefois avant que son hôte ne lui accorde sa bénédiction, quelques étranges évènements s'étaient produits. À commencer par la réaction du grassouillet qui s'était comme figé l'espace de quelques instants sur son trône qui en fin de compte n'en était pas vraiment un puisqu'il n'était pas Roi. Il avait semblé hésiter agrémentant un peu plus la sensation du malaise qui se dégageait de sa personne depuis le début de leur entrevue.

L'évènement déclencheur ? La réponse positive de la jeune femme qui semblait heureuse d'être chargée de faire la visite du brun.
Seuls éléments auxquels il n'avait pu accéder restaient sa chambre et son bain. Un simple oubli ou bien une ruse pour tenir le Rakuzan le plus longtemps possible à l'écart de l'intérieur de la bâtisse ? Sato' ne pouvait en être certain, néanmoins ce gros plein de lard était de plus en plus étrange.
C'est alors qu'il fut rejoint par la compagne de Guraissu qui lui offrit un sourire radieux.


Elle lui emboîta le pas, et c'est en suivant la jeune femme que le Rakuzan sortit de la Grande Salle. Pendant plusieurs minutes pas un mot fut échangé. Sato' et la Dame se contentaient d'arpenter des couloirs sinueux qui se ressemblaient tous.
Un vrai calvaire pour s'y retrouver, mais le brun profitait de la décoration en silence.


Ils finirent par arriver sur une immense terrasse qui débouchait sur une pelouse verdoyante et admirablement bien taillée. Elle s'étendait à perte de vue et semblait n'avoir pour seule frontière que le bois des environs. L'air était frais, il y faisait bon vivre. Vivre dans cet endroit devait vraiment être quelque chose d'exceptionnel. Malgré l'apparence du maître des lieux, sa compagne était plutôt bien tombée. Il était hideux, mais désespérément riche. Le monde était parfois injuste et bien souvent la richesse l'emportait sur la beauté.

Après plusieurs minutes de marche à travers le bois somptueux qui entourait la demeure, les deux protagonistes arrivèrent près du lit de la rivière. Le cadre était idyllique et par endroit, ce coin inconnu jusqu'alors du Rakuzan ressemblait beaucoup au Paysage où il avait grandi dans les contrées du Pays du Feu.
Il marqua une courte pause, avant de plonger son attention sur sa guide à laquelle il n'avait pas vraiment accordé la moindre discussion jusqu'à cet instant.


- Votre époux et vous avez une superbe propriété... Cet endroit me rappelle beaucoup les environs de Konoha... La nature est tout de même fantastique, vous ne trouvez pas ?

Il dit cela d'un calme olympien avant de poursuivre avec plus de gaieté dans ses mots.

- Comment vous êtes, vous retrouvez ici ? Vous avait grandi dans le coin ?

Cette question était certes un peu plus personnelle, mais quitte à rester une nuit dans la demeure de Guraissu alors autant repartir au village caché des feuilles avec de nouvelles connaissances.
Et c'était ce que Satochi comptait faire avec la compagne de son hôte en espérant que cette dernière ne se braquerait pas à la première question posée.

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