J'étais encore étudiant à l'académie à cette époque, mes résultats impressionnaient ma famille adoptive, j'étais l'un des meilleurs élèves de la classe dans tous les domaines. Malgré le fait que j'étais un bon élève, j'étais seule suite au massacre de mes parents. Mes deux meilleurs amis ne pouvaient plus venir me voir, parce que leur parent leur interdisait, pour eux, j'étais un porte-malheur ambulant et ils refusaient que je côtoie leur fils. Ça m'avait brisé intérieurement, mais je continuais à tout donné dans les études ce qui m'avait sauvé de mes idées noires.
Malgré le soutien moral de mes parents adoptif, je continuai à être seul, je me sentais responsable de ma faiblesse face au bandit qui avait massacré aussi allégrement mes parents devant mes yeux et que je n'avais rien pu faire. Je me refusais à aller vers d'autres jeunes de mon âge afin de me lier d'amitié, car je savais au fond de moi que j'étais incapable de les sauver à la moindre occasion.
Un jour comme les autres, j'étais assis en avance sur les bancs d'école, comparé aux autres jeunes, ce n'était pas une torture les études, mais une libération en soi. Une fille que je n'avais jamais remarquée auparavant, rentra dans la classe et malgré que toutes les places étaient libres, elle venait s'asseoir prêt de moi et engagea la conversation :
- Tu sais dans la cours de récréation, on parle souvent de toi et on se demande pourquoi tu ne viens pas jouer avec nous ? Et puis, on parle aussi souvent que tes parents sont morts devant tes yeux, cela a dû être horrible !
J'étais tout simplement déconcerté par sa franchise et d'être aussi direct... Je n'allais certainement pas lui dire pourquoi et comment c'était arrivé, juste de la voir là et me poser des questions comme si c'était normal que mes parents soient morts me dégoutait.
- Va-t'en avant que je te frappe ! Tu ne mérites même pas que je te parle avec ton impolitesse.
C'était ainsi que j'avais mis terme à toute tentative d'amitié de la part de mes camarades de classe. J'étais réellement en colère contre ses aures jeunes et je n'allais jamais leur pardonné et un jour, il finirait par payer leur insolence.
