N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
 

 A pas de velours... [feat Oniri]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Suna
Ketsueki Yami
Ketsueki Yami
Informations
Grade : Seigneur du Vent
Messages : 1480
Rang : S

A pas de velours... [feat Oniri] Empty
Message(#) Sujet: A pas de velours... [feat Oniri] A pas de velours... [feat Oniri] EmptyVen 14 Nov 2014 - 17:25

Music ♫:

    Oniri avait décidé de se rendre de nouveau dans les ruines où nous avions failli y laisser la vie avec Shinji il y avait de cela quelques temps. Elle avait été amenée a y retourner avec ce dernier lors d'une mission et ils avaient pu découvrir une pièce nouvelle ainsi que de nouveaux artefacts encore bien mystérieux quant à leur véritable puissance et leur utilité.
    Je ne comprenais décemment pas l'engouement que portait Oniri pour ces vestiges d'un autre temps... Certes, il était important et toujours agréable de faire des découvertes et d'obtenir des informations supplémentaires sur une civilisation antique et donc sur nos prédécesseurs, toutefois, j'estimais que des personnes étaient davantage habilitées pour ce genre de tâche. Les scientifiques archéologues présents sur le site s'activaient tous les jours pour y faire de nouvelles découvertes ainsi que de trouver d'autres vestiges du passé de ce type ailleurs dans le désert. Je souhaitais bien du courage a ceux qui devraient y aller le moment venu ! Personnellement j'avais assez donné une fois et cela m'avait largement suffit !

    Toujours était-il qu'Oniri m'avait annoncé vouloir y aller et qu'au vue des derniers événements - notamment l'attaque de Megami a son encontre – il n'était pas question que je la laisse y retourner seule ! Elle avait beau m'affirmer que les salles n'étaient plus piégées et que toutes avaient été découvertes, je me méfiais pour sa sécurité. Il fallait dire que je culpabilisais beaucoup de tout ce que mon hôte parasite avait infligé a ma meilleure amie... Je m'en voulais... Une partie d'elle avait disparu pour toujours par ma faute indirecte et jamais je ne pourrais lui rendre cela... Je ne m'en remettais pas vraiment... Je l'avais blessé... Aussi bien physiquement que psychologiquement d'ailleurs...

    Je restais donc inflexible face à ses remarques et j'avais l'impression qu'elle appréciait constater de ma dévotion a son égard et de mon inquiétude pour elle.
    Je me précipitais dans ma chambre alors qu'elle était dans la sienne. Les deux pièces étant collées, je poursuivais ma tirade tout en préparant mes affaires :

    « Je te l'ai déjà dit : je ne te laisserais pas y aller seule ! Ce n'est pas négociable ! »

    Je ne savais pas si elle comptait y rester plusieurs jours où non, aussi emportais-je quelques vêtements de rechange que je glissais dans mon sac de voyage.
    Je regardais ma faux un instant avant de me raviser. Cette dernière venait de ce lieu maudit et je n'avais pas envie qu'elle s'y anime par un quelconque enchantement pour nous attaquer ! Elle resterait donc ici, dans le domaine Saibogu : cela serait plus sûr !

    Mes affaires enfin prête, je la rejoignais et nous partîmes sur son véhicule qu'elle activait avec son chakra raiton. Grâce à cet engin, nous serions arrivées en un rien de temps à notre destination. Sillonnant le désert et parcourant les dunes à pleine vitesse, je profitais pleinement de cette sensation de légèreté bien que le vent chaud et oppressant qui s'écrasait sur nos visages n'était pas des plus engageants...
    Ainsi collée contre Oniri, je me sentais rassurée et j'avais confiance en sa maîtrise parfaite de son invention.

    Après environ une heure et demi de trajet, nous parvînmes à notre destination. Lorsque je revis cet endroit si familier qui n'avait que très peu changé, si ce n'était la structure externe du temple qui avait été davantage déblayée de dessous le sable, une boule se noua dans ma gorge. Nous avions tellement souffert et enduré à travers ces murs et voilà que nous y revenions de notre pleins gré. Les scientifiques semblaient surpris de nous revoir, nous expliquant n'avoir pourtant commandé aucune escouade militaire. « Commandé » ? Ce mot nous faisait passer pour de vulgaires marchandises ! Mais bon soit... il était vrais qu'ils n'avaient pas quémander nos services.
    Oniri leur exposait alors la situation et quelques minutes plus tard, nous avions l'autorisation de pénétrer dans les limbes...
    Je déglutissais. Moi, Yami Ketsueki, appréhendait de retourner dans cet endroit maudit !
    L'air vaguement rassurée, j'attrapais le tube bizarre qui éclairait les lieux et qu'Oniri me tendait et m'engouffrait avec elle sous terre, en la tenant par la main, pour tenter d'apprendre de nouvelles choses...
Revenir en haut Aller en bas
Suna
Meïka A. Oniri
Meïka A. Oniri
Informations
Grade : Jônin - Assistante du Seigneur du Vent
Messages : 1877
Rang : S

A pas de velours... [feat Oniri] Empty
Message(#) Sujet: Re: A pas de velours... [feat Oniri] A pas de velours... [feat Oniri] EmptyDim 16 Nov 2014 - 18:45

    Cela faisait désormais plusieurs semaines que j'aspirai à revenir dans les ruines. Après mes dernières analyses ainsi que les révélations qui s'en était suivit, je brûlais d'excitation à l'idée d'en apprendre davantage. J'avais par ailleurs fais jour de mes relations afin que les fouilles soient en partis financées par le clan Saibogu ce qui me donnait, dès lors, un droit légitime sur les recherches. Ayant désormais ma propre place parmi ces ruines au savoir millénaires, je comptais bien en profiter pour faire main basse sur les connaissances qu'elles renfermaient car, j'en avais l'infime sentiment, ces dernières en cachaient bien plus qu'elles n'osaient le montrer. Fort heureux fut le coup du sors lorsque j'appris qu'une nouvelle salle venait une fois de plus d'être découverte. Il ne m'en fallut guère davantage pour souhaiter m'y rendre, cette fois-ci, non pas en tant que Kunoichi envoyé en mission, mais en tant que chercheuse parmi tant d'autre. Il était vrai que je n'avais pas à moi les connaissances ainsi que les diplômes allant de paire avec ce titre. Néanmoins, j'avais depuis lors une forte expérience concernant ce temple ainsi que des nombreux danger qu'il renfermait. Par deux reprises j'avais rejoins ses profondeurs et par deux reprises je m'en étais sortie plus ou moins indemne.

    Seulement tout ne voulait pas se passer comme prévu. En apprenant ce à quoi j'estimai consacrer mes prochains jours, Yami s'indigna de mon comportement. Nous faillîmes même nous disputer à ce sujet là. Après tout ce que nous avions vécu lors de notre première missions dans les ruines il était, selon son avis, hors de question que j'y retourne de moi-même. Comment pouvais-je lui part de tout l'engouement et de la curiosité que suscitait pour moi toutes ces recherches. Moi qui, part nature, ne supportait pas de demeurer dans le doute, j'avais également enfin l'occasion de consacrer de mon temps à quelque chose qui me passionnait et qui, de surcroît, s'éloignait de toutes les agacements du villages ainsi que du clan Saibogu. Il s'agissait en quelque sorte de mon terrain de jeu à moi. Cela pouvait paraître puéril aux premiers abords car, ceci l'était totalement. Néanmoins j'aimais à me vider l'esprit sur quelque chose de concret et cela me changeait de mes inventions. Par ailleurs, je savais que si je parvenais à percer les secrets des Précurseurs cela aboutirait à la glorification de mon prénom dans les livres d'histoires, chose que je souhaitai sincèrement.

    Cependant rien ne put y faire, Yami demeura butée dans son idée. Je failli vraiment m'énerver sur elle avant de finalement me rendre compte qu'elle ne faisait que s'inquiéter pour moi. Son attention me toucha si bien que je failli me raviser. Ce fut cependant sans compter sur mon caractère borné qui ne tarda pas à revenir au triple galop. Nous finîmes par tomber sur un accord, à savoir que je serais autoriser à me lancer dans les investigations à condition qu'elle m'accompagne. L'idée n'en fut pas si désagréable que cela, toutes les deux, seules, enfermées dans un lieu étroit, sombre et tamisé... Bref... Il était pour nous de partir...

    Parvenue à l'intérieur des ruines, nous arpentions ses galeries seulement éclairées par nos tubes de lumières. Je commençais à connaître le plan de ces lieux par cœur si bien qu'il nous fut facile de rejoindre l'encastrement des ruines récemment dévoilés. Ce dernier demeurait encore clos et n'avait pas été ouvert dans la crainte de libérer un nouveau mal qui aurait mit en péril la vie des archéologues. Des études avaient démontré que les amulettes que nous avions récupérer sur les cadavres des momies semblaient servir de clé et pouvaient entrer en résonance avec l'ensemble du temple. Gardant mon Pocketflash dans une main, je sortie l'un des pendentifs que je présentais face à la porte. Cette dernière se mit à trembler et s'ouvrit dans un lourd bruissement de roche rappant sur le sable. Je sortis alors mon pistolet et adressait un regard entendu à ma compagne avant de m'engouffrer à l'intérieur rapidement suivis par cette dernière. Après avoir scanné de fond en comble la nouvelle salle, j'en vins à la conclusion qu'aucun piège de s'y trouvait, mais également aucune présence malsaine. Nous pouvions donc commencer les recherches sans nous soucier du reste.

    La salle dans laquelle nous nous trouvions n'était par particulièrement grande. Malgré qu'elle se portait sur un étage le plafond se trouvait assez bas. Des colonnes de granites semblaient maintenir le tout en place, tandis que le première étage n'était rien de plus qu'une suite de balcon situé en hauteur le long des parois de la pièce. Au centre de cette dernière se trouvait une imposante stèle. En m'approcha de cette celle-ci, je m'étais attendu à découvrir une nouvelle fresque où bien de nouvelle gravure runiques. Il n'en fut cependant rien.

    -Mais qu'est-ce que c'est que ça ?

    Je plissai des yeux avec horreurs, réalisant alors ce dont il en retournait. Il s'agissait de plusieurs série de traits verticaux gravé à même la stèle et barrés en diagonal par groupe de cinq... Comme si un détenu comptais le temps qui passe. A cet instant, je vis une étrange silhouette se mouvoir sur l'un des balcons. Je brandis mon arme et fit feu de trois coups dans sa direction. Rien ne se passa.

    -Faites attention, nous ne sommes pas seul...

    A ces mots quelques chose heurta violemment mon dos m'éjectant en dehors de la pièce, alors que la porte se refermait soudainement, enfermant ainsi ma bien aimée avec la mal que nous venions de réveiller...
Revenir en haut Aller en bas
Suna
Ketsueki Yami
Ketsueki Yami
Informations
Grade : Seigneur du Vent
Messages : 1480
Rang : S

A pas de velours... [feat Oniri] Empty
Message(#) Sujet: Re: A pas de velours... [feat Oniri] A pas de velours... [feat Oniri] EmptyLun 17 Nov 2014 - 11:44

Music ♫:

    Une stèle imposante trônait, impériale, dans cette nouvelle pièce antique. Bien qu'Oniri n'y avait décelé apparemment aucun piège et que je lui faisais confiance, je restais sur mes gardes : au cas où... Cet endroit nous avait pratiquement conduit à la mort par le passé il était donc normal de s'en méfier que davantage. Des sillons semblables a des coups de griffes étaient gravées dans la roche imposante. Elle laissait supposer que quelqu'un était resté enfermé ici très longtemps à en voir le nombres de traits dont la pierre était striée...
    Une ombre furtive se mouvait à l'étage et je me préparais a riposter tandis qu'Oniri laissait surgir trois balles de son chargeur. La chose, agile et vive, bondissait sur ma meilleure amie, l'expulsant de la salle et m'enfermant avec elle.

    La seule source de lumière que je possédais était l'invention d'Oniri que je passais devant moi tant bien que mal pour repérer ma cible. Les sens aux aguets, je cherchais à déceler sa position mais l'ombre semblait être nulle part et partout à la fois... Elle s'amusait à sauter de balcon en balcon tantôt devant la stèle puis tantôt ailleurs : elle prenait un malin plaisir à me faire tourner en bourrique dans ce jeu du chat et de la souris... Cet être vil et sans doute enfermer de longue date, souhaitait visiblement jouer avec moi. Je me détendais, arrêtant de le chercher car c'était peine perdue et lui disait :

    « Tu as gagné : j'en ai assez de te chercher alors montre toi ! »

    Je n’eus pour seule réponse qu'un rire endiablé et emprunt de folie qui n'avait rien d'humain. Encore une momie ? Non... c'était autre chose... L'agilité, la faculté à ne pas faire de bruit, il semblait s'agir davantage d'un animal. Mais alors ce rire ? Un Kuchiyose ?
    Des cristaux lumineux s'éveillèrent brusquement dans le plafond au dessus de la salle, éclairant brusquement toute la salle d'une luminosité bien plus vive que celle fournie par le tube d'Oniri.

    « Tu as peut-être raison. Ou bien peut-être as-tu tord ! »

    Cette voix rocailleuse me faisait frisonner l'échine. Il m'était invisible malgré la luminescence de la salle. Puis soudain, il apparut devant moi. Il ressemblait à un chat nu de la taille d'un loup. Squelettique et décharné, il portait un anneau doré à l'une de ses oreilles ainsi que des sortes de tatouages ou de sceaux disséminés un peu partout. Sa colonne vertébrale ainsi que sa cage thoracique était si apparente que je me demandais comment il faisait pour paraître si en forme malgré tout. Ses yeux jaunes qui luisaient d'intensité et son sourire carnassier m'était directement adressé. Il me toisait de toute sa hauteur, ainsi posé sur la stèle dans des ronronnements glauques d'observation. Je ne bougeais pas d'un pouce, nullement intimidée par son apparence pourtant horrifique, il n'était qu'une momie de plus à abattre s'il tentait quoi que ce soit.

    Chat Kuchiyose:

    « Quel est ton nom ? »

    Au moins avait-il la décence de me le demander, pas comme ses momies sans cordes vocales qui n'avaient pensé qu'a nous abattre !

    « Yami. Et toi ? »

    Il riait de plus bel en gardant toujours ses quenottes apparentes et sa mâchoire bien fermée.

    « Yami ?! Quel doux prénom. Il est vrai que les ténèbres t'enveloppent princesse. Tu me plais bien. »

    Je ne savais pas si je devais me sentir flattée par ses paroles. Mon prénom signifiait « ténèbres » et bien qu'incongru c'était le nom qui m'accompagnait lorsque j'ai été trouvé par les membres de l'orphelinat et c'est là ma véritable identité. S'il suscitait la terreur cela m'était bien égal, mon clan lui même suffisait à en tenir plus d'un à l'écart.

    « Je sens le chakra qui coule dans tes veines. Il se concentre sur ton sang... Le manipules-tu ?! Fascinant... »

    Il disait tout cela en me tournant autour, comme pour mieux jauger de ma personne et de ce que je valait. Il s'approchait alors de moi, disparaissant un instant avant de réapparaître, le visage a hauteur du mien, la tête à l'envers et la queue accroché à une paroi rocheuse du plafond. Il avait sûrement feinté de me faire peur mais je n'étais nullement effrayée et me contentais de lui demander :

    « Que veux-tu ? »

    « Je ne sais pas... A toi de me le dire ! »

    « T'amuser visiblement. »

    « De l'amusement ? Qu'est-ce donc ?! La vie est faite d'un amusement perpétuel ! »

    « Hum... Si tu le dis. »

    « Dire quoi ? »

    « Eh bien que la vie n'est qu'amusement ! »

    « Qui dit ça ? »

    « Toi ! »

    « Moi ? Peut-être... Le vie m'est étrangère depuis longtemps ! »

    Je levais les yeux au ciel. Ce chat était ou stupide ou franchement dérangé et le voir maintenir son sourire béat en toute circonstance me faisait franchement douter de sa stabilité psychologique. En même temps, il fallait le comprendre : rester enfermé ici depuis des siècles ça altérait sûrement quelques unes de vos facultés mentales...

    « Que dirais-tu de t'amuser avec Méphisto ? »

    « Méphisto ? C'est ton nom ? »

    « Peut-être ou peut-être pas... »

    Je me giflais intérieurement d'avoir posé une question stupide. Il m'avait dit que la vie était un constant amusement et il me demandait maintenant si je souhaitais m'amuser avec lui. Cherchait-il à me demander de faire partir de ma vie à partir de maintenant ? C'était un Kuchiyose, peut-être voulait-il créer un pacte avec moi pour sortir de cet endroit. Était-ce un privilège ou une malédiction de plus ? Après tout, il ne m'avait pas attaqué et pourrait peut-être s'avérer utile : qu'avais-je a perdre si ce n'était un peu de ma lucidité d'esprit ?!

    « Soyons fou alors »

    « Mais nous sommes tous fous ici ! »

    « Certains le sont plus que d'autres visiblement... »

    Il partait de nouveau dans un fou rire endiablé puis reprenait instantanément son sérieux en faisant apparaître un parchemin entre mes mains.

    « Signe ici Yami... »

    J'observais la note écrit dans une calligraphie parfaite qui nouait un contrat entre Méphisto et la personne qui allait signer. Il n'y avait pas de quoi écrire : cela ne pouvait signifier qu'une chose... Je devais signer de mon sang. Je le regardais comme s'il s'agissait d'une blague de mauvais goût alors qu'il souriait toujours. Je soupirais et m'entaillait le doigt avant d'écrire : « Yami » avec mon élixir vital. Je savais plus que n'importe qui l'importance de ce fluide et accepter de signer avec alors que mon sang était concentré de chakra me coûtait pas mal mais j'étais étrangement satisfaite de ma décision. Au même moment, un « Y » apparu sur l'épaule de Méphisto. Le « Y » de ma signature s'effaçait et était apparu sur sa peau décharnée, prenant place parmi ses autres sceaux.

    Méphisto:

    J'avais désormais l'impression d'avoir pactisé avec le diable mais ça ne m'effrayait nullement : il fallait dire que j'en avais vu d'autres.

    « Nous allons accomplir de grandes choses entre âmes tourmentées... Oh ! Mais suis-je bête ! Je n'en ai pas ! »

    Méphisto se pavanait a mes côtés, visiblement satisfait de notre marché. La lourde porte de pierre s'ouvrait de nouveau sur le couloir. J'avais hâte de voir la tête d'Oniri quand je lui dirais que je le ramenais à la maison !
Revenir en haut Aller en bas
Suna
Meïka A. Oniri
Meïka A. Oniri
Informations
Grade : Jônin - Assistante du Seigneur du Vent
Messages : 1877
Rang : S

A pas de velours... [feat Oniri] Empty
Message(#) Sujet: Re: A pas de velours... [feat Oniri] A pas de velours... [feat Oniri] EmptyDim 23 Nov 2014 - 13:58

    Music ♫:

    Je me redressai en maugréant après avoir, préalablement et sans la moindre sommation, été éjecté hors de la pièce que je cherchais à explorer. Les portes se refermèrent aussitôt, m'interdisant l'accès à cette dernière et enfermant ma bien aimée à l'intérieur. Je criais son nom depuis l'autre côté en espérant qu'une quelconque réponse parvienne à mes oreilles, en vain. Frappant contre la paroi mural, celle-ci ne bougea pas d'un pouce. Je revins alors à l'habituel méthode des grenades qui ne manquèrent pas d'ébranler toutes les ruines en soulevant d'épais nuages de poussière et de sable dans les galeries sans pour autant réussir à égratigner quoique ce soit. Cet édifice se révélait particulièrement solide une fois encore. Il m'était impossible de pouvoir traverser ce mur avec mon équipement actuel. Les Précurseurs savaient à quoi s'en tenir en érigeant ces ruines. Ces derniers laissaient volontairement des environnements plus solides que d'autres enfin de nous en autoriser ou de nous en interdire l'accès. J'ignorai ce qui pouvais se trouver à l'intérieur de cette salle. Ces gravures sur la stèle m'inquiétait tout particulièrement. Je n'osai imaginer ce par quoi ma Yami était en train d'endurer et l'inquiétude comme les remords commençaient à me tirailler. Tout s'avérait de ma faute si elle se retrouvait en pareil situation. Je n'aurais jamais du accepter quel m'accompagne dans ces recherches, ainsi aurais-je été la seule à me retrouver enfermée à l'intérieur.

    Je passais plus d'une dizaine de minute à faire le cent pas devant la porte, étudiant celle-ci sous tous les angles en espérant trouver une solution pour la rouvrir. L'amulette que je portais avec moi ne semblait plus avoir aucun effet. Comme si, dès le moment ou celle-ci avait accomplit son devoir, elle ne pouvait plus exercer aucune influence sur ce mystérieux domaine. Finalement la porte s'ouvrit, laissant ma belle ressortir d'indemne. Je poussais un long soupir de soulagement, rassurée qu'il ne lui soit rien arrivé.

    -Vous n'avez rien ma chérie ? Demandais-je malgré tout.

    Ce fut à cet instant qu'un visage à l'envers apparut juste à quelque centimètre du mien. Je poussai un hurlement d'effroi tout en bondissant instinctivement en arrière. Je tombai lourdement sur les fesses et m'empressai de sortir mes armes afin de faire feu sur cette soudaine apparition cauchemardesque. Malheureusement, elle disparut aussitôt qu'elle n'était apparut et les balles de mes pistolets se perdirent contre les parois des ruines dans un série d'échos qui se répercutèrent jusque dans les profondeurs.

    -Mon dieu !! Mais c'était quoi cette chose !?

    Yami de son côté semblait parfaitement sereine tandis que mon cœur à moi battait à cent à l'heure. Complètement crispée, arme au poing, j'avais l'impression que la crise cardiaque me guettait. Il ne manquait plus que cela. La situation sembla davantage divertir ma belle plutôt que de l'inquiéter. Et lorsque je l'interrogeai à ce sujet, elle m'expliqua finalement ce qui en retournait. Alors, la bête apparut à nouveau à ses côtés. Il s'agissait d'un énorme chat nu de la taille d'un chien, à la peau grisâtre couverte de tatouage. Sa gueule arborait un immense sourire carnassier pavé d'une dentition non pas féline, mais humaine ce qui le rendait d'autant plus étrange et effrayant. Plus sérieusement, je n'avais jamais vu de créature aussi dérangeante. Il suffisait de constater de l'expression facial figée sur son visage pour comprendre qu'il était clairement aliéné.

    -Donc, vous allez me faire croire que vous avez conclu un pacte avec ce machin ?

    Bien que merveilleuse, quelque fois ma belle m'exaspérait. Son esprit distordu avait une sévère tendance à renier la logique comme toute raison. Et cela se soldait généralement par ce genre de résultat là. A savoir, qu'elle voulait me ramener des monstres à la maison afin de les garder comme animal domestique. Mes yeux ce posèrent sur ce dernier quoi m'adressa un regard à m'en faire frissonner l'échine. Tout de même, il était enfermé depuis tout ce tant dans les ruines, cela pouvait signifier qu'il en savait grandement à leur sujet. A défaut de me refiler une attaque, peut-être pourrait-il m'aider à avancer dans mes recherches. Je me rapprochai de lui, arme en main malgré tout, n'était-on jamais sûr de rien, avant de m'accroupir juste en face. Ainsi, ayant désormais attirée son attention, il ne me restait plus qu'à établir un semblant de communication.

    -Heu... Bonjour...
    -Bonjour !

    Sa voix allait de paire avec sa physionomie des plus in-conventionnels. Celle-ci était sombre, grave, caverneuse, mais aussi teinté d'une profonde ironie, comme s'il voulait faire en sorte que chacun de ses mots sonnent faux.

    -Qui es-tu ? Tentais-je alors de lui demander
    -Méphisto...
    -Quoi ?
    -Il ne faut pas dire quoi, mais qui !
    -Hein ?
    -Si tu veux savoir qui, il ne faut pas dire quoi, dans mon cas qui est Méphisto, quant-au quoi je ne sais absolument pas.
    -Mais je n'ai pas dis quoi pour demander qui, j'ai dis quoi pour savoir quoi.
    -Si tu dis qui, je dis Méphisto.
    -Et si je dis quoi, tu réponds quoi ?
    -Je ne sais pas...
    -Pourquoi ?
    -Pourquoi quoi ?
    -Pourquoi tu ne sais pas ?
    -Je ne sais pas quoi ?
    -Pourquoi tu ne sais pas quoi quand je dis quoi ?
    -Ho... Et bien je ne sais pas...
    -Quelque chose me dit que je ne vais pas avoir assez de patience pour te supporter longtemps... Dis-je tout en me massant les tempes alors que je sentais les prémices d'une migraine m'assiéger les neurones.
    -Il faut savoir faire preuve de patience pour supporter le temps. Rétorquât-il avec philosophie.
    -Sauf qu'à force de prendre ton temps ici, ton cerveau à du finir par prendre la poussière.
    -Mais si personne ne prenait son temps, comment ferait-on pour avoir du temps ?
    -TA GUEULE !!

    Répliquais-je abruptement. Toute cette conversation ne mènerait à rien. J'avais sans doute meilleur temps de ramener cette chose à Suna pour l'étudier. Mais avant toute chose, il me fallait effectuer un premier test. Ce faisant, je pointais mon pistolet juste en face de son visage puis pressai sur la détente. La tête de se dernier effectua un mouvement de balancier quasi mécanique totalement désarticulé pour éviter la balle in-extremis. Son sourire diabolique ne quittait pas ses lèvres. Pourtant, mon projectile était parvenu à légèrement effleurer sa joue, laissant un mince filet transparent couler. j'acquiesçai alors pour moi-même, ayant ainsi eut la confirmation de ce que j’espérai. Je fis tournoyer mes pistolet dans mes mains avant de les ranger dans mes holsters.

    -Très bien, il peut saigner, ça veut dire qu'on peut le tuer. J'accepte qu'on l'héberge pour le moment. Mais je vous préviens que s'il ose faire ses besoins sur le mobilier, je n'hésiterai pas à lui faire la peau pour ensuite coller sa tête empaillée sur le mur en face de vos toilettes. Vous êtes averti ma chère. Il sera sous votre responsabilité. Expliquais-je tout en en agitant l'index afin de ponctuer mes paroles.

    L'idée que cette chose puisse arpenter de long en large ma demeure familial ne me réjouissait guère, mais il pouvait m'apporter des informations essentiels quant à mes recherches concernant les Précurseurs. Tout du moins, si je parvenais un jour à démêler le file de ses paroles insensées. Et puis, dans le pire des cas, je pourrais toujours me servir de lui pour m'amuser à faire peur aux visiteurs...

Revenir en haut Aller en bas
Suna
Ketsueki Yami
Ketsueki Yami
Informations
Grade : Seigneur du Vent
Messages : 1480
Rang : S

A pas de velours... [feat Oniri] Empty
Message(#) Sujet: Re: A pas de velours... [feat Oniri] A pas de velours... [feat Oniri] EmptyLun 24 Nov 2014 - 10:58

Music ♫:

    Il était amusant de constater de la réaction d'Oniri suite à sa rencontre avec Méphisto. A vrai dire, j'avais attendu avec impatience de la constater de mes propres yeux.
    Comme je m'y étais attendu, elle n'était pas très enclin à voir ce chat déambulé dans les couloirs de la demeure Saibogu : ce que en soit, je ne pouvais que comprendre.
    Je lui avais expliqué tout ce qui c'était passé en mon absence et mon pacte. Oniri me regardait avec des yeux ahuris comme ci je n'avais que des idées saugrenues ce qui, ça aussi, n'était pas totalement faux. Alors que Méphisto se pavanait à mes côtés, je m'empressais de caresser sa tête dépourvu de poils et rugueuse comme de la pierre avant d'ajouter :

    « Moi je l'aime déjà ! »

    Le tout avec un grand sourire satisfait.
    Sûrement pour me faire plaisir, ma meilleure amie se penchait à hauteur du chat et engageait la conversation avec lui. Ce discours n'avait ni queue ni tête mais Oniri était si rationnelle qu'elle ne semblait pas s'en rendre compte, cherchant toujours à savoir de quoi il retournait alors qu'il n'y avait rien à comprendre. J'étais certaine que je m'entendrais bien avec Méphisto qui semblait avoir une logique aussi déroutante que la mienne : la philosophie incongrue était aussi un moyen de dialoguer...

    Comme à son habitude, Oniri usait de ses pistolets pour contrôler le danger potentiel : c'est ainsi qu'elle tirait une balle a bout portant à l'encontre de mon nouvel ami qui n'eut pas de mal a désarticuler sa tête pour l'éviter, gardant son sourire carnassier figé sur la gueule : définitivement il me plaisait !
    Lorsque Oniri pu constater qu'il saignait elle s'en voyait rassurer et acceptait de l'emmener à conditions qu'il ne fasse pas d'écart et que je sois responsable de lui : c'était comme avoir un animal de compagnie en fin de compte...
    J'avais tout de même l'impression qu'autre chose motivait ses intentions mais je ne parvenais pas à savoir quoi... Il me faudrait interroger Méphisto sur le pourquoi du comment il s'était retrouver enfermer dans cette ruine antique !

    « D'accord ! Je te le promets ! Je m'occuperais bien de lui tu verras ! »

    Comme pour appuyer mes propos, le grand chat frottait sa tête contre ma cuisse en ronronnant, l'éternelle même expression s'affichant sur sa tête.

    «  Le manoir est très grand tu verras ! Cela te changera de cette petite pièce ! »

    « L'espace n'a pas d'influence sur moi : je suis partout et nul part à la fois... »

    « Allez viens, suis moi. »

    « Inutile de te suivre : tous les chemins se valent si tu ne sais pas où aller ! Cependant, je te suivrais telle une ombre Yami... »

    Je le gratifiais d'un sourire et m'engouffrait vers la sortie avec Oniri. Cette dernière ne souhaitait visiblement pas poursuivre ses fouilles aujourd'hui : un trop pleins d'émotions d'un coup sans doute...
    Plus le temps passait et plus je m'entourais d'amis... J'étais heureuse.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

A pas de velours... [feat Oniri] Empty
Message(#) Sujet: Re: A pas de velours... [feat Oniri] A pas de velours... [feat Oniri] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

A pas de velours... [feat Oniri]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Ne nous cachons plus derrière des rideaux de velours "feat.Kurei"
» Ride (Feat. Saibogu Oniri)
» Une rencontre au coin du feu [feat. Oniri]
» Une page tournée... [feat Oniri]
» Si différentes et pourtant si similaires [Feat Saibogu Oniri]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays du Vent :: Kaze no Kuni-