Nombreux sont ceux qui utilise le mot « aveugle » trop légèrement à mon goût. La colère est aveugle. Le bonheur rend aveugle. L'amour est aveugle. L'amour est aveugle. L'amitié ferme les yeux. Savent-ils au moins ce que cela fait d’être aveugle avant de sortir des phrases de ce genre ? Savent-ils l’effet de ne pas voir une once de lumière traverser ses globes oculaires peut-il faire ? Savent-ils que cela fait-il d’être plongé dans l’obscurité la plus complète jour et nuits. Les aveugles ne sont guère les plus ignorants au monde. Les hommes ne faisant confiance qu’à un seul de leur sens ne valent guère plus qu’un chien sans flaire. Je m’assume complètement et ne dénigre en rien mon état. Je suis aveugle certes, mais cela ne m’empêche guère d’apprécier la beauté de la vie. Ressentir les rayons d’un soleil levant et l’écoute d’une brise fraîche est d’autant plus satisfaisant les yeux fermés mais le cours ouvert que les yeux ouverts en ayant le cours fermé.

Un nouveau jour se levait sur cette cité digne des anges qui avait sut recueillir le jeune garçon, que j’étais, lorsqu’il en avait le plus besoin. Les rayons solaires pénétraient ma chambre et venaient se frotter contre ma peau vidée de toute son énergie, après cette nuit glaciale. En hauteur et la saison hivernale approchant à grands pas, les nuits douces et fraîches se faisaient de plus en plus rares, laissant ainsi placent à des nuits arides et glaciales. Chaque matin était une joie retrouvée. Recouvert d’une épaisse couche de laine faisant office de couette, je la fis glisser lentement le long de mon corps puis déposai un pied-à-terre Une nouvelle journée s’ouvrait et le sentiment d’aventure trainaite dans l’air. Cela faisait presque une année que j’avais rejointe les rend du Shukai, j’étais encore indécis concernant l’affiliation à prendre au sein de la cité.

Un an que j’étais entouré de personnes de tous types. La sociabilité n'étant guère mon fort, je me n'étais guère mélangé. Seul quelque personne n'avait eu l’honneur de pénétrer dans mon cercle d’amies. Comme chaque matin, je me dirigeai vers la porte, mis un genou à terre et balayai ma main de droite à gauche sur le sol à la recherche d’objets étrangers à la pièce. Aujourd’hui, une lettre fut glissée sous la fente de ma porte. Toutes les personnes susceptibles de m’envoyer une lettre savaient que je n’avais guère la possibilité de lire une lettre normale. C’est la raison pour laquelle, passant ma main dessus, je déchiffrais les petites bulles tactiles gravées sur cette lettre. C’était du braille… La seule écriture que je comprenais. Cette dernière stipulait que j’avais été assigné à une mission de rang C en coopération avec un dénommé Sairyo Hiko.

Je n’avait aucune idée de la manière cela allait se dérouler. Il faudra que je sois un peu plus communicatif à l’évidence… Mais il ne fallait pas trop exagérer. Mon bandeau aux yeux, tout mon matériel à leur place respective. Je me dirigeais donc au point de rendez-vous… La porte principale. Le vent claquant dans mes vêtements, arrivé à destination, je sentis la présence d’une personne étrangère à mon cercle de connaissances. Se pourrait-il que ce soit mon partenaire sur cette mission. Pour en être sûre, je m’avançai devant lui, du haut de mes 18 ans, presque 19. Mes mains positionnées au niveau de sa tête, je scannai littéralement son visage avec ces dernières. Quelques secondes plus tard, ayant eu confirmation qu’il s’agissait bien de mon partenaire, du fait de la description détaillée faite de ce dernier dans mon délivré de mission, je me dirigeai vers notre nouvelle destination…La ferme !

Nous traversions les champs et les forêts, toujours plus vers le sud. Le chemin qui menait à la ferme était long. Il fallait donc s’armer de patience. Pour cette mission sans grande importance, on m’avait assigné un jeune garçon. Cela faisait bien une vingtaine de minutes où je pouvais voir sa crevante envie de dire quelques mots, même si j’étais aveugle. Comme le proverbe le disait bien, la parole est d’argent, mais le silence est dors. Ce dernier après une bonne vingtaine de minutes semblait se réveiller d’un doux rêve pour pouvoir me demander si j’étais bel et bien son partenaire de mission. À se demander lequel d’entre nous en était, visuellement parlant, réduit. La jeunesse… La jeunesse. Un peu Crazy mais je me retrouvais bien parmi eux. Si l’on comptait bien, je ne devrais guère avoir l’âge que je reflète aujourd’hui.

Enfin, bon… Cela étant dit que je ne pris point la peine de lui répondre. Un seul sourire aux coins des lèvres, je pense, suffis à le convaincre. Marchant à travers les plaines rocheuses du pays de la roche, le chemin menant vers la ferme, annexé par ce prétendu groupe criminel, les chevaliers solaires, était long et fastidieux, d’autant plus si aucun d’entre nous n’avait assez d’imagination pour trouver un simple sujet de conversation. De ma très courte expérience avec le social et le monde qui m’entour, j’étais le plus mal placer pour en dénicher un de sitôt. Après quelques minutes, nous arrivions enfin à bon port. Nous pouvions apercevoir du haut d’une colline, ladite ferme. Arrivé à destination, il nous restait plus qu’à élaborer une stratégie d’approche. Nous ne savions rien de la situation du fermier et de sa famille. Le jeune garçon qui m’accompagnait fit une remarque constructive et très utile. Étant aveugle, je n’aurais pu guère distinguer ce que ce dernier avait pu voir.

Deux bandits se trouvaient dors et déjà au seuil de la porte de la demeure. Son sens de l’analyse a pu clairement et distinctivement repérer les anomalies. Mon regard qui depuis était détourné de ce gamin se tourna très sèchement en sa direction, l’air souriant.




Reflechissant dors et déjà à un plan d’attaque, mon esprit se mit sur les railles en 4e vitesse, en attendant la réponse de Sairyo.

Meme etant aveugle, je savais que l’importance que je venais d’attribuer à ce jeune gamin avait suffi à lui redonner le sourire. Mais trêve de bavardage, selon les informations données par Hiko, il y avait deux mecs louches postés à l’entrée de la maison. S’il s’agissait bien des « chevaliers solaires », il fallait être très prudent. On ne sait jamais. Il ne fallait pas ce jeter directement dans la gueule du loup sans pour autant avoir un plan bien préparé derrière la tête. M’ayant averti de n’être aucun secours question combat, il fallait que je réfléchisse à un plan beaucoup plus subtil, qui nous permettra de localiser le fermier et sa famille. Mon plan se m’était en place à chaque pas que nous faisions en direction de ces individus. Une atmosphère d’assurance régnait en moi.

Arrivé à leur niveau, l’un d'eux articula une phrase qui me semblait être une autre. Malheureusement, c’était bel et bien notre langue. Pour je ne sais quelle raison, les deux hommes se mirent à rirent. Quelle bande d’imbéciles. Reprenant mon calme et essayant de ne rien laisser paraître, tout naturellement je leur expliquai les motifs, bien sûrs, fictifs de notre venue. Nous faisant passer par des amis du fermier, et venue pour l’aider à planter ses graines pour la nouvelle saison à venir, ces derniers, aussi mal élevés soient-ils, nous invitâmes à l’intérieur. Aussi avoir franchi le seuil de la maison, une énorme douleur au niveau de la nuque se fit sentir, puis ce fut le noir complet. Vo, devez sans aucun doute vous demander si cela faisait partie du scénario. Ne vous inquiétez pas, tout est sous-maître.

Comme dit comme fait, reprenant conscience, je cherchais à savoir, à voix basse, si mon coéquipier était remis son choc… J’aurai sans aucun doute dû le prévenir, n'est-ce pas ? Comme à ce que je m’attendais, ces truands nous avaient enfermé au même endroit que le fermier et sa famille. Je pouvais l’entendre me parler pour m’aider à reprendre mes esprits. Cet homme ayant perdu tout espoir de libération, me demanda, quel était le motif de ma présence ici. Sans trop tarder, je lui déclinai ma vraie identité, toujours en essayant de rester discret. Ce dernier fut en même temps surpris de ces aveux mais également très soulagé. Sa femme qui en avait les larmes aux yeux n’y croyait plus du tout. Enfin, vue sur un autre angle, cette opération sauvetage avait déjà très mal débuté, mais cela n’était pas sans compter la suite de mon plan. C’était sans compter également le réveil de la marmotte qui me faisait office de coéquipier.



Soudain, la porte d’entrée claqua laissant entrer les « chevaliers solaires ». Il était au nombre de trois. Les deux brutes étaient allées chercher leur chef… La deuxième partie de mon plan consistait et se résumait en deux mots. Sauvetage-Castagne

Ces bandits pensaient réellement qu’ils auraient fait le poids contre des ninjas ? Ils avaient, certes, des muscles et tout l’arsenal pour causer des dégâts physiques, mais moi j’avais quelque chose que ces brutes de la dernière espèce ne possédaient guère… Un cerveau. Ce dernier m’avait emmené et détaché du groupe sans se poser une seule fois la question de savoir qui nous étions et si cela était raisonnable de laisser un intrus sans surveillance. Ils m’emmenèrent donc dans une petite cabane assez reculer de la maison principale, mais pas assez pour la perdre de vue. Pensant m’avoir attaché dès le départ, ces bandits ne vérifièrent point que j’étais bel et bien poings et main liés… Grave erreur. Pourquoi m’avoir séparé des autres ? Pourquoi moi en particulier ? Ces derniers me jetèrent à l’intérieur de cette cabane, puis fermèrent la porte espérant discuter de mon sort en paix.

C’était le moment rêvé pour passer à l’acte. Ce qui faisait la force des ninjas comparés aux autres habitants n’était point leur aptitude à malaxer du chakra, mais leur technique de combat furtive et de camouflage. L’une des techniques de base que les ninjas devaient maîtriser pour aspirer à être reconnus comme un véritable agent de l’ombre était sans aucun doute leur capacité à se défaire de tout lien ainsi que de pouvoir tromper l’adversaire. Pour ma part, les liens qui me retenaient, ne me retenaient plus depuis que je m’étais réveillé. La stratégie que j’avais mise en place pour accomplirait cette mission étais très simple. Les leurrant avec un simple bushi n sans intérêt, et ayant préparé une diversion de maître, je ma, cacha et prit appui sur le plafond en attendant le moment propice pour les attaquer par surprise. Je n’eus pas à attendre bien longtemps…

Suspendu au plafond à l’aide de mon chakra, la tête vers le bas, j’attendais, telle une chauve-souris, le moment propice à mon attaque. Soudain, la porte d’’entrée s’ouvrit pour laisser place aux bandits. C’est derniers comment prévus s’approchèrent de mon clone comme si de rien n’était. Je pouvais les entendre. Ils ne se doutaient de rien. M’appelant sans relâche, espérant un mouvement de ma part, ces derniers commencèrent à monter en température. L’effet exact espéré. Un des trois hommes décida de s’approcher davantage de ce qu’il pensait être mon vrai corps, inerte et sans vie. Mais avant qu’il ne puisse le toucher, une présence étrangère surgie des ténèbres. Je reconnais instantanément cette voix si familière. L’homme à la cicatrice arrêta net son geste et les trois se tournèrent simultanément vers l’intrus présumé… Sairyo Hiko. Lorsque certains auraient vu cela comme un problème et un changement brutal de stratégie à cause de cette soudaine intrusion imprévue, cela ne pouvait m’être que bénéfique.

Décidant alors de rappeler mon clone, ce dernier disparu dans un nuage de fumée. Le moment était venu de passer à l’attaque, les truands ne savaient plus où donner de la tête. Fonçant sur eux tel un aigle affamé, les surprenant dans toute leur organisation pathétique. Il ne m’en fallu pas des masses pour les mettre hors d’état de nuire à quiconque dorénavant. La nuque étant l’endroit le plus faible lorsque l’on combat quelqu’un de plus costaud que soit, ce fut la cible de mes coups de poing. Les bandits maintenant à terre, je me tournai vers le jeune ninja.

La stratégie mise en place avait été un succès selon Ando. Fixant le jeune gamin, notant tous les détaillent données par ce dernier sur son évasion, Ando apprit de plus ample information sur le réel lieu dans lequel nous intervenions. J’étais perplexe et complètement perdues faces à ses explications. Se tromper dans les réalisations de sa stratégie était une chose, mais l’admettre en était une autre. Dans mon cas… Mon cas étant réellement appart, je n’avais pas pris en compte l’environnement qui m’entourait. Je n’avais point fait aux divers couloirs que j’avais empruntés. J’aurai dû être plus vigilant sur ce point avant de me jeter dans la gueule du loup. C’est ce qui risque d’arriver si je n’ai pas les bonnes informations au bon moment. Selon, le jeune Hiko, la ferme du vieil homme et de sa famille possédants différents édifices diffèrent, chacun consacré à une fonction différente.

Le bâtiment dans lequel nous étions tous prisonniers était en fait une usine agricole, ayant pour domaine l’élevage de végétaux telles les carottes, la laitue et j’en passe. Cette ferme était l'une des plus actives sur le territoire du Shukai. Elle délivrait de nombreuses rations à notre cité, d'où l’importance de cette mission. Ce bâtiment était composé de plusieurs salles et couloirs. Nous étions enfermés au sous-sol de cette dernière. Le hangar dans lequel nous nous trouvions s’avérait être un entrepôt où la famille rangeait ces machines pouvant récolter les produits agricoles exposés à l’extérieur. Buvant les explications données par le jeune shinto, je ne remarquai point que les truands reprennent petit à petit leurs esprits. Ne le remarquant que trop tard, la lourdeur et la lenteur de leur pas me fit comprendre que notre séjour passé dans ce hangar était arrivé à expiration. Que pouvais bien faire ? Trois contre un aveugle… Ce n’était point envisageable et guère équitable, ne possédant plus aucun effet de surprise.



Ne sachant guère si ce dernier avait suivant mes instructions, je me préparais au combat contre ces trois individus mal éduqués. Voulez vous savoir le résultat de ce combat ? Croyez moi, cela risque d’être très riche en surprise ? Un aveugle contre trois bandits. Qu’en dites vous ? L’aveugle ou les bandits ? Ces questions ne devraient même pas être posée tant la réponse était évidente… Le noir complet, comme toujours, je me réveillai dans une tout autre pièce. Différente de la première… était-ce rapide ? Oui, je vous l’accorde. Le résultat était prévisible. N’empêche, je me retrouvais cette fois, seul dans une pièce inconnue sans possibilités apparentes de me libérer. Une douleur atroce parcourait tout mon corps, comme si ces enfoirées avaient fait un pain créole avec mon précieux corps. Je mis quelques minutes avant de reprendre la totalité de mes esprits. Maintenant que pouvais-je bien faire ? Attirer l’attention sur moi pour laisser une marge de manœuvre à Hiko ? Certes, mais comment faire cela, mains et pieds liés ?

On dirait que les choses s’activaient à grande vitesse. Il ne fallut que quelques minutes pour sentir l’arrivée des renforts… En l’occurrence Hiko. Une explosion avait fait trembler le bâtiment et surtout la pièce dans laquelle je me trouvais. Une diversion très aviser qui eu pour effet d’éloigner deux des trois hommes qui me surveillaient. Sentant un courant d’aire provenant de devant, une odeur de fumée se propageait lentement… Un combat avait commencé, je pouvais les entendre. Au son de sa voix, je pu en conclure que c’était le jeune Ando. Au bruit qu’il produisait, il n’avait point l’air de gagner ce combat. Son corps glissa près du mien, après avoir reçu de nombreux coup, puis je sentis mes liens se rompre. J’étais enfin libre, mais je devais intervenir au bon moment. Me levant très discrètement, après le passage de cette âme putride, qui apparemment était plus occupé à profiter sur un gamin, je me glissai dans son dos.

Même aveugle, ce n’était pas très difficile de le suivre à l’odeur, tant il sentait mauvais. Au moment où je sentis son bras se lever pour porter de nouveau son attaque, je pris bien le soin de parcourir toute sa colonne vertébrale afin d’atteindre mon réel objectif… Une fois de plus Je visais directement sa nuque. S’évanouissant, pour ne point répéter la même erreur deux fois de suite, trainant son corps, et mer espérant dans cet espace à l’aide de mes mains, je finis par l’attacher à une chaise. Pour ne point être surpris dans un futur proche, je lui apposais deux parchemins explosifs sur chacun de ses bras. Essayant de revenir au niveau du jeune Hiko, je balayais ma main à travers le vide. Quand soudain, je trébuchai sans aucune raison, atterrissant sur le bout de mon front. Saignant légèrement et étant un peu pathétique de ma part, je décidai de me tourner vers cet objet encombrant.



N’ayant point le temps avant que les autres comprennent que cela était une diversion, j’armai le jeune homme Hiko un peu amoché sur mon dos et lui demandant une nouvelle fois de me guider, je sortis de la salle suivant les instructions de ce dernier, pour retrouver la salle où était enfermer le fermier et sa famille. Avec la rapidité à laquelle le jeune Hiko était venu me secourir, il était évident qu’il n’avait point respecté ce que je lui avais dit. Mais bon, je ne lui en veux point, car grâce à lui j’étais enfin libre. Suivant à la lettre les instructions données par Hiko, nous nous dirigions à vive allure vers la salle où étaient emprisonnés les hottages. La diversion arrivait à son court, tout le bâtiment était en alerte, et les truands n'avaient pris conscience que nous nous étions évadés. La situation allait se compliquer légèrement à partir de maintenant.

Sur le chemin, se faufilant entre les divers passages et couloirs, de nombreuses pensées m’entrèrent l’esprit. Des sentiments nouveaux naissaient en moi. Des émotions qui m’étaient totalement étrangères. Cette notion d’équipe et de solidarité m’en donnait la chair de poule rien qu’en y repensant. Savoir que ses camarades seront là pour vous épauler en cas de chute, et une idée très réconfortante. Avec tout ce que nous avions traversé, le jeune Hiko et moi-même, j’avais comme qui dirais réussis à tisser un lier de confiance avec ce dernier… Assez important je dois dire… Ben oui, lorsque vous faites confiance à quelqu’un au point de lui confier votre survie et le laisser vous guider dans les ténèbres, est un réel acte de foi. Quelques mètres seulement nous séparaient à présent des otages. Plus que quelques mètres…

Tournant soudainement sous l’ordre expressive du jeune endolorie, entrant dans une pièce assez froide, nous arrivions enfin à destination, en face de la famille pris en otage depuis trop longtemps déjà. Sentant le jeune glisser sur mon dos pour retrouver la terre ferme, ce dernier se dirigea vers les prisonniers pour les libérer de leurs liens. Ouvrant la marche vers la sortie, moi, la fermant, nous étions tous un peu soulagés de sortir de ce calvaire. Enfin arrivées à l’extérieur du bâtiment, pensant enfin sortie d’affaire, nous fûmes rattrapés par 5 bandits, sûrement les derniers sur la liste. Ces dernières sorties de la porte principale du hangar, situé un peu plus loin. Ce ne fut guère difficile de les repérer à travers le vaste champ, étant donné le niveau sonore que ces derniers pouvaient émettre. Formant alors un écran de protection devant les otages, mon cerveau était en ébullition, pour pouvoir faire émerger une solution efficace contre cette menace. Une idée simple… Heureka !!!



A peine fini ma phrase que je sortis de mes poches 6 kunais, placés dans chaque fente de doigts. Les bandits, que dis-je, les grosses brutes sans cervelles étaient regroupés en masse. Cela allait être un jeu d’enfant de les piéger. En plus pour ne pas trop m’aider, ces imbéciles gueuler comme si leur honneur en dépendait. Ce qui n’allait pas trop m’empêcher de les localiser, ceci dit. Ma tactique était d’une simplicité déconcertante, mais très efficace. Jetant deux Kun ai dans la direction opposée de part et d'autre du groupe protégé par Hiko, je récidivais mon coup, pareillement, pour le groupe ennemi. Suscitant la stupéfaction de mes précédents gestes, un fou rire commençait à se propager chez l’ennemie. Profitant de leur déconcentration, si l'on pouvait appeler cela de la concentration, je lançai, mes deux derniers Kun ai sont leurs pieds. Cela pouvait sembler inutile, mes chacun de mes Kun ai est porté d’un sceau bien précis que je n’allais pas tarder à utiliser. Les ricanements de mes adversaires allaient d’un seul coup s’atténuer… Ceci est une promesse. Un sourire sadique apparu sur mon visage.



Soudain, une explosion se souleva sous les pieds ennemis, lâchant un amas de fumée. Les ricanements avaient fait placent aux cris de douleur. En activant les sceaux présents sur les kunai restant, un dôme, d’un métal rare translucide, emprisonna les martyrs. Cette technique était à l’origine une technique de défense, mais comme vous avez pu le voir, contrez des énergumènes de ce type, on peut y trouver toute sorte d’utilité. Cette technique allait devenir leur chaîne et leur passe directe pour le Shukai. La fumée se dissipait petit à petit. Je patientais sèchement pour obtenir le résultat de mon attaque.

Zute, la victoire n’était pas encore à porter de main. Selon les observations du jeune Hiko, deux d’entre eux avait réussi à éviter l’arrivée du dôme, in extrémiste. Chose encore plus embêtante, l’un des truands avait pris la direction du village se situant non loin d’ici, aux trousses de la famille qui s’était enfuie dans cette direction. Dans un élan d’héroïsme, le jeune Hiko se dépêcha de le rattraper, laissant l’autre criminelle pour moi. J’avais en face de moi un homme rempli de rage et de détermination. En position de garde, tirant un Kunai desservi d'un sceau spécial, j’attendais la venue de cet être répugnant. Il sentait vraiment mauvais où peut-être que cela venait de moi. Ce dernier avançant vers moi, les poings armés, armé d’un kunai, je m’attendais au choc. Sentant une présence devant, je voulus esquiver de justesse un coup de poing fulgurant.

Une entreprise bien réussie, malheureusement cette précédente attaque fut suivie d’un méchant coup de genou dans la figure m’envoyant valser à quelque mettre. Le coup était très puissant. L’onde de choc, qui parcourut mon corps, me fit lâcher l’arme que j’avais à la main, aux pieds de mon adversaire. Me voyant à terre saignant de la bouche, ce dernier se mit à rire bruyamment et sadiquement. Après ce violent coup à la mâchoire, le goût de sang dans la bouche, une idée traversa mon esprit. Ce dernier était un peu osé, mais le criminel tellement sûr de lui me laissa un temps opportun pour analyser ce dernier. Regardant rétrospectivement les actions précédentes, j’avais planté, en cas d’urgence, deux Kun ai sont pouvoir protéger la famille et Hiko qui se trouvait juste derrière moi. En me donnant ce coup de poing, l’ennemie m‘avait sans nul doute éjecté dans la zone qu’occupaient mes Kun ai. De plus le n'est j’avais en main avant l’attaque était agilement doté du même sceau.

Avec un peu de réflexion, j’avais au moins deux opportunité pour emprisonner cette avorton. Avant même que je mette à exécution mon plan, ce dernier me chargea. Lançant un fumigène pour brouiller sa vision, je déposai un petit cadeau à l’endroit où il m’avait pour la dernière fois. Accourant hors de portée de mon adversaire, pendant ce dernier était aveuglé et ralenti par le fumigène, je pris, la précaution de mettre un dernier Kun ai est place pour pouvoir le contenir. Me situant derrière un arbre se situant probablement près du sentier battu menant au village, j’attendis le bon moment. Quelques minutes après, une explosion retentie. C’était le signal que j’attendais. Effectuant les madras liés à ma technique, un dôme vint enfermer le criminel en cage. J’avais pris soin de placer un leurre. Un clone… Apposant un parchemin explosif sur lui, dès que ce dernier fut touché par l’adversaire, il n’y avait aucune chance pour qu’il puisse s’échapper. C’était donc le bon moment pour appliquer une nouvelle fois ma technique.

Me dirigeant une nouvelle fois vers le dôme, pour vérifier son efficacité, avec une grande, je pus constater qu’il était bien érigé, frappant dessus pour être sûr, et que cerise sur le gâteau, le bandit était un peu sonné mais en vie. J’en avais fini ici, deux dômes s’élevaient pour coincer ces pourritures, mais il me restait un travail à faire. Me munissant de quatre Kun ai, je une dizaine de minutes pour pouvoir les disposer autour du bâtiment mère, dans lequel se trouvaient d'autres bandits sans nul doutes. Une fois cela fait, et un troisième dôme mis en place, je me dirigeais vers le village en espérant tomber sur le jeune Hiko. Et peut-être lui venir en aide. J’avais consommé plus de la moitié de mon chakra, mais il m’en restait assez pour porter une dernière attaque.

La vie était d’un mystère incompréhensible. Un Méphistophélès m’avait touché de plein fouet à bout portant, et portant, la vie continuait son court, tel un ruisseau débordant de vie. Je continuais à vivre des expériences que je ne pensais plus avoir la chance de les vivre. Durant cette mission, j’avais eu la chance de rencontrer de nombreuses personnes et plus particulièrement de tisser des liens de confiance à une autre personne. Avant ce jour, j’étais dans ma bulle, me parlant à moi-même, ne m’ouvrant guère aux gens, et ne discutant qu’avec des gens de l’au-delà. Je m’étais découvert des aptitudes sociales encore submergées par le flux de ténèbres qui m’entourait. Aujourd’hui, outre cette mission, marquait un nouveau départ pour moi, une nouvelle source de courage et de volonté d’aller de l’avant pour trouver une solution à mon problème et ne pas arrêter en si bon chemin. J’arrivais en courant, en me prenant quelques dizaines de branches aux passages, mais je finis par arriver là où tout le monde s’était réuni. J’entendis un cri de victoire de la part du jeune Hiko, tout fière de lui.



La vie continuer, et apparement je n’avais pas été le seul à en sortir changer, de cette fameuse mission. Le Hiko qui ne se trouvait aucune aptitude au combat, avait réussi à lui seul à capturer un des brigands et ainsi à protéger la famille. C’était vraiment une révélation. Après quelques heures, les autorités locales avaient été mises au parfum, et s’étaient rendues sur place, accompagnées de branche médicale pour soigner les blessés. Ils embarquèrent fièrement tous les bandits présents dans les hangars du fermier, ainsi que les ceux qui sont présents à l’extérieur. C’est ainsi qu’après une mission exhaustive, le jeune Hiko et moi-même, suivis de nombreux remerciements quittèrent le village du fermier et de la famille. Nous quittâmes ce lieu, la cour ouverte et le sourire aux lèvres. Rentrer au Shukai, nous fûmes félicités par notre supérieur. La joie aux cours, une journée prit fin, avec un doux sentiment d’avoir réalisé quelque chose d’extraordinaire.