Libre et à tous:

- « Par la palissade, mon chou. » Lui répond une voix suave. La belle blonde agrémentée d’une mèche rose s’approche de Mikami et se présente à lui d’une légère caresse sur la joue. « Chōchō, officier du Buki. Enchantée. » Et malgré ses airs d’oisillon perdu, le chakra qu’elle dégage révèle à qui sait le percevoir toute la puissance dont la jeune femme est capable.

- « Les contremaitres ont déjà fait en sorte que l’ensemble du terrain soit propre aux travaux. » D’un claquement de doigt, accompagné d’un « Mon mignon, la carte. » Elle déplie le rouleau que vient de lui tendre son assistant puis présente à Mikami et les autres le cheminement que devra suivre la barrière de bois.

- « Je suis sûre que chacun fournira le meilleur de lui-même. N’est-ce pas ? » Son regard plonge dans celui du jeune shinobi à la recherche d’un acquiescement. Puis fournit quelques indications de plus avant de s’y mettre, elle aussi. Après tout, les supérieurs l’ont envoyée pour qu’elle supervise, les mains dans la boue s’il le faut. Alors elle obéit, et avec joie. Car la bureaucratie comme la paperasse n’ont jamais représenté pour elle un quelconque objectif ni idéal à atteindre. Le terrain, il n’y a que ça de vrai.

Récupérant ainsi de la corde rouge et quelques pieux d’une vingtaine de centimètres dont elle en distribue une partie à Mikami, elle débute le tracé. Elle plante, elle enroule, elle tire, elle avance de quatre enjambées puis recommence. La limite se dessine alors en pointillé. Des pointillés qu’il faudra suivre en positionnant les gros rondins. Remontant la tête par-dessus l’épaule, elle interpelle les derniers hommes restés sans bronchés. « Va falloir vous y mettre les cocos si vous ne voulez pas que je vous botte le cul. Et croyez-moi, vous ne le voulez vraiment pas ! » Aussitôt menacés, aussitôt au travail. Non, il ne vaut mieux pas qu’ils l’énervent… .

Spoiler:

- Va falloir vous y mettre les cocos si vous ne voulez pas que je vous botte le cul. Et croyez-moi, vous ne le voulez vraiment pas !

- Ando !

hrp:

Depuis maintenant quelque jour, les nouvelles sur l'amélioration des défenses du shukai s'était répandu tout comme le fait qu'un maximum de bras allaient être les bienvenues. Il était donc évident qu'en tant que Samui mais surtout en tant que membre de shukai j'aille mettre la main à la pâte à ma façon car soyons franc, ce n'est pas avec mes petits bras de gringalet que j'allais être une aide énorme, toutefois une aide reste une aide. Je m'y étais donc rendu mettant de côté missions et entrainement pour aujourd'hui car soyons franc, la défense est une chose primordiale si on veut que le shukai perdure et si l'on veut pouvoir mieux se défendre en cas d'attaque à venir.

Enfin bref, je m'étais donc dans un premier temps chargé de transporter les caisses de matériel d'un endroit à l'autre pour éviter aux différents ouvriers de devoir se déplacer et leur faire gagner du temps mais les différents aller-retour se montraient assez épuisants sur le long terme surtout que ma frêle corpulence ne me permettait pas une grande endurance dans mes petits bras de maigrichon. Tout était maintenant transporté et il allait falloir nous attaquer à la palissade, du moins d'après les indications d'une femme du buki qui semblait mener les opérations. Je l'écoutais attentivement observant alors avec un intérêt particulier et c'est d'un hochement de tête que je répondais à sa question comme tous les restes des travailleurs présents. Je me mettais immédiatement au travail commençant moi aussi à délimiter une partie de la palissade en allant piocher dans le matériel et je mets au boulot riant lorsqu'elle reprend une partie des fainéants avant de remarquer seulement maintenant qu'un homme est resté allongé là-bas. Je ne comptais rien dire mais il allait surement se faire taper sur les doigts. Une fois fini, je me redressais observant alors un Shinobi employé le raiton pour creuser les tranchées ce qui n'était pas une si mauvaise idée. En revanche je ne pourrais pas en faire de même car ni le hyôton, ni le suiton ne serait utile dans cette circonstance. L'un des charpentiers m'appelait alors pour l'aider à porter l'un des piliers qu'il allait installer suite au travail de l'utilisateur de ration et en suivant les indications du grand monsieur costaud, je l'aidais alors à bien l'installer et allais alors en chercher d'autre essayant tant bien que mal d'en soulever un second. Tant bien que mal. Très mal.

"Quelqu'un peut m'aider ?"

Oui car définitivement ces pilliers étaient vachement lourdpour une seule paire de bras.

Tout le monde avançait efficacement, chacun savait ce qu'il avait à faire et le faisait sans vraiment rechigner. C'était tout de même assez important puisque nous parlions bien de la sécurité du shukai. Mon rôle à moi n'était pas très précis mais j'agissais plus comme un assistant, transportant le matériel et aidant quiconque avait besoin de moi. Seulement certains ouvriers ne prenaient pas en compte mon petit gabarit et me demandaient de porter des choses bien trop lourdes pour moi, c'est pourquoi j'avais demandé de l'aide à porter ce pilier. C'est finalement Ando qui vint m'aider à le transporter puis la palissade dans notre zone fut presque fini.

"Merci de ton aide"

Je revenais au centre du chantier voir s'il restait des choses à apporter ici et là quand je vis une femme saluer... je ne sais qui. Je misais alors sur un bonjour général et c'est poliment en m'approchant d'elle tout en gardant le sourire que je la saluais.

"Salut"

Bien que j'adore faire de nouvelle rencontre surtout de la gente féminine et de mon âge, je n'étais ni là pour ça ni de ce style, à ne pas réfléchir convenablement. Elle semblait plus ou moins de mon âge et pourtant plus athlétique que moi ce qui en soi pourrait être vexant et me faisait penser que je devais vraiment, me mettre aux exercices physiques. Je préférais donc reporter mon attention sur ce qu'il me reste à faire. C'était ça le souci, chacun n'avait pas des ordres précis et moi, je préfère que les ordres soient clairs plutôt que d'avoir à faire "tout ce qui peut te rendre utile." Lorsque la demoiselle demanda si quelqu'un avait besoin d'aide, je haussais les épaules avant de retourner vers les deux trois pilier restant alors qu'Ando semblait gérer les deux bestioles volantes non identifié. Je préférais d'ailleurs ne pas trop me poser de questions car je savais que je pouvais m'attendre à tout.

"Dis s'il te plaît il faudrait qu'on emmène les deux trois poutres restantes pour finir la palissade aux ouvriers là-bas, tu peux m'aider car franchement seul c'est galère."

Je pointais du doigt les ouvriers avant de soupirer en me sentant faible. Mais je pense que même quelqu'un de très costaud aurait du mal à soulever cela seul quoique de toute façon, qu'elle m'aide ou non je devrais me débrouiller à moins qu'Ando ne revienne à ma rescousse. Je ne voulais pas perdre de temps puisque nous allions ensuite passer à la construction de nouvelles tours de sécurité et cela allait demander de l'aide de chacun. Je me disais donc que comme elle venait d'arriver, elle souhaiterait sans doute qu'on lui explique ou on en est malgré les ordres.

"On a presque fini la palissade et là, on va s'attaquer aux tours de guet donc ils auront surement besoin de toi là-bas."

Je répondais ainsi à sa question posée quelques minutes auparavant et à laquelle je ne crois personne n'avait répondu.

- Comment ça marche ?
- Tu mets tes mains là, sur les sceaux, et tu uses de ton affinité comme pour n'importe quel jutsu. Pas besoin de changement de forme, tu n'as à te concentrer que sur le changement de nature de ton chakra. Le reste, c'est la machine qui s'en charge.

Spoiler:

J'étais motivé à aider pour la construction du chantier mais il fallait me rendre à l'évidence, mes petits bras chétifs n'étaient pas d'une grande aide et une seconde paire de bras ne serait pas de refus d'autant plus que mon hyoton n'était visiblement pas adapté aux construction. Bah oui, la glace, ca fond. Et c'est là que cette jeune femme tomba du ciel en demandant ce qu'elle devait faire. J'allais alors vers elle en souriant puis je lui proposais de m'aider à emmener les poutres aux ouvriers, rien de bien compliqué non plus et celle-ci accepta. Je ne perdais pas plus de temps et j'attrapais l'une des extrémités d'une poutre et elle l'autre et nous les emmenions donc, l'une après l'autre jusqu'à la dernière.

"Ça va aller ."

Après m'être assuré une dernière fois qu'il allait bien, car c'était l'une de mes rares vraies connaissances, je posais ma main sur son épaule de manière amicale et je partais aller voir si les ouvriers avaient besoin de moi. Sait-on jamais? Je priais que je n'aie pas encore à transporter des objets d'un endroit à un autre mais s'il le fallait je le ferais, quoique je donnefai n'importe quoi pour partir en mission, là, maintenant. Finalement, l'un des charpentiers me demanda que je maintienne la poutre pendant qu'il la travaillait et à l'installer puis un autre à transporter des objets à nouveau. Bon sang, je ne suis pas un oiseau voyageur d'autant plus que je n'avais pas l'impression de servir à grand-chose. C'est assez frustrant comme situation mais je serrais les dents et je faisais ce qu'on me demandait. La journée allait-elle bientôt être finie ? Ne voyant que je n'avais plus rien à faire de précis, je me décidais à rentrer chez moi après avoir salué les ouvriers près de moi. Au moins, je ne trainerais plus dans leur pattes et je les avais un peu aidé. C'était l'essentiel.

[HRP: désolé du retard, je n'avais plus le net]