Asuna était perchée au dessus d'un arbre dans un parc. La tête dans le vide elle s'amusait à lire un livre qu'elle avait emprunter à bibliothèque nationale de l'Alliance. Ce n'était pas un roman de romance comme toutes les petites filles naïves pouvaient se mettre à lire, oh non, elle lisait plutôt quelque chose de psychologique. Des essais sur la réflexion du cœur. « Pourquoi nous ressentons cela comme ça, et non pas de cette façon si. » Elle avait toujours pensé qu'en apprenant à gérer les émotions et à comprendre comment le système émotionnel de l'Homme marchait, elle pourrait, en combat, manipuler son adversaire en jouant sur les mots pour lui faire avoir des réactions qu'elle décidait.

Elle était vers les dernières pages de son livre qui mettait en situation la tristesse d'une fille, tendre et jolie mais étrangement détestée de tous.

« Douce mélancolie ! Elle revenait hanter les lieux des disparus, de ceux que nous cherchions dans toute leur pénombre. Et ce froid, ce froid si fort et présent, il l'encerclait encore et encore, une étreinte mortelle qui ne voulait pas s'arrêter Qu'avait-elle demandait ? Pauvre petite fille perdue dans un océan de larmes. Elle voulait une raison, qu'on lui donne une seule raison de tout son malheur. Son sourire, peut-être ? Ses yeux ? Son pouvoir si mystérieux ? Non rien de tout cela, c'était juste car elle était elle, une fille talentueuse enviée de tous et toutes.

Au fond c'était de la jalousie pure et simple, quelle tristesse, douce tristesse.. »

Le livre venait de se finir à la plus grande tristesse de la Kirigaya. Du coup, elle regardait les enfants jouer dans le parc alors qu'elle était penchée sur son arbre Elle voyait le monde à l'envers et passait sûrement pour une enfant. Elle observait tout le monde, tiens par exemple la femme qui était en face d'elle croisait les jambes et regardait souvent autour d'elle-même. D'après ce qu'avait pu lire Asuna, c'était une réaction normale quand quelqu'un avait quelque chose à cacher. Une sorte de réflexe naturel que de vérifier tout autour de sois. Pour les jambes croisés c'était simple : elle montrait son indisponibilité à parler et à échanger.

Mais elle n'était pas là pour analyser tout le peuple du Shukaï, surtout qu'il fallait qu'elle parte le plus vite possible d'ici pour aller chercher d'autres études et d'autres parchemins. Elle se mettait en route alors pour la bibliothèque où une fois arrivée déposait ses livres à la gérante. Elle en avait prit deux trois pas plus. Asuna se connaissait par cœur après tout, si elle commençait beaucoup trop de livres en même temps au final aucun d'entre eux n'allaient être fini et elle allait justement abandonner l'idée de les finir !

L'Éclair marchait alors entre les grandes étagères qui atteignaient des sommets. Cherchant désespérément son livre dans toutes les catégories possibles où il pouvait se trouver, elle finit par sortir bredouille. Elle soupirait.. Quelqu'un lui avait prit son livre ou du moins la suite de ce qu'elle voulait lire et ça n'allait pas le faire du tout.

Par chance et par les miracles venant dont ne sait où, son livre était posé sur une table, où un jeune homme s'y trouvait aussi. Peut-être l'utilisait-il mais bon.

« Excuse-moi, tu as besoin de ce livre... ? »

Premières approches !

Jisetsu Arekushi. Dans les dossiers qu'Asuna avait pu voir, il avait aussi participer à l'examen Chûnin, ils devaient de ce fait avoir le même niveau. Dans les fichiers ils étaient vu comme un rebelle, comme quelqu'un qui semait un peu les problèmes autour de lui en gros. Quelqu'un de pas très recommandé à fréquenté. Bien sûr dans tout cela, il devait avoir des points forts comme savoir se battre ou la recherche d'information. Le genre de bad-boy qui pouvait plaire à Asuna sans jamais ne se l'avouer quoi. Un peu comme Aokiji, elle n'était pas attiré par lui et même le trouvait insupportable, mais elle aimait pourtant rester avec lui et travailler avec.

Et forcément, vu que ce n'était pas un gentleman il fit une réflexion des plus triste pour Asuna. Comme quoi il apprenait que les gens du Buki savaient lire et que cela était très étonnant. La Kirigaya eu cette réaction immédiate, vous savez cette réaction quand quelqu'un vous agresse violemment pour aucune raison ou pour des préjugés absolument stupides. Ah aussi, il enchaînait cela en se moquant de la Kirigaya car soi-disant elle cherchait le grand amour en étudiant les comportements humain. Elle respira un bon coup, s'approcha du garçon et tendit sa main face à sa tête.

Son arbalète se matérialisa pile entre la gorge du garçon et de la main d'Asuna.

« Ok y'a un truc que tu n'as pas compris. »

Elle fit disparaître l'arme.

« Premièrement, oui je suis du Buki et je m'en fiche un peu de tes préjugés stupides. Heureusement pour nous, nous ne sommes pas que des décervelés. »

Elle s'asseyait alors sur la table comme si elle faisait chez elle, s'approchant alors d'Arekushi.

« Étudier les arts de la guerre servirait à quoi si chaque homme est différent en tout point ? Nous n'avons tous le même comportement après tout, mais ça tu ne dois pas trop le comprendre toi qui reste presque 24h sur 24 avec des papiers. »

Elle le titillait un peu, juste histoire de voir sa répartie. Il l'avait lancé sur la bagarre des mots et à ce jeu là, elle était imbattable. Ce n'était pas parce que c'était une fille ou quoi que ce soit, mais manipuler les gens et les assujettir servait énormément dans la vie de tous les jours. Les charmes d'une femme servait, certes, mais Asuna n'était pas de ça. Surtout que la plupart du temps elle pouvait perdre à ça, par exemple si elle essayait de charmer le Jisetsu en face d'elle, cela ne servirait à rien et ça serait même elle qui ressortirait sous le charme.

Mais ça, elle le savait. Elle entendit aussi la remarque du garçon comme quoi tout le monde le dérangeait pour des « bisous » ou autre.

« Quelle humilité ! J'admire ! »

Elle applaudissait silencieusement en lui souriant, un peu pour se moquer de lui finalement. Il finit alors son speech de macho en ajoutant que le livre ne bougerait pas tant qu'il n'aurait pas fini son travail. De ce fait, Asuna prit son confort et toujours assise sur la table, elle prit ses aises.

« Tant mieux ! J'ai toute ma journée ! »

Un jeu vicieux.